REVUE DE PRESSE DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010

8 nov 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010







Le
Japon culturel auprès de la Côte d'Ivoire - Ce que Choi a dit




Soir Info  -

C'est le geste d'un pays ami mais surtout la démonstration que le
culturel, bien souvent, est d'un apport très appréciable au politique. Événement
politico-culturel, le festival de musique organisé par l'ambassade du Japon, en
collaboration avec l'Organisation des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), a
fait un culte au métissage et montré des similitudes entre l'art traditionnel
des deux pays. Le « Concert pour la paix et l'Avenir », point culminant de ce
programme, a eu lieu le samedi 6 novembre 2010, à l'Institut national supérieur
des arts et de l'action culturelle (Insaac). Il a été animé par les groupes
japonais Minyo et ivoirien Yakomin, qui ont su tenir en haleine le nombreux
public, parmi lequel se trouvaient le représentant spécial du secrétaire général
de l'Organisation des nations unies en Côte d'Ivoire, le Coréen Y. J. Choi et
Okamura Yoshifumi, l'ambassadeur du Japon en Côte d'Ivoire. [...]. Cet événement
politico-culturel a été salué par Y J Choi, qui a adressé ses félicitations à
l'ambassade du Japon qui prend une part active dans la sortie de crise en Côte
d'Ivoire. « Le Japon, depuis le début, est aux côtés de la Côte d'Ivoire. Pour
l'organisation de présidentielle, il a fait don des urnes, des abris
provisoires, a financé la formation des agents électoraux et la sensibilisation
préélectorale », s'est réjoui le diplomate coréen. (...)




 




 




1er
tour de la présidentielle/Les faiblesses de l'ONUCI - Abou Moussa suspecté





L'Expression  -

La
logistique de l'Onuci a pris du plomb dans l'aile au premier tour du scrutin
présidentiel. Le système d'enlèvement, du transport et de sécurisation des urnes
mis en place par l'adjoint du représentant spécial du secrétaire général de
l'Onu, Abou Moussa, a pêché dans beaucoup de localités le jour du scrutin. Et
des accusations sont portées contre l'adjoint de Young Jin Choi. Dans les
communes d'Abobo et d'Adjamé, citons ces deux cas révélateurs : lorsque les
bureaux ont fermé, les agents ont attendu, dans plusieurs centres, de longues
heures l'arrivée, en vain, des convois de l'Onuci. Ils ont usé de dextérité et
de leurs muscles pour faire barrage aux velléités de certains éléments des
forces de l'ordre de s'approprier les urnes. Et, devant la détermination des
populations qui ne voulaient rien entendre, ils ont dû battre en retraite. Quel
aurait été le sort de ces urnes si elles avaient été emportées par ces corps
habillés? Dans plusieurs autres localités, notamment, à Saïoua chez le ministre
de la Sécurité, Désiré Tagro, des agents des bureaux de vote ont dû prendre
leurs jambes à leur cou devant la menace des populations qui ont été surprises
par le score réalisé par les opposants dans leur fief. Dans la fuite, certains
PV ont disparu. A l'heure du bilan, tous les regards sont tournés vers l'Onuci
qui, pourtant, avait juré la main sur le cœur qu'elle s'acquitterait de
l'enlèvement, du transport et de la sécurisation des urnes. Selon des sources
bien informées, l'adjoint de Choi n'a pas joué pleinement son rôle. Et,
certaines sources l'accusent de filer le parfait amour avec le camp présidentiel
dont le chef l'invite très souvent à sa table. Ceci explique-t-il cela? Toujours
est-il que l'Onuci, dans sa mission, n'a pas fonctionné en des endroits. Des
dysfonctionnements qu'il urge de corriger au deuxième tour. 




 




 




 






Communiqué du Conseil constitutionnel : Les opérations du scrutin du 31 octobre
sont régulières




Fraternité Matin  -

(...) Vu les résultats du
scrutin du 31 octobre 1010 de l`élection du Président de la République ayant
fait l`objet d`une proclamation provisoire par la Commission électorale
indépendante, et réceptionnés par le secrétariat général du Conseil
constitutionnel le 04 novembre 2010 ; (...)





Considérant qu`après le recensement général des votes du scrutin
du 31 octobre 2010, la Commission électorale indépendante a procédé à une
proclamation provisoire des résultats suivants:





Electeurs inscrits: 5 784 490





Votants: 4 843 445





Taux de participation: 83,73%





Suffrages nuls: 225.624





 Suffrages exprimés: 4 617 821





(...) Considérant que l`article 60 du Code électoral, modifié par
l`ordonnance n° 2008-133 du 14 avril 2008 portant ajustements au Code électoral,
dispose que tout candidat à l`élection du Président de la République peut
présenter, par requête écrite adressée au président du Conseil constitutionnel,
une réclamation concernant la régularité du scrutin ou son dépouillement;




 Considérant,
cependant, qu`aucune réclamation concernant la régularité du scrutin ou son
dépouillement n`a été présentée par voie de requête écrite au président du
Conseil constitutionnel;





Considérant que l`examen des procès-verbaux ne révèle aucune
irrégularité de nature à entacher la sincérité du scrutin et en affecter le
résultat d`ensemble; (...)





