REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 19 JUILLET 2013

1 aoû 2013

REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 19 JUILLET 2013















Le

Mandat de l'ONUCI prorogé jusqu'en 2014.




 




Le

Quotidien d'Abidjan


– 

Les 15 Etats membres du Conseil de sécurité ont décidé de proroger le mandat de

l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 30 juin 2014

tout en modifiant la configuration de son effectif en tenue. Le Conseil de

sécurité dans la résolution 2112 (2013) publiée mardi, prévoit un maximum de

7.137 militaires, dont 6.945 soldats et officiers d'état-major et 192

observateurs militaires, pour l'ONUCI, avec une "intention d'envisager" dans les

deux ans à venir une nouvelle réduction de l'effectif militaire à 5.437 hommes

d'ici au 30 juin 2015...




 




 






Présidentielle 2015 / Après avoir prorogé le mandat de l'ONUCI, le Conseil de

sécurité engage Ouattara à entreprendre la réforme électorale.




 






L'Intelligent d'Abidjan




Considérant que la situation en Côte d'Ivoire continue de mettre en péril la

paix et la sécurité dans la région, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé

le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 30

juin 2014 et décidé qu'à cette date, la configuration des effectifs en tenue

sera modifiée. L'ONUCI sera ainsi composée au maximum de 7 137 militaires, dont

6 945 soldats et officiers d'état-major et 192 observateurs militaires. (...)




Le

Gouvernement de la Côte d'Ivoire doit également accélérer la mise en œuvre de sa

stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité, traduire en justice

les auteurs de violations graves des droits de l'homme ou d'atteintes au droit

international humanitaire, prendre des mesures concrètes pour prévenir les

violences intercommunautaires et ménager un espace politique à l'opposition.




Le

Conseil engage aussi les autorités ivoiriennes à prendre toutes les mesures

nécessaires pour préparer l'élection présidentielle de 2015 et tout

particulièrement à entreprendre la réforme électorale. [...]




 




  





Crise

postélectorale / L'Onu exige à nouveau que les pro-Ouattara soient poursuivis.





 





Notre

Voie


– Les

Nations unies continuent d'exiger que tous les auteurs de violations des Droits

de l'Homme en Côte d'Ivoire soient traduits devant la justice pour répondre de

leurs actes. En effet, dans la dernière résolution du Conseil de sécurité

relative à la situation en Côte d'Ivoire,   résolution disponible depuis mardi,

le Conseil demande au régime de «traduire en justice les auteurs de violations

graves des Droits de l'Homme ou d'atteinte au droit international humanitaire».




Cette

exigence, qui rejoint celle de nombreuses organisations de défense des Droits de

l'Homme, sonne comme un désaveu cinglant à la justice des vainqueurs du régime

Ouattara. Car, comme tout le monde le sait, on ne compte plus les militants du

Fpi ou ex-collaborateurs proches du président Gbagbo qui sont détenus. Non

seulement les militants, mais aussi les membres de la famille Gbagbo. Puisque

Simone, Michel et les autres sont également sous les verrous. C'est bien du coté

des pro-Ouattara que le Conseil de sécurité lorgne. A cet égard, il est bon de

rappeler que la commission nationale d'enquête mise en place par Alassane

Ouattara lui-même, composée exclusivement de militants et sympathisants du Rdr,

a conclu que les forces pro-Ouattara ont commis des violations graves des Droits

de l'Homme. Mais, plusieurs mois après ces conclusions, aucun de ces présumés

coupables n'a été jusque-là interpellé. (...) Aujourd'hui encore, l'Onu demande

que ces personnes soient traduites devant la justice. [...].





 





 







Foncier et nationalité / L'ONU prend position.




 







L'Inter


– Le conseil de sécurité des Nations Unies a pris une résolution, mardi 30

juillet dernier, autorisant la prorogation du mandat de l'Opération des Nations

Unies en côte d'Ivoire (Onuci) jusqu'au 31 juin 2014. Par la même occasion,

l'Onu s'est prononcée sur le débat autour de la question de nationalité qui

alimente la polémique. Sur le sujet, le conseil a recommandé aux autorités

ivoiriennes de trouver une solution consensuelle, eu égard à l'importance de ces

questions dans la crise qui secoue le pays depuis près de deux décennies.




