REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 07 MARS 2013

7 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 07 MARS 2013







 




 





L'armée ivoirienne et l'ONU planchent sur la sécurisation des élections locales




 





(Xinhua, Operationspaix.net – 06/03/2013) -

Une
réunion tripartite réunissant les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI),
les casques bleus de l'Opération des Nations-Unies –ONUCI) et la Force française
Licorne s'est tenue mardi à Abidjan. Selon le chef d'état-major général des FRCI
le général Soumaïla Bakayoko, il s'agit de plancher sur la sécurisation des
élections locales à venir. "Nous allons prendre les dispositions nécessaires et
nous employer pour que toutes ces forces participent de façon efficiente à ces
élections", a assuré le général Bakayoko.




 




A en
croire celui-ci, la constitution d'un bataillon logistique dans le cadre de la
Mission de soutien au Mali a été également au centre des débats entre els
soldats ivoiriens, onusiens et français. "La Côte d'ivoire a décidé d'envoyer un
bataillon logistique. Le Mali recevra également d'autres appuis sur le plan, et
nous allons conjuguer nos efforts pour soutenir ce pays frère", a noté en
substance le patron de l'armée ivoirienne, par ailleurs coordonnateur des forces
de la Communauté économique des Etats d' Afrique de l'ouest (CEDEAO) engagées
dans la guerre contre les Djihadistes au Mali. [...]




 




 





Après la plainte de Michel Gbagbo à Paris: Forte pression sur Ouattara




 





(Africatime.com /

L'Infodrome - 07/03/2013) - Le président de l'Assemblée nationale
n'a pas personnellement réagi à la plainte de Michel Gbagbo. Ici, Guillaume
Soro, en compagnie du président Alassane Ouattara. L'affaire de la « plainte de
Michel Gbagbo » contre Guillaume Soro et 10 com-zones n'est pas spécialement
bien tombée. Le chef du parlement a, cette semaine, un calendrier plutôt chargé
et le débat autour des actions judiciaires qui le visent, a le chic
d'empoisonner ses déplacements.




 




Hier,
Guillaume Soro prenait part à l'ouverture de la 1ère session ordinaire de
l'Assemblée nationale du Faso ; de vendredi à dimanche, le n°2 ivoirien,
séjournera, à l'Est du pays, dans l'Indenié où il sera reçu par le roi Nanan Boa
Kouassi III. C'est un de ces enchaînements auquel Soro est habitué : il a
parcouru, ces derniers mois, un nombre incalculable de capitales occidentales
ainsi qu'africaines.




 




Cette
fois-ci, les choses se présentent un peu différemment : en même temps qu'il se
plie à ses rendez-vous de chef de parlement, il doit préparer la contre-attaque
face à une jeune avocate bien présente dans les médias, se réjouissant d'une «
victoire » arrachée par son client. Michel Gbagbo, fils de l'ancien chef d'Etat,
en détention à Bouna, accuse l'ex-leader estudiantin et dix chefs militaires
d'être responsables de « graves sévices » qu'il aurait subis, pendant son
arrestation, en pleine crise-post-électorale, en 2011. (...)




 





Une interpellation au sommet





Certains observateurs apprécient, volontiers, l'affaire de la « plainte de
Michel Gbagbo » comme une interpellation à l'endroit du chef de l'Etat Alassane
Ouattara. Le timing ne serait pas fortuit : si la justice française a désigné,
ce début de mois de mars, un juge d'instruction pour enquêter sur des faits en
rapport avec la crise post-électorale, ce serait pour rappeler au président
ivoirien, la forte attente de la communauté internationale à son égard.




 




Le
régime est accusé, à coups de déclarations et de rapports d'Organisations de
défense des droits de l'Homme, de favoriser, en Côte d'Ivoire, une « justice des
vainqueurs ». Sur le plan intérieur, les partisans de l'ancien chef d'Etat sont,
jusqu'ici, les seuls à répondre de crimes post-électoraux. Sur le plan de la
justice internationale, Laurent Gbagbo et son épouse, sont officiellement les
seuls contre qui la Cour pénale internationale (Cpi) a lancé un mandat d'arrêt.
[...]




