Revue de presse internationale du 8 novembre 2010

8 nov 2010

Revue de presse internationale du 8 novembre 2010








Bédié appelle à voter Ouattara en Côte d'Ivoire, L'express.fr, 7
novembre 2010-



Henri Konan Bédié a appelé dimanche ses partisans à voter en
faveur d'Alassane Ouattara lors du second tour de l'élection présidentielle en
Côte d'Ivoire le 21 novembre, restant ainsi



fidèle à une alliance destinée à battre le président sortant
Laurent Gbagbo.

Avec ses 25% de voix recueillis au premier tour, l'ancien chef de l'Etat se
trouve en position d'arbitre entre Laurent Gbagbo, arrivé en tête avec 38% des
suffrages, et Alassane Ouattara, deuxième avec 32%. Une semaine après le premier
tour, il n'avait toujours pas confirmé son soutien à l'ancien Premier ministre.
"
Le
RHDP appelle les militants, sympathisants et tous les électeurs à se rassembler
autour de cette candidature
",
écrit Henri Konan Bédié dans un communiqué diffusé après une réunion du
Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix. Le RHDP a été
créé avant le premier tour par Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et deux
autres dirigeants d'opposition. Aux termes de cet accord, les candidats éliminés
au premier tour devaient soutenir celui qualifié pour affronter Laurent Gbagbo.
Avec le soutien de Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara devrait théoriquement
dépasser la barre des 50%. Des électeurs de Bédié pourraient cependant être
réticents à voter en faveur d'un dirigeant issu du nord du pays, dont la
nationalité ivoirienne avait été remise en cause avant le précédent scrutin en
2000 (...). L'enjeu du scrutin est aussi de relancer une économie freinée par
l'impasse politique, la Côte d'Ivoire étant le premier producteur mondial de
cacao.




Côte
d'Ivoire : le second tour fixé au 21 novembre, Le Figaro, 6 novembre 2010-

(...)

Le Conseil constitutionnel ivoirien a tranché samedi : le
deuxième tour de la présidentielle, censé clore une décennie de crise
politico-militaire, se tiendra le 21 novembre. Il aura lieu entre le chef de
l'Etat sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
«Aucune réclamation concernant la régularité du scrutin (du 31 octobre NDLR) ou
son dépouillement n'a été présentée par voie de requête écrite au président du
Conseil constitutionnel», a affirmé le président de l'institution, jugeant
l'élection «régulière». Cette annonce impromptue survient alors que

la date du 28 novembre était jusque-là la date «projetée»


par la Commission électorale indépendante et le gouvernement pour
le deuxième tour, sans pour autant avoir été officiellement fixée. La
déclaration du Conseil constitutionnel intervient en outre quelques heures après
l'appel d'Alassane Ouattara à un recomptage des voix. Le premier ministre et les
autres chefs de l'opposition dénonçaient de «graves irrégularités» lors de ce
vote historique (...)En parallèle, le Sénégal s'est employé samedi à faire baisser
la tension après la crise diplomatique ouverte avec Abidjan en plein entre-deux
tours. La présidence ivoirienne avait accusé vendredi le Sénégal de
«conspiration» et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président
sénégalais Abdoulaye Wade eut reçu jeudi Alassane Ouattara. Le ministre
sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, a souhaité «dédramatiser»,
qualifiant la rencontre litigieuse de «non-événement». La porte-parole
d'Alassane Ouattara a fustigé de son côté une «vaine tentative de diversion»
menée par le pouvoir.





ELECTIONS PRESIDENTIELLES IVOIRIENNES

QUI, DE LAURENT GBAGBO ET D'ALASSANE OUATTARA,
REMPORTERA LA MISE FINALE ?, San Finna, du 8 au 14 novembre 2010- (...)


