REVUE DE PRESSE DU JEUDI 25 AVRIL2013

25 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 25 AVRIL2013








Crise au Mali - L'Onu prépare une résolution




 




Le
Démocrate -


L'actuel patron de l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci)
tient la corde pour devenir le prochain représentant spécial de Ban Ki-moon au
Mali. Une résolution du Conseil de sécurité sur la future Minusma pourrait être
votée d'ici à ce soir. Qui sera le prochain représentant spécial de Ban Ki-moon
au Mali ? La question agite les milieux diplomatiques depuis plusieurs semaines,
alors que le Conseil de sécurité des Nations unies étudie actuellement un projet
de résolution qui doit encadrer les activités politiques et militaires de la
future Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali
(Minusma), laquelle doit être mise en place d'ici au mois de juillet.




 




On a
d'abord pensé à Staffan de Mistura, l'actuel vice-ministre italien des Affaires
étrangères. Ce dernier bénéficiait d'un large soutien du Conseil de sécurité qui
souhaitait avoir un homme expérimenté. Le diplomate a le profil du poste après
avoir été représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Irak
(2007-2009) puis en Afghanistan (2010-2011). Toutefois, l'Italie ne semble
actuellement pas prête à se passer de ses services.




 






Soutenu par la France




C'est
le Néerlandais Bert Koënders, 55 ans, l'actuel patron de l'Organisation des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui fait aujourd'hui figure de favori
pour rejoindre Bamako et diriger la future Minusma. Ministre de la Coopération
au développement de son pays entre 2007 et 2010, il est ensuite devenu
représentant spécial aux Nations unies chargé d'examiner les conséquences de la
crise financière pour les pays en voie de développement avant d'être envoyé en
Côte d'Ivoire pour remplacer le Coréen Young-Jin Choi. Koënders est soutenu par
les Français qui possèdent un siège permanent au Conseil de sécurité et sont
très impliqués dans la résolution de la crise malienne.




 





L'Union africaine a, pour sa part, proposé la candidature de Pierre Buyoya,
l'ancien président burundais, actuel chef de la Mission internationale de
soutien au Mali sous conduite africaine (Misma). « Il ne remplit pas tous les
critères onusiens, notamment au niveau juridique », explique, en termes très
diplomatiques, un connaisseur du dossier. En d'autres termes, son profil de chef
d'État arrivé au pouvoir par les armes ne lui permettrait pas d'épouser une
carrière à l'Onu.




L'UA
devrait toutefois recevoir un lot de consolation avec la nomination d'un numéro
deux africain pour la Minusma. Le texte de la résolution du Conseil de sécurité
sur le Mali pourrait être voté d'ici à ce soir.




 




 





Les militaires ivoiriens formés au Droit Humanitaire




 





L'Inter, Le Patriote -

Les militaires ivoiriens en attente d'être déployés au mali ont entamé, mardi à
Abidjan, une formation sur les droits de l'homme, la protection des civils et le
droit humanitaire international. Ce sont au total 235 officiers, sous-officiers
et soldats du rang des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui
participent à cette formation assurée par l'opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci). Les soldats ivoiriens vont composer un bataillon logistique
d'appui aux forces africaines et françaises qui combattent au mali contre les
groupes armés islamistes.




 




 





Résultats des élections locales / Face aux violences et contestations - Le
gouvernement invite les candidats à recourir aux voies légales




 





L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, Fraternité Matin, Le Patriote, Le Jour plus,
L'Expression, Soir Info  -

Un
conseil des ministres s'est réuni le mercredi 24 avril 2013 au Palais
présidentiel sous la présidence du chef de l'Etat Alassane Ouattara. A l'issue
du conseil, Mme Affousy Bamba-Lamine, la porte-parole adjointe du gouvernement,
s'est prêtée aux questions des journalistes. «Nous n'avons pas tous les
résultats des élections. La Commission électorale indépendante n'a pas fini son
travail. Le gouvernement ne peut que prendre acte des résultats qui sont
proclamés par la Cei. Il n'a pas d'appréciation particulière à faire».




