REVUE DE PRESSE DU JEUDI 07 MARS 2013

7 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 07 MARS 2013








Réconciliation nationale : L'Onuci se réjouit des progrès réalisés




 





Fraternité Matin -


L'Onuci a, par le biais du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général
des Nations unies, Arnauld Akodjènou, loué les progrès réalisés dans le
processus de réconciliation nationale et de renforcement de la cohésion sociale
dans le département de Sikensi. C'était le mardi 5 mars dernier, à la mairie de
ladite ville, à l'issue de la cérémonie inaugurale des préaux dits de la

« réconciliation ».




Pour
mémoire, la ville des Sikensi avait été, en décembre 2011, le théâtre d'un
affronte- ment intercommunautaire meurtrier qui a mis à mal la cohésion sociale.
Afin d'y ramener la paix, l'Onuci a mené plusieurs actions, notamment la
construction de deux préaux devant abriter les activités initiées en vue de la
réconciliation. A la cérémonie de remise officielle de ces joyaux, mardi, le
représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies a félicité
les autorités locales et les chefs de communauté qui ont mis en œuvre les
recommandations proposées par l'Onuci pour résoudre définitivement cette
crise.       Ce qui, selon lui, a contribué à améliorer la coexistence pacifique
entre les différentes communautés. Car dira-t-il : « A Sikensi, il y a eu
certes des progrès sensibles. Mais, il faut faire attention. Je suis heureux que
la coexistence pacifique soit devenue pour vous un crédo et que vous comptiez le
fructifier »
. Ce fut une occasion pour Arnauld Akodjenou d'encourager les
populations à aller de l'avant, même s'il y a encore des difficultés et surtout
à penser au développement. Avant de les inviter à soutenir les actions du
Président         Alassane Ouattara et son gouvernement. Toutefois, dans les
échanges initiés en vue de décrisper la scène socio politique en Côte d'Ivoire,
elles ont plaidé pour la libération des prisonniers politiques. Le maire Faustin
Aboh a, au nom des populations, affirmé que ces préaux qualifiés de symbole,
serviront de cadre d'échanges, de réflexion sur le développement du département
et à la prise de grandes décisions de manière consensuelle, surtout pendant les
situations conflictuelles. Signalons que le représentant spécial adjoint du
Secrétaire général des Nations unies a été intronisé par la chefferie
traditionnelle.




 




 





Sécurisation des élections locales : FRCI, ONUCI et Licorne bouclent tout




 





L'Inter, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Le Patriote, Nord-Sud, Le Mandat –


Les forces ivoiriennes, appuyées des forces étrangères présentes
en Côte d'Ivoire, mettent les bouchées doubles pour assurer une parfaite
sécurisation des prochaines élections municipales et régionales prévues pour le
dimanche 21 avril 2013. Une rencontre tripartite avec les Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI), les casques bleus de l'Opération des Nations Unies
(ONUCI) et la force française Licorne, s'est tenue à cet effet le mardi 05 mars
dernier à Abidjan, apprend-on de l'agence Xinhua. Ces trois forces se sont
réunies pour mettre en place le dispositif de sécurité pour ces élections
locales. «Nous allons prendre les dispositions nécessaires et nous employer
pour que toutes ces forces participent de façon efficiente à ces élections
»,
a assuré le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des FRCI, sans dévoiler
le plan de sécurisation. Toutefois, ce plan prévoit un déploiement des forces de
police et de gendarmerie ivoiriennes sur le terrain, dans les différentes
circonscriptions électorales, appuyées par les forces étrangères engagées dans
la sortie de crise en Côte d'Ivoire. Les autorités veulent ainsi tout mettre en
œuvre afin de permettre aux Ivoiriens d'exprimer leur choix en toute quiétude.
Outre la question de la sécurisation des élections locales, il a été question, à
cette réunion, de la constitution d'un bataillon logistique devant servir dans
la crise au Mali. [...]




 




 





San-Pedro / Installation de clinique juridique : Les Femmes Juristes rapprochent
le droit et la justice des populations




 





