Présidentielle en Côte d`Ivoire: l`incertitude demeure, malgré des avancées,
AFP, 29 novembre 2009-
Dimanche, les Ivoiriens ne choisiront pas leur président. Pas plus qu'en 2005,
2006, janvier, juin et novembre 2008. Un sixième rendez-vous manqué qui
maintient la Côte d'Ivoire dans l'incertitude et la crise, malgré les progrès
accomplis. Le chef de l'Etat Laurent Gbagbo fin octobre, puis la Commission
électorale indépendante (CEI) en novembre, ont dû admettre ce qui était devenu
au fil des mois probable, puis évident: l'élection présidentielle ne pourrait
avoir lieu à la date prévue du 29 novembre (...) A la différence des rendez-vous
antérieurs, le 29 novembre paraissait pourtant "réaliste", selon le mot du
Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN. Mais très vite, entre problèmes
officiellement financiers et logistiques, les retards se sont de nouveau
accumulés (...) Reste qu'aucune nouvelle date pour le scrutin n'a encore été
fixée, au grand dam de la France, des Etats-Unis et de l'ONU, qui pressent
Abidjan de s'engager. La CEI doit donner une "période indicative" aux dirigeants
ivoiriens qui devraient se retrouver la semaine prochaine à Ouagadougou, autour
du président burkinabè Blaise Compaoré et "facilitateur" de l'accord de paix de
2007, indique à l'AFP une source proche de la médiation. Techniquement
vraisemblable, l'hypothèse qui revient le plus souvent évoque une élection avant
la fin du premier trimestre. Mais "il faut que le contentieux soit bien avancé"
pour fixer une nouvelle date, fait valoir un proche de Gbagbo. En tout état de
cause, "s'il n'y a pas d'élection d'ici mai, ça voudra dire qu'il y a un
obstacle politique", comme il y en eut par le passé, estime un diplomate
occidental. Pour de nombreux observateurs, le désarmement des ex-rebelles -
apparemment remis pour l'essentiel à l'après-élection - pourrait en être un, si
le camp présidentiel réaffirme cette exigence in extremis.

Les partisans de
Laurent Gbagbo exigent une nouvelle date pour les présidentielles ivoiriennes,
Apanews, 30 novembre 2009-
Les
jeunes patriotes, farouches partisans du Président ivoirien Laurent Gbagbo ont
exigé, de la commission électorale indépendante (CEI), une nouvelle date pour la
présidentielle ivoirienne après le rendez-vous manqué de ce dimanche 29 novembre,
a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Dans une déclaration
lue dimanche lors d'un rassemblement populaire, le leader des patriotes a
déclaré « Nous exigeons de la CEI la nouvelle date des élections. On n'acceptera
plus une date qui va au-delà de trois mois. Nous voulons être situés avant le
début de l'année 2010 » a déclaré Charles Blé Goudé, qui est par ailleurs sous
le coup d'une sanction des Nations Unies. M. Blé Goudé, par ailleurs directeur
national de campagne pour la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo a prévenu que
« on ne va plus accepter d'aller de report en report » avec cette situation dans
laquelle se complait la commission électorale indépendantes ». Pour lui, la CEI
est le principal responsable des reports successifs de la date de la
présidentielle ivoirienne. "Il faut que Mambé (ndlr président de la CEI) arrête
de berner les Ivoiriens. Nous sommes fatigués des reports intempestifs", a
conclu Charles Blé Goudé, fortement ovationné par son auditoire (...)Le parti
démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex parti unique) a lancé dimanche
l'opération « wourou fatô » qui signifie « chien fou » en langue malinké en
signe de protestation au report de la date du 29 novembre pour la présidentielle
ivoirienne. Selon le PDCI « l'accord politique de Ouagadougou est en passe de
perdre de sa crédibilité ». Le cadre permanent de concertation (CPC), réunira le
jeudi prochain à Ouagadougou au Burkina Faso autour du facilitateur Blaise
Compaoré , les principaux acteurs de la crise ivoirienne, pour tenter de fixer
une nouvelle date pour le premier tour de la présidentielle ivoirienne (...)

New date for Cote
d'Ivoire's presidential elections to be announced 3 Dec, Panapress, 28 novembre
2009-
The permanent consultative committee will meet 3 Dec. in
Ouagadougou, Burkina Faso, to announce the new date for Cote d'Ivoire' s
presidential elections, an presidency source told PANA here Saturday. Ivorian
politicians, the international community and the Ivorian people, who directly
bear the brunt of the seven-year political crisis in the country, expect much
from the meeting. The Presidential elections, which are expected to mark the end
of the crisis, have been postponed many times, the latest being this month. The
last date proposed by the Ouagadougou agreement was 29 November, but the
elections were again postponed over delays in the identification and data
processing, which in turn delayed the publication of the provisional electoral
register. Ivorians who did not register have been given 30 days to make their
complaints since Tuesday. After that, the electoral register will be published
and identity cards made and distributed to the citizens in readiness for the
elections.