Ces
propos ont été tenus par la porte-parole adjointe du gouvernement, Mme Affousy
Bamba-Lamine, lors du point de presse tenu à l'issue du conseil des ministres.
Elle se prononçait ainsi sur une question relative à la proclamation par la Cei
des résultats des élections locales couplées des municipales et régionales,
marquées par des violences tant à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Toujours sur
le même point, la ministre de la Communication a condamné les actions de
violence tout en invitant les différents candidats contestataires à recourir aux
voies légales. [...]




 




 




La
grosse colère de Ouattara en conseil des ministres




 





L'Inter -

le chef de l'état n'est pas content, et il l'a signifié à ses collaborateurs
hier mercredi 24 avril 2013, au cours du Conseil des ministres, le tout premier
après l'issue mouvementée des élections locales couplées, municipales et
régionales du dimanche 21 avril. Selon des sources proches de la réunion
gouvernementale hebdomadaire, le président Alassane Ouattara n'a pas du tout
apprécié les violences postélectorales engendrées par la contestation des
résultats de ces élections, et pour lesquelles certains de ses ministres et
collaborateurs ont été cités. «Le chef était vraiment en colère, et il a
sévèrement interpellé hier tous ceux qui sont auteurs de contestation dans la
violence, des résultats des élections
», a confié notre interlocuteur. Une
autre personnalité proche du palais que nous avons jointe pour en savoir
davantage, a expliqué que la colère du chef de l'état se justifie, dans la
mesure où la Côte d'Ivoire se relève à peine d'une douloureuse crise née des
élections, dont les plaies ont encore du mal à se cicatriser. «C'est tout à
fait normal que le président soit en colère, parce qu'au moment où il ne ménage
aucun effort pour parvenir à la paix entre les Ivoiriens, ces actes de violences
sont de nature à fragiliser, sinon annihiler ses actions en faveur de la paix
».
Mieux, explique ce proche de Ouattara, ces incidents violents issus des
élections et imputés à ses partisans écornent l'image de son régime aux yeux de
la communauté nationale et internationale, non sans le faire passer pour un
pouvoir violent et anti-démocratique. [...]




 




 





Guillaume Soro aux candidats perdants: "respectez le verdict des urnes"




 





L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Le Mandat,
L'Intelligent d'Abidjan –

« Je demande solennellement aux candidats, qui ont participé
aux élections locales du dimanche der- nier, d'accepter le verdict des urnes. Il
ne faut pas retarder la proclamation des derniers résultats
», a lancé
Guillaume Soro hier mercredi 24 avril 2013 à l'hémicycle, à l'occasion de
l'ouverture de la 1ère session ordinaire 2013 du Parlement, devant 235 députés
ivoiriens présents sur 255, et des chefs de parlements étrangers invités pour
l'occasion. Soro a exhorté tous les candidats au «fair-play» électoral.
Et félicité le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, pour avoir
engagé le dialogue avec l'opposition même si, a-t-il dit, ses efforts sont «mal
récompensés
». [...]




 




 





Violences postélectorales / Inza Diomandé (porte-parole de la CEI) : « Tous les
commanditaires des troubles seront poursuivis »




 





L'Expression –

Les
élections régionales et municipales du 21 avril ont été émaillées de violences
entre parties adversaires. Ces agressivités se sont soldées par des décès, des
blessés et des saccages d'urnes, obligeant à l'annulation du vote par endroits.
La Commission électorale indépendante (Cei), par la voix de son porte-parole,
Inza Diomandé, a appelé tous les camps à la retenue. Avant de menacer de
sanctionner sévèrement les fauteurs de ces troubles et leurs commanditaires :
''Nous demandons à tous ceux qui sont mécontents de déposer leurs plaintes à la
chambre administrative de la Cour Suprême. Nous pensons que ce n'est pas bien
indiqué de se faire justice. D'abord, au niveau des partisans qui commettent ces
actes. S'ils sont formellement identifiés, ils seront traduits devant les
tribunaux compétents. Les candidats eux-mêmes, si leurs partisans sont reconnus
comme étant les leurs, ils pourront être poursuivis  de façon collatérale'', a
averti le porte-parole de l'institution. La CEI se réunit ce matin pour décider
de la conduite à tenir.