Le Jour plus –

En partenariat avec l'ONUCI, l'UE, le PNUD et l'UNICEF, l'association des Femmes
Juristes, dans le cadre d'un projet d'amélioration de l'accès au droit et à la
justice en Côte d'Ivoire, a effectué une mission à San-Pedro le mardi 5 mars
2013. La délégation conduite par Me Diabaté Fatima, Directrice du projet
Association des Femmes Juristes, était composée de Thines Yoann, Bureau état de
Droit de l'ONUCI et Odo Essi Elodie, Coordonnatrice du projet. C'est la salle de
réunion de l'ONG APROSAM qui a abrité la rencontre entre la délégation et les
populations composées d'associations diverses et ONG. De cette mission
d'information et de sensibilisation, Me Diabaté situera son auditoire en ces
termes : « Dans la pratique, les gens ne connaissent pas leur droit. Nous avons
décidé de nous rapprocher de vous et notre projet vient vous aider dans ce sens.
Nous allons installer une clinique juridique. Cette clinique juridique recevra
tous ceux qui ont des problèmes de droit. Des juristes vous y reçoivent, vous
informent et vous orientent ». A travers son exposé, il est ressorti que le
projet durera 22 mois. Au cours de cette période, il est prévu des séances de
renforcement de capacités, de formation et d'assistance juridique. Relatif au
renforcement de capacité, 25 relais communautaires seront formés et installés.
Les animateurs de ces relais sont les liens entre les populations et la clinique
juridique. Quant à la formation qui est une orientation vers les étapes à suivre
par un justiciable, elle concerne les chefs de village, les chefs coutumiers et
communautaires. De l'assistance judiciaire qui est l'un des pans les plus
importants du projet, sinon le plus important, chaque mois, un avocat sera
commis pour accompagner gratuitement des justiciables. Ces justiciables feront
partie de 5 cas qui seront choisis et retenus. Il faut relever que c'est toute
la population, sans distinction aucune, qui recevra les conseils avisés de la
clinique juridique. Seuls 5 cas, selon l'appréciation des femmes juristes,
seront retenus chaque mois, durant les 22 mois. Dans le District du
Bas-Sassandra, 6 cliniques juridiques sont prévues à San-Pedro, Sassandra,
Tabou, Grabo, Fresco et Grand-Béréby. Celle de San-Pedro sera opérationnelle à
la mi-mars 2013.




 




 





Régionales et municipales : La Cei obligée de faire des aménagements




 





Fraternité Matin -

Les
services techniques de la Cei ont certainement passé une nuit blanche, le mardi
6 mars. Quand notre équipe de reportage quittait les lieux à 18heures, le jardin
où sont situés les box d'enregistre- ment des dossiers de candidature étaient
encore noirs de monde. Devant la longue clôture qui entoure l'imposant bâtiment,
des files de voitures allaient du « carrefour Duncan » jusque vers le bas-fond
du zoo. Les arbitrages au sein des partis politiques qui ont parrainé la
majorité des candidatures ont dû être très rudes. La commission ayant pris la
juste mesure de ces difficultés a repoussé l'heure qu'elle avait fixée pour la
ferme- ture de ses portes, c'est-à-dire 17 h pile, à 20 heures. Officiellement,
les partis politiques majeurs tels que le Rassemblement des républicains (Rdr)
et le Parti démocratique de Côte  d'Ivoire (Pdci) ont réussi à mettre tous leurs
nombreux prétendants aux différents postes de ces élections locales d'accord sur
des noms. En tout cas, c'est l'assurance qui nous avait été donnée au siège des
républicains, à la rue Lepic, quand nous nous y sommes rendus. Cependant, le
nombre de militants qui étaient encore au siège de ce parti témoignait de ce que
les choses n'étaient pas aussi simples que cela. Jusqu'à notre arrivée, toutes
les listes de candidature n'avaient pas encore été acheminées à la Cei. Quid du
Pdci, l'autre ténor du Rhdp ? Apparemment, au sein du vieux parti, les batailles
ont dû être aussi tout aussi rudes.




Le
problème que pose ces dépôts tardifs de dossiers de candidature est que ceux
dont les documents comporteraient quelques anomalies seront aussitôt frappés de
forclusion, car ils n'auront pas le temps pour les corriger. Au surplus, le
chargé de communication de la Cei, M. Baba Coulibaly, nous a révélé que la
capacité de traitement des dossiers par box n'excède pas la dizaine par jour, or
il n'y a que 16 box! C'est dire que les agents de la Cei étaient partis pour une
longue nuit d'insomnie. Au moment où nous bouclions, un communiqué de la Cei
nous est parvenu qui dit que pour les candidats retardataires, elle s'en
remettait au gouvernement. Signalons également que tous les candidats présents
jusqu'à 20 h ont vu leurs dossiers référencés.




 




 





Elections locales du 21 avril : La Cei a fermé à minuit, plus de dossiers
recevables. Les dates des élections inchangées





 




Le
Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan  –

Les
candidats n'ont finalement eu droit qu'à une petite rallonge de sept heures,
hier. La Commission électorale indépendante (Cei) a arrêté de recevoir les
dossiers à minuit, selon nos sources. Tant pis pour les retardataires, qui
n'auront pas de motifs valables de se plaindre après tous les ajustements et
autres reports. Dans 10 jours, les listes des candidats seront affichées par la
Commission électorale qui, finalement, n'a pas modifié son agenda. Le 5 avril
vont débuter les campagnes qui dureront deux semaines. Les électeurs iront,
comme prévu, aux urnes le 21 avril. Voilà qui met fin aux supputations. Du
moins, si les choses en restaient là.