Qu`à l`examen des résultats du scrutin du 31 octobre 2010, les
deux candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de suffrages sont:

- M. Gbagbo Laurent: 1 756 504, soit 38, 04 % ;
- M. Ouattara Alassane: 1
481 091, soit 32,07 % ;




 Considérant
qu`aux termes de l`article 36, alinéa 2 de la Constitution, le second tour devra
se tenir quinze jours après la proclamation des résultats définitifs;




 Décide:
Article 1er: les opérations du scrutin du 31
octobre 2010 pour l`élection du Président de la République sont régulières;





Article 2 : un second tour du scrutin sera organisé le dimanche
21 novembre 2010;





Article 3 : les candidats qualifiés pour se présenter au second
tour du scrutin sont:

- M. Gbagbo Laurent;

- M. Ouattara Alassane. (...) 




 




2eme
tour : 21 ou 28 novembre : Yao N'Dré- CEI : La guerre des dates ?




Nord Sud  -

(...)


L'Institution  que préside Youssouf Bakayoko est appelée à se retrousser les
manches en vue d'être au 2e tour du scrutin fixé au 21 novembre par
Yao N'Dré, président du Conseil constitutionnel. La CEI se réunit d'urgence
aujourd'hui. Et selon toute vraisemblance, l'institution en charge de
l'organisation du processus électoral devrait maintenir la date du 28 novembre
annoncée dans son chronogramme rendu public.(...) De source proche de la CEI, il
ne sert à rien de se précipiter dans l'organisation du second tour du scrutin
présidentiel. Selon les textes qui definissent l'organisation des élections,
c'est la CEI qui a l'initiative de la date des élections » assure un des
vice-présidents de la CEI persuadé que Paul Yao N'Dré dont le rôle est de
d'interpréter les lois, n'a pas mandat pour décider de la date des scrutins. (...)




 




 




Après
la validation des résultats/ Les avocats du Pdci: "Yao N'dré n'a pas dit la
vérité aux Ivoiriens"





L'Expression  -


Réponse du berger à la bergère. Le conseil juridique du parti doyen a contrarié
hier, à la maison du Pdci, l'affirmation du président du Conseil constitutionnel
relative à l'absence d'une plainte des candidats à l'élection présidentielle du
31 octobre sur la voie de la validation des résultats du premier round de la
compétition électorale. Selon Me Blessy Chrysostome, qui a co-animé une
conférence de presse avec Me Ahobaut Claude et Me Charles Konan, le Pdci a bel
et bien déposé une requête aux mains de l'institution dirigée par Paul Yao N'dré
le samedi 6 novembre à 19 h20. « A la date du samedi 6 novembre 2010, le Pdci
par le ministère de Me Richmond N'da, huissier de justice près du tribunal de
première instance d'Abidjan-Plateau s'est rendu au siège du Conseil
constitutionnel à l'effet de servir au président de ladite institution la
requête aux fins de réclamations du candidat, Henri Konan Bédié», a-t-il
indiqué. Cependant, a-t-il poursuivi, les choses ont coincé quand l'émissaire de
N'zueba, qui a été sommé d'attendre, est resté sans interlocuteur durant toute
la soirée. Il a fallu, a ajouté le vice-président du conseil juridique du Pdci,
que le candidat du Pdci, mis au parfum de la malice du juge électoral, prenne
langue avec lui pour décanter la situation. «Suite à un appel téléphonique du
président Bédié, le président du Conseil constitutionnel a fait recevoir
l'huissier de justice qui a servi la requête», a-t-il apporté la réplique au
professeur de droit, avant d'affirmer: « Paul Yao N'-dré n'a pas dit la vérité
aux Ivoiriens samedi sur le plateau du Journal télévisé de 20 h lors de la
validation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Pour lui,
l'ignorance d'une requête avant de rendre une décision de justice tord le cou au
droit et ouvre les portes aux périls qui planent sur la Côte d'Ivoire en cette
période sensible. Mais que peut faire le Pdci après la décision du Conseil
constitutionnel? «Nous attendons de voir si Choi, représentant spécial du Sg de
l'Onu en Côte d'Ivoire, qui a été saisi par le Pdci, va certifier les résultats.
Nous ne devons pas dormir dans les salons. C'est notre droit de dire qu'on n'est
pas d'accord», ont-ils annoncé des jours chauds en Côte d'Ivoire. Et les
militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire qui ont élu domicile au siège
sont sur le pied de guerre.





