REVUE DE PRESSE NATIONALE DU 29 JUIN 2012

29 juin 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU 29 JUIN 2012







Le
président du Niger visite le contingent nigérien de l'ONUCI basé à Gagnoa




 





Gagnoa, (AIP)




 




Le
Président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, arrivé jeudi en Côte
d'Ivoire pour prendre part au 41ème sommet des chefs d'Etat de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) prévu vendredi
à Yamoussoukro, s'est rendu au quartier général du contingent nigérien de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Gagnoa, pour apporter
son soutien et sa compassion aux soldats, après la mort de sept d'entre eux
tombés dans une embuscade à la frontière libérienne, le 08 juin.




 Le
Président Mahamadou Issoufou a transmis au contingent nigérien de l'ONUCI la
reconnaissance de sa nation pour le lourd sacrifice consenti. Il a exprimé aux
soldats sa fierté de les voir accompagner la paix retrouvée en Côte d'Ivoire.





 « Votre présence ici permet à notre pays de hisser haut son drapeau dans ces
missions nécessaires pour la quiétude et le développement de notre sous-région,
longtemps meurtrie par ces conflits aux conséquences dévastatrices », a déclaré
le Chef de l'Etat aux Casques  bleus nigériens.




Il a
indiqué que par l'engagement constant des forces de défense et de sécurité du
Niger dans de nombreux contingents de l'ONU pour apporter la paix dans des zones
de conflits dans le monde, leur pays « assume ainsi sa part de responsabilité
dans la mission de sauvegarde de la sécurité internationale ».





Mahamadou Issoufou, en sa qualité de chef suprême de l'armée nigérienne, a élevé
dans les grades supérieurs les sept soldats du contingent nigérien tués dans la
région de Taï.




 




Le
représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, Arnauld Akodjénou a exprimé la reconnaissance de l'ONU au contingent
nigérien et a réitéré à ces soldats les condoléances du secrétaire général de
l'ONU. Il a signifié au Président du Niger que malgré le drame vécu, ces soldats
« continuent de servir la noble cause de la paix avec fierté et courage ».




 




Après
un briefing du Commandant du contingent du Niger en Côte d'Ivoire, colonel
SoumanaDjibo et du commandant du bataillon de Gagnoa, colonel Oumarou, sur les
activités menées par le bataillon en Côte d'Ivoire, le président du Niger est
retourné à Yamoussoukro.




 




Il
était accompagné à son arrivée par plusieurs personnalités dont le ministre
ivoirien chargé de la défense, Paul Koffi Koffi, le chef d'état-major général
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire, Général Soumaïla Bakayoko, ainsi que
le préfet de la région du Gôh, N'Zi Kanga et des élus et cadres de Gagnoa.




 




 




En
visite en Côte d'Ivoire - Le président nigérien aux côtés de ses soldats à
Gagnoa




 




29
juin 2012   |  Notre Voie




 




Le
président nigérien, Mahamadou Issoufou était hier jeudi à dans la commune de
Gagnoa pour porter assis- tance au contingent nigérien de l'Onuci. S'adressant à
ses soldats, il les a encouragés avant de rappeler leur rôle qui, à l'en croire,
participe aux côtés des casques bleus au maintien de la paix dans la
sous-région. Qui, indique-t-il est secouée par des conflits dont les
conséquences sont incalculables. « Votre présence ici, permet à notre pays de
hisser haut son drapeau dans cette mission si nécessaire pour la quiétude et le
développement de notre sous-région, longtemps meurtrie par des conflits aux
conséquences dévastatrices », a déclaré Issoufou. Accompagné d'Arnauld Akodjènou,
assurant l'intérim du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en
Côte d' Ivoire. Il a pour sa part regretté la perte de 7 soldats nigériens dans
les récents troubles à Taï.




