REVUE DE PRESSE DU JEUDI 29 DECEMBRE 2011

29 déc 2011

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 29 DECEMBRE 2011







Renforcement de la
cohésion sociale : l'Onuci échange avec les leaders d'opinion à Gagnoa




 




Le Mandat - 

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec la
préfecture de Gagnoa, a lancé ce mercredi 28 décembre 2011, un atelier de
sensibilisation destiné aux leaders d'opinion, sur le thème « contribution des
leaders de Gagnoa, pour la promotion de la cohésion sociale et d'un
environnement post-crise apaisé ».




Cet atelier
accueille 50 participants dont des leaders de partis politiques, des femmes, des
jeunes, ainsi que les media, la chefferie traditionnelle et les dignitaires
religieux du département. Il a été présidé par le Secrétaire général de
Préfecture, Blé Pépé.




Natalie Patricia
Sarafian de la Division des Affaires civiles de l'ONUCI, qui représentait
l'ONUCI, a situé cet atelier dans le cadre de l'appui de la mission aux efforts
déployés par les autorités et populations pour une sortie de crise effective et
durable. (...)




Cinq communications
ont constitué l'ossature de cet atelier. Ils abordaient notamment le  mandat de
l'ONUCI, les notions des droits de l'Homme et les mécanismes de collecte et de
rapportage des violations des droits de l'homme, la cohésion sociale et les
mécanismes de gestion et de résolution pacifique des conflits, et la nécessité
de l'implication des femmes dans les mécanismes de prise de décision et de
résolution des conflits. Par ailleurs, un point sur le processus électoral a été
fait par Fofana Sindou, président de la Commission Electorale Régionale de
Gagnoa.




Au cours des
travaux, les participants ont exprimé des préoccupations sur les mécanismes
d'intervention de l'ONU dans les conflits, le processus de certification par
rapport aux étapes de la proclamation des résultats par les instances
nationales, la collaboration entre les ONG et l'ONUCI, ainsi que l'implication
du Bureau des Droits de l'Homme dans la lutte contre l'impunité.




Les participants à
l'atelier, qui ont apprécié l'opportunité de cette sensibilisation, ont
encouragé l'ONUCI à pérenniser ce genre d'échanges à travers tous les hameaux de
la Côte d'Ivoire.




 




 




L'ONUCI
sensibilise à Séguéla




 




Nord Sud -

En collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
(HCR), l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a organisé,
samedi, des activités culturelles à Séguéla. « Le fair-play c'est le respect des
règles, la maîtrise de soi et la dignité dans la victoire comme dans la défaite
». Et, « Le sport c'est le facteur de rassemblement et de cohésion sociale »,
tels ont été les différents messages de paix de l'Onuci.




 




 




Au cour du
Conseil des ministres, le Premier ministre a révélé plusieurs décisions
concernant la restructuration des Frci.




 




Fraternité Matin
-

Déclaration bilan. Mais aussi déclaration de recadrage. Le
Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, a annoncé, hier au
cours du conseil des ministres, des décisions pour la restructuration des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire. Pour Guillaume Soro, il faut une armée plus
forte, plus dynamique et plus homogène. En accord donc avec le Chef de l'État,
Alassane Ouattara, l'on devrait voir, au sein des Frci, un corps de réservistes.
Pour récupérer les armes en circulation, le Président de la République a donné
sa caution à la création d'un fonds spécial. ''Il nous faut, à présent,
reconstruire notre armée sur des valeurs ver- tueuses et républicaines. Aussi
avez-vous accepté que nous créions un corps de réservistes dans lequel seraient
recrutés uniquement des éléments détenteurs d'une arme. Vous nous avez aussi
instruit d'instituer un fonds spécial pour le rachat des armes en circulation.
Comme vous le savez, la sécurité n'a pas de prix. Vous nous avez demandé de
tenir, dès demain 29 décembre, une réunion pour trouver solution à la question
de réhabilitation des casernes et camps militaires. Toutes ces mesures seront
opérationnelles dans le courant du mois de janvier 2012. J'entreprendrai, avec
le ministre délégué, une tournée dans les régions militaires et dans les légions
de gendarmerie pour m'a- dresser, au nom du gouvernement, aux soldats. Ce sera
aussi l'occasion de préparer les assises nationales de la défense et de la
sécurité'
', a affirmé Guillaume Soro.




