REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 29 JUIN 2012

29 juin 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 29 JUIN 2012







COTE D'IVOIRE -
NIGER : Mahamadou Issoufou rend visite au contingent nigérien déployé à Gagnoa




 





koaci.com

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Mahamadou Issoufou (ph) a profité ce jeudi de sa venue pour le
sommet des chefs d'Etat de la Cedeao à Yamoussoukro qui se tiendra demain
vendredi pour saluer un contingent nigérien de l'onuci à Gagnoa. Le Président de
la République du Niger, Mahamadou Issoufou s'est rendu ce jeudi 28 juin 2012 à
Gagnoa, à 288 km d'Abidjan pour rencontrer le contingent de casques bleus
nigériens de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Il était
accompagné du Représentant spécial par intérim du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjènou et du commandant de la Force de
l'ONUCI, le général Muhammad Iqbal Asi. Cette visite survient au lendemain de
l'attaque perpétrée contre une patrouille de casques bleus, le 8 juin 2012 à
Para, au sud-ouest de la Côte d'Ivoire, au cours de laquelle sept soldats de la
paix du Niger ont trouvé la mort. « Votre présence ici, permet à notre pays de
hisser haut son drapeau dans ces missions si nécessaires pour la quiétude et le
développement de notre Sous-région, longtemps meurtrie par des conflits aux
conséquences dévastatrices », a lancé le Président Issoufou aux troupes du
bataillon nigérien (NIGERBATT) de l'ONUCI. M. Akodjènou a, pour sa part, déploré
la récente perte de sept membres des forces armées nigériennes « tombés au champ
d'honneur. » Il a rappelé que ces soldats, qui faisaient partie du contingent
envoyé par ce pays d'Afrique occidentale, ont été tués aux côtés de plusieurs
civils ivoiriens et d'un élément des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI). « Les Nations Unies et les autorités ivoiriennes se sont engagées,
conformément aux règles en vigueur, à coopérer mutuellement dans la conduite de
leurs investigations respectives en vue de faire toute la lumière sur ces
événements et de poursuivre les auteurs de ces actes », a souligné M. Akodjènou.
Il a rappelé que l'ONUCI était en train de prendre des mesures pour renforcer
ses effectifs dans la région en vue de continuer à protéger les populations
civiles.





 





 





COTE D'IVOIRE : La Minul localise des miliciens en territoire
libérien





 





 





koaci.com

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L'information est pour l'heure confidentielle mais la rédaction
de KOACI.COM apprend depuis ce mercredi soir d'une source militaire ivoirienne
que les services de renseignement de la Mission des Nations Unies au Libéria
(MINUL) auraient localisé des déplacements d'une dizaine d'individus suspects en
territoire libérien à plus de 10 km de la frontière ivoirienne au sud. Toujours
selon nos informations, les "repérés" auraient creusé des "terriers" pour se
cacher et passeraient fréquemment d'un de ces derniers à d'autres. Si la
situation est redevenue calme le long de la frontière depuis plus d'une semaine,
les ratissages aux confins du Cavali se poursuivent. Les trois sections placées
sous le commandement du commandant FRCI Losseni Fofana patrouillent sans relâche
nuit et jour et tentent de rassurer les population qui craignent que
resurgissent les attaques des bandes armées qui sévissent depuis le Liberia en
ciblant des localités ou campements pour y piller les richesses de leurs
habitants et replier ensuite en territoire libérien. Si l'étau grâce à la
coopération onuso-libéro-ivoirienne semble se resserrer sur ces individus sans
nul doute réarmés depuis la crise post électorale, rien n'indique à cette heure
s'il s'agit d'ivoiriens ou de libériens voire les deux. L'inquiétude des
populations revêt d'un relâchement de la dynamique de presence et de ratissage
des forces de l'ordre. Au delà des réformes foncières annoncées qui risquent de
voir resurgir des tensions entre autochtones et étrangers, la protection de la
frontière entre les deux pays, même si elle s'avère fastidieuse compte tenu de
la particularité du terrain (foret dense) est pour bon nombre d'habitants
rencontrés lors de nos reportages, une priorité, un gage de sécurité pour le
pays.




 




 




COTE D'IVOIRE :
Les autorités ghanéennes tiennent Blé Goudé, la police togolaise aux aguets à la
frontière




 





