Côte d'Ivoire: La patronne de l'ONUCI prévient le FPI qu'elle n'a pas un agenda

caché

 

(Koaci.com – 01 août 2013) -

La

représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte

d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou a réaffirmé au sortir d'un entretien d'une heure

environ avec la direction par intérim du Front populaire ivoirien (FPI) qu'elle

n'a pas d'agenda caché et qu'elle est dans ce pays pour l'ensemble des

ivoiriens.

« Je

suis arrivée ici en Côte d'Ivoire avec un mandat précis donné au Secrétaire

général par le conseil de sécurité. Mandat qui se rapporte entre autre à

l'accompagnement de la Côte d'Ivoire sur le chemin de la paix de la

réconciliation et de la cohésion sociale,» a déclaré la diplomate onusienne.

 

Réitérant sa disponibilité à œuvrer dans la mise en œuvre de son mandat,

Aïchatou Mindaoudou a rassuré la direction du FPI à sa tête son président Miaka

Ouretto qu'elle est venue apporter sa petite pierre à la construction d'un

édifice de paix et de réconciliation.

 

Le

parti créé par Laurent Gbagbo semble adhérer aux idéaux de la représentante

spéciale du SG des Nations Unies. Cette dernière à par ailleurs avoué qu'elle a

l'impression et la conviction que le FPI est disposé à aller vers la

réconciliation et la stabilité sociale en Côte d'Ivoire.

Refusant de commenter la déclaration du FPI qui doutait de son impartialité, la

patronne de l'ONUCI a répondu à la presse que c'est à l'ouvrage qu'on reconnait

l'artisan.

 

Comme

s'il avait oublié cette fameuse déclaration, le président intérimaire du FPI

s'est lancé ce jour dans les éloges d'Aïcha Mindaoudou. « Nous avons d'abord

accueilli une sœur à qui nous renouvelons nos félicitations parce que occuper un

tel rang dans l'histoire des nations unies pour une africaine c'est quelque

chose qui mérite d'être salué par tous les africains que nous sommes et nous

saluons cela avec beaucoup de déférences, » a précisé Miaka Ouretto. «Ensuite

nous avons salué la disponibilité de madame la représentante spéciale à nous

aider à aider le pays qui est son pays à retrouver le chemin de la paix et de la

réconciliation, » a-t-il ajouté.

Reconnaissant enfin qu'il y a des problèmes dans son pays, Miaka a par ailleurs

indiqué que son souhait est que Dieu fasse en sorte qu'avec l'arrivée de cette

sœur, elle ait l'intuition géniale qui puisse conduire directement les ivoiriens

sur le chemin de la paix et de la réconciliation.

 

Il

convient de rappeler enfin, que la patronne de l'ONUCI avait d'abord rendu

visite à Laurent Dona Fologo dans le cadre des visites de courtoisies qu'elle a

entamé depuis qu'elle a pris officiellement fonction en Côte d'Ivoire. Lors de

l'étape du FPI, Miaka était accompagné d e plusieurs cadres desa formation

politique, notamment, Serry Gouagnon, Ettien Amoakon, Bamba Massiani, Richard

Kodjo, Amani N'Guessan Michel.

 

 

CPI Bensouda autorisée à faire « partiellement appel » de l'ajournement, Altit

débouté

 

(Connectionivoirienne.net – 01 août 2013) -

Les

juges autorisent partiellement au Procureur de faire appel de la décision du 3

juin 2013 ajournant l'audience de confirmation des charges dans l'affaire

Gbagbo. La Chambre préliminaire I octroie la demande du Procureur par rapport au

deuxième moyen d'appel, concernant le niveau de preuve nécessaire à ce stade de

la procédure, tel que reformulé par la Chambre :

« Que

la Chambre préliminaire a commis une erreur en concluant que, lorsque le

Procureur allègue qu'une «attaque lancée contre une population civile»

se compose de plusieurs petits incidents, dont aucun ne peut à lui seul

satisfaire au niveau des exigences minimales de l'article 7 du Statut et qui

auraient eu lieu à des moments et des lieux différents, un nombre suffisant de

ces incidents doit être suffisamment prouvé, ce qui signifie que chacun de ces

incidents doit être étayé par des preuves suffisantes avant que la Chambre

puisse les prendre en considération afin de déterminer si ces incidents, pris

dans leur ensemble, indiquent qu'il existe des motifs substantiels de croire

qu'une «attaque» a eu lieu ».

En

outre, la Chambre préliminaire I rejette la demande de la Défense d'interjeter

appel de la décision du 3 juin 2013. À la CPI, pour certaines décisions, les

parties ont un droit automatique d'interjeter appel. Cependant, pour d'autres

décisions, les parties doivent demander une autorisation. C'est le cas

concernant la présente décision. Selon l'article 82 (1) (d) du Statut de Rome,

l'autorisation d'interjeter appel de la décision ne peut être accordée que si la

décision soulève «une question de nature à affecter de manière appréciable le

déroulement équitable et rapide de la procédure ou l'issue du procès, et dont le

règlement immédiat par la Chambre d'appel pourrait, de l'avis de la Chambre

préliminaire ou de la Chambre de première instance, faire sensiblement

progresser la procédure». [...]

 

 

Côte d'Ivoire : Duncan au Nigeria pour la coopération entre les deux pays

 

(Koaci.com – 31 juillet 2013) -

Dans

un communiqué émanant du service de communication de la primature transmis à

KOACI.COM ce mercredi, notifie que le premier ministre Daniel Kablan Duncan

s'est envolé ce jour pour Abuja, dans la capitale fédérale du Nigeria pour

présider les travaux de la première session de la Grande Commission mixte de

coopération ivoiro-nigériane.

Plusieurs domaines dont l'agriculture, la défense, la sécurité, le tourisme, les

infrastructures économiques, l'industrie et autres seront examinés par les deux

partie en vue de la signature des accords de coopération.

Rappelons que La Grande Commission mixte de coopération ivoiro-nigériane est née

le 2 mars 2013 à Abidjan, conformément à la volonté de Leurs Excellences

Messieurs Alassane Ouattara et Goodluck Ebélé Jonathan, respectivement Président

de la République de Côte d'Ivoire et Président de la République fédérale du

Nigéria.

 

Le

chef d'Etat ivoirien qui indiquait ce mardi à Yamoussoukro à la signature d'un

traité de coopération avec le Burkina Faso qu'un « pays ne pouvait se développer

seul » donc la présence du chef du gouvernement au Nigeria atteste cette

volonté, d'Alassane Ouattara à s'ouvrir aux autres.