 




 





Couverture des régionales et des municipales : Les consignes fermes de la Haca
aux radios de proximité




 




Le
Nouveau Réveil, L'Expression –

Dans
le cadre des élections régionales et municipales couplées du 21 avril 2013, la
Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), délibérant en sa séance
ordinaire du 06 mars 2013, invite les médias audiovisuels à se conformer aux
mesures dont la teneur suit :




-

Concernant les médias audiovisuels de service public, ceux ci ont
l'obligation de veiller au respect des principes d'égal accès des candidats et
des formations politiques à leurs antennes, du pluralisme et de l'équilibre de
l'information en assurant une large couverture de la campagne dans un maximum de
circonscriptions électorales ;




-

S'agissant des services de radiodiffusion sonore privés
commerciaux, ceux d'entre eux qui envisagent assurer la couverture médiatique de
la campagne électorale sont tenus au respect strict des principes d'équité dans
l'accès des candidats et formations politiques à leurs antennes, du pluralisme
et de l'équilibre de l'information dans la circonscription électorale dont ils
assurent la couverture médiatique. Ces médias audiovisuels ne peuvent diffuser
que les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei).




La
Haute autorité rappelle, en outre, que les services de radiodiffusion sonore
privée non commerciaux (radios de proximité) sont interdits de toute production
ou couverture d'activités relatives à la campagne électorale. Ils sont autorisés
cependant, à diffuser des messages relatifs à la citoyenneté et à la
sensibilisation sur les élections. Ils peuvent également diffuser en synchrone
avec la Rti, les émissions spéciales consacrées à la campagne électorale. La
Haute autorité     de la Communication audiovisuelle tient au respect scrupuleux
de ces dispositions. (...)




 




 





Régionales et municipales : De nombreux candidats recalés ?




 





Nord-Sud -

Dossiers incomplets ou incohérents. C'est le constat qui ressort de la visite à
la Commission électorale indépendante (Cei), ce mercredi 6 mars, date de clôture
du dépôt des dossiers de candidature pour ces futures élections. Des candidats
quasiment scotchés à leurs téléphones portables, en vue de se faire fournir des
documents de l'extérieur, ne quittaient pas les box et la cour de la Cei. La
liste n'est pas exhaustive, mais ce sont de ''petites erreurs'' qui pourraient
annuler tout un dossier de candidature. Il s'agit notamment de la déclaration de
non renonciation à la nationalité ivoirienne que ne possèdent pas la majorité
des candidats, selon des informations sur place, la non-conformité des mentions
sur les différents actes (actes de naissance, certificat de nationalité, casier
judiciaire). « Il y a certains postulants dont la profession diffère d'un
document à un autre. Un tel cas est automatiquement rejeté pour être corrigé»,
nous a confié un membre de la direction du Rassemblement des républicains (Rdr),
chargé du dépôt des dossiers de candidature. « J'ai l'impression que des gens
s'attendent à un report de la date de clôture du dépôt des dossiers de
candidature », a-t-il déploré.





Pdci, Rdr...à la traîne




Par
ailleurs, il a indiqué que c'est seulement une douzaine de dossiers qui ont été
déposés et validés, la veille. C'est le cas également du staff du Parti
démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) qui jusqu'à 16 h avait une pile de
dossiers. « Tout se passe bien », a assuré le député Zié Konaté. Celui-ci, au
nom du Rdr, et le député Dibahi Dodo pour le Pdci, ont déposé la liste
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) du
Haut-Sassandra, conduite par le Pr. Alphonse Djédjé Mady. A 17 heures la Cei
avait fermé son portail, deadline oblige, avant de le rouvrir. Une quarantaine
de personnes ont été bloquées au portail par les forces de l'ordre chargées de
l'exécution de cette mesure. Elles ont plaidé pendant plus d'une heure. Après
quoi elles ont obtenu un délai de grâce, jusqu'à 20 h. C'est une décision de la
Cei, qui permettra, selon Inza Diomandé, porte-parole de la structure qui
s'attendait à cette affluence de dernier jour. « Au-delà de 20 h, tous ceux qui
seront dans la cour de la Cei, seront reçus », a- t-il rassuré. M. Diomandé a
annoncé que c'est seulement dans 48 heures, à compter de la date de clôture du
dépôt des candidatures que la Cei pourra faire un point.