Maintenant, que peut réserver le second tour de l'élection présidentielle prévu
pour se tenir le 21 novembre prochain entre deux adversaires -certains parlent
d'ennemis-qui se connaissent bien, et qui ont envie d'en découdre ? C'est
assurément un combat de titans qui s'annonce entre deux personnalités et deux
styles différents, voire opposés. Il est évident que le défi majeur pour les
deux candidats est la captation des voix des perdants du premier tour, et
particulièrement celles du président du PDCI, Henri Konan Bédié. Dans ce
contexte, Alassane Ouattara espère bénéficier des effets d'une consigne de vote
de Bédié en sa faveur en vertu des accords conclus entre les partis du RHDP.
D'un point de vue mathématique, Alassane Ouattara ayant fait le plein de voix
dans son fief du Nord au premier tour, ne pourra plus y disposer de réserves de
voix suffisantes pour être déterminantes au second tour. Il aura donc besoin des
voix de son allié pour tenir le challenge. Mais nul n'a l'assurance, pas même
Bédié, qu'une telle consigne sera scrupuleusement respectée par sa base
électorale. Tout porte à croire que l'issue de ce second tour se jouera sur la
capacité de rassemblement des deux candidats. Et c'est à ce niveau
qu'interviendront la personnalité et le style de chacun des deux hommes. Si
Alassane Ouattara propose aux Ivoiriens sa capacité à sortir la Côte d'Ivoire de
son marasme économique, Laurent Gbagbo, lui propose sa capacité d'homme d'Etat
doté d'une vision qui ferait définitivement de la Côte d'Ivoire une Nation.
Quelle sera, entre ces deux offres, le choix définitif des Ivoiriens ?




Le dépit d'un
revanchard, l'Observateur paalga, 8 novembre 2010-
 

Avec des données qui épousent les clivages ethnorégionalistes
voire religieuses, on peut raisonnablement affirmer que la Nation ivoirienne est
encore à construire, et les fractures, loin d'être soudées ; même si, en bonne
démocratie, on peut concevoir qu'un homme politique digne de ce nom, tel un
fauve qui marque son territoire de ses empreintes, ait son fief, quasi
incontestable, et sa citadelle, inexpugnable. En réalité, à propos de ces
joutes, tous les observateurs s'accordaient à dire que le mystère restait
Abidjan, « laboratoire de la Côte d'Ivoire de demain » ainsi que le disent
certains, meeting-pot devenu encore plus indéchiffrable avec les mouvements de
populations consécutifs à l'éclatement de la rébellion le 19 septembre 2002. Or,
qui tient la capitale tient le pays, a-t-on coutume de dire ; cela est encore
plus vrai s'agissant de la perle des lagunes, qui concentre, à elle seule, près
du tiers de l'électorat (1,4 million de votants sur 1,7 million d'inscrits) (...)


Car, avec les 25% de HKB, ADO avec ses 32% devrait théoriquement
passer haut la main, puisque, dans le cadre du Rassemblement des Houphouétistes
pour la démocratie et le développement (RHDP), les deux sont liés par un accord
en vertu duquel l'éliminé devrait apporter son soutien et ses voix au qualifié.
Ajoutons même les 2,57% de Mabri Toïkeuse de l'UDPCI, également membre de ce
conglomérat, et on pourrait conclure que si la politique est logique, le patron
du RDR sera le prochain président de la Côte d'Ivoire. Mais, on le répète, pour
parler ivoirien, « élection, c'est pas mathématique », et ADO est suffisamment
intelligent pour savoir que le basculement des bédiéistes ne sera pas
automatique. Il y a tout lieu de penser que l'électorat du sphinx de Daoukro va
se diviser sur la conduite à tenir, ce qui peut faire l'affaire de l'enfant
terrible de Mama. En tout cas, cette incertitude conserve tout le piquant du jeu
électoral ivoirien, et on a déjà hâte d'être au lendemain du 28 novembre. En
attendant, pour HKB, l'heure du repos a sonné, et à 75 ans révolus, il n'est pas
immérité qu'il fasse valoir ses droits à la retraite. Celui qui disait, encore
il y a peu, que « La Côte d'Ivoire a encore besoin de moi » (1) devrait se
résoudre à cette évidence : ce sont les Ivoiriens qui ne veulent plus de lui,
quelque expérimenté qu'il puisse être. Au lieu de crier à la triche tout en
appelant ses partisans au calme, il devrait donc, plutôt que d'être un vieux
dépité, revanchard et mauvais perdant, avoir assez de dignité et de sagesse,
comme devraient l'y inciter son âge et son expérience, pour reconnaître sa
défaite. Il n'en sortirait que plus grand. Car, fraude pour fraude, dans une
élection surveillée de près comme celle-là, quels genres d'irrégularités
susceptibles d'entacher la sincérité du scrutin ont pu être commises ? Pourquoi
les Ivoiriens verseraient-ils d'ailleurs une larme sur la contreperformance de
Bédié, eux qui veulent la paix et n'ont certainement pas encore oublié que c'est
quand même celui-là qui a ouvert la boîte de Pandore avec son funeste et fumeux
concept d'ivoirité ; qui était tout a fait pour l'exclusion d'une partie de ses
compatriotes du jeu politique en leur déniant la nationalité ivoirienne ?