 




 




Police militaire/
Traque des faux Frci : 46 personnes appréhendées - 14 armes de guerre et 694
munitions saisies - 11 motos et 04 véhicules récupérés –




Voici les
nouvelles mesures arrêtées par Ouattara




 




Le Mandat –

L
a
traque des faux éléments des Frci dans les rues d'Abidjan et dans celles de
l'intérieur du pays ordonnée par le chef de l'Etat suite aux événements
meurtriers de Vavoua livre ses premiers fruits. A ce jour, ce sont au total 46
faux éléments des Frci qui ont été appréhendés, avec 14 armes de guerre et 694
munitions. Aussi, 11 motos et 04 véhicules estampillés Frci ont été saisis. Ce
bilan à mi- parcours de la mission de la police militaire mise sur pied par le
président de la République pour assainir le milieu des Frci a été dressé hier,
mercredi 28 décembre 2011, par le Premier ministre, ministre de la Défense, à
l'occasion du dernier conseil des ministres de l'année 2011. C'est une bonne
chasse que le Commandant Koné Zakaria et ses hommes ont menée sur le terrain,
après environ une semaine de travail. Dans sa déclaration, le ministre de la
Défense a manifesté au président de la République sa détermination à faire
appliquer sur le terrain les mesures d'urgence qu'il a prises suite aux
affrontements entre Frci et populations de Vavoua qui ont fait 6 morts. Une
situation sécuritaire qui a été attisée par l'incident de Sikensi qui a fait 4
morts et plusieurs blessés, il y a quelques jours. En plus de la mise place de
la police militaire, le chef de l'Etat a ordonné de nouvelles mesures au Premier
ministre, ainsi qu'à la hiérarchie militaire. Il s'agit, notamment, de la
création d'un corps de réserviste dans lequel seront recrutés uniquement les
éléments détenteurs d'une arme, de la création d'une force spéciale qui aura
pour rôle le rachat des armes en circulation et de la tenue, ce jeudi 29
décembre, d'une réunion entre Soro Guillaume et la hiérarchie militaire, au
cours de laquelle une solution pour la réhabilitation des camps militaires et
casernes va être trouvée, en vue de l'en casernement des Frci. Toutes ces
mesures feront l'objet des assises qui se tiendront bientôt sur la défense et la
sécurité.




 




 




Gal Soumaïla
Bakayoko aux commandants d'unités :




« Ne cédez pas à
la provocation »




 




Nord Sud - 

Le message est clair: ne pas céder à la provocation et aux
railleries. Don- nant, hier matin, aux ex-commandants de groupements tactiques
leur feuille de route pour le redéploiement de leurs hommes dans les ex-zones
centre, nord et ouest, le général de division Soumaïla Bakayoko les a invités à
rester concentrés sur leur mission. La cérémonie qui s'est déroulée à la place
d'armes de l'état-major général des armées a permis au général Bakayoko de
définir aux commandants leur nouvelle mission : interdire et réprimer toutes
patrouilles isolées, d'éléments incontrôlés se réclamant des Frci, rétrocéder
les localités ou infrastructures occupées par les militaires, instruire sans
cesse les troupes des missions régaliennes dévolues à l'armée. Chérif Ousmane,
Koné Gaoussou dit Jah Gao, Zakaria Koné, Fofana Losséni et leurs frères d'armes
ex-commandants de groupements tactiques auront également le devoir d'enseigner
et de faire appliquer la discipline militaire. Après leur mise en caserne, les
soldats bénéficieront de formation et feront de façon entière le travail de
sécurisation du territoire dévolu à l'armée.  (...)




 




 




Bouaké, les FN
rétrocèdent la prison




 




Nord Sud - 

Dans le cadre du redéploiement de l'administration dans les
ex-zones centre, nord et ouest (CNO), les Forces nouvelles (Fn) ont rétrocédé,
hier mercredi, la maison d'arrêt et de correction de Bouaké. Le régisseur,
Amokou Monsan, affecté en 2009 en est désormais le maître. (...)