 




 





Mali: Mort d'un 4e soldat français (Hollande)




 





(Connectionivoirienne.net / AFP – 07/03/2013) –

Un soldat français a été tué mercredi lors de combats contre les groupes
islamistes armés dans la région de Gao au Mali, le quatrième depuis le début de
l'intervention française le 11 janvier dans ce pays, ont annoncé le président
François Hollande et la défense. Il s'agit du brigadier-chef Wilfried Pingaud,
37 ans, du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (Ain), a précisé
le ministère de la Défense dans un communiqué. Selon l'Elysée, le militaire a
été tué mercredi matin alors qu'il « participait à une opération dans l'est du
Mali, à 100 kilomètres de Gao ».




Il
intervenait « dans des opérations de sécurisation menées par les forces
maliennes, africaines et françaises autour de Gao », quand il a été
« mortellement touché dans un accrochage avec des groupes terroristes locaux
près de Tin Keraten », une localité à l'est de la ville, a précisé le ministre
de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Selon l'état-major,
quatre militaires maliens ont été blessés au cours de l'accrochage.




Le
ministre rappelle la détermination « totale » de la France à mener « jusqu'à
leur terme » les opérations militaires pour éliminer les groupes islamistes
armés et restaurer l'intégrité du Mali. La mort du brigadier-chef Pingaud porte
à quatre, le nombre de militaires français tués depuis le début de l'opération
Serval, offensive visant à chasser les groupes islamistes armés du nord du Mali.
[...]




 




 





Nord-Mali : le piège tissé par les Français ne serait pas étanche




 




(Le
Point.fr- 07/03/2013) -


Certains djihadistes encerclés par les armées française et tchadienne dans
l'Adrar des Ifoghas, dans le nord-est du Mali, vont tenir leurs positions et
combattre jusqu'au bout, mais ceux qui voudront s'échapper le pourront et l'ont
sans doute déjà fait, estiment des experts français. Les quelques dizaines ou
centaines d'islamistes radicaux attaqués depuis trois semaines par 1 200 soldats
français et 800 tchadiens dans un secteur de 25 km sur 25 dans ce massif de
moyenne montagne connaissent bien la région et le dispositif franco-tchadien
n'est pas assez important pour créer autour d'eux une nasse étanche,
ajoutent-ils.




"Il
est évident que certains d'entre eux pourront s'exfiltrer", assure l'ancien chef
d'un service français de renseignement, qui demande à rester anonyme. "Ils
connaissent tellement bien le coin. Souvenez-vous d'al-Qaida dans les environs
de Tora Bora (Afghanistan) : ils étaient encerclés et bombardés et une bonne
partie a réussi à disparaître." "Il est très difficile de quadriller une zone,
si petite soit-elle, ajoute-t-il. Et on n'a pas assez d'hommes sur le terrain.
Les ennemis connaissent par cœur le moindre caillou, certains sont basés là
depuis des années. Ils ont des relations anciennes avec les tribus Touaregs des
environs, qui pourront éventuellement les aider. Ceux qui voudront vraiment
s'enfuir s'enfuiront. Ne vont rester que ceux qui ont la volonté de se battre
jusqu'à la mort." Les membres de l'opération Serval compensent la faiblesse de
leurs effectifs, qui ne leur permet pas de former un cordon humain
infranchissable autour de la zone encerclée, par leur supériorité aérienne. [...]




 




 





Sarkozy: « Que fait-on là-bas ? »




 





(Connectionivoirienne.net / Le Nouvel Observateur – 07/03/2013) -

Nicolas Sarkozy brise le consensus national sur l'intervention militaire
française au Mali. L'ancien président de la République critique l'opération
décidée par François Hollande, affirmant qu' »on ne va jamais dans un pays qui
n'a pas de gouvernement », selon des propos rapportés par l'hebdomadaire
« Valeurs actuelles », à paraître ce jeudi 7 mars.




« Que
fait-on là-bas ? » au Mali, « sinon soutenir des putschistes et tenter de
contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4.000 hommes »,
lance l'ancien chef de l'Etat. « La règle, c'est qu'on ne va jamais dans un pays
qui n'a pas de gouvernement », ajoute Nicolas Sarkozy.




Le
président malien par intérim Dioncounda Traoré a exprimé le 29 janvier à
Addis-Abeba sa « détermination à organiser le plus rapidement possible, en tout
cas, [c'est] notre souhait, avant le 31 juillet 2013, des élections propres,
c'est-à-dire transparentes et crédibles ».