ADO chez Wade :


Du pain bénit pour
Gbagbo, Le Pays, 8 novembre 2010-

ADO, redoutable
challenger du président sortant, Laurent Gbagbo, a effectué une visite au
Sénégal pour, dit-il, bénéficier des conseils et de l'expérience du président
Wade en tant qu'ancien opposant qui partage la même idéologie libérale que lui.
Et il n'en fallait pas plus pour que son adversaire Gbagbo saisisse cette
occasion comme du pain bénit. Il a même monté les enchères d'autant qu'il a
rappelé l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en poste à Dakar, pour montrer la gravité
de l'acte posé par son adversaire politique. Alors, des questions se posent :
qu'est-ce que ADO et Wade ont contre la Côte d'Ivoire au point de vouloir la
déstabiliser ? N'est-ce pas les Ivoiriens eux-mêmes qui élisent leur président
et non Wade à leur place ? Et puis, Gbagbo n'avait-il pas lui-même reçu chez lui
les opposants socialistes venus du Sénégal (ironie du sort) et de la France dans
le but de le soutenir dans sa campagne présidentielle ? A vrai dire, il n' y
avait pas de quoi fouetter un chat. En adoptant cette attitude, Gbagbo a tout
simplement su que lorsque l'on a affaire à un concurrent de taille comme ADO,
toutes les occasions sont bonnes pour faire souffler le vent en sa faveur. Et en
pareille circonstance, et surtout pour un politicien de la trempe de Gbagbo, les
épithètes, même les plus désobligeantes, ne manquent pas pour dramatiser un fait
qui n'en est pas un à bien des égards. C'est en cela que le président sortant et
son équipe ont, pour la circonstance, vite qualifié l'audience accordée à ADO
par Wade "d'ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la
Côte d'Ivoire" et, pire, de "conspiration en vue d'une déstabilisation". En
qualifiant ADO de conspirateur, Laurent Gbagbo et les siens peuvent désormais
voir en lui un ennemi. Il faut tout autant craindre qu'avec de tels agissements,
Gbagbo ne finisse par donner raison à ceux qui voient dans son expression
"candidat de l'étranger", un pur et simple jeu de mots pour dire "candidat
étranger", maintenant qu'il a pour principal adversaire ADO dont la nationalité
ivoirienne a été longtemps contestée. Le président sortant, avec un tel
comportement, risque de remettre au goût du jour le concept de l'ivoirité comme
arme de combat politique contre ADO d'autant plus qu'autour de lui, ses hommes
tiennent des propos qui en portent les germes. Pas plus tard que le 5 novembre
dernier, l'on se souvient encore, un bras droit de Gbagbo, Affi N'Guessan,
soutenait que le score de ADO dans le nord de la Côte d'Ivoire était étonnant et
suscitait des interrogations. Allez-y comprendre ! Le second tour du scrutin
présidentiel ivoirien prévu pour le 21 novembre prochain coïncide avec la
présidentielle au Burkina, pays du facilitateur Blaise Compaoré qui est lui-même
candidat à sa propre succession (...)