 




 





Dr.
Richard
Kodjo : "Nous allons entreprendre des manifestations"




 





Notre Voie -

Le
Front populaire ivoirien (Fpi) a appelé, hier mercredi, tous les démocrates
ivoiriens, ainsi que toutes les forces de progrès à s'unir sur une plateforme de
lutte contre le régime Ouattara qu'il juge liberticide. Dr. Richard Kodjo, le
secrétaire général par intérim, par ailleurs porte-parole du parti, qui a animé
une conférence de presse au siège provisoire du parti à la Riviera-Attoban, a
indiqué que son parti ne va pas se satisfaire seulement du faible taux de
participation des Ivoiriens aux élections couplées des municipales et des
régionales qui se sont déroulées, dimanche, sur toute l'étendue du territoire
national. Il va entreprendre très bientôt des manifestations conformément aux
lois ivoiriennes. «Nous continuons de jouer notre rôle de parti de l'opposition.
Nous continuons de dénoncer les pratiques de ce pouvoir. Et, bientôt, à côté du
dialogue que nous allons demander de relancer, nous allons aussi entreprendre
des manifestations que nous autorisent les lois de notre pays. Des marches, des
meetings après avoir visité nos structures de base. Nous pensons que le moment
n'est pas loin où le Front populaire ivoirien et ses alliés vont entreprendre
des actions pour que le régime respecte au moins la pratique d'un Etat de droit.
Voilà ! C'est ce que nous avons commencé, c'est ce que nous allons continuer»,
a-t-il déclaré à la presse. [...]




 




 





Manipulation grotesque des résultats des élections couplées : Youssouf Bakayoko
expose le pays à une autre guerre




 





Notre Voie -


Simple suspicion ou faits avérés. En tout cas, plusieurs localités sont le
théâtre de contestation des résultats des élections locales couplées. Des
candidats crient à la manipulation, ce qui fait courir le risque de conflit.
Attention danger ! La présidentielle. Les législatives. Et les élections locales
couplées. Youssouf Bakayoko est en passe de faire la preuve par trois que la
Côte d'Ivoire a eu tort de lui confier la Commission électorale indépendante
(Cei). Et que le pays court un danger de le garder à la tête de cette
institution. Parce qu'avec la Cei actuelle, chaque scrutin constitue une
occasion de troubles. Depuis le 21 avril 2013, date de la tenue des élections
municipales et régionales couplées, et particulièrement depuis le début de la
proclamation des résultats, le pays est en proie à des déchirures. Dans de
nombreuses localités, il y a des casses. L'ampleur de l'impasse fait même
craindre des affrontements entre les frères du Rhdp. (...)




 




 





Après avoir échoué à boycotter les élections - Le FPI appelle à la révolte




 




Le
Patriote -

Après
avoir échoué à empêcher les Ivoiriens à prendre massivement part aux élections
régionales et municipales, le Front populaire ivoirien a décidé de changer de
fusil d'épaule. Hier, dans une déclaration lue au cours d'une conférence de
presse, le parti de Laurent Gbagbo a appelé à s'opposer aux nouvelles autorités
qui viennent d'être élus. Arguant qu'elles sont légitimes, car issues d'un vote
qui, Miaka Oureto et ses amis, a eu un taux de participation de 13%. Ce qui est
archi-faux ! « Le Front Populaire Ivoirien déclare solennellement, ici et
maintenant, qu'il ne reconnaitra pas les résultats de la parodie électorale du
21 avril 2013. Le Front Populaire Ivoirien lance un appel à tous les démocrates
et toutes les forces de progrès afin qu'ils s'unissent sur une plate-forme de
lutte contre le régime liberticide de M. Alassane Ouattara », a conclu le FPI
dans sa déclaration. Pis, l'ancien parti au pouvoir est revenu encore sur
l'ancien débat du vainqueur de l'élection présidentielle de 2010. Pour le Dr
Kadjo Richard, secrétaire général du FPI et ses amis, le taux participation
enregistré lors des élections locales montrent que Laurent Gbagbo est le vrai
vainqueur de cette élection. Et que la communauté internationale qu'il accuse
d'avoir installé par la force son adversaire doit en tenir compte. Jusqu'ici
encore, certains Ivoiriens accordaient un peu de crédit au FPI dans leur
démarche légitime d'opposant. Mais cette dernière déclaration vient achever de
convaincre tous ceux qui pensaient qu'on pouvait encore récupérer ce parti. Le
FPI est vraiment un parti dangereux pour la cohésion sociale. Un parti
narcissique qui prend ses désirs pour la réalité. Pour le FPI, la Côte d'Ivoire
se limite à la seule personne de ses animateurs.