 




 





Dernier jour du dépôt des candidatures : Ce qui s'est passé hier à la CEI




 





L'Inter -


C'était l'affluence hier mercredi 6 mars 2013 au siège national de la Commission
électorale indépendante (CEI). En effet, au dernier jour du délai de dépôt des
candidatures pour les élections municipales et régionales couplées du 21 avril
2013, les états-majors des partis politiques et des candidats indépendants ont
afflué à la résidence Angouan Koffi sis à Cocody les-II-Plateaux, pour déposer
leurs dossiers. Dans les 16 box ouverts par la Commission électorale
indépendante à cette occasion, l'on pouvait voir les derniers candidats
s'inscrire. C'est le cas notamment de l'ex-président de l'Union nationale des
journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), Amos Béonaho, anciennement directeur de
publication du journal Soir Info. Il conduit la liste indépendante «Union,
changement et développement
» pour les élections municipales à Bangolo. Une
candidature qui aurait été suscitée par la jeunesse de cette commune qui peine à
retrouver ses marques après plus d'une décennie de crise militaro-politique. De
nombreux candidats comme les députés Oula Privat, Gueye Boniface, étaient
présents soit pour déposer leurs dossiers, soit pour les compléter. Mais il n'y
avait pas à la CEI, hier, que des candidats issus du RHDP et des candidats
indépendants. Des partis membres de l'opposition comme le Cap Unir pour la
démocratie et développement (Cap-UDD) de Gervais Coulibaly, l'Union démocratique
et citoyenne (UDCY) de Mel Eg Théodore, avaient des émissaires à la CEI pour
s'assurer que les dossiers qu'ils ont présentés étaient bien enregistrés. Mais
le fait marquant au cours de cette folle journée d'hier, c'est la fermeture, à
17 heures, du portail d'entrée de la CEI, au grand désarroi des candidats
retardataires. Quelques minutes après, le portail était à nouveau ouvert et les
derniers candidats à s'inscrire, bien chanceux, ont pu s'inscrire pour la
bataille du 21 avril 2013. Finalement, l'heure de fermeture des bureaux de la
CEI a été repoussée jusqu'à 20 heures pour permettre aux candidats dont les
dossiers comportaient des irrégularités, de les corriger.




 




 





Dernier délai de dépôt des dossiers à la Cei hier : Des candidats forcent le
portail




 




Le
Nouveau Réveil –

Un portail qui se ferme, une foule qui supplie, faisant le pied de grue, et
finalement, des portes qui rouvrent, après des consignes venues d'en haut. Au
dernier jour de l'inscription des candidats pour les élections locales, la
question était de savoir si la Commission électorale indépendante (Cei)
fermerait effectivement ses portes à 17 heures, comme elle l'avait annoncé. Ce
fut non. Prise d'assaut, elle a dû reculer. Des candidats retardataires, une
vingtaine environ, piles de dossiers en main, ont, pour ainsi dire, forcé le
grand portail de son siège à Abidjan. Les forces de l'ordre, exécutant, à la
lettre, les instructions de l'institution, avaient, dans un premier temps, fermé
le portail sous le coup de 17 heures. Mais face à l'insistance des candidats,
les autorités électorales ont dû faire montre d'indulgence pour laisser les
postulants continuer le défilé d'enrôlement, l'esprit étant de permettre le plus
grand nombre de citoyens d'aller à ces élections. Finalement, c'est tard dans la
soirée, que la Commission a fermé ses entrées, sans pour autant que ne
s'arrêtent les procédures d'examen des dossiers qui se poursuivaient dans ses
stands. Même là, restait encore une inconnue : comment faire en sorte que tout
ce beau monde sorte de là, chacun avec son récépissé d'enrôlement, ce précieux
document qui vous délivre de l'angoisse et vous donne l'assurance que vous
prendrez part aux élections ? Ici, on rectifiait au «blanco» des noms à l'état
civil, des dénominations de villages, des dates... là, des envoyés de candidats
couraient dupliquer des copies. Ailleurs, des candidats, joints par leurs partis
politiques, arrivaient eux-mêmes, pour apporter compléments ou précisions.
L'expiration, hier, du délai imparti aux candidats pour déposer leurs dossiers,
a éloquemment traduit la bonne mauvaise habitude des ivoiriens : attendre les
dernières heures pour s'exécuter. Au point que la fermeture du portail de la Cei
a laissé une question ouverte : y aura-t-il un aménagement pour résorber tout le
flot de demandes de candidatures ? Du côté de la Cei, l'on jure que non. Mais
rien n'est moins sûr.




 




 





Ouattara bouleverse tout au RDR.