Le

conseil a, par ailleurs, appelé le gouvernement à donner un coup de fouet au

processus de réconciliation, qu'il estime n'avoir pas connu de grandes avancées.

Soulignant à nouveau  l'importance de la réconciliation dans la reconstruction

post-conflit, l'Onu souhaite donc que les autorités y accordent davantage

d'attention. Le conseil a également invité les dirigeants «à prendre toutes les

mesures nécessaires pour préparer l'élection présidentielle de 2015».





A cet

effet, les Nations Unies ont insisté sur l'urgence de procéder au désarmement

effectif des ex-combattants. Il a été ainsi demandé au gouvernement de «lance(r)

sans tarder le processus visant à désarmer et à démobiliser 30.000

ex-combattants d'ici à la fin de 2013 et 65.000 ex-combattants d'ici à 2015».

S'agissant de l'effectif des soldats onusiens, il a été réduit à nouveau. Fixé

désormais à 7137 casques bleus, l'effectif va passer à 5437 soldats d'ici juin

2015. Rappelons que la question de la nationalité défraie la chronique depuis

que le gouvernent a adopté un projet de loi portant réformes de certaines

dispositions sur la nationalité. Depuis, le sujet est l'objet de controverse. La

position du conseil de sécurité intervient dans ce contexte, pour le moins miné.




 




 






Mindaoudou au Fpi : ''Je n'ai pas d'agenda caché''




 






Fraternité Matin  
– 

Je n'ai pas d'agenda caché », a déclaré, hier, la Représentante spéciale du

Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou.

C'était au terme d'une visite de courtoisie qu'elle a rendue à la direction du

Front populaire ivoirien (Fpi), au quartier général dudit parti, sis à Cocody

Attoban.




La

remplaçante de Bert Koënders a indiqué qu'elle est arrivée en Côte d'Ivoire «

avec un mandat précis du Secrétaire général des Nations unies. Ce mandat se

rapporte, entre autres, à l'accompagnement de la Côte d'Ivoire sur le chemin de

la réconciliation, de la paix et de la cohésion sociale. Je voudrais, à cet

effet, réitérer toute la disposition qui est la mienne d'accompagner la Côte

d'Ivoire sur ce chemin et surtout dire que je suis ici pour l'ensemble des

Ivoiriens. Je n'ai pas d'agenda caché ». A propos de la déclaration du Fpi qui

l'a récusée, dès son arrivée, sous prétexte qu'elle n'est pas impartiale, elle a

déclaré : « C'est à l'ouvrage qu'on reconnaît l'artisan ». Elle dit avoir

rencontré des membres du parti de Laurent Gbagbo prêts à aller à la

réconciliation.




Pour

sa part, le président par intérim du Fpi, Miaka Ouretto, a salué l'arrivée à la

tête de l'Onuci « d'une sœur » et souhaité qu'elle « aide le Fpi à aider le pays

à retrouver la paix et qu'elle ait l'intuition géniale de nous conduire à la

réconciliation ». Avant le Fpi, Aïchatou Mindaoudou a rendu visite au président

du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp), Laurent

Dona-Fologo, en sa résidence de Cocody. Ce dernier a salué son arrivée et

souhaité que sa présence puisse favoriser la réconciliation.




La

veille, mardi 30 juillet, elle a reçu, au siège de l'Onuci, une délégation de

représentants des partis politiques membres du Cadre permanent de dialogue

(Cpd). Elle leur a expliqué sa mission qui est d'accompagner le processus de

paix et sa « disposition à travailler avec tous les acteurs ». Elle s'est

également entretenue avec la présidente de la Commission nationale des droits de

l'homme (Cndhci), Mme Ezouehu Paulette Badjo. La question des droits de l'homme

était au centre des échanges entre l'Onuci et la Cndhci.




  




 






Aïchatou Mindaoudou, représentante de Ban Ki-moon: «Le Fpi est disposé à aller à

la réconciliation»





 






Notre Voie –


«Au sortir de cette rencontre, la conviction que j'ai eue, c'est que le Fpi est

disposé à aller vers la réconciliation et la stabilité sociale». Mme Aïchatou

Mindaoudou, nouvelle représentante spéciale du secrétaire général des Nations

unies en Côte d'Ivoire, a souligné, hier, la bonne disposition d'esprit du Front

populaire ivoirien à s'engager dans la voie de la réconciliation, au sortir

d'une «rencontre de prise de contact» qu'elle a eue avec la direction du parti,

à l'ex-Qg de campagne du candidat Laurent Gbagbo, à Cocody-Attoban.