 




Le budget 2012
bouclé




 




Fraternité Matin

- Le budget 2012 est définitivement bouclé et formellement adopté. C'est ce qu'a
indiqué le porte-parole du gouverne- ment, Koné Bruno, ministre de la Poste et
des Technologies de l'information et de la communication, lors de son
traditionnel point-presse. Ce budget était à l'étude depuis la semaine dernière.
Il s'équilibre en recettes et en dépenses à 3 160 milliards. L'année dernière,
il était à 3 050 milliards. Selon le porte-parole du gouvernement, il est
essentiellement tourné vers l'investisse- ment. 600 milliards sont prévus à ce
titre. Lors du conseil des ministres du 21 décembre der- nier, Koné Bruno avait
déclarait que la Côte d'Ivoire, avec ce nouveau budget, venait de mettre le cap
sur son repositionnement dans le leadership de la sous- région. A ce conseil des
ministres, plusieurs décrets et ordonnances ont été signés, a rapporté le
ministre. On peut citer, au titre des ordonnances, celle ratifiant le protocole
de la Banque africaine d'investissement (Bai) rattachée à l'Union africaine (Ua)
et celle portant statut du fleuve Volta, qui concerne une partie du nord-est de
la Côte d'Ivoire. Quant aux décrets, il y a eu, selon le porte- parole, la
signature de celui créant l'Office national d'assainissement et de drainage et
d'un autre mettant en place le fonds national d'assainissement et de drainage. ''Comme
vous pouvez le voir, la ville d'Abidjan s'étend, la population s'accroît très
fortement. Il n'y a pas seulement que la ville d'Abidjan, mais égale- ment
toutes les grandes villes de l'intérieur du pays. Il se trouve que depuis une
vingtaine d'an- nées, l'État avait complètement arrêté d'investir dans
l'assainissement, les communes, tant bien que mal, ont tenté de boucher les
trous. Mais malheureusement, avec toutes les peines. Ces deux organismes vont
aider à trouver des solutions en ce qui concerne l'assainissement dans les
grandes villes du pays''
. Répondant aux questions des journalistes, le
porte-parole du gouvernement a signifié, concernant les bavures répétées des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire, ''forces régulières du pays'',
qu'elles seront ''traitées à la hauteur des actes commis''. Quant aux
tensions observées ces derniers temps, il a invité toute le monde à ne pas
emprunter le chemin de la haine religieuse ni ethnique. Relativement au souhait
du Front populaire ivoirien de voir reprendre les législatives, le ministre Koné
Bruno a demandé aux uns et aux autres d'être ''raisonnables''. Pour lui,
''cela n'a pas de sens, dans la mesure où le gouvernement a supplié le Fpi de
prendre part à ces élections''
.




 




 




Reprise des
élections législatives : le gouvernement oppose une fin de non recevoir au Fpi




 




Le Mandat –

L
e
gouvernement ivoirien a opposé une fin de non recevoir au parti de Laurent
Gbagbo, le Front populaire ivoirien (Fpi), qui réclame l'annulation et la
reprise des élections législatives du 11 décembre. « On ne peut pas empêcher
ceux qui veulent rêver de rêver' », a répondu, hier mercredi, le porte-parole du
gouverne- ment, le ministre Bruno Koné, lors d'un point de presse à l'issue du
dernier conseil des ministres de l'année 2011, ajoutant que la demande du Fpi
"n'a pas beaucoup de sens''. Vendredi dernier, le Fpi avait appelé le
gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara à annuler les législatives du
11 décembre, y voyant une "mascarade", et à "ouvrir immédiatement" des
discussions avec lui. (...)




 




Crise
postélectorale Les pro-Gbagbo restent en prison




 