 




 




Le président
nigérien pleure les sept casques bleus tués à l'Ouest
-"C'est
un grand sacrifice qui honore notre peuple"

– L'inter (indépendant)




 




Le président du
Niger, Mahamadou Issoufou a promu le jeudi 28 juin à la base du contingent
nigérien de l'ONUCI à Gagnoa, les sept militaires qui ont péri dans l'attaque
d'une patrouille de la mission onusienne dans l'Ouest, le vendredi 8 juin 2012.
Ainsi, le Lieutenant Sahabi Dan Sanda est promu au grade de Capitaine, les
Sergents Hassane Amamdou Sanda, Oussein Mounkaila et Aboubacar Djibo passent au
grade de Sergents-chefs, le Brigadier de la Garde nationale Hamadou Maman est
promu au grade de Maréchal De Logis (MDL), le Caporal Soumaila Na Allah est
promu au grade de Sergent. Enfin, le soldat de première classe Aboubacar Abdou
Zoronto passe au grade de Caporal.




 




 




La
mission onusienne a redoublé d'effort pour renforcer son dispositif de
protection des civils. Les patrouilles terrestres et aériennes se sont
multipliées.





Koenders sur le terrain pour mobiliser ses troupes




 




29
juin 2012   |  Fraternité Matin




 




La
porte-parole, Sylvie van den Wildenberg a animé hier le point de presse
hebdomadaire, au siège de la Mission (Sébroko). Elle a précisé que le
Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Côte d'Ivoire,
Albert Gérard Koenders
se
rendra la semaine prochaine à l'ouest du pays. L'objectif est d'aller faire un
point de la situation sécuritaire et humanitaire avec ses équipes sur place et
les différents acteurs du système des Nations unies. Une manière pour le patron
de l'Onuci de remonter le moral de ses troupes après la mort des sept casques
bleus nigériens, le 8 juin dernier à Para. La conférencière a dit qu'au cours de
la semaine écoulée, sur le terrain, le long de la frontière ivoiro-libérienne,
les composantes militaires, police et civiles de la Mission ont continué de
redoubler d'efforts pour la protection des civils. Selon elle, les contingents
de la force de l'Onuci ont continué d'accroître leurs effectifs et leurs
patrouilles terrestres et aériennes. Sylvie van den Wildenberg affirme que les
renforts ont permis de muscler les positions au nord de Taï, spécialement entre
Grabo et Saho. « Même si un climat de crainte subsiste depuis les attaques
meurtrières du début du mois de juin - ce qui ralentit le mouvement de retour
massif des déplacés- la situation continue de se normaliser progressivement et
aucun incident majeur n'est à signaler durant cette semaine écoulée. La
vigilance reste cependant de vigueur et les troupes de l'Onuci demeurent en
alerte maxima- le, et poursuivent leur étroite collaboration avec les forces de
la Minul
», poursuit la porte parole. Elle a aussi rappelé que Koenders s'est
félicité de la visite, dans l'ouest du pays, de différents représentants
d'Institutions de l'Etat et notamment d'une délégation de l'Assemblée nationale.
Ce, pour renforcer les messages de réconciliation et la cohésion sociale au sein
des communautés. Au dire de la porte-parole, Koenders se rendra le 18 juillet à
New York, au Conseil de sécurité de l'Onu pour analyser les modalités de
renouvellement du mandat. Elle a enfin parlé de la visite te que le Président du
Niger, Mahamadou Issoufou a effectuée hier, à Gagnoa, pour encourager le
contingent de l'Onuci composé de soldats nigériens, basés dans cette ville.




 




 




L'ONUCI
se félicite de la normalisation de la situation sécuritaire à l'ouest




 




Agence
ivoirienne de presse




 





L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) se félicite de la
"normalisation progressive" de la situation sécuritaire à l'ouest du pays,
quelque trois semaines après l'attaque meurtrière de la localité de Taï qui a
coûté la vie à une vingtaine de personnes dont sept casques bleus nigériens.




 




"La
situation continue de se normaliser progressivement et aucun incident majeur
n'est à signaler durant la semaine écoulée", a déclaré, jeudi, la porte-parole
de l'ONUCI, Mme van den Wildenberg, lors du point hebdomadaire de la mission.




