REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 25 AVRIL 2013

25 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 25 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : réunion d'urgence de la Commission électorale face à la montée
de violences




 





(Xinhua – 25 avril 2013) -

Une
réunion d'urgence de la Commission électorale indépendante (CEI) se tiendra dans
les prochaines heures à Abidjan face à la montée de violence consécutive à la
proclamation des résultats des élections locales, a annoncé mercredi le
porte-parole de la structure Inza Diomandé. M. Diomandé, qui intervenait lors
d'un entretien avec des médias, a indiqué que cette réunion extraordinaire de la
commission électorale va statuer sur les actes de vandalisme, les attaques,
saccages et manifestations enregistrés dans plusieurs localités à l'issue du
scrutin.




 




La
CEI a ainsi dénoncé les violences perpétrées par des partisans de certains
candidats et invité les personnes se sentant lésées à emprunter la voie légale
des réclamations. "La loi prévoit que pour des contestations la CEI soit saisie
et qu'elle saisisse à son tout la chambre administrative de la Cour suprême", a
expliqué le porte-parole.




 




"Il
n'est pas bon de se faire justice, et les fauteurs de troubles répondront de
leurs actes devant les tribunaux", a prévenu Inza Diomandé. La Côte d'Ivoire a
organisé dimanche les élections municipales et régionales couplées qui
constituent un pan du processus de normalisation après la crise post-électorale
qui a secoué le pays cinq mois durant.




La
proclamation des résultats partiels des scrutins a été émaillée de violents
incidents qui ont fait plusieurs blessés, des partisans de plusieurs candidats
ayant manifesté dans les rues pour dénoncer des fraudes. [...]




 




 





Élections locales en Côte d'Ivoire : la surprise des indépendants aux
municipales




 





(Jeuneafrique.com – 25 avril 2013) -

La
publication des résultats des élections locales ivoiriennes est presque achevée.
Aux municipales, les indépendants se placent devant les deux grands partis au
pouvoir, le RDR et le PDCI. La commission électorale doit désormais traiter les
cas de localités victimes de violences postélectorales.




Après



deux jours de violences postélectorales
,
la Commission électorale indépendante (CEI) a presque terminé de proclamer les
résultats des élections locales. Alors que le Rassemblement des républicains
(RDR) du président Alassane Ouattara et l'autre grand parti au pouvoir, le Parti
démocratique de



Côte d'Ivoire

(PDCI) de l'ex-chef d'État Henri Konan Bédié arrivent en tête du scrutin
régional, ce sont les indépendants qui créent la surprise en se plaçant en tête
des municipales.




 




Sur
197 municipalités, ceux-ci en décrochent près de 70. Il s'agit souvent de
candidats issus des deux grands partis de l'alliance au pouvoir, le
Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui
avaient été recalés par les états-majors. Mais parfois aussi d'anciens membres
du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, parti qui a boycotté le
scrutin. Le RDR a conquis quant à lui une soixantaine de villes et le PDCI une
quinzaine de moins.




Aux
régionales (31 circonscriptions), le RHDP occupe pour l'heure la première place,
devant le RDR, les indépendants et le PDCI. Quelques cas litigieux restent à
traiter par la CEI, mais ils sont encore plus nombreux en ce qui concerne les
municipales, le processus électoral ayant été entaché de violences dans
plusieurs localités : intimidations, vols d'urnes (comme à Treichville), et
violences dans les rues qui ont fait plusieurs dizaines de blessés partout en
Côte d'Ivoire, essentiellement à Abidjan et Yamoussoukro.




 






Condamnations du gouvernement




Les
violences ont impliqué en majorité des partisans de candidats vaincus du RDR et
du PDCI et criant à la fraude. Mercredi, le gouvernement ivoirien a appelé au
calme et a fermement condamné les troubles. « Nous appelons les citoyens au
calme et à respecter les résultats des urnes proclamés par la CEI », a déclaré
devant la presse la porte-parole adjointe du gouvernement, Affoussiata Bamba
Lamine. « Nous condamnons tous les actes de violences, de quelque bord qu'ils
soient », a-t-elle ajouté après le Conseil des ministres. « Il y a beaucoup de
passions autour des élections locales, nous le déplorons, nous le regrettons. »




 




Lors
d'une conférence de presse, mercredi, le porte-parole du FPI, Richard Kodjo, a
quant à lui dénoncé une parodie de scrutin. « Le parti ne reconnaîtra pas les
résultats de ce vote et lance un appel à tous les démocrates, à toutes les
forces de progrès afin qu'ils s'unissent sur une plateforme de lutte contre le
régime liberticide de M. Alassane Ouattara », a-t-il dit.