Fraternité Matin
-

La Chambre d'accusation de la Cour d'appel a jugé irrecevables
les requêtes de mise en liberté provisoire introduites par les conseils de
Pascal Affi N'Guessan, Hermann Aboa, Dr. Blé Christophe et Michel Gbagbo. Quant
à Me Baï Patrice, elle s'est déclarée incompétente. Ce sont les conclusions des
délibérations de la Cour à son audience d'hier. Des décisions que les avocats de
la défense ne partagent guère. « Aujourd'hui,  puisque  la  Chambre
d'accusation  s'est  montrée  incompétente,  nous  allons  contourner  la
chose.  C'est-à-dire,  user  d'autres voies  pour  qu'on  libère  Me  Baï
Patrice.  Puisque  nous  ne  savons pas sous quel  régime il se trouve. Il est 
détenu  arbitrairement  depuis huit  mois  sans  mandat  de  dépôt. Nous 
allons  demander  qu'on  le libère autrement
», a stigmatisé Me Dirabou
Ncailloud Albéric Mathurin à sa sortie d'audience. Nonobstant cette deuxième
tentative infructueuse, après celle du 21 décembre, les avocats affirment garder
bon espoir.  Nous n'allons pas baisser les bras concernant les autres 
requêtes.  Nous  avons  déjà commencé  à  les  examiner.  Et  nous n'avons  pas 
du  tout  l'impression d'être  repartis  à  zéro.  Nous  avons espoir que
quelque chose se fera
», termine le défenseur des détenus de la crise
postélectorale. Selon toute évidence, les avocats vont saisir la Cour suprême
pour espérer obtenir gain de cause pour leurs clients. «Les  autres 
requêtes  ont  été  examinées  la  semaine  dernière.  La Chambre  d'accusation 
ne  peut plus  évoquer  ces  affaires.  C'est plutôt  du  ressort  de  la  Cour
suprême. La Chambre ne peut pas se  dédire
...», rappelle Me Dirabou
Mathurin.




 




 




Suspension des
salaires de 83 commandos-marins




Grincements de
dents à la marine




 




Notre Voie –

Des grincements de dent se font entendre actuellement au sein de la marine
nationale ivoirienne. Et pour cause, les salaires du mois de décembre de 83
marins, tous grades confondus, sont suspendus. En tout cas, partis toucher leur
salaire comme tous les travailleurs pour préparer les fêtes de fin d'année, ils
ont découvert avec amertume qu'aucun virement n'a été fait sur leur compte
bancaire. Renseignements pris, on leur reproche «leur absence répétée». Selon
nos sources, la majorité des victimes de cette suspension de salaire fait partie
de la Compagnie des Fusiliers Marins Commandos (FUMA- CO) que dirigeait le
colonel- major Konan Boniface. Ces marins ne cachent pas leur stupéfaction
d'autant plus que beaucoup d'entre eux ont pris part à la mission de
sécurisation des élections législatives du 11 décembre dernier. (...)




A la tour A, tout
comme à la base navale de Lokodjro dans la commune d'Attécoubé, personne n'a
voulu nous recevoir pour donner la version des autorités dans cette affaire.
Sans doute parce qu'ils ne savent quoi dire en face d'une décision notoirement
discriminatoire. Selon des sources militaires, il y a des militaires d'Akouédo
dont le salaire du mois de décembre n'a pas été viré comme ceux des
commandos-marins. On estime donc qu'il s'agit-là d'un règlement de comptes. Car
les marins et les militaires dont il est question feraient partie du lot des
soldats en détachement auprès des autorités d'alors ou appartiennent aux
compagnies qui ont tenu tête à la rébellion de Ouattara, à l'armée française et
aux soldats de l'ONUCI.




 




 




Après avoir fait
diversion du côté de la frontière ghanéenne/Les cades Lmp recrutent des
mercenaires libériens pour attaquer l'Ouest




 




Le
Nouveau Réveil -

Les
Forces armées nationales sont en alerte maximale depuis 72 heures sur tout le
long de la frontière ouest du pays. Cette subite mobilisation des troupes, si
l'on en croit des sources militaires recoupées, fait suite à une rumeur
persistante qui balaie depuis quelque temps cette région, laquelle fait état de
l'imminence d'une attaque pro jetée par des cadres pro Gbagbo exilés au Ghana et
ailleurs. Les hiérarchies militaires disposeraient d'éléments assez sérieux sur
cette énième tentative de déstabilisation de la côte d'ivoire. Raison pour
laquelle, dès aujourd'hui même, les responsables de la gendarmerie nationale, de
la police nationale, des Frci, appuyés par l'Onuci, ont décidé de se redéployer
tout au long de la frontière ouest pour la verrouiller. Cette opération se fera
en concertation avec les Forces armées nationales du Liberia de manière à mettre
hors d'état de nuire, des deux côtés de la frontière, tous les éléments suspects
ou en armes qui s'y hasarderaient. Selon les dernières informations que nous
avons reçues, le Ghana serait en fin de compte une manœuvre de diversion des
partisans de Gbagbo qui se sont jurés de faire boire le calice jusqu'à la lie au
régime actuel. C'est bien par le Liberia qu'ils veulent frapper. Et profitant
d'une péri ode qu'ils estiment favorable en rai son d'une part des fêtes de fin
d'an née et d'autre part du semblant de confusion qui règne au sein des Frci.
Suite aux bavures successives, les pontes du Fpi seraient passés dans la phase
pratique de la préparation de leur funeste opération.