 




Selon
la porte-parole, "les troupes de l'ONUCI demeurent en alerte maximale et
poursuivent leur étroite collaboration avec les forces de la MINUL (Libéria)
pour coordonner leurs efforts de chaque côté de la frontière, en appui aux
autorités ivoiriennes et libériennes".




 





Soulignant que la communauté humanitaire demeure à pied d'œuvre pour assister
les personnes vulnérables dans la zone sous la coordination d'OCHA, Mme van den
Wildenberg a indiqué que des équipes civiles de l'ONUCI continuent de travailler
à l'amélioration des systèmes d'alerte avec les communautés et les autorités
locales et de faire la sensibilisation de proximité dans la région, pour
rassurer les populations.




 




Suite
à des attaques organisées par des mercenaires au début du mois en cours dans les
villages de Para et Saho, environ 13.000 villageois ont trouvé refuge dans la
ville de Taï, notamment dans la cour de la mairie, rappelle-t-on.




 




 





INSTABILITÉ À L'OUEST / L'attaque de Saho livre des secrets
-Comment
les 7 casques bleus ont été tués - Le contingent marocain au banc des accusés -
Le message des assaillants aux populations -Les confidences du rapport d'enquête
de l'ONUCI  -




 




29
juin 2012   |  L'inter




 




L'ONUCI a bouclé son
enquête sur l'attaque de l'Ouest, intervenue le vendre- di 08 juin dernier dans
la localité de Taï, précisément dans le village de Saho, et qui a causé la mort
d'une vingtaine de personnes dont sept (7) casques bleus. Le rapport d'enquête,
qui est encore marqué du sceau «confidentiel», a été transmis au siège de
l'organisation internationale à New York, avant toute publication. Mais la radio
internationale française (RFI) a annoncé avoir pris connaissance des grandes
lignes de ce rapport, qu'elle a livrées dans ses éditions d'hier jeudi 28 juin.
On retient d'entrée que les casques bleus tués ce vendredi 08 juin sont
effectivement tombés dans une embuscade tendue par des combattants venus du
Libéria. (...) Toutefois, explique Rfi, cette attaque de l'Ouest, à laquelle l'Onuci
a payé un lourd tribut, crée un malaise au sein de l'organisation. Malaise
entretenu par une récurrente question. Celle de savoir pourquoi les casques
bleus marocains qui sont basés à Taï, à seulement une dizaine de kilomètres du
village de Saho, cible des tueurs, ont plutôt laissé leurs collègues nigériens
venus de bien plus loin, patrouiller dans cette zone. Une question qui est de
nature à mettre les soldats marocains au banc des accusés dans cette tragédie.
L'Onuci dément cependant que le contingent de soldats venus du pays du roi
Mohamed VI, ait refusé de patrouiller dans la zone, mettant ainsi en danger la
vie de leurs collègues. La mission onusienne explique que les soldats nigériens,
venus de loin, ont été déployés dans la région suite à des menaces d'attaques
répétées sur les populations civiles, et qui nécessitaient un renforcement des
effectifs et des patrouilles. Malheureusement, le dispositif n'a pas fonctionné
correctement et sept casques bleus ont perdu la vie. Il faut rappeler que suite
à cette attaque, les autorités ivoiriennes avaient porté un regard accusateur
vers Monrovia, qui abriterait des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, dont le
dessein est de déstabiliser le pouvoir en place en Côte d'Ivoire. Pour montrer
pattes blanches, le Libéria a mis le grappin sur quarante et un (41) Ivoiriens
présentés comme des miliciens pro- Gbagbo qui s'étaient refugiés dans le pays
d'Ellen Sirleaf, et qui ont été remis récemment aux autorités ivoiriennes.