 




 





Côte d'Ivoire : Soro demande aux candidats perdants de respecter le verdict des
urnes




 





(Koaci.com – 25 avril 2013) -

Le
président de l'Assemblée nationale ivoirienne de retour en Côte d'Ivoire, a, à
l'ouverture de la première session ordinaire 2013 des travaux de l'hémicycle
invité ce mercredi les candidats perdant aux élections locales du 21 avril
dernier de respecter le verdict des urnes.




«
Malgré quelques dérapages, je demande solennellement aux candidats qui ont
participé aux élections de dimanche dernier d'accepter le verdict des urnes, » a
déclaré Guillaume Kigbafori Soro en présence du chef du gouvernement ivoirien
ainsi que les présidents des parlements amis venus d'Afrique pour le soutenir. «
De la part des candidats qui étaient certains de leur victoire, mais que le
peuple n'a finalement pas retenu ne retardent pas la publication des derniers
résultats, » a-t-il ajouté.




 





L'Etat de droit étant désormais instauré selon lui en Côte d'Ivoire avec les
résultats du scrutin du 21 avril dernier, le président de l'hémicycle ivoirien a
demandé aux élus locaux de se mettre au travail et de mener le combat contre la
pauvreté par la relance économique dans le pays. Il a par ailleurs déploré le
boycotte des élections locales par les partis de l'opposition en dépit des
efforts fournis par le chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan Duncan en
vue de les ramener à la raison. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Elections, le suspens perdure pour Doropo, Kongasso, Mankono,
Treichville et la région du Cavally




 





(Koaci.com – 25 avril 2013) -

La
commission électorale indépendante (Cei) a procédé ce mercredi soir à la suite
et quasi fin de la proclamation des résultats des élections couplées municipales
et régionales. Quasi car cette dernière a indiqué par un communiqué, qui par
ailleurs informait que les recours devraient être acheminés au siège de
l'institution situé à Cocody, que les résultats des localités à fort
contentieux, Doropo, Kongasso, Mankono et Treichville (Cei saccagées, procès
verbaux et urnes dérobées, ndlr) seront annoncés plus tard, et ce, après analyse
de la commission centrale de la CEI, comme indiqué par le porte parole sans pour
autant préciser la date.




 




Au
titre des régions, si 30 sur 31 sont désormais connues, reste le sulfureux cas
de celle du Cavally où le palabre entre deux ministres du gouvernement, Ouloto,
du Rdr, et Banzio du Pdci, semble ne plus en finir.




 




Par
ailleurs, ce soir, au rayon des surprises, notons la défaite du ministre et ex
candidat à la présidentielle, Gnamien Konan battu aux régionales dans la région
du Gbéké et celle du secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro battu quant à
lui à Seguela par Lassina Diomandé, un candidat indépendant. Des Indépendants
qui confirment bel et bien sortir véritablement victorieux de ce scrutin faisant
quasi jeu égal avec les partis au pouvoir en l"occurrence, même s'ils ce scrutin
les aura vu se déchirer, le Pdci de Bédié et le Rdr de Ouattara. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Bouaké, le porte-parole des démobilisés enlevé




 





(Koaci.com – 25 avril 2013) -


KOACI.COM apprend ce jour que les militaires démobilisés de Bouaké (centre Côte
d'Ivoire, ex capitale de la rébellion, ndlr) observent un sit-in à la préfecture
pour protester contre l'enlèvement de leur chef de fil, Koné Youssouf. Ces
derniers annoncent selon notre informateur de passer à la vitesse supérieur au
cas où leur camarade ne serait pas libéré dans les brefs délais ;




«
Nous bloquerons tous les corridors dans les heures qui suivront, si nous
n'obtenons pas gain de cause, » a déclaré un démobilisé joint par téléphone cet
après-midi de mercredi.




 




En
attendant de mettre à exécution leur menace, nous apprenions enfin que les
démobilisés et le sous-préfet de Brobo Djandé Lorng seraient en ce moment en
pourparlers en vue de mettre fin à leur mouvement.





Rappelons que ces anciens soldats de la rébellion ivoirienne de Guillaume Soro
revendiquent leur intégration dans l'armée ivoirienne. Chacun d'entre eux
réclame en cas contraire, une prime compensatoire de 40 millions de Fcfa (60
mille euros).