 




 





Cissé Bacongo : ''Je regrette les violences de Koumassi...''




 





Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan -

Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo, candidat du Rassemblement des républicains
(Rdr) aux municipales à Koumassi, était face à la presse, hier, à son cabinet à
la Tour C, au Plateau. Après les manifestations de lundi et mardi, avant et
après la proclamation des résultats de ces élections dans la commune. Au cours
de cette rencontre, il a dit regretter les violences enregistrées à Koumassi et
a appelé ses partisans au calme. « Je regrette cette explosion de colère des
populations. Nous avons pris toutes les dispositions pour éviter pareille
situation. Nous avons mené une campagne civilisée. Ma directrice de campagne
(Dc), le député Traoré Adjaratou épouse Fadiga, a appelé, lundi, les populations
qui nous ont soutenu au calme, au cours d'un point de presse qu'elle a animé.
Par la suite, nous avons tenu plusieurs réunions de campagne à notre quartier
général (QG) au cours desquelles nous avons appelé les populations à garder le
calme, jusqu'à la proclamation des résultats. Nous leur avons aussi expliqué
qu'il existe des voies de recours que nous pouvions emprunter au cas où les
résultats ne seraient pas ceux que nous attendions »,
a-t-il soutenu.




Mais
pour Cissé Bacongo, malgré toute cette bonne volonté, malheureusement, à
l'annonce des résultats, il y a encore eu des actes de violences à Koumassi.
Au-delà des militants Rdr, il s'adresse à tous ceux des autres partis qui l'ont
soutenu. En tout état de cause, le candidat du Rdr n'a pas manqué d'affirmer que
les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante manquent de
sincérité et de crédibilité. « Nous avons saisi un avocat pour emprunter les
voies de droit en pareille circonstance, c'est-à-dire pour saisir la chambre
administrative de la Cour suprême qui est la seule à décider si les preuves dont
nous disposons sont suffisantes ou non »,
a-t-il relevé. Toutefois, le
député de Koumassi entend se plier au verdict de cette institution car, a-t-il
dit, « ce n'est qu'une élection où l'on doit avoir un vainqueur et un perdant
».




 




 





Attention, rien n'est encore définitif !




 




Le
Patriote -

La
CEI a proclamé les résultats du scrutin du dimanche dernier. Et déjà, des
candidats et leurs partisans commencent à dire à qui veut l'entendre qu'ils sont
déjà maire ou président de Conseil régional. C'est l'occasion de rappeler à tous
ceux qui jubilent en ce moment que les résultats proclamés par la Commission
électorale indépendante sont provisoires. Comme le dit si bien le Code
électoral. Ces résultats ne deviendront définitifs que lorsque la chambre
administrative de la Cour suprême aura statué sur les différents recours en
annulation qui seront sur sa table. Or en la matière, il y en a beaucoup en ce
moment. Il est donc important d'expliquer à tous ceux qui s'agitent pour le
moment de se calmer. Car rira bien qui rira le dernier. Puisque dans cette
affaire, les premiers risquent d'être les derniers. Il faut donc attendre
sereinement le verdict de la Cour suprême. Attention ! Rien n'est encore
définitif. Il faut donc attendre le verdict de la Cour suprême avant de pérorer
sur tous les toits.




 




 





Anne Ouloto proclame sa victoire




 





L'Inter, Nord-Sud -

La ministre de la femme, de la famille et de l'Enfant, Anne Ouloto Désirée, a
proclamé sa victoire aux élections régionales dans le Cavally. Au cours d'une
conférence de presse qu'elle a animée hier mercredi 24 avril 2013 à sa résidence
privée de Cocody, la candidate du Rdr aux régionales a dénoncé ''la fraude'' de
son adversaire du PDCI. Elle compte le démontrer à la chambre administrative de
la Cour suprême afin que ''sa victoire lui soit rétrocédée''.