Ce que vise le chef de l'Etat




 





L'Inter –

Le
Rassemblement des républicains (RDR) a remplacé des têtes de listes aux
élections locales du 21 avril prochain. Selon le porte-parole du RDR, Joël
N'guessan que nous avons joint le mardi 5 mars 2013, il s'agit simplement
''de quelques petits réglages''. «C'est un petit réaménagement. Nous avons tenu
compte des observations des secrétaires de section, des commissaires politiques
et des secrétaires départementaux. Ça ne concerne que quelques zones
»,
a-t-il minimisé. A la vérité, ces réajustements au RDR ne sont pas ex-nihilo.
Selon une source proche du Palais présidentiel, le chef de l'Etat, Alassane
Ouattara, y est pour quelque chose. Il se serait personnellement impliqué à
divers niveaux afin de se donner le maximum de chances de rafler le plus de
circonscriptions électorales possibles. Alassane Ouattara aurait exigé un grand
nombre de communes et de conseils régionaux à ses cadres. Il a personnellement
demandé à des ministres d'être candidats afin de donner à son parti, la chance
d'être en pôle position dans des régions, qui sont considérées comme des
bastions des partis de l'opposition et des partis alliés. Notre source nous
apprend que le chef de l'Etat a ainsi demandé au ministre Maurice Bandama d'être
candidat dans l'Agneby-Tiassa, alors que ce ministre avait annoncé qu'il n'était
pas candidat. Aux dernières nouvelles, le ministre s'est retiré au profit de
Nago Clément, qui fut le suppléant du ministre Adama Bictogo pour les
législatives à Agboville. Dans le Bounkani, Hien Philippe, qui avait donné du
fil à retordre à la ministre Kaba Nialé pendant les législatives, a remplacé
Palé Olo Sib pour les régionales. Le président Ouattara souhaiterait voir
également la région du Gbêkè tomber dans l'escarcelle de son parti avec le
ministre Gnamien Konan. Dans la foulée, la ministre Anne Ouloto qui, au départ,
voulait être maire de Toulepleu, a décidé de se jeter dans la bataille des
conseils régionaux dans le Cavally, sous la bénédiction du chef de l'Etat. Dans
le Hambol, Jean-Louis Billon serait la nouvelle tête de liste du RDR. Une
redistribution des cartes effectuée par le président de la République, président
du RDR, qui veut ainsi contrôler, selon des sources, au moins 80% des postes
électifs, surtout les conseils régionaux. D'où les réajustements opérés dans son
parti avant la date limite du dépôt des dossiers de candidature à la CEI. Car
l'enjeu de ces élections se situe à deux niveaux pour lui. D'abord, Ouattara
veut avoir le maximum de régions et de communes dans la mesure où les
collectivités territoriales sont des instruments dans lesquels il compte
injecter des milliards pour le développement. En plus, s'il réussit à atteindre
les objectifs de son programme pour ce premier mandat, il en tirera un grand
profit aux élections présidentielles de 2015. Il ne se donnera pas, en effet, de
mal pour battre campagne, dans la mesure où ses actions de développement le
feraient à sa place. Comme on le voit, face à l'échec des discussions pour un
RHDP fort, Ouattara veut jouer à fond la carte du RDR, afin d'être moins
dépendant de ses alliés pour les élections présidentielles à venir.




 




 




Le
Pdci déclare la guerre à ses candidats indépendants à Gagnoa




 





L'Inter -

A
Gagnoa, la guerre est déclarée entre les candidats du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI) et ceux qui n'ont pas été choisis mais qui ont décidé quand même
de se lancer dans la bataille électorale en candidat indépendant. C'est
l'ex-ministre de la Santé de Bédié, le Pr Maurice Kacou Guikahué qui, conduisant
le mardi 05 mars 2013 une délégation de son parti, a dénoncé les candidatures
indépendantes devenues un effet de mode. «Le temps n'est plus aux discours.
Il n'y a pas de banc à la mairie ou au conseil régional. C'est un fauteuil, donc
ceux qui viennent vous dire qu'ils ont été choisis, ce n'est pas vrai. Voici
ceux que le président Bédié a choisis
», a-t-il déclaré, montrant du doigt
Mme Brigitte Kakou Lou, Ziallo Daniel, Bagrou Siméon et Djédjé Bagnon Joachim,
respectivement candidats aux municipales à Oumé, Guibéroua, Diégonefla et aux
régionales à Oumé et à Diégonefla. «À part eux, si des gens viennent vous
dire que c'est eux que le président du PDCI à choisit, c'est faux. Nous devons
veiller au grain pour que les candidats du PDCI gagnent les élections dans la
région
», a prévenu M Guikahué. Qui a appelé ses militants à ''sanctionner
les indisciplinés''
en votant pour les candidats naturels du PDCI. Le
délégué départemental du PDCI à Oumé, le député Kouassi Bodi Théodore lui a
emboîté le pas. «N'écoutez plus les indépendants. Il n'y a pas deux PDCI. Les
candidats sortis du PDCI ne sont pas du PDCI. Le parti a ses candidats dans
chaque localité que nous venons de vous présenter
» a-t-il tranché. Au terme
des consignes de leur direction locale, les prétendants aux mairies et au
conseil régional du Gôh ont, tour à tour, convié les militants à se mettre en
ordre de bataille afin que ''la victoire soit écrasante''. «Par votre
mobilisation de ce jour, vous démontrez que le PDCI est toujours vivant. Vous
devez sortir massivement le jour du vote pour que la victoire du parti soit
écrasante. Il nous faut remettre le PDCI à sa place. Allez partout et
transmettez aux militants et aux populations ce message du jour pour que notre
victoire, qui est la victoire du président Bédié, soit concrète
», a déclaré
le doyen des candidats, Djédjé Bagnon Joachim.




