REVUE DE PRESSE DU LUNDI 30 NOVEMBRE 2009

30 nov 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 30 NOVEMBRE 2009





Nouvelle page 1








Sixième CPC - Une
rencontre décisive




Fraternité Matin
  - « 
Le
Président de la République, Laurent Gbagbo, le Premier ministre, Guillaume Soro,
les Présidents du PDCI-RDA et du RDR, respectivement Henri Konan Bédié et
Alassane Dramane Ouattara, se retrouveront le vendredi 4 décembre prochain,
autour du président Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue direct, à
Ouagadougou. Dans le cadre de la sixième réunion du Cadre Permanent de
Concertation (CPC). Une rencontre qui se tient au moment ou le processus
électoral en Côte d'Ivoire connait certes d'énormes avancées. Avec notamment la
publication, le 20 novembre, de la liste des candidats à l'élection
présidentielle, l'affichage de la liste provisoire électorale, les 22 et 23
novembre et l'ouverture du contentieux électoral le 24 novembre. Mais la réunion
des membres du CPC se tient également à un moment marqué par le non respect du
plus grand rendez-vous de ce processus que le cinquième CPC (le 18 mai dernier)
avait donné aux électeurs ivoiriens, celui du scrutin présidentiel du 29
novembre (hier). Un rendez-vous manqué pour des raisons techniques évidentes.
Mais, cette situation fait grincer des dents aux acteurs politiques, tels le
PDCI-RDA qui a manifesté hier à son siège des candidats, la société civile et la
Direction nationale adjointe de campagne de Laurent Gbagbo qui réclament tous
une nouvelle date. De fait, la réunion du 4 décembre semble trouver son
principal ordre du jour : Fixation d'une nouvelle date pour le premier tour de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. (...)




 






Alphonse Djédjé Mady (Secrétaire général du Pdci-Rda) : "Le Pdci
va user de toutes les pressions pour avoir l`élection présidentielle"




Le Nouveau
Réveil -« 
Le
secrétaire général du Pdci Rda, Pr Alphonse Djédjé Mady, a lu, hier, la
déclaration de son parti relative au report de l`élection présidentielle. Cette
déclaration a annoncé le démarrage de l`opération " Wourou fatôh ". [...] Face à
ces dérives et ces manifestations de mauvaise foi caractérisée, le PDCI-RDA:
s`indigne et condamne le report de l`élection présidentielle du 29 novembre
2009, appelle à la création d`une Coalition du Refus de tout Report ultérieur de
l`élection présidentielle. [...] Le PDCI-RDA se réserve le droit d`organiser en
temps opportun des actions appropriées qu`appelle l`évolution de la situation.
Pour l`heure, le PDCI-RDA appelle les militants, les sympathisants et tous les
Ivoiriens, à manifester bruyamment leur mécontentement et leur refus du report
de la date de l`élection présidentielle du 29 novembre 2009. Le PDCI-RDA invite
donc tous les Ivoiriens à participer à l`opération "wourou fatô" qui consiste à
faire du tintamarre sur toute l`étendue du territoire, dans nos villes et
agglomérations, en tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant
dix (10) minutes, chaque jour à 12h. Cette opération commence dès aujourd`hui et
se poursuivra tous les jours jusqu`à nouvel ordre. Le PDCI-RDA doit demeurer
plus que jamais vigilant et user de toutes les pressions afin que l`élection
présidentielle se tienne dans les délais les plus rapprochés. (Fait à Abidjan,
le 29 novembre 2009) ».




