REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 24 JUILLET 2008

24 juil 2008

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 24 JUILLET 2008

Urgent identification process needed ahead of Ivorian polls

Afrol News -
United Nation (UN) has called for urgent launch of identification process in Côte d'Ivoire ahead of November's presidential elections, also pledging its support to West African nation to conduct the long-delayed polls.
UN Secretary-General's Special Representative, Mr Y. J. Choi said it is essential to begin the identification operations without delay, if the country is to meet deadlines set for elections. Mr Choi pointed out at logistical challenges and financial constraints, which the country needs to tackle, as well as indicating advances in electioneering. "These achievements must be capitalised on and contribute to immediate start of the critical identification of voters so that electoral list is available as initially agreed on 30 August," he said. Côte d'Ivoire has established presidential polls as far back as 2005, but elections were delayed on several occasions due to multi factions between government controlled south and rebels forces in the northern part of the country in 2002. UN Operation in Côte d'Ivoire (UNOCI) promised to present the mission's plan to help organise the elections within the stipulated deadline.
Special representative also discussed with the country's prime minister nature of UNOCI support to Ivorian initiatives in getting identification process within a short time.
"The mission is ready to provide the appropriate support in this regard in line with its mandate," he said. Last year's Ouagadougou agreement seems to have paved way for an end to the conflict and included a provision calling for free and fair elections to be held.

Côte d`Ivoire: appel à une grève générale illimitée le 31 juillet (syndicat)

ABIDJAN (AFP)-
La principale centrale syndicale de Côte d'Ivoire a annoncé mercredi avoir déposé un préavis pour une "grève générale illimitée" à partir du 31 juillet afin d'obtenir la baisse du prix du carburant et des denrées de première nécessité, ainsi que la revalorisation des salaires.
L'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), qui avait lancé les 17 et 18 juillet une "grève d'avertissement" de 48 heures, a déposé son préavis à l'issue d'une réunion où ont été examinées les dernières mesures gouvernementales pour lutter contre la cherté de la vie.
Deux semaines après une hausse brutale du prix des carburants, le gouvernement a décidé le 20 juillet de revoir à la baisse le prix du gasoil et du pétrole lampant.
Le Premier ministre Guillaume Soro a aussi promis de réduire le train de vie de l'Etat, notamment en réduisant de moitié le salaire de base des membres du gouvernement.
L'UGTCI, qui revendique 80% des 400.000 travailleurs du public et du secteur privé formel, explique dans son préavis de grève, dont l'AFP à obtenu une copie, qu'elle "constate avec amertume que (sa) plate-forme revendicative soumise au gouvernement n'a pas été prise en compte".
L'UGTCI, la plus ancienne centrale du pays, "exige du gouvernement" la baisse du prix des carburants, un "déblocage" des salaires des fonctionnaires, un "réajustement des salaires (du privé) de 44%" et une revalorisation du Smic, actuellement d'environ 36.000 FCFA (55 euros), "à 120.000 FCFA" (183 euros).
La centrale exige aussi "la suppression des impôts sur les pensions de retraite", et "la baisse du prix des denrées alimentaires" de première nécessité.
L'UGTCI a affirmé que sa "grève d'avertissement" avait été suivie à plus de 90% dans le secteur public à Abidjan. Ce mouvement s'était ajouté à une grève des chauffeurs de taxis qui avait quasiment paralysé la capitale économique ivoirienne.

La Côte d'Ivoire ratifie l'accord international sur le café

Les Echos 24/07/2008 -
La Côte d'Ivoire vient de ratifier le nouvel accord international sur le café, "outil juridique qui régente les rapports entre pays producteurs et pays consommateurs de café au niveau mondial", selon un communiqué de la représentation de la Côte d'Ivoire à Londres publié mercredi.
La ratification de cet accord a eu lieu vendredi dernier, au siège de l'Organisation internationale du café (OIC) à Londres, par le représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales des produits de base, Djikalou Saint- Cyr.
La Côte d'Ivoire a présidé, en 2007, les négociations relatives à l'élaboration de cet accord.
Le nouvel accord, conclu en septembre 2007, par 77 membres a pour objectif de renforcer le secteur mondial du café et de favoriser son développement durable.
Il offre également aux pays membres de l'OIC une plate-forme de discussions et d'échanges d'informations en vue d'une meilleure concertation avec le secteur privé et les organisations non gouvernementales.
Selon le communiqué, l'accord international de 2007 sur le café met l'accent sur le développement durable de ce secteur, dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales.
L'accord international de 2007 sur le café est en vigueur pour 10 ans avec une possibilité de prorogation n'excédant pas huit autres années.