 




 





Affrontements sanglants entre militants Rdr à Gagnoa. Le nouveau maire agressé




 





L'Inter -

La
situation est critique en ce moment à Gagnoa entre les militants du
rassemblement des républicains et ceux d'un candidat indépendant proche dudit
parti. Hier, mardi 23 avril 2013, les partisans du candidat Bamba Médji,
fraîchement élu à la tête de la mairie de Gagnoa et ceux du candidat malheureux,
Bamba Mamadou, en sont venus aux mains. Le bilan provisoire fait état de
plusieurs blessés et d'importants dégâts matériels. selon des témoignages
recueillis, tout est parti du fait que des personnes proches de Bamba Médji
parcourant les rues de la ville pour savourer leur victoire aux dernières
municipales, sont tombées, chemin faisant, sur les partisans de Bamba Mamadou à
leur quartier général. Les choses ont alors très vite tourné à des
affrontements. «Nous faisions un tour d'honneur. On remontait la rue du
quartier Saint Georges lorsque j'ai aperçu des individus postés sur le toit de
l'immeuble. Ils nous ont arrosés de pierres
», a expliqué Bamba Médji. Le
maire issu du Rdr dénombre dans ses rangs, 20 blessés. «Je suis à 200 mille
francs de frais d'ordonnance. Plusieurs motos ont été saccagées, ma voiture a
pris un coup
», a-t-il fait savoir. Certaines victimes qui disent avoir
reconnu leurs agresseurs, ont porté plainte au commissariat de police. A ces
préjudices corporels, l'on enregistre des dégâts matériels dont celui du saccage
du véhicule d'intervention des forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), qui
a perdu sa vitre arrière. Sur les lieux des affrontements, les cailloux qui
trainaient sur la voie principale du quartier saint Georges, démontrent de
l'intensité des accrochages. Les tables des vendeuses n'ont également pas
échappé à la furia des «combattants». Elles ont servi à barrer la voie.
Appelée en renfort, la police a fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser
les protagonistes. Malgré cela, le maire Bamba Médji ne décolère pas contre ses
agresseurs. Le préfet de police et le commandant de gendarmerie ont rencontré le
candidat Bamba Mamadou. Mais celui-ci s'est étonné de la manifestation puisque,
selon lui, il avait introduit une requête.




 




 





Municipales 2013 : Le RDR proteste contre les résultats de la CEI à Cocody




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan -

Le
Rassemblement des républicains (RDR) a pondu une déclaration hier mercredi 24
avril à son QG pour protester contre les résultats proclamés par la Commission
électorale indépendante (CEI) pour les municipales à Cocody. «Nous avons appris
avant-hier avec stupéfaction, pendant que nous étions en plein processus interne
de réclamation, la proclamation des résultats des municipales à Cocody par la
CEI donnant pour vainqueur M. N'Gouan Aka Mathias du PDCI à hauteur de 14083
voix contre 9218 voix pour le RDR, soit un total de 4865 voix d'écart, pour un
taux de participation de 16%. Cet écart grossier de près de 5000 voix, jamais
réalisé à Cocody depuis Usher Assouhan en passant par Mel Eg Théodore, nous
intrigue énormément», a déploré le candidat Agbahi Félicien du RDR. Ajoutant
avoir fait une belle campagne dans l'union et l'apaisement et parcouru toute la
commune de Cocody. «Cela est tant même surprenant pour un candidat qui ne fait
pas l'unanimité au sein de son parti le PDCI et qui a dû faire face à une
multitude de candidatures indépendantes issues de ses rangs. Nous prenons acte
de la proclamation de ces chiffres par la CEI jusqu'à ce que toute la lumière
ainsi que la justice soit faite sur ces résultats. Nous avons les preuves, des
PV sans chiffres, d'autres sans stickers et des agents sans mandat qui se
réclamaient de la CEI. Nous sommes les partisans de la paix, mais nous ne nous
laisserons pas faire, c'est injuste», a conclu Agbahi Félicien. [...]




 




 




Un
vice-président de la CEI locale pris en otage à Toumodi




 





L'Inter –

L'atmosphère état donc très tendue dans l'après-midi d'hier mercredi 23 avril
2013, à la sous-préfecture de Toumodi. Et pour cause, les présidents des bureaux
de vote et leurs secrétaires manifesteraient leur mécontentement pour réclamer
leurs dus. Ils ont pris en otage le vice-président de la CEI locale, M. Soro. En
effet, depuis trois jours, après la fermeture des bureaux de vote, ces
présidents et secrétaires n'ont pas encore perçu leurs primes. Elles sont de dix
mille francs pour les secrétaires et de quinze mille francs pour les présidents
des bureaux de vote. Selon les manifestants, un programme de paiement des primes
a été établi par la CEI locale sur trois jours. Le premier groupe a reçu son
pécule, il restait le second groupe. Mais depuis, plus rien.