 





Second
tour de l'élection présidentielle - RHDP : Tous pour Ouattara




Le Patriote  -

Un instant des plus
solennels. La présence massive des cadres du PDCI, du RDR, de l'UDPCI et du MFA,
hier à la résidence du président Henri Konan Bédié, expliquait l'évènement du
jour. Un évènement vite compris lorsque le maître des lieux et ses jeunes frères
Albert Mabri Toikeusse et Innocent Anaky Kobena viennent présenter le candidat
Alassane Ouattara comme étant désormais le porte-flambeau du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), dans le cadre du second
tour de l'élection présidentielle, prévu pour le dimanche 21 novembre prochain.
En tant que président de la Conférence des présidents du RHDP, l'honneur est
revenu au président Henri Konan Bédié de donner la bonne nouvelle. « La
conférence des présidents du RHDP adresse ses vives félicitations à son candidat
au second tour, le président Alassane Ouattara. (...) Les présidents Bédié du
PDCI, Mabri de l'UDPCI et Anaky du MFA soutiennent le candidat Alassane
Ouattara. (...) Ils appellent instamment leurs militants, sympathisants et tous
les électeurs à se rassembler autour de cette candidature. Ils les exhortent
fermement à voter massivement le candidat Alassane Ouattara, afin d'assurer au
RHDP une victoire éclatante, en vue de sauvegarder l'héritage du président Félix
Houphouët-Boigny», a annoncé haut et fort le président Bédié, sous un tonnerre
d'applaudissements des collaborateurs des quatre leaders, visiblement très émus.
(...)




 




 





Comment Gbagbo a volé les voix de Bédié





L'Expression




Le
Pdci refuse de faire le deuil de son exigence de recomptage des voix du scrutin
présidentiel du 31 octobre. Hier, ses avocats, devant la presse, ont démontré
comment le président candidat, Laurent Gbagbo, a volé les suffrages favorables
au porte-flambeau du parti doyen. Un simple jeu d'addition et de soustraction a
suffi, selon eux, au bonheur du «Christ de Mama». «Le candidat Henri Konan Bédié
a relevé que des personnes ont été rajoutées par groupes de façon générale sur
l'étendue du territoire. Tantôt de peu de personnes, tantôt d'un nombre plus
important de personnes (...) L'ensemble de ses rajouts manifestement volontaires
porte sur une population totale de 366.711 personnes», a lu Me Blessy
Chrysostome dans la requête déposée au Conseil constitutionnel. Avant de
détailler ses preuves. Trois exemples lui ont permis de conclure que «le hold-up
électoral», a cruellement affecté le résultat d'ensemble publié par la
Commission électorale indépendante. «La population électorale dans le centre
Nelson Mandela d'Abidjan est passée de 392 à 442 personnes, de 240 à 247
personnes à l'Epp Dikodougou dans la région de Korhogo, de 65 à 70 personnes à
l'Epp Yakassé2 à Grand Bassam», a-t-il égrené. Le pire, a-t-il ajouté, c'est que
la rumeur sur le vote répété des éléments des Fds semble fondée quand on sait
que la Cei ne dispose pas de listes exactes concernant les soldats en mission
qui devraient voter sur leurs lieux de travail. En plus, la liste électorale
définitive a connu une majoration de 45.228 personnes sans que la modification
ne soit notifiée aux Ivoiriens. Les preuves du vol de la fraude massive en main,
les défenseurs du Pdci, ont réitéré leur exigence de recomptage des voix du
premier tour de l'élection présidentielle du 31 octobre.




 





Election présidentielle – Rumeurs d'affrontements entre
populations, le Ministère de l'Intérieur dément




www.
Afreekelection.com –

Selon
Abdoulaye Traoré, porte-parole du Ministre de l'Intérieur, les rumeurs
d'affrontements entre populations au lendemain de la proclamation des résultats
du premier tour du scrutin présidentiel, « sont infondées et ne visent qu'à
intoxiquer la population à des fins électoralistes ». Cette conclusion fait
suite à des missions de sensibilisation sur le terrain notamment dans les
départements de Bouaflé, Guiglo, Guitry, Issia, Lakota, Oumé, San-Pedro,
Sassandra, Sinfra, Tabou, Toulepleu, Daloa, Divo, Duékoué, Fresco, Gagnoa et
Zoukougbeu. Des comptes-rendus quotidiens des autorités administratifs, il
ressort qu'aucun autre incident n'avait été enregistré à l'exception de la
bagarre qui a été enregistré entre deux groupes de jeunes à Zépréguhé dans la
commune de Daloa. Le porte-parole du Ministre de l'Intérieur a rassuré
l'ensemble de la population ivoirienne que l'Etat de Côte d'Ivoire a pris toutes
les dispositions nécessaires pour prévenir tout conflit avant, pendant et après
les élections.




 




Après la victoire de
Gbagbo à Anyama, ses partisans menacés




Notre Voie (Tendance
FPI) -

(...) A Anyama, les artisans de la victoire du candidat de la LMP
sont menacés de mort par les gens d'Alassane Ouattara. Depuis, la proclamation
des résultats de cette circonscription électorale, trois jeunes responsables des
mouvements de soutien du candidat Laurent Gbagbo ont du se réfugier dans un
village du département pour échapper à la mort. Leur crime, c'est d'appartenir à
la communauté malinké et d'avoir aidé les « boussoumani » à faire triompher
Gbagbo dans la cité de la cola. (...)