Laurent Gbagbo menace de dissoudre le gouvernement

Le Temps.ch 24/07/2008 -
Le président ivoirien Laurent Gbagbo a menacé de dissoudre le gouvernement actuel qu'il qualifie de formation gouvernementale "hétéroclite" et "inefficace" pour la sortie de crise, a-t-on appris mercredi de source officielle. "Il faut avoir un gouvernement homogène qui gouverne, et j'ai donc demandé au Premier ministre (Guillaume Soro) de réfléchir et de me parler", a lancé M. Gbagbo, lors d'une rencontre mardi avec des populations de Vavoua (centre-ouest), a rapporté mercredi le site officiel de la présidence ivoirienne. Le gouvernement actuel de 33 membres dirigé par le leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) est issu de l'accord politique signé le 4 mars 2007 à Ouagadougou et comprend des représentants des deux ex-belligérants et de quatre partis de l'opposition. "On ne peut pas continuer avec un gouvernement dont certains membres prennent avec nous des décisions et se retrouvent la nuit entrain de critiquer et comploter ces mêmes décisions", a-t-il fait remarquer. Laurent Gbagbo estime qu'avec un gouvernement "hétéroclite dont certains veulent la sortie de crise et d'autres ne veulent pas, on ne peut pas aller efficacement à la sortie de crise". "Il faut un gouvernement dont tous les membres veulent la sortie de crise", a-t-il affirmé, soulignant qu'il disposait des moyens institutionnels pour dissoudre le gouvernement actuel. "La constitution place entre mes mains l'arme de la dissolution de ce gouvernement et l'arme de la formation d'un autre", a-t-il indiqué, précisant que le maintien, jusqu'à ce jour, de l'actuel gouvernement relève plus de problèmes politiques que de manque de moyens. "Je suis en accord avec le Premier ministre et c'est ensemble que nous avons signé l'accord politique de Ouagadougou. Il faut que je lui dise les problèmes et que je demande son avis pour que nous passions à un stade supérieur qui est la libération du pays", a conclu le chef de l'Etat ivoirien.
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Ivory Coast president wants to redistribute control of oil

ABIDJAN (AFP) – President Laurent Gbagbo said he intends to change a law that allocates minimal state control over Ivory Coast's oil production, as he denounced accusations he has taken oil money.
This law "has become a convention" and "I will change it", Gbagbo said as part of a meeting televised Wednesday.
An existing agreement in Ivory Coast allots 88 percent of oil production to companies, with only 12 percent under state control.
Previous Ivory Coast leaders -- currently opposition members -- signed a "law dividing oil revenue between Ivory Coast and those who exploit it", said Gbagbo.
"When people who governed, drafted and signed this agreement come and say that we have the oil money...we say that it's not true," he said.
Ivory Coast is the leading oil producer in the eight-nation West African Economic and Monetary Union of West Africa, which excludes Nigeria, the top oil producer in sub-Saharan Africa.
Gbagbo's statements came shortly after Ivory Coast slashed fuel prices Sunday following widespread protests over the government's removal of hefty subsidies.
Mining and Energy Minister Emmanuel Monnet early this month denounced the distribution law and said the World Bank and the International Monetary Fund (IMF) had agreed to fund an international expert examination of the issue.
Out of 28 oil fields in the country, 23 are operated by firms from Canada, the United States, Italy, Russia, Ireland, Kuwait and Malaysia, according to official data.

Judge takes Ivory Coast journalist probe to Sarkozy's office
PARIS (AFP)


A French judge investigating the disappearance of a Canadian journalist in Ivory Coast went this week to President Nicolas Sarkozy's offices to obtain documents held there on the case, officials said Wednesday.
Reporter Guy-Andre Kieffer, 59, who also has French citizenship, disappeared in 2004 while researching a story on corruption in the west African state's cocoa industry. He has never been found, but French investigators believe he was abducted and murdered on the orders of powerful business interests.
Officials at Sarkozy's Elysee offices said Wednesday the judge did not carry out a raid to obtain the documents -- diplomatic communications and intelligence service notes -- but that they were simply transferred to him when he arrived Tuesday.
But Kieffer's brother Bernard Kieffer told AFP: "The fact that the judge went to the Elysee, that he took the file, shows that he is rocking the boat and that he's interested in information that the French authorities might have."
Authorities in Ivory Coast on July 12 called for four French consultants to be charged over the Kieffer's disappearance. A public prosecutor alleged that Kieffer received threats from the men, with whom head had worked also as a consultant, and that they should be charged either as directly responsible for the kidnapping and murder of Kieffer or as accomplices. Two Ivory Coast judges involved in the case visited Paris in June.
Kieffer's unresolved disappearance remains a sore point in relations between France and Ivory Coast. Investigators say they do not suspect the Ivorian presidential couple are directly involved in the case but are focusing on other officials in President Laurent Gbagbo's administration, especially those linked to the cocoa industry.
A major corruption probe, ordered by Gbagbo, is currently under way and has claimed the scalps of 17 top cocoa officials, many of whom are former allies of the president and members of his party.
Ivory Coast produces around 40 percent of the world's cocoa and some six million people are employed in the industry.