Burkina- Côte
d'Ivoire : Destin électoral croisé, Fasozine, 8 novembre 2010-


Ainsi donc Burkinabè et Ivoiriens iront aux urnes, le même jour, le 21 novembre
prochain, pour choisir leur futur président. Les premiers iront voter dans le
cadre du premier tour de l'élection présidentielle tandis que les seconds auront
à départager les deux challengers arrivés en tête du premier tour de la
présidentielle ivoirienne qui s'est tenue le 31 octobre dernier. Coup de destin
ou simple hasard de calendrier? Une chose est certaine, ce croisement est chargé
de sens pour le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, deux pays liés par l'histoire
et la géographie, mais dont les relations sont devenues des plus tumultueuses au
cours de cette dernière décennie. La pomme de discorde entre les deux peuples
«voisins et frères» est, incontestablement, ce que certains qualifient de
prétention de l'ancien Premier ministre ivoirien, Alassane Dramane Ouattara à
vouloir devenir président de la Côte d'Ivoire. Par deux fois, il a été exclu de
la course à la présidence, affublé de la nationalité burkinabè, par les tenants,
à l'époque du concept xénophobe de l'ivoirité. Sans oublier qu'à tort ou à
raison, Ouagadougou avait également été accusé par Abidjan, de constituer la
base arrière d'une certaine rébellion qui avait pris corps dans le nord de la
Côte d'Ivoire. Depuis 2002, le pays d'Houphouët se cherche et c'est finalement à
Ouagadougou que les protagonistes de la crise ivoirienne ont fini par
s'accorder, sous l'égide d'un Facilitateur qui n'est autre le président
burkinabè Blaise Compaoré. Ironie du sort, c'est la première fois que la
candidature de Alassane D. Ouattara a été validée. Et curieusement, c'est lui
qui sera face au président sortant Laurent Koudou Gbagbo pendant que le chef de
l'Etat burkinabè en découdra avec 6 candidats qui sont loin de perturber son
sommeil. Si le président Blaise Compaoré est quasiment sûr d'être élu dès le
soir du 21 novembre, rien n'est gagné à l'avance à Abidjan. A la vérité, c'est
sur cette ultime confrontation entre Gbagbo et Ouattara que se concentrera
l'attention de la communauté internationale et surtout des Burkinabè, des
millions de Burkinabè vivant toujours en Côte d'Ivoire.




Visite
controversée de Ouattara à Dakar: Madické Niang donne la version du Sénégal,
WalFadjri, 8 novembre 2010-

 La visite
d'Alassane Dramane Ouattara à Dakar semble mettre sens dessus dessous les
relations entre Dakar et Abidjan. Après avoir appelé d'urgence leur ambassadeur
à Dakar pour consultation, les autorités ivoiriennes ont adressé une note à
leurs homologues sénégalais pour signifier leur mécontentement. Et le
gouvernement sénégalais par la voix de Madické Niang d'apporter la réplique.

Dégâts
collatéraux de la visite éclair de Ouattara à Dakar




Les autorités
ivoiriennes n'ont pas apprécié la visite éclair à Dakar, du leader du Rdr
Alassane Dramane Ouattara, candidat à l'élection présidentielle en Côte
d'Ivoire. Laurent Gbagbo, président sortant l'a signifié, clairement aux
autorités sénégalaises dans une note officielle qui leur a été transmise.
Livrant le contenu de cette note à la presse, le ministre des Affaires
étrangères, Me Madické Niang, informe qu''il a été dit dans la note que le jeudi
4 novembre 2010, le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, sans
en avoir informé au préalable son homologue de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a
dépêché un avion à Abidjan pour assurer le transport d'Abidjan à Dakar de M.
Alassane Ouattara accompagné d'une importante délégation de ses proches et
partisans (...)