 




 





Attaques de Para : Les tueurs des soldats de l'Onuci sont venus du Libéria




 




29
juin 2012   |  Le Patriote




 





L'information n'est pas officielle, mais elle a été éventée par Rfi. Dans son
édition d'hier midi, la radio mondiale a donné un aperçu du résultat de
l'enquête ouverte par l'ONUCI, suite au décès de 8 de ses soldats à Para dans la
région de Taï survenu le 8 juillet dernier. Dès la survenue de cette attaque, le
gouvernement ivoirien avait pointé du doigt, des miliciens et mercenaires
pro-Gbagbo basés au Libéria. Une accusation rejetée par MiakaOureto, président
par intérim du FPI qui imputait plutôt l'attaque à des militaires burkinabés qui
auraient combattu aux côtés des FRCI pour installer Alassane Ouattara au pouvoir
. L'enquête de l'ONUCI, selon Rfi, rejoint plutôt la thèse du gouvernement.
Selon ce rapport, tel que rapporté par le journal, les tueurs, une centaine,
aurait traversé le fleuve, la veille de l'attaque. Informés de leur présence,
une patrouille de l'ONUCI composée de quelques véhicules fait mouvement vers
Para. C'est dans leur progression que les soldats de la paix sont tombés dans
une embuscade. Le dernier pick-up du cortège, a eu moins de chance parce que
pris entre les tirs des assaillants. Une fois le véhicule immobilisé, les tueurs
venus du Libéria auraient tué à bout portant les occupants qui étaient encore en
vie. Leur forfait accompli, les tueurs ont replié en traversant le fleuve, comme
à leur arrivée. Non sans avoir expliqué les motivations de leur action aux
populations civiles. Il s'agit, ont-ils dit, de récupérer les armes des soldats
de la paix pour venir renverser le pouvoir d'Abidjan. Voilà qui coupe l'herbe
sous les pieds des dirigeants actuels du FPI qui ont choisi de brouiller les
pistes après cette attaque, la première en Côte d'Ivoire depuis l'arrivée des
casques bleus en 2004. Dans les heures qui viennent, on aura tous les détails de
cette attaque avec l'officialisation du rapport de l'enquête de l'ONUCI,
notamment sur un dysfonctionnement au sein des soldats nigériens et marocains de
l'ONUCI. Les derniers cités, n'auraient pas apporté assistance à leurs frères
d'armes, selon le rapport cité par Rfi. Une accusation, démentie par les soldats
marocains basés à Taï.




 




 





Tueries des 7 casques bleus à l'ouest. L'enquête de l'ONU blanchit le Fpi.  29
juin 2012  




 




29
juin 2012   |Le Temps




 




Les résultats de
l'enquête sont encore marqués du sceau de la confidentialité. Mais ils font déjà
assez de bruit au sein de la maison onusienne. La tuerie qui a fait sept morts
dans les rangs des casques bleus, le 8 juin 2012 dans la localité de Taï, vient
dont de connaitre un rebondissement. Selon les résultats d'une enquête en cours
de certification, dont Rfi a déjà fait son chou gras, les auteurs présumés de la
mort des casques bleus nigériens seraient issus d'un commando libérien. Venu,
selon le rapport en cours de finition, du Libéria, ce commando serait à
l'origine de cette attaque meurtrière qui n'aurait aucune connexion avec le camp
de Laurent Gbagbo. Du moins spectaculaire pourrait-on écrire. Au lendemain de
cette attaque, la presse proche du pouvoir et le ministre de la Défense avaient
accusé le FPI sans la moindre enquête. Ils obéissaient plus à leurs émotions et
à leur haine contre tout ce qui sent Gbagbo. [...]




 




 





Incursions répétées à l'Ouest : Enfin la vérité!




 




29
juin 2012   |  Boigny Express




 




Un
rapport encore confidentiel de l'Onuci évoqué par Rfi, accuse les rebelles
libériens d'être derrière les dernières attaques de Taï qui ont occasionné la
mort des sept soldats onusiens. L'information a été donnée sur la chaîne
mondiale hier jeudi.




Le
rapport vient en effet corroborer les rapports de HumanRights Watch qui avait
déjà accusé les libériens d'être les auteurs des attaques répétées dans l'Ouest
ivoirien. Mais la réalité dans ce dernier rapport non encore rendu public, vient
du fait qu'on en sait un peu plus sur le mode opératoire et les motivations
réelles de ce banditisme transfrontalier. En effet, selon les informations en
notre possession, ces chiens de guerre libériens sont entrés en Côte d'Ivoire en
raison de la porosité de la frontière, dans le but de récupérer des armes afin
de renverser le pouvoir actuel. C'est donc un coup d'Etat minutieusement préparé
depuis le Libéria, qui a entraîné dans ses phases préliminaires la mort de
plusieurs villageois et des sept soldats nigériens de l'Opération des nations
unies en Côte d'Ivoire. Qui sont donc les commanditaires ? Qui devait prendre le
pouvoir si ce coup avait réussi ?