Présents sur les lieux depuis 9h, ils attendaient toujours dans l'après-midi le
retour du président de la CEI locale, Amadou Ouattara, parti faire un retrait
dans une banque à Yamoussoukro. Lorsque la tension devenait très vive, le
vice-président Soro est entré, selon lui, en contact avec le président Amadou
Ouattara. Après la conversation, il a annoncé que le président était toujours à
la banque et que celui-ci négociait pour avoir la somme nécessaire. Cette
information a irrité davantage les mécontents. Ils ont donc mis à exécution la
menace de bloquer le vice-président. Il était toujours entre leurs mains quand
nous quittions les lieux.





 




 





Agnéby-Tiassa / Après la proclamation des résultats, Adama Bictogo aux
populations d'Agboville - ''Sans être élu, je ferai ce qu'il faut pour le
développement d'Agboville''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, Le Mandat, L'Expression -

Le
colonel N'cho Acho Albert a été élu maire d'Agboville à l'issue du scrutin du 21
avril. Son adversaire Adama Bictogo, avec un esprit fair-play a, dans une
déclaration, félicité le nouvel élu et s'est dit disponible pour sa ville natale
quoique déclaré perdant. Ci-dessous l'intégralité de ladite déclaration




 





«C'est officiel. J'ai perdu les élections municipales. Dès dimanche soir en
possession des résultats, j'avais déjà joint mon adversaire pour lui dire mes
encouragements et mes félicitations. Je lui ai dit toute ma disponibilité à
faire en sorte que notre ville, la ville d'Agboville devienne une citée moderne
pour le bonheur de nos parents. L'élection est une compétition, il ne peut avoir
qu'un seul vainqueur. Bravo à mon frère N'Cho Acho Albert et bon vent à son
équipe. Je voudrais dire merci à mon équipe de campagne, á toutes les personnes
qui m'ont témoigné de leurs soutiens. Bravo aux militants du RDR, qui ont cru
jusqu'au bout à notre victoire. Merci à vous tous. Notre programme de
développement pour Agboville n'a certes pas eu l'adhésion de tous pour certaines
raisons que nous n'expliquerons pas ici. J'Invite tous les militants, les
sympathisants et tous ceux qui nous ont fait confiance à préserver ce climat
d'entente et d'amour qui existe entre les différentes communautés. Pour ma part
je reste disponible pour ma commune, ma ville, Agboville et sa population. Mon
cœur battra toujours pour elle. Sans être élu, je ferai dans la possibilité de
mes moyens ce qu'il faut pour le développement d'Agboville en ayant toujours à
cœur de susciter et de réussir le rassemblement des fils et des filles. Parce
que c'est ensemble que nous allons y arriver».




 




 




Le
ministre Moussa Dosso réagit : "il y a un malaise au sein de nos partis
politiques"




 





L'Inter –

A
l'issue des élections municipales et régionales couplées du dimanche 21 avril
dernier, les urnes ont commencé à livrer leur verdict. Le constat général qui se
dégage dans l'ensemble, est la suprématie des candidats indépendants sur les
candidats cooptés par les partis politiques. Cette percée à outrance de ces
candidats en majeure partie recalés par leurs chapelles politiques, n'a pas
manqué d'attirer l'attention du ministre moussa Dosso, ministre d'état en charge
de l'emploi de la formation professionnelle et des affaires sociales, candidat
du Rdr aux municipales à Mankono. Pour lui, ces consultations locales doivent
servir de leçon aux partis politiques, dont la moisson est très maigre. «Il
faut avoir le courage de le dire, de ne pas se voiler la face, plus rien ne va
au sein de nos grands partis. Nous avons tous fait le constat que depuis
plusieurs années, le nombre de candidats indépendants victorieux est supérieur
au nombre de candidats investis par les partis politiques
», a fait remarquer
le ministre d'Etat. Ce constat qui traduit à ses yeux la fébrilité qui gagne les
partis politiques à deux années des échéances présidentielles, nécessite selon
lui des mesures thérapeutiques d'urgence. Moussa Dosso a donc tiré la sonnette
d'alarme. «Il y a des leçons à tirer. Les différents staffs doivent faire des
diagnostics car personne ne peut nier aujourd'hui qu'il y a un malaise au sein
des partis, qui sont restés statiques dans leur logique. Et les résultats de ces
dernières consultations montrent bien que les partis que nous connaissons ont
d'énormes problèmes. Alors, si ces partis aspirent à de meilleurs résultats pour
les élections de 2015, il est impérieux de faire un diagnostic. Il y a un
véritable malaise au sein de nos partis politiques
», a-t-il insisté.