Depuis quelque temps en effet, ces derniers feraient la navette entre Monrovia
et Accra. Le nom de Koné Katinan est cité. De même qu'un jeune Ghanéen du nom de
Okoré qui aurait reçu pour mission de recruter des jeunes, Libériens aguerris au
combat des armes. Ce dernier, selon des sources militaires, aurait reçu
suffisamment de moyens pour enrôler et monter une armée capable de rivaliser
avec les Frci.




De
fait, le Liberia a été choisi parce que les pro-Gbagbo se sont rendu compte que,
pour des raisons d'ordre sociologique et historique, le Ghana ne tolèrerait
jamais un projet de déstabilisation de la côte d'ivoire à partir de son
territoire. En outre, la frontière libérienne offre de nombreux avantages. Elle
est longue, poreuse en raison des nombreuses pistes difficilement contrôlables.
(...)




 




Après des combats
à l'ouest : des enfants vendus par les rebelles




 




Notre Voie –

Les populations de l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire continuent de souffrir
moralement des affres de la guerre que la France et les rebelles conduits par
Soro Guillaume leur ont livrée depuis 2002. L'une des conséquences de cette
tragédie, c'est la vente des enfants des personnes qui, soit avaient fui les
massacres, soit avaient été tuées au cours des affrontements. Cela s'est passé
précisément après la crise postélectorale. Selon nos sources, ces enfants
auraient été enlevés dans les départements de Toulépleu et Bloléquin. Ils
auraient été vendus à Man, Danané, Zouan-Hounien, Touba et Bin-Houyé. (...) Après
avoir massacré les populations, les rebelle d'alors récupéraient les enfants de
moins de 12 ans et tuaient ceux qui en avaient de plus. Ils sont transportés
dans des cargos ou des pick-up à Man, Danané, Zouan-Hounien, Touba et Bin-Houyé.
Là-bas, ils procédaient à leur vente à toute personne ou couple qui voudrait les
adopter. Nos informateurs soutiennent qu'au départ, ces désormais éléments des
FRCI avaient fixé le prix de chaque enfant à 10 000 FCFA. Voyant le
désintéressement de la population dû à la crise économique, ils ont revu le prix
à la baisse à 5000 FCFA, puis à 2500 FCFA pour terminer à 1000 FCFA. Des
personnes intéressées et composées en majorité de ressortissants des pays
limitrophes de la Côte d'Ivoire dont la Guinée et le Mali, se sont servies. Des
autochtones ( Yacouba, Mahouka, Malinké, Koyaka) ont, eux aussi, acheté ces
enfants. Une mère qui aurait suivi depuis sa cachette l'enlèvement de ses deux
enfants dans un campement de Toulépleu, les aurait retrouvés après avoir saisi
des éléments des forces de l'ONUCI posté à Duékoué. Elle leur aurait confirmé
reconnaître celui qui a enlevé ses deux enfants. Et d'ajouter que les militaires
qui ont tué des habitants de son campement parlaient dans leurs patois que sont
le Yacouba, le Dioula (Mahouka), le Sénoufo et le Mossi. Les militaires de
l'ONUCI l'aurait amenée dans un camp où elle aurait désigné celui qui a ''volé''
ses enfants. Ce dernier n'a pas nié les faits et a même conduit la dame chez
ceux qui ont acheté ses deux enfants au quartier Dioulabougou de Danané. (...)