Mme

Aïchatou Mindaoudou a dit être là pour accompagner les Ivoiriens, les aider à

renouer avec la paix et la stabilité qui a longtemps caractérisé ce pays. «Je

rencontre les différentes parties prenantes de la société politique ivoirienne

pour me présenter, pour formellement m'introduire et surtout leur indiquer que

je suis arrivée ici en Côte d'Ivoire avec un mandat très précis donné au

secrétaire général par le Conseil de sécurité. Mandat qui se rapporte, entre

autres choses, à l'accompagnement de la Côte d'Ivoire sur le chemin de la

réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale. Je voudrais, à

cet effet, réitérer toute la disposition qui est la mienne à accompagner la Côte

d'Ivoire sur ce chemin», dira-t-elle. [...]




  




  







Attaque du camp de Nahibly. ''La justice est à l'œuvre pour faire la lumière sur

tous les faits et crimes''




 







Fraternité Matin


– La

justice est à l'œuvre pour faire la lumière sur tous les faits et crimes. S'il y

a des sanctions, elle les prendra avec fermeté''. C'est ce qu'a déclaré, hier,

le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Poste, des Technologies de

l'information et de la communication (Ptic), Bruno Koné, joint par téléphone,

réagissant au rapport d'Amnesty international sur l'attaque du camp des déplacés

de Nahibly. Le 20 juillet 2012, ce camp a été attaqué et détruit par une foule

en colère et des corps ont été jetés dans des puits. Cette attaque faisait suite

à un braquage qui aurait été mené, selon des sources, par des miliciens proches

de l'ancien régime qui s'étaient réfugiés dans ce camp. Quatre personnes avaient

trouvé la mort, ce jour-là.




Dans

un rapport publié le 29 juillet, Amnesty international a invité le gouvernement

mettre sur pied une commission internationale pour enquêter sur ''ces

atrocités''. ''Depuis un an et malgré ses promesses de justice, le gouvernement

ivoirien n'a guère progressé dans les enquêtes sur les crimes commis durant

cette attaque (...) Il est inhumain de faire encore attendre ceux qui ont perdu

des êtres chers et souhaitent savoir où se trouvent les corps de leurs proches,

alors même que les responsables ne sont pas inquiétés'', a estimé Salvatore

Saguès, chercheur d'Amnesty international sur l'Afrique de l'Ouest.




Pour

le ministre Bruno Koné, la justice ''fait son travail en toute indépendance.''

Au cours de sa conférence, le samedi du 20 juillet, à Abidjan, le procureur de

la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, parlant de la lenteur de la

justice, avait déclaré : " (...) Enquêter indépendamment prend du temps, la

justice impartiale prend du temps. Il faut laisser la justice faire son travail

et prendre le temps voulu pour le faire bien.''(...).




Il a

aussi précisé que Nahibly est l'un des épisodes malheureux qui ont émaillés

l'histoire récente de la Côte d'Ivoire. La justice, a-t-il rappelé, travaille

sur tous ces dossiers. Il a indiqué que lorsqu'elle aura fini, elle rendra ses

décisions. Bruno Koné a affirmé que le gouvernement était ouvert ''aux critiques

constructives''.




 




 






CPI / Ajournement de l'audience de confirmation des charges contre Gbagbo: Fatou

Bensouda autorisée à faire « partiellement appel » de la décision, Me Altit

débouté




 