 




 





Recours en annulation des partielles à Facobly : Le candidat du RDR désavoué par
Wodie




 




Le
Nouveau Courrier -

(...) Qu'au soutien de sa requête, il avance qu'il a constaté certaines
irrégularités et fraudes lors du déroulement du scrutin, à savoir : le
remplacement de ses représentants par des individus munis de faux mandats, la
soustraction de procès verbaux comportant des stickers, l'inscription de
mentions sur certains procès-verbaux avant le dépouillement, le remplacement des
présidents de certains bureaux de vote. Qu'en effet, il relève que des
individus, détenteurs de faux mandats, ont été admis dans certains bureaux de
vote en lieu et place de ses représentants. Qu'il souligne que, cette fraude
découverte, il a réussi à faire admettre ses représentants dans les bureaux de
vote, quand les fraudeurs ont été appréhendés et mis à la disposition de la
gendarmerie (...)». Face à ces arguments du candidat Rdr, Séa Jean-Honoré, pour
invalider le scrutin partiel dans la circonscription électorale n°91 de Facobly,
Sémien, Koua, Guézon et Tiény-Siably commune et sous-préfecture du 3 février
dernier, le Conseil constitutionnel a tranché. «Déclare la requête de Monsieur
Sea Jean-Honoré recevable (parce que dans les délais) mais mal fondée. Confirme
l'élection de Monsieur Méambly Tié Evariste, en qualité de député de la
circonscription électorale n°91 de Facobly, Sémien, Koua, Guézon et Tiény-Siably
commune et sous-préfecture.» Le Conseil constitutionnel fonde le rejet de la
requête du candidat du Rdr, entre autres, sur le fait que celui-ci «ne produit
ni les mandats frauduleux, ni la preuve que les fraudeurs ont été conduits à la
gendarmerie, non plus qu'il ne précise leur identité». [...]




 




 





Dialogue pouvoir-opposition : Les discussions reprennent




 





Nord-Sud -


Suspendues après deux semaines, à la mi-janvier, les discussions
pouvoir-opposition reprennent, lundi. Ces discussions politiques concernent
notamment les membres du Cadre permanent de dialogue (Cpd), car de sources
proches du Front populaire ivoirien (Fpi) la nouvelle n'est pas encore parvenue
aux frontistes. En début de semaine, ceux-ci avaient produit un communiqué d'une
réunion de comité central dans lequel ils demandent la réouverture des débats.
L'ancien parti au pouvoir réclame notamment une loi d'amnistie, le report des
élections couplées municipales-régionales, la libération de prisonniers proches
de l'ancien président, Laurent Gbagbo et le retour d'exil d'autres partisans.
Quant aux partis membres du Cpd, ils avaient mis sur la table le financement des
formations politiques, la recomposition de la Commission électorale indépendante
(Cei), la sécurisation des scrutins à venir, etc. Mais les premières tractations
ont abouti au financement exceptionnel à hauteur de vingt millions de Fcfa de
certains partis désirant participer aux prochaines élections.