 




 




Gonaté : les Frci
sèment la terreur à Gnamanou




 




Notre Voie –

Les Frci basées dans le village de Bécafla, dans la tribu Gnamanou, règnent en
maître par la terreur. Au dire des sources interrogées sur place, ces éléments
ont récemment abattu un jeune de Bécafla qui répond au nom de Vahi Bi Irié Alain
qu'ils accusaient de voleur de moto-taxi. En réalité, poursuit notre
interlocuteur, c'est un jeune sénoufo qui aurait donné sa moto à Alain pour en
faire un taxi-moto. Malheureusement pour Irié Alain, il a passé trois jours sans
verser la recette. Sur plainte de son employeur, il a été abattu au seuil de la
maison de son oncle à Bécafla. «Nous subissons toutes sortes de sévices,
d'exactions, de violences de la part des Frci toujours en treillis et en armes.
Pour notre sécurité, personne n'ose réagir. C'est sous la menace de kalachnikovs
que nous vivons dansla tribu de Gnanoufla», a fait savoir notre source. «Nous
souhaitons que l'Onuci et le chef des Frci de Daloa viennent dans les villages
pour éviter que nous subissions des séquestrations, des assassinats et autres
sévices», a-t-il ajouté. (...)




 




 




Yopougon : Les
éléments Frci se mettent en civil pour opérer




 




Notre Voie -

L'ultimatum de leur mentor, Alassane Dramane Ouattara, et la mise
en place de la police militaire par celui-ci, de nombreux éléments des Frci n'en
ont cure. C'est le constat qui s'impose. Le lundi 26 décembre dernier, les
habitants du quartier Sideci ont vécu un fait non banal. Selon des témoins, des
éléments de l'Onuci et de la police militaire ont débarqué, ce jour-là, au poste
des Frci situé juste derrière le pont, vers l'église saint Pierre de Niangon.
Des témoins affirment qu'ils ont usé de la force pour appréhender le chef Frci
du poste. Une fois, la police militaire et l'Onuci parties, les éléments Frci
sont revenus. Mais ils ont pris soin d'ôter la pancarte sur laquelle il est
inscrit Frci. Hier, les habitants du quartier ont été surpris de revoir quelques
éléments Frci, cette fois-ci en civil, venus se réinstaller. A Yopougon,
certains éléments Frci qui ont abandonné les sites qu'ils occupaient ont choisi
d'assurer la sécurité chez des particuliers. Ils sont donc visibles devant
certains domiciles mais toujours en civil. Les véhicules estampillés Frci
continuent de sillonner les quartiers. Mardi dernier, deux véhicules dont l'un
de type 4x4 et l'autre un Hard body ont été aperçus au lavage et vers la
pharmacie Keneya.




 




 




Giga meeting du
Fpi, le 21 janvier




 




Notre Voie –

Le Fpi anime son premier grand meeting le 21 janvier à la place Ficgayo de
Yopougon. L'annonce a été faite, hier, au cours de l'assemblée générale de la
Cellule des enseignants du Front populaire ivoirien (Cefpi).




A cette
rencontre, l'ancien ministre Amani N' Guessan a expliqué que ce meeting vise à
soutenir le président Laurent Gbagbo et tous les autres prisonniers politiques
qui sont détenus à Abidjan, Katiola, Bouna, Boundiali et Korhogo.




Pour ce
rendez-vous du 21 janvier, il a fait savoir que toutes les démarches sont faites
pour sa tenue effective. Il a clairement souligné que le Fpi a simplement
informé les autorités, mais il n'attend pas une quelconque autorisation de leur
part pour tenir ce meeting. «Ouattara et les siens croient qu'on doit avoir
leur autorisation. Non, ce n'est pas juste. Le 21 janvier, que la place Ficgayo
soit occupée ou non, on fera ce meeting. Chacun de nous est exposé, mais il ne
faut pas avoir peur »
, a-t- il conclu.