L'Intelligent d'Abidjan


– 

Décision rendue le 31 juillet 2013 par la Chambre préliminaire I de la Cour

pénale internationale (CPI), à la majorité, dans l'affaire Le Procureur contre

Laurent Gbagbo: Les juges autorisent partiellement au Procureur de faire appel

de la décision du 3 juin 2013 ajournant l'audience de confirmation des charges

dans l'affaire Gbagbo. La Chambre préliminaire I octroie la demande du Procureur

par rapport au deuxième moyen d'appel, concernant le niveau de preuve nécessaire

à ce stade de la procédure, tel que reformulé par la Chambre : « Que la Chambre

préliminaire a commis une erreur en concluant que, lorsque le Procureur allègue

qu'une «attaque lancée contre une population civile» se compose de plusieurs

petits incidents, dont aucun ne peut à lui seul satisfaire au niveau des

exigences minimales de l'article 7 du Statut et qui auraient eu lieu à des

moments et des lieux différents, un nombre suffisant de ces incidents doit être

suffisamment prouvé, ce qui signifie que chacun de ces incidents doit être étayé

par des preuves suffisantes avant que la Chambre puisse les prendre en

considération afin de déterminer si ces incidents, pris dans leur ensemble,

indiquent qu'il existe des motifs substantiels de croire qu'une «attaque» a eu

lieu ». En outre, la Chambre préliminaire I rejette la demande de la Défense

d'interjeter appel de la décision du 3 juin 2013. À la CPI, pour certaines

décisions, les parties ont un droit automatique d'interjeter appel.






 Cependant, pour d'autres décisions, les parties doivent demander une

autorisation. C'est le cas concernant la présente décision. Selon l'article 82

(1) (d) du Statut de Rome, l'autorisation d'interjeter appel de la décision ne

peut être accordée que si la décision soulève «une question de nature à affecter

de manière appréciable le déroulement équitable et rapide de la procédure ou

l'issue du procès, et dont le règlement immédiat par la Chambre d'appel

pourrait, de l'avis de la Chambre préliminaire ou de la Chambre de première

instance, faire sensiblement progresser la procédure». Prochaines étapes: En

premier lieu, le Procureur déposera son document d'appel sur la question

mentionnée ci-dessus. Une décision sera ensuite prise en temps voulu par la

Chambre d'appel de la CPI.




 




 






Avant son déplacement à Gagnoa, ''Nous aurons des moments à partager dans

l'unique objectif de réconcilier les fils et les filles de ce pays''





 






Fraternité Matin


–  La visite que Kigbafori Soro Guillaume, président de l'Assemblée nationale,

se propose d'effectuer à Gagnoa, était au cœur d'une rencontre qu'il a eue,

hier, à l'hôtel des Parlementaires de Yamoussoukro, avec une délégation de cinq

chefs traditionnels de cette région. Cette délégation était conduite par Nanan

Gbizié Lambert, chef du village de Tchedjelet et président du Conseil des chefs

du département de Gagnoa.




Au

sortir de ce huis clos qui a duré plus de 3h, le président du Parlement ivoirien

a déclaré que le 15 août, il se rendra dans la région de Gagnoa. Date qu'il a

fixée après avoir échangé longuement avec les jeunes, les femmes et les chefs de

ce département. Comme l'a expliqué Guillaume Soro, la chefferie traditionnelle a

évoqué un certain nombre de préoccupations liées à la crise postélectorale. "Je

leur ai donné ma parole et leur ai promis de transmettre fidèlement toutes les

doléances qu'ils m'ont soumises au Président de la République", a-t-il dit.




Avant

de féliciter les chefs traditionnels pour cette haute diplomatie coutumière qui

a consisté, en toute humilité, et cela depuis plusieurs mois déjà, à échanger et

à se rencontrer régulièrement. Il a, en outre, pris l'engagement solennel

d'aller rencontrer lui-même le Chef de l'Etat pour témoigner de cette diplomatie

coutumière. "Je voudrais les rassurer que je serai bel et bien à Gagnoa, le 15

août, et que nous aurons des moments à partager ensemble, dans l'unique objectif

de réconcilier les fils et les filles de ce pays."[...].




 




 






Lambert Gbizié, président du Conseil des chefs traditionnels du département de

Gagnoa : ''Nous demandons humblement pardon pour tous les torts commis de part

et d'autre''




 






Fraternité Matin


- Dans la déclaration du conseil des chefs de village du département de Gagnoa,

lue par le chef Gbizié Lambert au sortir de cette audience, la délégation des

cinq chefs a indiqué que leur présence à Yamoussoukro avait pour but principal

de réitérer leur invitation au président de l'Assemblée nationale, pour la

double cérémonie d'inauguration du siège provisoire de leur organisation et la

pose de la première pierre du bâtiment définitif.




