Retranscription du point de presse hebdomadaire de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) du 25 AVRIL 2013

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25 avr 2013

Retranscription du point de presse hebdomadaire de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) du 25 AVRIL 2013









Sylvie van den Wildenberg, Porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire :


Mesdames et Messieurs,  bonjour et merci d'être avec nous pour ce point de
presse hebdomadaire de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Je voudrais comme chaque semaine, saluer les auditeurs d'ONUCI FM qui nous
écoutent sur l'ensemble du territoire. 





Comme vous le savez, l'ONUCI, dans le cadre de son mandat, et en particulier du
pilier relatif à la protection des civils, a appuyé les autorités nationales et
la Commission électorale indépendante (CEI) dans la sécurisation des élections
municipales et régionales du dimanche 21 avril 2013. Il appartient à la
Commission électorale de faire le bilan du processus électoral, lequel est
toujours en cours.  Vous me permettrez donc à ce stade de m'en tenir à ce qui
suit : Le scrutin couplé de ce dimanche 21 avril, s'est généralement bien
déroulé et les citoyens ont pu exercer leur droit de vote dans le calme et de
manière ordonnée.





 





L'ONUCI condamne les actes de vandalisme et les manifestations de violence
enregistrés depuis la fin du vote, dans certaines circonscriptions du pays, et
lance un appel au calme, au respect du choix des électeurs et de l'Etat de
droit.





 





L'ONUCI rappelle aux partis, aux candidats et à leurs supporteurs que la seule
voie à suivre en cas de contestation des résultats est la saisine des
juridictions compétentes. Le  Représentant spécial du Secrétaire général de
l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders souligne qu'il est maintenant temps
de proclamer le plus vite possible les derniers résultats, et pour les candidats
- sans exception - d'accepter le choix des électeurs et de féliciter les
vainqueurs ou, le cas échéant, d'introduire leurs contestations par la voie
légale et de faire preuve d'esprit démocratique.





 





La Mission continue de suivre le processus en cours, et la Force et la
composante de Police des Nations Unies demeurent en alerte et maintiennent la
plus grande vigilance, dans le contexte post électoral actuel.





 





Je voudrais à présent évoquer quelques activités phares de renforcement de
capacités menées par la Mission au bénéfice de ses partenaires ivoiriens au
cours de la semaine écoulée. Elles concernent en particulier les forces de
défense et de sécurité :





La première concerne les forces de défense. En effet,  235 officiers,
sous-officiers et soldats des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui
seront bientôt déployés en vue de contribuer à la Mission Internationale de
Soutien au Mali (MISMA), ont entamé le mardi 23 avril 2013, une formation et une
sensibilisation de deux jours sur la thématique des Droits de l'Homme, du Droit
Humanitaire International et de la Protection des Civils, avec la Division des
Droits de l'Homme de l'ONUCI. Consciente du fait que sur le terrain, les
troupes ivoiriennes seront confrontées à ces défis inhérents à toute mission de
maintien de paix, la Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'ONUCI, à travers
cette formation, a offert ses services aux autorités ivoiriennes afin de fournir
aux soldats des FRCI les outils nécessaires pour relever ces défis efficacement.
En effet, le respect des Droits de l'Homme reste un impératif pour le personnel
d'une opération de maintien de la paix, qu'il soit civil, policier ou militaire.
Et il est important de rappeler les règles qui existent, même en temps de
conflit. Le Représentant spécial se félicite de cette bonne collaboration avec
la haute hiérarchie de l'armée ivoirienne, en ce qui concerne l'intégration de
modules relatifs aux questions Des droits de l'Homme et la protection des civils
dans les programmes de formations élaborés conjointement.





 





La composante de la Police des Nations Unies, quant à elle, a poursuivi, cette
semaine, ses formations et autres activités de renforcement des capacités de la
police et de la gendarmerie ivoiriennes :





 





Les travaux des groupes thématiques pour élaborer le plan d'action opérationnel
de la Réforme de la Police se poursuivent et en sont à leur deuxième semaine.
Cent trente neuf (139) personnes au total sont impliquées dans ces travaux dont
cent quatre (104) nationaux et trente cinq (35) internationaux. La partie
nationale est composée de trente deux (32) civils provenant des Ministères de la
Communication et de la Justice, de la Police municipale, de l'Office Nationale
de Protection Civile et des garde de Sous préfecture et de soixante douze (72)
policiers  dont six (6) Contrôleurs Généraux de Police, quarante et un (41)
Commissaires de Police, dix neuf (19) officiers et six (06) sous officiers. En
ce qui concerne la communauté internationale, elle est représentée dans ces
réflexions par  trente trois (33) Officiers de la Police des Nations Unies, d'un
représentant de l'Ambassade de France et d'un représentant de l 'Ambassade des
États Unies d'Amérique. Dans le cadre de la vulgarisation du processus, le
Secrétariat Technique du Groupe de travail a organisé au cours de cette semaine
une séance de sensibilisation sur la Réforme à l'endroit de cinquante
Commissaires de Police d'arrondissement, de district et Chefs de service de la
préfecture de Police d'Abidjan.





 





La composante UNPOL a également continué ses activités de colocation avec ses
partenaires ivoiriens dans les commissariats de police, brigades de gendarmerie
et maisons d'arrêt d'Abidjan, de Bouaké et de Daloa pour la prise en compte des
notions d'investigations criminelles dans les missions quotidiennes de
codification et de classement des dossiers criminels au fichier pénal de la
Police technique et scientifique (PTS).





 






Questions – réponses






 






Associated Press (AP):


I just wanted to ask if you could describe the support that UNOCI provided to
the Ivorian security forces as they responded to election-related demonstrations
on Monday and Tuesday and if the Mission had an estimate of the number of
casualties that were recorded during those incidents.






 






Sylvie van den Wildenberg:


Well, Let me start by the second question concerning the toll of casualties
during incidents – we don't have any confirmed yet –What I can say and this is
important is that we have no record of loss of life on the day of the polls. I
think that the Minister in charge of security issues will communicate on this as
soon as able to, according to what we learned yesterday from the Government
spokesperson. As you know the process is still going on and we are now waiting
for the Independent Electoral Commission to announce the remaining results. The
national authorities will communicate in due time and we will proceed afterwards
because as you know this is a sovereign process. In terms of the support that we
gave to the Ivorian forces during the voting and after polling day, this can be
summarized very shortly. Most of our troops (we have 9,500 military and 1500
police elements including formed police units) have been we fully mobilized to
support the security of the electoral environment and the protection of
civilians. We also had stand-by forces in case of any major incidents. We had an
important mechanism of early warning alert on the ground through the twenty
offices that we have in the field. We are remaining in high alert since Sunday
and keep supporting the security of the environment. Indeed in the last two days
we have had to intervene in several situations in some locations when incidents
occurred. As you know these are more or less the same dozen or so locations that
we have been talking about since the evening of E day.