 




 




Déclaration de
Charles Blé Goudé pour un nouveau consensus national




 




Le Mandat -

L
a
Côte d'Ivoire, notre pays, continue de chercher ses marques 8 mois après le
dénouement de la crise postélectorale. Une crise dont les conséquences sont à
plu- sieurs étages. Les volets politique et sécuritaire ayant marqué l'actualité
ces dernières semaines, il apparait comme un devoir pour moi, en tant qu'acteur
ivoirien, même en exil, d'inviter le pouvoir à l'establishment d'un nouveau
consensus national. L'actualité politique a été marquée par le fort taux
d'abstention lors des dernières élections législatives du 11 décembre 2011. Les
Ivoiriens ont saisi l'occasion que leur ont offerte ces élections pour
s'exprimer et cela s'est fait sans violence. Qu'il me soit permis de les
féliciter. Comme à l'accoutumée, chaque camp politique a interprété ce fort taux
d'abstention en sa faveur. Pour le pouvoir, la faible participation des
Ivoiriens aux élections législatives dernières est une constante de la vie
politique ivoirienne. L'opposition, quant à elle, se réjouit du succès du mot
d'ordre de boycott lancé par le Front populaire ivoirien(FPI) et ses alliés
(LMP). Au-delà de toutes ces interprétations, une chose est indéniable. Le
faible taux de participation aux élections législatives rend l'Assemblée
nationale peu représentative du peuple de Côte d'Ivoire et remet sur la table la
nécessité d'un dialogue sincère et franc entre le pouvoir et l'opposition. Cela
devrait aussi amener les tenants du pouvoir à abandonner leur attitude de
triomphalisme, afin de se rendre compte qu'une bonne frange de la population
ivoirienne porte encore en elle les séquelles des récentes violences post-
électorales. (...) Les injonctions du chef de l'Etat n'ont pas réussi à calmer les
ardeurs des FRCI, bien au contraire. Ce qui oblige aujourd'hui le pouvoir à
engager des actions de force contre des éléments Frci, afin de les désarmer.
Tout cela rend l'atmosphère politique délétère et fait planer des menaces dont
notre pays peut bien faire l'économie. C'est pourquoi, nous proposons que le
pouvoir engage des consultations avec l'opposition politique, d'une part, et les
forces militaires, d'autre part, afin de créer un climat de confiance qui
aboutirait à un nouveau consensus national. Les consultations avec les forces
militaires (ex-Fds, ex-Fafn) participeront à la formation d'une véritable armée
nationale ayant le sens du civisme et dénuée de tout tribalisme. Ce qui
permettrait de jeter les bases d'une vraie réconciliation nationale. Notre pays
en sortira guéri et grandi.




 




 




La pression monte
au Pdci-Rda




 




Le Mandat –

L
a
question de la Primature commence à susciter des réactions au sein du Pdci-Rda.
Soro Guillaume cédera ou ne cédera pas la Primature au Pdci, comme le prévoient
les accords passés entre le président Alassane Ouattara et son aîné Henri Konan
Bédié à la veille de la présidentielle du 28 novembre 2010 dernier ? En tout
état de cause, au sein de la Maison verte, les uns et les autres sont formels
sur le sujet. Joints au téléphone, certains proches du président Henri Konan
Bédié sont catégoriques sur la question. « La primature doit revenir au Pdci-Rda
et n'est pas à négocier. Mais, il y a un temps pour toute chose. Au moment venu,
le président Alassane Ouattara va honorer son engagement et le Premier ministre
Soro Guillaume va céder son fauteuil », soutient un cadre du Pdci, sous le sceau
de l'anonymat. C'est donc clair, le problème de la Primature n'échappe pas aux
instances du parti doyen, comme le pensent certains militants du Pdci-Rda qui ne
manquent pas d'exprimer leur inquiétude face au motus bouche cousue qui semble
entourer la question. La formation d'un nouveau gouvernement est annoncée pour
la nouvelle année 2012. Dans la famille politique du président Henri Konan
Bédié, les militants appellent de tous leurs vœux l'exécution de l'accord entre
le Pdci-Rda et le Rdr. Des actions, selon des indiscrétions, sont en train
d'être concoctées par les militants, aux fins d'attirer l'attention de leur
leader sur cet épi- neux problème. Après donc les législatives qui viennent de
mettre fin à la série d'élections de sortie de crise, le Pdci, dit-on, veut
remettre sur la table l'accord qui le lie au président Alassane Ouattara. Les
jours à venir s'annoncent déterminants pour les relations entre le Rdr et son
principal allié du Rhdp.