 




A qui
devait profiter le coup d'Etat ?





L'implication de plusieurs personnalités parmi lesquelles des civils et des
militaires est au moins avérée. Le développement de l'actualité récente permet
de se faire une idée plus ou moins précise des différentes ramifications de
cette affaire. En effet, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de
Laurent Gbagbo, a été arrêté au Togo le 6 juin 2012 et extradé en Côte d'Ivoire
pour des activités subversives, que celui-ci a finies par avouer devant les
cameras de la Rti. Le même jour, plusieurs officiers de l'Armée ivoirienne, dans
une vidéo également diffusée sur la télévision nationale, ont également fait des
déclarations portant sur les préparatifs d'un coup d'Etat. Les autorités
ivoiriennes et notamment Hamed Bakayoko le ministre de l'Intérieur, ont été
formelles quant à la volonté des hommes précités de susciter des pogroms, la
chienlit et une déflagration encore plus meurtrières que les événements dont la
Côte d'Ivoire sort difficilement en ce moment. Il ne faut pas non plus perdre de
vue que le Libéria a nommément accusé Charles Blé Goudé, d'être en intelligence
avec ces bandes armées qui attaquent sans cesse l'Ouest de la Côte d'Ivoire.
C'est d'ailleurs ce qui justifie le mandat d'arrêt que les autorités de ce pays,
ont lancé tout récemment contre le leader de la galaxie patriotique. Désiré
Gonkonté maire de Taï a aussi accusé l'ancien chef du Flgo (Front de libération
du Grand Ouest) une milice proche de Laurent Gbagbo, ainsi que Marcel Gossio
ancien Dg du Port autonome d'Abidjan et l'ancien ministre de la Fonction
publique Hubert Oulaye d'être ceux qui arment les mercenaires libériens. Quand
on ajoute à cela les incessantes déclarations incendiaires de Laurent Akoun,
actuel Secrétaire général du Fpi par intérim, on comprend tout de suite que les
partisans de Laurent Gbagbo n'ont jamais baissé la garde. Il est clair que c'est
l'une de ces personnalités ci-dessus citées, qui devait en tout état de cause,
être portée au pouvoir si le coup avait réussi.




 




Les
voisins de la Côte d'Ivoire doivent jouer franc-jeu




On
peut accuser Alassane Ouattara de faire du dilatoire pour consolider son pouvoir
; on peut même prêter tous les mauvais sentiments au ministre Hamed Bakayoko, en
l'accusant de prêcher le faux pour avoir le vrai. Mais quand l'Opération des
nations unies en Côte d'Ivoire, HumanRights Watch ainsi que les autorités
libériennes accusent également les mêmes personnalités d'être derrière les
attaques de l'Ouest, alors il faut clore le débat et passer aux actions
concrètes à mener. Car ces organisations n'ont aucun intérêt politique à
défendre en Côte d'Ivoire. Faut-il le souligner, il apparait aujourd'hui
absolument nécessaire et urgent que les pays limitrophes de la Côte d'Ivoire,
jouent franc-jeu et évitent de servir de base arrière à ces individus au dessein
noir, qui ne pensent qu'à saboter le processus de réconciliation en cours. La
présence de milliers d'exilés ivoiriens au Ghana, au Libéria au Benin et au
Togo, n'est pas sans conséquences sur la vie socioéconomique de ces pays. Un
adage africain nous instruit que quand la case du voisin brûle, il faut l'aider
à éteindre le feu. La Côte d'Ivoire a pendant des décennies entières, été un
pays d'asile pour la plupart de ses frères africains, en raison d'interminables
conflits internes ou inter-états. Sous Félix Houphouët-Boigny, la Côte d'Ivoire
a donné gîte et couvert à ses voisins sans jamais compter ce qu'elle donne. Ce
pays a aussi, et cela pratiquement sous les différents chefs d'Etat qui se sont
succédé, payer les salaires des fonctionnaires des pays voisins. Il n'est pas
normal que ces voisins refusent de livrer ceux qui vont s'armer chez eux, pour
venir endeuiller les populations ivoiriennes qui sortent à peine d'une guerre
qui a emporté plus 3000 personnes.