Ouattara est venu à
ses propres frais à Dakar




Face à ces
accusations, l'Etat du Sénégal juge nécessaire d'apporter sa version des faits.
'D'abord, nous n'avons pas eu à affréter un avion. Le président Abdoulaye Wade
n'a pas d'avion. Il loue des avions pour se déplacer', précise Me Niang.
Qu'est-ce qui s'est alors passé ? 'Ce qui s'est passé, c'est que le président
Abdoulaye Wade, au moment où il revenait de voyage était à bord d'un avion de la
compagnie Darta. Et quand cet avion l'a déposé à Dakar, il fallait respecter le
repos des pilotes. Et ça devait être à ce moment que M. Alassane Ouattara qui
voulait venir au Sénégal s'est adressé à cette compagnie pour pouvoir affréter
un avion'. Et, poursuit le ministre, 'cet avion qui était à Dakar est le plus
proche d'Abidjan. C'est pourquoi, le même avion a été dépêché par la compagnie à
Abidjan. Ouattara a dû présenter aujourd'hui (samedi), à la presse, les factures
qui lui ont permis d'affréter cet avion pour pouvoir se déplacer. La facture est
bel et bien en son nom'. Suffisant, selon Madické Niang, pour convaincre qu'il
n'y a aucune forme de confusion possible. Car 'ce n'est pas un avion de l'Etat
du Sénégal ou d'une quelconque entité de l'Etat du Sénégal. C'est un avion de
location qui était parti chercher Ouattara et qui l'a ramené (à Dakar) à ses
frais'.




Gbagbo reçoit des opposants sénégalais sans en informer Wade




Tanor Dieng était avec Gbagbo au moment de la proclamation des
résultats




Pour démonter les
relations étroites entre Gbagbo et certains opposants sénégalais, Madické Niang
informe que 'c'est chez nous, dans le local d'un parti politique sénégalais, le
Ps, que s'est tenue la campagne de Gbagbo à Dakar. Avec des discours de membres
du Ps sénégalais. Mais cela ne nous a pas gênés', a-t-il dit. Mieux, ajoute le
ministre des Affaires étrangères, 'il y a aussi des faits dont tout le monde a
dû avoir connaissance : le Secrétaire général du Ps sénégalais, Ousmane Tanor
Dieng, accompagné d'Albert Bourgi, était en Côte d'Ivoire avec le président
Gbagbo au moment de la proclamation des résultats. Sans que nous ne soyons
informés'. Ça ne s'est pas arrêté là, car au niveau de l'Internationale
socialiste, 'on est venu prêter main forte au président Gbagbo. Des socialistes
français se sont déplacés dans les conditions que nous savons et sont même
intervenus dans des meetings.'




Wade et Ouattara partagent la même famille politique (...)




Raisons de la visite de Ouattara




Madické Niang dément
les rumeurs selon lesquelles Abdoulaye Wade aurait remis de l'argent à Ouattara.
'Le chef de l'Etat n'a remis aucune somme d'argent à Alassane Ouattara. Il
(Ouattara) est venu voir un aîné avec qui il partage la même famille politique,
mais aussi pour recevoir les conseils du président Wade. Wade a réussi, après 26
ans d'opposition, à pouvoir battre le Ps au deuxième tour. Son expérience
pouvait être utile au président Ouattara. Tout a tourné autour de cela'. Selon
Madické Niang, il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire. Parce
que 'd'abord, il n'y a pas une ingérence, le président Wade ne cherche pas à
déstabiliser Gbagbo. Il n'a aucune forme d'animosité à son endroit et est
conscient de l'importance des relations qui unissent la Côte d'Ivoire au
Sénégal'. Des relations de loin plus importantes que des élections, selon le
ministre d'Etat parce qu'elles 'vont survivre à tous les hommes politiques'.