 




 





Politique nationale / La vérité sur les 8000 Burkinabè naturalisés




 





L'Inter -

La
polémique autour de la nationalité est-elle en train de refaire surface,
insidieusement ? On pourrait le penser, à la lecture des commentaires suscités
par la cérémonie organisée lundi 4 mars dernier dans le village de Koupéla à
Bouaflé, par le ministère de la Justice et le Haut Commissariat pour les
réfugiés (Hcr). Il s'agissait pour le ministre de la Justice de remettre à leurs
bénéficiaires, des exemplaires du journal officiel dans lequel a été publié le
décret de naturalisation de 8133 individus d'origine burkinabé, résidant dans
plusieurs localités des départements de Bouaflé et Zuénoula, dont Koudougou,
Garango et Koupela ; décret qui avait été signé en 1995 par Henri Konan Bédié,
alors président de la République. Ce lundi donc, il était question de mettre à
la disposition des ayants-droit de cette mesure de naturalisation, décidée par
Bédié en 1995, l'argument juridique devant leur faciliter désormais
l'établissement de leurs pièces d'identité nationale. Rien de plus. Et pourtant,
certains veulent faire passer dans l'opinion l'idée que la naturalisation de ces
8133 Burkinabé s'est faite sous le régime Ouattara et même lundi dernier, à la
faveur de la cérémonie qui s'est tenue à Koupéla à Bouaflé. «
Lundi
4 mars 2013, ce sont au total 8133 individus d'origine burkinabé et présentés
par le régime Ouattara comme étant des «apatrides» (des personnes rattachées à
aucune patrie), vivant dans la région de Bouaflé, qui ont été officiellement
naturalisés ivoiriens. Ces personnes, originaires du Burkina Faso, résidant en
Côte d'Ivoire depuis plusieurs décennies, ont reçu la citoyenneté des mains du
ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma





Coulibaly
»,
lit-on dans un quotidien de la place. Dire les choses ainsi, c'est laisser
croire que ces Burkinabé d'origine viennent fraîchement d'être naturalisés. Or,
il n'en est rien. A la vérité, le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly,
était allé remettre aux populations de cette partie du pays, des exemplaires du
journal officiel, représentant la preuve irréfutable qu'elles jouissent bel et
bien de la nationalité ivoirienne. Le gouvernement Ouattara a voulu ainsi aider
ces populations, naturalisées sur le papier, mais qui éprouvaient jusque-là
toutes les peines du monde à se faire établir les pièces d'identité, à se donner
les moyens juridiques de jouir effectivement de la nationalité ivoirienne. Rien
de plus.





Une initiative salutaire de Bédié




Ce
n'est pas sous le régime Ouattara que toutes ces personnes ont été naturalisées.
C'est l'ex-président Bédié qui avait voulu réparer un tort en permettant à ces
Burkinabé d'origine, de bénéficier de la nationalité ivoirienne, conformément au
droit du sol en vigueur jusqu'en1972. Eux qui avaient été convoyés en Côte
d'Ivoire dans les années 30 pour aider à la réalisation des grands travaux.
D'ailleurs, sous l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, le ministre de la
Justice d'alors, Mamadou Koné, avait entrepris, avec le concours du Hcr, de
permettre à ces Ivoiriens sur papier de jouir effectivement de cette nationalité
en se faisant établir des pièces d'identité. En effet, ces Ivoiriens d'origine
burkinabé se heurtaient, dans les faits, à l'intransigeance de certains agents
de l'Etat, qui se sont investis de la mission de protéger la sacro-sainte
nationalité ivoirienne, au point de refuser de leur établir des certificats de
nationalité ou des cartes d'identité. De sorte que nombre d'entre eux sont
restés 17 ans ivoiriens... sur papier, c'est-à-dire reconnus comme tels dans le
décret de 1995 signé par Bédié ; décret auquel la plupart d'entre eux n'ont
jamais eu accès. C'est pour en finir avec cette situation que le Hcr avait aidé
le gouvernement, à l'initiative du ministre Mamadou Koné, alors ministre de la
Justice, à imprimer plusieurs exemplaires du journal officiel consacré au décret
portant naturalisation des 8133 Burkinabé. [...]




 




 





Après la plainte de Michel Gbagbo à Paris : Forte pression sur Ouattara. Soro
manœuvre fort




 





Soir Info -


L'affaire de la « plainte de Michel Gbagbo » contre Guillaume Soro et 10
comzones n'est pas spécialement bien tombée. Le chef du parlement a, cette
semaine, un calendrier plutôt chargé et le débat autour des actions judiciaires
qui le visent, a le chic d'empoisonner ses déplacements. Hier, Guillaume Soro
prenait part à l'ouverture de la 1ère session ordinaire de l'Assemblée nationale
du Faso ; de vendredi à dimanche, le n°2 ivoirien, séjournera, à l'Est du pays,
dans l'Indenié où il sera reçu par le roi Nanan Boa Kouassi III. C'est un de ces
enchaînements auquel Soro est habitué : il a parcouru, ces derniers mois, un
nombre incalculable de capitales occidentales ainsi qu'africaines. Cette
fois-ci, les choses se présentent un peu différemment : en même temps qu'il se
plie à ses rendez-vous de chef de parlement, il doit préparer la contre-attaque
face à une jeune avocate bien présente dans les médias, se réjouissant d'une «
victoire » arrachée par son client. Michel Gbagbo, fils de l'ancien chef d'Etat,
en détention à Bouna, accuse l'ex-leader estudiantin et dix chefs militaires
d'être responsables de « graves sévices » qu'il aurait subis, pendant son
arrestation, en pleine crise-post-électorale, en 2011. (...)