 




 




A la
demande d'Alassane Ouattara2000 Ivoiriens expulsés d'Israël




 




29
juin 2012   |  Notre Voie




 




«Ils
ont jusqu'au 16 juillet pour quitter le pays. Ceux qui partiront avant cette
date obtiendront un pécule tandis que les autres seront expulsés.» Telle est la
menace que fait planer le ministre israélien de l'Intérieur sur la communauté
ivoirienne vivant en Terre sainte. En effet dans un communiqué produit et rendu
public par voie de presse, hier, le min- istre Elie Yishaï demande aux Ivoiriens
dits clandestins de quitter volontairement l'Israël avant le 16 juillet 2012.
Pour le faire, men- tionne ledit communiqué, 500 dollars (environ 250.000 fcfa)
seront remis à chaque adulte et la modique somme de 100 dollars (envi- ron
50.000 fcfa) à chaque enfant. Ceux qui ne s'exécuteront pas, seront pure- ment
expulsés. L'ultimatum est clair et paraît non négociable. Notons que la
communauté ivoirienne est estimée à près de 2000 ressortissants. Et la pression
devient plus forte juste après le passage d'Alassane Dramane Ouattara. Qui, lors
de sa dernière visite a adhéré sans réserve à l'idée de rapatriement de ceux
qu'il considère comme étant ses compatriotes. Voyez un chef d'Etat ivoirien qui
se rend à l'étranger et se met en première ligne de l'expulsion des Ivoiriens
qui vivent depuis belle lurette leur aventure. Ayant entièrement donné sa
caution, l'Israël est libre de traquer les Ivoiriens pour les ramener dans leur
pays. Il est vrai que l'Israël exprime depuis longtemps le besoin de se
débarrasser des étrangers qui vivent sur son territoire. Dans cette logique, des
Sud Soudanais ont été déjà rapatriés. Les Ivoiriens leur emboiteront le pas.
Dans des Ivoiriens, c'est Alassane Ouattara qui a encouragé l'Israël à dans
cette voie. Venant d'un chef d'Etat, c'est cynique parce qu'il doit lutter ou
plaider pour la cause de ses ressortissants partout où il se trouve. Il ne lui
revient pas de les exposer comme il le fait. Si pour Ouattara et ses parrains
internationaux, la Côte d'Ivoire doit être la terre d'accueil de tous les
étrangers de la planète, alors pourquoi les Ivoiriens ne devraient pas vivre en
paix partout ailleurs ? Ainsi du fait de Ouattara les Ivoiriens d'Israël
deviennent des sans papiers comme on le voit en France. Les faits parlent aux
Ivoiriens.




 




Ø     

Rapatriement de 2.000 Ivoiriens / Le ministre israélien de
l'Intérieur lance un ultimatum : ''Ils doivent quitter le territoire avant le 16
juillet''; 500 dollars leurs seront offerts -

Le
Mandat (tendance PDCI)




 




 




A
propos de la plainte de Michel Gbagbo / Guillaume Soro réagit : ''M'attaquer est
une hérésie'' Michel Gbagbo est impliqué dans des affaires criminelles »




 




29
juin 2012   |  Le Mandat




 




Le
président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, récemment accusé de crimes
par Michel Gbagbo, fils de l'ancien président ivoirien, a décidé de réagir
contre toutes ces accusations.