 






KKB (président national de la Jpdci) prévient : "Jamais Gbagbo
n`ira aux élections que si on ne l`y oblige"




Le Nouveau
Réveil - « 
Le
président de la Jeunesse du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, Kouadio Konan
Bertin dit KKB était le samedi dernier face aux militants de son parti à
Yopougon-Gesco (délégation d'Andokoi-PK17), dans le cadre d'une tournée de
remobilisation de la base dans la commune. Il a saisi cette occasion pour
appeler les ivoiriens à se mobiliser pour obtenir les élections car pour lui
l'actuel occupant du palais présidentielle n'a aucune intention d'y aller.
"Jamais, Gbagbo n'ira aux élections si on ne l'y oblige. Car il sait qu'il n'a
jamais gagné d'élections en Côte d'Ivoire et qu'il perdra à coup sur devant le
Pdci. Jeunes de Côte d'Ivoire, mobilisons-nous donc pour arracher les élections
et mettre fin à la souffrance des Ivoiriens. On nous a trop volés, on nous a
trop menti et le sang a trop coulé. Il faut mettre fin à tout cela en allant aux
élections" a interpellé le président KKB [...]».




 






Adama Toungara (maire d`Abobo) - "Plus de report des élections
aux calendes grecques"
 




L'Expression   « Le
maire d'Abobo n'a pas failli à la tradition. Adama Toungara (...) s'est aussi
prononcé sur l'actualité brulante marquée par le report des élections. "La
Commission électorale indépendante vient d'afficher la liste provisoire", s'est
réjoui Adama Toungara. Puis d'ajouter: "Nous espérons que les élections ne
seront plus reportées aux calendes grecques. Il faut que nous puissions aller
aux urnes pour élire un président de la République qui doit s'atteler à sortir
le pays de la crise". [...] ».




 






Blé Goudé : « Nous allons exiger de la Cei une
date fixe »




Soir Info  –

« Hier, dimanche 29 novembre 2009, au Palais de la Culture à Treichville, le
directeur national de campagne (Dnc) à la jeunesse du candidat de la majorité
présidentielle (Lmp), Charles Blé Goudé a annoncé la tenue d'un meeting, dans
les prochains jours, pour exiger une date fixe pour l'organisation de l'élection
présidentielle. C'était au cours d'une rencontre d'information entre les
différents délégués de structures patriotiques pour la réélection du
président-candidat Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession au scrutin
présidentiel. Cette rencontre visait à définir les directives à suivre dans le
cadre du règlement des contentieux électoraux. « Nous allons tenir un meeting
dans les prochains jours pour exiger de la Cei une date fixe pour la tenue des
élections présidentielles. », a déclaré Charles Blé Goudé. Pour le leader de la
galaxie patriotique, le président de la Commission électorale indépendante
(Cei), Beugré Mambé doit annoncer la date de la prochaine élection
présidentielle maintenant car pour lui, plus rien ne peut faire entrave à la
tenue de ce scrutin. « Nous voulons être situés avant le début de l'année 2010.
Et, nous n'accepterons pas une date qui puisse excéder trois (3) ou quatre (4)
mois », a-t-il indiqué. Avant de signifier que « Beugré Mambé et l'opposition se
complaisent dans cette situation puisqu'il est issu du Pdci ». Pour lui, c'est
l'opposition qui se refuse d'aller aux élections en ne les organisant pas.
Sinon, le candidat de la majorité présidentielle est prêt à gagner déjà ces
élections. « Nous sommes fatigués des reports en à point finir. Le peuple
ivoirien est fatigué. Il faut qu'il (Beugré Mambé) fixe une date qui sera
respectée. Nous ne pouvons plus accepter qu'on fasse croire que c'est le
président Gbagbo qui refuse des élections », a-t-il dit. A sa suite, Konaté
Navigué, le Dnc adjoint à la jeunesse a fait la précision que le Cadre permanent
de concertation (Cpc) n'est pas l'organe habilité à décider de la date des
élections. « Le Cpc est un cadre de concertation. Le Cpc n'a aucune valeur de
décision. Le Cpc, c'est pour ne pas exclure l'esprit de l'accord de
Ouagadougou », a-t-il indiqué. Revenant à l'attitude à tenir pour cette période
de règlement de contentieux électoraux, Charles Blé Goudé a appelé tous les
militants à avoir un comportement responsable. « Chacun est responsable. Nous
devons aller vérifier la liste électorale pour nos parents sans heurts. Chacun
doit suivre son militant jusqu'à l'aboutissement de son contentieux. Car nous ne
devons pas compromettre le climat de paix qu'a instauré Laurent Gbagbo », a-t-il
fait savoir. [...]"