 





Une interpellation au sommet





Certains observateurs apprécient, volontiers, l'affaire de la « plainte de
Michel Gbagbo » comme une interpellation à l'endroit du chef de l'Etat Alassane
Ouattara. Le timing ne serait pas fortuit : si la justice française a désigné,
ce début de mois de mars, un juge d'instruction pour enquêter sur des faits en
rapport avec la crise post-électorale, ce serait pour rappeler au président
ivoirien, la forte attente de la communauté internationale à son égard. Le
régime est accusé, à coups de déclarations et de rapports d'Organisations de
défense des droits de l'Homme, de favoriser, en Côte d'Ivoire, une « justice des
vainqueurs ». Sur le plan intérieur, les partisans de l'ancien chef d'Etat sont,
jusqu'ici, les seuls à répondre de crimes post- électoraux. Sur le plan de la
justice internationale, Laurent Gbagbo et son épouse, sont officiellement les
seuls contre qui la Cour pénale internationale (Cpi) a lancé un mandat d'arrêt.
Le fait que les autorités tardent à donner une réponse au cas « Simone Gbagbo »
réclamée par la Cpi, alimente, furtivement, l'idée qu'Abidjan ne souhaite plus
de transfèrement à la Haye pour juste protéger des proches d'Alassane Ouattara.
La pression est d'autant plus forte sur le sommet ivoirien que, depuis août
2012, où les résultats de la Commission nationale d'enquête sur la crise
post-électorale ont été rendus, pas une seule personnalité connue proche du chef
de l'Etat n'a fait l'objet d'une action judiciaire. [...]




 




 





Gouvernement : Qui veut chasser Duncan ?




 




Le
Démocrate -

Le
chef du gouvernement ivoirien serait sur la sellette. Depuis quelques jours une
certaine presse fait du limogeage du Premier Ministre son choux-gras. Quand bien
même Alassane Ouattara et Daniel Kablan Duncan filent le bon coton, des
individus tapis dans les ténèbres jurent de voir le chef de l'Etat débanquer son
plus proche collaborateur. Qui veut donc chasser Duncan ? Question.




 




 





Education nationale : Le Midd en colère contre le Gouvernement




 




Le
Nouveau Réveil -

Après
la grève du 04 février 2013, le Mouvement des instituteurs pour la défense de
leurs droits (Midd) a organisé une conférence de presse relative à l'actualité
scolaire et à la réforme de la Mugef-ci. C'était hier, à son siège sis à Marcory
Cité Hibiscus. Au cours de cette conférence, les syndicalistes ont fait
remarquer que, jusque-là, aucune des revendications qui ont conduit
l'Intersyndicale du secteur Education/Formation à la grève n'a trouvé de
satisfaction. Les discussions qui devraient avoir lieu entre les syndicats et
les ministères techniques, à la demande du Premier ministre, soulignent les
syndicalistes, ne se sont pas tenues. Alors que les conclusions de ces
discussions sont attendues le 18 mars prochain. En plus, les syndicalistes ont
dénoncé quelques actes du Gouvernement qui, soutiennent-ils, constituent de
graves atteintes à la liberté syndicale et pourraient déteindre sur la bonne
marche de la vie scolaire. Il s'agit des mesures répressives. «Des pratiques
rétrogrades et fascistes sont ressuscitées par des inconditionnels démons
hostiles à toutes les formes de contradictions constructives», ont-ils condamné.
Ces mesures sont entre autres, la volonté d'asphyxier les syndicats, par la
suppression des cotisations annuelles prélevées sur les salaires pour les
syndicats et le non reversement des précomptes déjà opérés. Ensuite, les
sanctions contre les directeurs d'école ont été soulignées. Aux dires des
syndicalistes, des directeurs d'écoles seraient relevés de leur fonction, dans
certaines directions régionales et certains de leurs militants seraient victimes
de tracasseries. Au demeurant, le Midd a lancé un appel aux organisations de
défense des droits de l'homme de même qu'aux institutions internationales et
nationales sur cette pratique. Cette rencontre a été l'occasion pour les
syndicalistes de saluer les nouvelles réformes de la Mugef-ci. Lesquelles
réformes leur permettront de participer désormais aux élections à la présidence
de la mutuelle.