 




Après

avoir dit merci au président du Parlement ivoirien pour sa sollicitude à leur

endroit. Puis, le chef Gbizié a affirmé que le choix porté sur Soro Guillaume

n'est pas le fait du hasard, mais il se justifie par le fait que, dans

l'histoire récente de la Côte d'Ivoire, il fut le signataire de l'Accord

politique de Ouagadougou, en tant que Premier ministre de l'ex-président Laurent

Gbagbo, avant la crise postélectorale. Mais aussi il a été celui qu'a visé

l'attentat manqué du 29 juin 2007 à Bouaké (Ndlr, l'avion transportant

l'ex-Premier ministre avait été bombardé, faisant plusieurs morts). "Nous vous

connaissons et vous nous connaissez. Notre histoire est Filiale et Raison", a

indiqué le président du Conseil des chefs du département de Gagnoa. Avant de

souligner que l'inauguration du siège est pour eux un prétexte commandé par la

diplomatie coutumière. Une diplomatie pratiquée par les chefs traditionnels et

qui se veut souterraine, nocturne, entre quatre murs et permet, de ce fait, de

régler toujours les grands problèmes de la société.






Profitant de cette tribune, le chef Gbizié Lambert a mis à nu les problèmes dont

souffre la société ivoirienne : "l'emprisonnement de notre fils Laurent Gbagbo à

la Haye; la détention de plusieurs fils du pays dont certains sont originaires

du département de Gagnoa; l'exil de beaucoup d'autres; le gel de leurs comptes

bancaires et l'occupation de leurs maisons; la perte des emplois qu'ils

occupaient hier; l'insécurité dans nos villages et sur nos routes, etc."




En

outre, les chefs traditionnels de Gagnoa ont fait savoir qu'ils n'ont nullement

l'intention de faire croire qu'ils sont plus préoccupés par les problèmes qui

minent le pays. Cependant, en tant que garants de la protection des populations

dans les villages, ils estiment qu'il est de leur devoir d'aller vers les plus

hautes autorités, notamment vers le président de l'Assemblée qui est la deuxième

personnalité de Côte d'Ivoire, pour le prier d'intercéder auprès du Président de

la République afin qu'il ait une attention bienveillante et fraternelle sur les

problèmes qu'ils viennent d'évoquer plus haut. "Nous, chefs traditionnels, pères

de toutes les filles et fils de ce pays, dépositaires de la sagesse, menons

cette démarche et demandons humblement pardon pour les torts commis de part et

d'autre. Nous sommes convaincus que la résolution de ces problèmes va booster le

processus de réconciliation nationale", a conclu le président du Conseil des

chefs du département de Gagnoa.




 




 







Affaire ''25 députés lâchent Bédié et rejoignent KKB''. Le vrai complot en

préparation contre Bédié.





 





Le

Nouveau Réveil






C'est désormais à visage découvert, sans cagoule, qu'ils avancent, à pas

mesurés, mais manifestement


sûrs

de leur fait avec des objectifs clairs dans leur tête. Kkb n'est pas seul ; ç
a,

nous le savions. Mais depuis hier, le problème semble se poser autrement. En

s'affichant publiquement, cette frange de députés, issus du Pdci-Rda, veut

montrer, non seulement sa solidarité au député de Port Bouët, mais surtout sa

détermination à aller jusqu'au bout de ce combat contre...la candidature du

président Bédié au 12ème Congrès.




Pour

cela, ils sont allés visiter et revisiter les textes qui régissent le Pdci-Rda

pour trouver les arguments susceptibles de créditer leur thèse : Bédié ne peut

être candidat, il ne peut être réélu à la tête du Pdci. La bataille juridique

est engagée. En prenant cette option, les adversaires déclarés du président

Bédié ne visent autre chose que l'humiliation de leur chef. Car à la vérité, ce

qu'ils recherchent, ce n'est pas tant le succès au terme de cette bataille. Ils

sont convaincus qu'ils ne l'emporteront pas. Mais ce qu'ils mijotent et qu'ils

n'ont pas encore déclaré, c'est de contester une victoire programmée du

président Bédié à l'issue du 12ème Congrès qui s'annonce devant les tribunaux.

Là encore, ils ne sont pas persuadés de l'emporter, mais ce qu'ils visent, c'est

écorner l'image du président élu, c'est le fragiliser, banaliser presque cette

élection. En clair, c'est l'exploitation politique d'une telle action judiciaire

qui est poursuivie. Présenter devant l'opinion l'image d'un président contesté

pour affaiblir le Pdci-Rda. Selon nos sources, personne ne veut et ne va

démissionner du Pdci, mais il faut simplement forcer le président Bédié à

partir. Même contre le gré des militants et des congressistes.