 




 





Bouake : Les démobilisés réclament la libération de leur porte-parole




 




Le
Patriote, L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier, Le Jour plus,
Aujourd'hui, Le Mandat, Soir Info -

Les
ex-combattants démobilisés ont pris d'assaut hier, la préfecture de Bouaké pour,
disent-ils, exiger la libération de leur porte-parole, Koné Youssouf, enlevé la
veille par des individus non encore identifiés. Assurant son intérim, Kaba Sory,
a indiqué que c'est dans la soirée du mardi, aux environs de 18heures que le
Koné Issouf, a été enlevé par deux individus armés en civils près de la gare de
Béoumi, sis au quartier Koko. ''A bord d'un véhicule de type 4X4, vitres
teintées, les ravisseurs étaient armés de deux kalachnikovs et de deux pistolets
automatiques'', a fait savoir Kaba Sory. Avant d'ajouter que, de sources
concordantes, leur camarade serait détenu au troisième bataillon. Les
manifestants disent ne pas comprendre le sens de cet enlèvement dans la mesure
où les ministres Paul Koffi Koffi et Hamed Bakayoko sont attendus aujourd'hui à
Bouaké pour des négociations en vue de trouver des solutions à leur situation
.Par ailleurs, ils ont menacé de prendre à nouveau les corridors si la
libération de leur camarade ne se fait pas incessamment .Aussi, soupçonnent ils
les hommes de Chérif Ousmane d'être à la base de cet enlèvement. Toute chose que
ce dernier aurait démentie, selon le sous-préfet de Brobo. ''Nous exigeons sa
libération sans condition sans conditions sinon nous irons le faire de force et
prendre à nouveau les corridors'', ont-ils menacé. [...]




 




 





L'ivoirité encore au banc des accusés




 





L'Inter -

Pourra-t-on jamais écrire l'histoire des violences qui secouent la Côte d'Ivoire
depuis au moins deux décennies en passant sous silence le rôle de la notion
d'ivoirité ? A l'évidence, non, vu que le concept a refait surface à l'occasion
du colloque sur «langage et violence» qui a rassemblé lundi et mardi
dernier, des intellectuels de tous horizons. Hier mardi 23 avril, à l'occasion
de la dernière journée, le concept de l'ivoirité s'est en effet invité au débat.
Invité à prononcer une communication sur «le contrat social ivoirien et ses
formes de rupture
», l'universitaire ivoirien, Sindou Konaté, a remis sur le
tapis le rôle de l'ivoirité dans la survenue des violences qui ont jalonné le
passé récent de la Côte d'Ivoire. Au dire de l'universitaire, le contrat social
liant les Ivoiriens a été rompu quand le pays a connu ce qu'il qualifie de
violence sur la loi de la citoyenneté. Et cette violence sur la loi a été
inspirée, selon Sindou Konaté, par la conceptualisation de la notion d'ivoirité.
Citant les écrits des professeurs Nyamkey koffi et Niangoran Bouah, il a fait
savoir que ces théoriciens de l'ivoirité ont contribué, par leurs écrits, à
inspirer l'infraction contre le code de nationalité, qui précise clairement qui
est Ivoirien et qui ne l'est pas. En «réinventant l'identité ivoirienne»,
l'ivoirité a fait le lit de la violence. Outre l'ivoirité, les violences qui ont
secoué le pays trouveraient également leur source dans ce que Sindou Konaté
appelle «l'institutionnalisation de la peur de l'autre». [...]