 








Déclaration de la convention de la société civile ivoirienne
(CSCI) sur la non tenue de l`élection présidentielle le 29 novembre en Côte
d`ivoire




Autre presse
– « [...] L
e
gouvernement, les structures chargées des élections, les partis et forces
politiques, signataires de l'Accord de Marcoussis et siégeant tant au
gouvernement qu'à la CEI, se rejettent mutuellement la responsabilité de cette
impasse dans laquelle se trouve le processus de sortie de crise. Il ne sera
guère surprenant que dans quelques jours, on vienne encore annoncer une date des
élections sans chronogramme clair, ni stratégie convaincante de mobilisation de
ressources financières additionnelles. III- Recommandations de la Convention de
la Société Civile Ivoirienne (CSCI). Au regard de ce qui précède, la Convention
de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), composée de structures issues des
confessions religieuses, des organisations professionnelles, des syndicats, des
organisations non gouvernementales, demande :




1-Un bilan
transparent et objectif du processus électoral, du désarmement des ex
combattants et du démantèlement des milices ;




2-La fixation, sans
délai, d'une date définitive pour la tenue de l'élection présidentielle assortie
d'un chronogramme précis, rigoureux et de modalités de financement additionnel
des étapes restantes du processus électoral ;




3-La suspension,
jusqu'à la publication de la nouvelle date de l'élection et du chronogramme, de
la diffusion des campagnes électorales dans les media de service public. »




 






Présidentielle du 29 novembre en Côte d'Ivoire : Les Ivoiriens
d'Italie ont voté, hier




Le Nouveau
Réveil - «
A
Perugia, les Ivoiriens vivant en Italie ont répondu à l'appel du Rhdp et ont
plaidé contre le régime de Gbagbo le dimanche 29 novembre. Ils sont venus
nombreux participer au scrutin de protestation organisé par les partis de
l'opposition ivoirienne d'Italie...En venant participer à ce vote, leur unique
but : dénoncer le report continu de l'élection présidentielle. Ils sont venus
crier leur ras-le-bol et avertir le régime du Président sortant, le candidat
Koudou Gbagbo qui fait tout pour empêcher l'organisation de l'élection
présidentielle parce que n'ayant pas encore la nette conviction de gagner. La
presse locale et nationale italienne était présente pour assister à la
manifestation. [...] Si la CEI n'est pas capable d'organiser ces élections et de
proposer une nouvelle date aux ivoiriens incessamment, ça voudra dire qu'il y a
des forces sibyllines qui l'empêchent de travailler comme prévu par les accords.
Nous refusons donc de nous plier au diktat de ceux qui disent vouloir l'élection
présidentielle mais en réalité agissent dans l'ombre pour éviter la consultation
du peuple". L'organisation de ce vote de protestation du 29 novembres 2009 a
fait vibrer les cœurs et éclipser, le temps d'une journée, le malaise général
qui frappe les Ivoiriens à qui les refondateurs ont fait porter le fardeau de
leurs défaillances politiques. Aujourd'hui, ils n'ont plus ce sentiment de
fierté d'être Ivoiriens car le régime de Gbagbo a plongé les populations dans un
océan de frustrations et le bonheur est en train de déserter leurs vies. La
Commission Electorale Compétente (Cec) a fermé le bureau de vote à 14h30, heure
locale italienne. »




 