Telles sont, en réalité, les vraies intentions des frondeurs qui ont choisi le

lendemain du retour du président Bédié en Côte d'ivoire pour publier leur

fameuse déclaration. Histoire de dire, "Bonne arrivée, monsieur le président".

Et qu'au Pdci, la marche vers le 12ème Congrès sera des plus tumultueuses. Mais

le sphinx n'a pas encore dit son dernier mot.




 





 







Politique nationale. L'alliance Pdci – Fpi se dessine, les révélations d'un

document





 







L'Inter


– ce n'est pas encore officiel, mais les signes annonciateurs d'une possible

alliance entre le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et le Front

populaire ivoirien (FPI) sont perceptibles. Dans leur déclaration du mardi 31

juillet dernier, des députés du PDCI ont, à mots couverts, laissé entrevoir une

éventualité.




Au

chapitre consacré aux alliances, les parlementaires du parti d'Henri Konan Bédié

écrivent ceci : «Sur les alliances, soit le parti est sûr de gagner seul les

prochaines batailles électorales et il se garde de toute alliance, soit il n'est

pas sûr de gagner seul ces batailles, et il envisage de contracter une alliance.

Dans cette hypothèse, quelles sont les lignes rouges que le Pdci-Rda, au nom de

ses valeurs, au nom de son histoire, au nom de sa philosophie et au nom de son

idéologie, ne peut pas franchir ?», lit-on dans la déclaration signée des

députés Kramo Kouassi, Dibahi Dodo Amédée, Ouégnin Yasmina, Soro Souagnon et

Sarré Gnépo Edmond.




 




Ces

députés invitent donc leur parti à la réflexion pour déterminer le type

d'alliance à contracter et qui serait conforme à sa ligne. Ils font surtout

l'amer constat que l'alliance de 2010 avec le Rassemblement des Républicains

(RDR) a relégué le Pdci-Rda au rang de suiveur ou de faire-valoir. (...) En clair,

la probabilité d'un rapprochement entre le Pdci et l'ancien parti au pouvoir

dans la perspective des échéances électorales prochaines semble plus grande. Et

la lettre ouverte des députés du mardi 30 juillet dernier semble déblayer le

terrain.




 




 






Côte d'Ivoire / Situation de la pauvreté: Le PNUD présente son rapport




 






L'Intelligent d'Abidjan


– La

quête pour la réduction de la pauvreté continue de susciter des réflexions tant

au niveau des autorités nationales que des autorités internationales. Ainsi,

après le rapport publié récemment par l'Agence d'études et de promotion de

l'emploi (AGEPE), le Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD) met

à la disposition du gouvernement et de la société civile ivoirienne un document

précis et concis pour favoriser le développement humain.






L'emploi et le chômage, particulièrement celui des jeunes, font parties des

questions majeures du développement auxquelles la Côte d'Ivoire est confrontée.

La baisse du chômage observée en Côte d'Ivoire en 2012 (9,4%) par rapport à 2008

(15, 7%) n'a pas changé le caractère précaire des emplois. De plus, le secteur

informel occupe 90% de la population active sans protection sociale, ni

rémunération suffisance. Par ailleurs en Côte d'Ivoire, un habitant sur deux vit

en dessous du seuil de pauvreté. C'est-à-dire avec moins de 450 FCFA par jour.

Pour apporter une solution à ce seuil de pauvreté, le Conseiller économique du

PNUD, Célestin Tsassa et le Directeur de cabinet adjoint du ministre d'Etat,

ministre du Plan et du Développement, ont remis à la presse, le mercredi 31

juillet 2013, au siège du PNUD, en prélude de la présentation officielle qui a

lieu le jeudi 1er août 2013, au CRRAE-UEMOA, le Rapport national sur le

développement humain (RNDH). Ce rapport, ont-ils dit, vise à réduire la pauvreté

en Côte d'Ivoire. (...)