Face
aux plaintes d`enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants,
portées contre l`actuel président de l`Assemblée nationale et les chefs
militaires de l`ex-rébellion, le président de l'Assemblée nationale, Guillaume
Soro, se dit serein et rejette tout en bloc. C'est le moins que l'on puisse
dire, au regard de sa réaction publiée sur son blog le 26 juin. Pour lui,
«attaquer Guillaume KigbaforiSoro et les officiers supérieurs des FRCI en tant
qu`individus est une hérésie. Michel Gbagbo et tous les membres du clan Gbagbo,
qui ont pris la décision de s`opposer au verdict des urnes et de répondre par le
sang aux appels à la raison, ont été arrêtés, en exécution d`un ordre
présidentiel. Si Habiba Touré et Alain Toussaint veulent s`offrir un quart
d`heure de célébrité au détriment de Michel Gbagbo, je leur conseille d`attraire
en justice l`Etat ivoirien, le Conseil de sécurité de l`Onu qui a ordonné les
frappes contre les armes lourdes de Gbagbo, l`Etat français qui a agi en tant
que force d`appui à l`Onuci, la Cedeao qui a ordonné la neutralisation des
forces pro-Gbagbo ainsi que l`Union africaine qui a saisi le Conseil de sécurité
de l`Onu aux fins d`intervenir militairement en Côte d`Ivoire », a-t-il
expliqué. Poursuivant, il a tenu à affirmer que cela résume la tactique de
l`écran de fumée. C'est une «manœuvre usuelle de Gbagbo et de ses avocats, qui
consiste à porter le débat juridique sur les crimes de sang commis par le régime
déchu sur le terrain de la politique», a-t-il conclu. Ainsi, au cas où la
justice française décidait d'ouvrir une enquête, suite à la plainte des avocats
de Michel Gbagbo, Guillaume Soro, qui était Premier ministre et ministre de la
Défense lors de la crise postélectorale, conseille aux plaignants de porter
plainte contre l'Etat ivoirien, la France, la Cedeao, l'Union africaine et le
Conseil de sécurité de l'Onu. Par ailleurs, avant même que la plainte déposée à
Paris ne connaisse une suite comme la nomination d'un juge, une première plainte
avait déjà été rejetée par Guillaume Soro, qui s'était employé à dénier à Michel
Gbagbo sa double nationalité.




 




 





Réconciliation nationale plombée Comment Banny a été piégé




 




29
juin 2012   |  Notre Voie




 




En
choisissant Charles Konan Banny pour conduire le processus de réconciliation,
Alassane Dramane Ouattara semblait avoir une idée derrière la tête. Donner de
Banny, « potentiel candidat à l'élection présidentielle de 2015 », l'image de
quelqu'un qui ne peut pas rassembler les Ivoiriens.




Le
processus de réconciliation nationale est dans l'impasse. C'est un secret de
polichinelle. Cet échec était prévisible. Il semble avoir été programmé par
Alassane Ouattara, lui-même. En con- fiant le processus de réconciliation à
l'ex-Premier ministre Banny, Ouattara avait, selon des sources proches du pou-
voir, une idée claire et nette de ce qu'il voulait. Conduire Banny à l'échec
pour donner de lui l'image d'un homme incapable de rassembler les Ivoiriens
autour d'un idéal. Celui des valeurs de la République. Cela dans la perspective
de l'élection présidentielle de 2015. Pour laquelle Banny, soutiennent d'autres
sources, affiche des ambitions. Même Banny ne s'est pas encore fait adouber, à
ce propos, par son parti politique, le Pdci-Rda. Tout le sait, Henri Konan
Bédié, président du Pdci, étant atteint par la limite d'âge, il ne peut plus
être candidat à la présidentielle. Banny se pose donc comme le potentiel
candidat du Pdci face à Ouattara en 2015. Dès lors, il est « l'homme à abattre »
par l'actuel chef de l'Etat.