koaci.com

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Charles Blé Goudé aurait il été réduit à une simple monnaie
d'échange entre le Ghana et la Côte d'Ivoire? C'est en tout cas ce que la
rédaction de koaci.com à Abidjan sous entend d'informations reçues ce jeudi
matin en marge du sommet des chefs d'Etat de la Cedeao qui se déroulera ce
vendredi à Yamoussoukro. En effet, selon nos informations l'ancien chef des
milices pros-Gbagbo lors de la crise post électorale qui gesticule depuis
quelque jours par l'intermédiaire de médias français et qui est attendu de pied
ferme par la justice ivoirienne serait l'objet d'âpres négociation entre
Ouattara et Atta Mills. Ce mercredi soir, le sujet aurait été au centre d'une
réunion à Accra au domicile du président ghanéen. Un émissaire d'Alassane
Ouattara est attendu à Accra d'ici à demain apprend t'on d'un proche
collaborateur d'Atta Mills qui s'est confié à la rédaction de koaci.com à Accra
ce jeudi matin sous couvert d'anonymat et d'extrême prudence. En effet,
difficile de faire parler les autorités ghanéennes sur le sujet Blé Goudé.
Rappelons que des gisements de pétrole offshore situés à la frontière maritime
entre la Côte d'Ivoire et le Ghana sont au centre d'une guerre diplomatique
entre les deux pays.Tout indique que la fin de la cavale de l'ivoirien le plus
recherché à ce jour serait proche. A l'en croire certaines sources togolaises,
un mot d'ordre aurait été transmis depuis quelques jours aux forces de l'ordre
présentes à la frontière avec le Ghana. En attendant, l'homme que la justice
ivoirienne accuse d'être à l'origine d'une tentative de génocide en Côte
d'Ivoire, tente, peut être par dépit de s'en sortir par la voie de la
réconciliation en tentant de trouver refuge auprès de l'oreille attentive d'un
Charles Konan Banny pris entre deux feux.




 





 





Côte d'Ivoire : la riposte de Guillaume Soro contre Michel Gbagbo
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Afrik.com
 28/06/2012 

Afrik.com - Le président de l'Assemblée nationale rejette les accusations
dont il fait l'objet. Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale, a
rejeté les accusations dont il fait l'objet suite à la plainte déposée par les
avocats de Michel Gbagbo. L'ancien chef des forces nouvelles ne reconnait
toujours pas la double nationalité du fils de l'ancien président ivoirien
Laurent Gbagbo. La riposte de Guillaume Soro n'a pas tardé. Il a fermement
rejeté les accusations des avocats de Michel Gbagbo, suite à la plainte déposée
contre lui, à Paris. Il est accusé d'enlèvements, séquestration et traitements
humains dégradants sur le fils de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
Des accusations que le président de l'Assemblée et ancien chef des Forces
nouvelles a fermement rejetées sur son blog. Il ne mâche pas ses mots. Et
conseille à la défense de Michel Gbagbo de déposer plainte contre l'État
ivoirien, la France, l'Onu et la Communauté économique des États de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao). Toutes ces instances ont joué un rôle selon lui dans
l'opération militaire engagé contre le palais présidentiel pour déloger le camp
Gbagbo.

 







La double nationalité en question



Mais l'avocate de Michel Gbagbo, Habiba Touré, n'a pas l'intention de baisser
les bras. « Nous attendons de cette plainte qu'elle aboutisse à la désignation
d'un juge d'instruction qui pourra mener tous les actes nécessaires visant à ce
que les auteurs des faits dénoncés soient traduits devant les tribunaux »,
a-t-elle déclaré. Agé de 42 ans, Michel Gbagbo, dont la mère est française, est
toujours détenu en Côte d'Ivoire. Depuis son interpellation, le 11 avril 2011,
ses avocats n'ont cessé de réclamer sa libération, invoquant sa double
nationalité. Une double nationalité que Guillaume Soro ne reconnait toujours
pas.




 




 




COTE D'IVOIRE :
41ème sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO à
Yamoussoukro




 





koaci.com

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Dans quelques heures s'ouvrira à Yamoussoukro le 41ème sommet de
la CEDEAO, ici Alassane Ouattara à l'arrivée de Blaise Compaoré ce jeudi à
l'aéroport de Yamoussoukro. Alassane Ouattara, a accueilli ce jeudi 28 juin
2012, à l'aéroport de Yamoussoukro, cinq de ses pairs, venus participer au 41ème
Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, qui se tiendra ce vendredi 29 juin
2012 dans la capitale politique ivoirienne. Ce sont d'abord les Présidents du
Niger et du Libéria, leurs Excellences Issoufou Mahamadou et Ellen Johnson
Sirleaf qui ont foulé les premiers le tarmac de l'aéroport de Yamoussoukro dans
la matinée. Ensuite, leur ont succédé, dans l'après- midi, les Chefs d'Etat du
Burkina Faso, du Sénégal et de la Guinée- Bissau, leurs Excellences Blaise
Compaoré, Macky Sall et Gnamadjo Chérif (Président par intérim). Pour tous ces
Chefs d'Etat, l'accueil a obéit au rituel protocolaire et militaire en vigueur :
exécution des hymnes nationaux (du pays étranger et de la Côte d'Ivoire),
passage en revue des troupes, salutations des autorités militaires,
administratives et politiques et bain de foule. Dans la soirée, le Président
Alassane Ouattara a offert un dîner à ses homologues à sa résidence officielle.
D'autres Chefs d'Etat sont annoncés pour la matinée du vendredi 29 juin 2012,
peu avant l'ouverture du Sommet. Outre ces cinq Chefs d'Etat, l'on a enregistré
ce jeudi, les arrivées du Président de la Commission de l'Union Africaine, M.
Jean Ping et du Ministre nigérian délégué aux Affaires Etrangères, M. Nourredine
Muhamed. Notons que le 41ème Sommet de la CEDEAO planchera sur les crises au
Mali et en Guinée Bissau à la lumière de l'évolution de la situation socio-
politique et sécuritaire dans ces deux pays. Le Sommet est placé sous la
présidence du Chef de l'Etat ivoirien, S.E.M. Alassane Ouattara Président en
exercice de la CEDEAO.