Dans

ce rapport, il ressort plusieurs besoins. Notamment, le besoin des

transformations structurelles porteuses d'emplois productifs et décents, celui

d'associer les promotions de l'emploi au développement sectoriel et à

l'amélioration de la productivité et de la compétitivité. Le RNDH a examiné les

potentialités appréciables en termes de création d'emplois et de développement

des compétences. Aussi, selon le document, la promotion de l'emploi devrait

permettre de combiner les mesures d'incitations en termes de flexibilités et

d'allègements du coût du travail tout en veillant à son caractère décent. Il

souligne, également, la dominante informelle de l'emploi en Côte d'Ivoire. (...)

Selon Ndolamb Ngokwey, Représentant Résident du PNUD en Côte d'Ivoire, ce

rapport permettra, d'approfondir le débat sur les politiques de promotion de

l'emploi, l'équité et la croissance inclusive. « C'est une contribution

importante sur l'émergence en Côte d'ivoire », a-t-il indiqué.




 




 






Électricité : Le gouvernement anticipe l'approvisionnement continu en gaz

naturel




 






Fraternité Matin -


Serait-il compréhensible que la croissance ivoirienne soit freinée simplement à

cause d'un déficit d'électricité dû à une pénurie de gaz naturel ? « Non »,

répondent les autorités publiques d'autant qu'un tel scénario engendrerait des

coûts additionnels pour le secteur électrique dans l'ordre de 25 milliards Fcfa

en moyenne. Alors, que faire pour anticiper les prévisions de hausse de la

demande, estimées à environ 9 % pour les 5 prochaines années ? « Maintenir

l'approvisionnement continu et fiable en gaz naturel », affirme la ministre

auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie et des Finances. Nialé Kaba et

son collègue du Pétrole et de l'Energie, Adama Toungara, ont signé, mercredi, à

Abidjan, avec la Banque mondiale, les opérateurs de la joint-venture gazière

(Foxtrot international et Société Energie CI) et la Citibank, une demi-douzaine

d'accords concernant une garantie partielle des risques pour le soutien du

projet d'extension du Bloc CI-27 situé au large de Jacqueville. Le montant de la

garantie  porte sur 30 milliards Fcfa. Par ces accords, la Banque mondiale

accepte de fournir sa protection à l'opération par la mise en place de la

garantie (Ida Prg), instrument de financement sécurisant et protecteur aussi

bien pour les vendeurs que pour les acheteurs du gaz naturel. «Ils nous faut

produire de l'électricité en abondance et bon marché, indispensable pour le

développement de notre pays », a commenté M. Toungara. Le dispositif mis en

place devrait faciliter la levée, par les partenaires, d'une part significative

du financement nécessaire à la réalisation de ce projet énergétique stratégique

d'amélioration de la plateforme de production du Bloc CI 27 déjà existante et la

création d'une nouvelle plateforme « Marlin », dont la valeur globale atteint

les 500 milliards de Fcfa sur trois ans. « Au-delà du projet Foxtrot, cette

opération renforcera la confiance du marché financier dans notre pays », s'est

convaincu la ministre Nialé Kaba. Outre l'amélioration du ratio de la

sécurisation des besoins nationaux en électricité, la mise en œuvre du projet

ouvrira, en fait, un vaste nouveau chantier, créateur de nombreux emplois pour

la jeunesse.




 




 






Secteur privé: Des investisseurs Singapouriens "s'offrent" la Côte d'Ivoire




 




Le

Nouveau Réveil




Après avoir été reçus, récemment, par le ministre du Commerce, de l'artisanat et

de la promotion des Pme, Jean Louis Billon, qui avait à ses côtés son homologue

de l'Industrie, Jean-Claude Brou, les représentants d'une trentaine

d'entreprises Singapouriennes ont pris part, le vendredi dernier, à une

rencontre d'affaires avec les opérateurs du secteur privé ivoirien. Conduits par

leur ministre de tutelle, Lee Yi Shyan, ministre d'Etat, ministre du Commerce,

de l'industrie et du développement national du Singapour, ils ont signé,

essentiellement, à cette occasion, deux protocoles d'accords en présence du

directeur de cabinet du ministre Billon. Le premier accord a été passé entre la

Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire et la Singapore business

fédération (facilite les échanges commerciaux en tant qu'interlocuteur des

entreprises de Singapour à l'étranger) , et le second accord, entre le Centre de

promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici) et l'International

entreprise Singapore (actif dans les secteurs des nouvelles technologies pour

les services environnementaux, le transport et les services logistiques,

l'urbanisme et la capacité de fabrication).