 




Deux
options s'offraient à Ouattara...
Dans
la bataille insidieuse qu'il a engagée contre Banny, deux options s'offraient à
Ouattara. Soit il le laissait libre de tout engagement. Et Banny avait alors
toute la latitude de se préparer pour 2015. Ce qui aurait certaine- ment donné
de réelles chances à l'ex-Premier ministre. Soit il fallait le coincer. En lui
confiant une mission rendue volontairement irréalisable pour nuire à son image.
Visiblement, l'actuel chef de l'Etat a choisi la deuxième option en confiant à
son successeur à la tête de la Bceao, le processus de réconciliation nationale
pour lequel il a expressément créé les conditions de l'échec. Le premier acte
posé par Ouattara et qui montre qu'il ne veut pas que Banny réussisse sa mission
à la tête de la Cdvr, c'est la déportation du Président Gbagbo à La Haye avec la
complicité de Nicolas Sarkozy. En réalité, Alassane Dramane Ouattara n'ignorait
pas qu'en la déportant Laurent Gbagbo à la Cpi, cela plomberait la
réconciliation nationale. En effet, ce sont deux personnes qui se sont
brouillées qui se réconcilient. Or en Côte d'Ivoire, c'est bien Alassane
Ouattara et Laurent Gbagbo qui se sont brouillés et à la suite d'eux, leurs
parti- sans. La réconciliation concerne donc, au premier chef, ces deux
personnalités et leurs différents camps. Mais l'actuel chef de l'Etat avait
également conscience que les





partisans du Président Gbagbo qui sont des millions d'ivoiriens n'accepteraient
jamais la déportation de leur leader. Autre chose qui prouve la volonté de
Ouattara de voir Banny échouer dans sa mission, c'est la « justice des
vainqueurs » qu'il a instaurée et qui ne pourchasse que les pro-Gbagbo. Pendant
ce temps, les pro-Ouattara qui se sont rendu coupables de tueries et de graves
violations des droits humains sont pro- mus comme pour narguer leurs victimes.
Si à tous ces agissements qui sont contraires à l'idéal de réconciliation, on
ajoute les barbaries des forces armées pro- Ouattara, on finit par comprendre
que Ouattara n'a jamais voulu de la réconciliation nationale.




Mais
le drame dans tout ce scénario, c'est que pendant que Ouattara bâtit une
stratégie contre la personne de Banny dans l'optique de se maintenir au pouvoir,
la Côte d'Ivoire s'enfonce dans l'abime. La déchirure sociale s'approfondit de
plus en plus. Les Ivoiriens continuent de se regarder en chiens de faïence et
l'insécurité va grandissante.




 




 




Point
d'achèvement PPTE : ZadiKessy appelle à la responsabilité des ivoiriens




 





Abidjan, 28 juin (AIP)-




 




Le
président du Conseil économique et social (CES), Marcel ZadiKessy, appelle à la
responsabilité des ivoiriens dans le développement du pays après son admission à
l'initiative "Pays pauvre très endetté" (PPTE), mardi.





 "Chacun devant prendre conscience, à cette heure, de sa propre responsabilité
dans son développement personnel comme dans celui du pays", indique le président
du CES dans une déclaration dont l'AIP a reçu copie, jeudi.




Pour
ZadiKessy, la prospérité de la population "ne se réalisera que si chaque ménage
fait l'effort de se former et d'agir pour prendre en charge son destin".




 Il
exhorte toute la population ivoirienne à saisir "cette formidable occasion pour
s'approprier les bases élémentaires du développement".





 L'admission de la Côte d'Ivoire à l'initiative de Ppte réduit sa dette
extérieure d'environ 64%, une manne, à en croire le président de l'institution
consultative au plan économique et social, "va permettre de mobiliser toutes les
énergies pour mener le combat de réduction de la pauvreté".




 




En
effet, énumère le président Zadi, l'allègement de la dette d'environ 4.051
milliards de FCFA (annulation directe et traitement des contrats de
désendettement et de développement) va permettre, entre autres, la construction
de routes et de ponts, la réhabilitation des hôpitaux, des écoles et des
universités, les aides à l'industrie et au commerce, les mesures en faveur de
l'emploi, des actions qui "vont devenir possibles et engager la Côte d'Ivoire
dans un développement durable", ajoute-t-il.





 Lancée par l'action conjointe du Fonds monétaire international (FMI) et de la
Banque mondiale en 1996, l'initiative Ppte est une initiative qui vise à
assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes
internationales soutenables, souligne-t-on.