Ré-enrôlement des pétitionnaires - La CEI apporte des précisions
 




Notre Voie  – « 
La
CEI aurait été heureuse d'organiser en ce dimanche 29 novembre 2009 le premier
tour de l'élection présidentielle de notre pays. Mais comme annoncé, la date
sera décalée de quelques semaines pour des raisons techniques, connues de tous,
indépendantes de sa volonté. Elle remercie et félicite les Ivoiriens pour
l'engouement, la discipline et la patience manifestés dans la phase actuelle des
réclamations qui permettra de prendre en compte : les corrections sur les
données alphanumériques qui seront ensuite traitées ; le repérage complémentaire
des Ivoiriens par croisement ou sur la base des pièces administratives ; le
redressement des listes incomplètes du fait de l'impression numérique ; la
relocalisation judicieuse et adéquate de certaines listes déjà imprimées ; la
prise en compte de certaines données biométriques ou alphanumériques absentes
par ré-enrôlement. La CEI précise à ce niveau que le ré-enrôlement ne consistera
pas à enrôler ceux qui n'ont pas été enrôlés pendant l'opération qui s'est
achevée, le 30 juin dernier. Il consiste à compléter les données biométriques ou
alphanumériques de ceux qui ont déjà été enrôlés mais dont les dossiers
présentent des anomalies techniques. Ce sont entre autres, les cas de
formulaires orphelins, les cas de photos inexploitables, les cas de formulaires
endommagés, les cas de personnes enrôlées disposant de leurs récépissés mais
qu'on ne retrouve ni sur la liste électorale provisoire ni sur la liste des cas
litigieux ni sur la liste des rejets techniques etc. Elle rassure les Ivoiriens
que tous les cas présents seront gérés avec compassion, amour, respect et
rigueur afin que les Ivoiriens aient leur carte d'électeur et leur carte
nationale d'identité. La vigilance sera de mise pour éviter d'inscrire sur la
liste électorale ceux qui n'y ont pas droit. En cette période hautement sensible
du processus électoral, elle demande à certains élus et leaders d'opinion
d'éviter de tenir dans la presse des propos susceptibles de fragiliser le climat
social qui s'est nettement amélioré après moult sacrifices consentis par tous.
Elle prie aussi certaines Organisations de la Société Civile à prendre
conscience du rôle qui est le leur dans ce processus en faisant l'économie des
attaques gratuites contre les acteurs de ce processus. Au demeurant, il importe
de rappeler à tous que des Codes de Bonne Conduite ont été signés et
mériteraient par élégance et par exigence d'être scrupuleusement respectés. La
CEI et ses partenaires réaffirment leur reconnaissance à tous ceux qui de près
ou de loin leur apportent un concours déterminant dans la conduite de ce
processus. »




 






Un employé de l'école de gendarmerie arrêté




L'inter  – « Bagoro
a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Cocody pour fraude sur l'identité
ivoirienne. Les faits remontent au lundi 23 novembre dernier. Alors que les
centres d'enrôlement grouillaient en effet de monde ce jour, chacun à la
recherche de son nom sur la liste électorale, les pétitionnaires de l'école de
gendarmerie sont surpris de voir la photo de Bagoro Joseph, un monsieur qu'ils
connaissent bien. La surprise est d'autant plus grande que Bagoro a changé
d'appellation sur la liste électorale. Il se nomme désormais Bile Amon Alain, né
à Cocody, avec pour profession planteur. Une situation qui paraît tout à fait
anormale pour les gendarmes, qui ont côtoyé Bagoro pendant près de 30 ans. Ces
hommes de loi ne comprennent pas que cet employer du centre de formation des
agents en charge de la sécurité nationale, puisse avoir autant d'audace pour
braver la loi. Un rapport est fait immédiatement au commandant de l'école de
gendarmerie d'Abidjan, le général de brigade Guiai Bi Poin. Le patron de l'école
de gendarmerie saisit à son tour la brigade de Cocody. Bagoro est mis aux arrêts
afin qu'il soit procédé à une enquête sur l'affaire. [...] ».