Revue de presse internationale du 29 décembre 2009

29 déc 2009

Revue de presse internationale du 29 décembre 2009







Soutien
étatique de 300 millions de FCFA au secteur des medias ivoiriens, Panapress, 28
décembre 2009-



Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) a
procédé lundi à une remise de dons d'équipements et de matériels de travail
d'une valeur de 303 millions F CFA à onze entreprises de presse et trois
organisations professionnelles du secteur des médias pour renforcer leurs
capacités opérationnelles (...)



   





 




Laurent
Gbagbo : « Ma campagne sera correcte, mais je n'irai pas à l'élection comme un
mouton à l'abattoir », Jeune Afrique, 26 décembre 2009-


(...)

Dopé par plusieurs enquêtes d'opinion

qui le donnent vainqueur à chaque fois au second tour, Laurent Gbagbo attend
l'élection présidentielle de pied ferme. « Je suis un enfant des combats
démocratiques, ce sont les électeurs qui m'ont fait et il en sera toujours ainsi
», déclare-t-il. Très incisif à l'encontre de Bédié et Ouattara, ses principaux
rivaux, il considère que « le rassemblement des Houphouëtistes n'est qu'une
alliance d'Etats-majors minés par leurs arrière-pensées contradictoires » et
ironise sur la virulence de leurs attaques à son égard. « L'élection, c'est une
première pour eux, ils doivent penser que pour être crédible, il faut avoir la
rage, attaquer, se montrer agressif. » (...)Au sujet de la France, le président
ivoirien estime que si les choses vont mieux, c'est parce qu'à Paris, « le temps
du mépris à [son] égard paraît être révolu ». Il précise avoir aujourd'hui une
relation « normale» avec le président Nicolas Sarkozy, accuse Jacques Chirac
d'avoir été « hypocrite » et regrette que le Parti socialiste français ait «
failli à son devoir et à ses engagements" (...)Sûr de lui, ambitieux et
iconoclaste, le président ivoirien sait aussi jouer la provocation. « Quand
j'entends dire : 'si l'humanité devait se choisir un père, il s'appellerait
Mandela', je ne marche pas. Nelson Mandela est un homme politique. Ce n'est pas
un mythe. » Ou encore, au sujet de la Guinée et du massacre dans le stade de
Conakry : « Je ne passe pas l'éponge sur

le 28 septembre
, mais je sais
aussi, pour l'avoir vécu, que la manipulation existe... Ne vous étonnez pas si les
Africains ne croient plus en ce que l'Occident raconte sur eux. »





 




ADO,
ENFANT PRODIGE




ET SI,
COMME KOFI YAMGNANE, IL REFAISAIT SON RETOUR AUX SOURCES ?, San Finna, du 28
décembre au 10 janvier 2009-



A

présent qu'en Côte d'Ivoire les dés sont jetés, que la candidature d'Alassane
Dramane Ouattara a été irrévocablement officialisée,  que plus aucun empêchement
d'ordre politique, juridique ou constitutionnel ne pourrait  être opposé à ses
prétentions présidentielles, osons enfin un débat qui, pour l'histoire et pour
l'objectivité intellectuelle, peut et doit se mener sans que les mal-pensants
n'y voient une quelconque intention de jeter de l'huile sur les flammes
déclinantes des polémiques malsaines d'antan : et si, à l'exemple de Kofi
Yamgnane au Togo, Alassane Ouattara effectuait son retour aux sources par
l'endossement de son autre nationalité, c'est-à-dire la nationalité burkinabé ?
Idée loufoque ? Pas tant que cela ! Voyons pourquoi (....)Or, à l'instar de Kofi
Yamgnane, un autre pays, en l'occurrence le Burkina Faso, aurait pu vivre un cas
similaire de


''come back''

à travers la personne d'Alassane Dramane Ouattara. Dans ce pays, si un sondage
avait pu être réalisé au plus fort de la polémique autour de la nationalité
d'ADO, une forte majorité se serait dégagée pour le retour au bercail de
l'enfant  de Sindou. L'opinion burkinabè en effet, tout en ayant soutenu le
combat de l'homme pour la reconnaissance de sa nationalité ivoirienne actuelle,
ne cachait pas son souhait que l'illustre homme, en cas d'échec, se prévale de
son incontestable nationalité burkinabè pour envisager son retour au pays natal.
Une bonne partie de cette opinion a même considéré l'acharnement d'ADO pour la
reconnaissance de sa nationalité ivoirienne, comme un rejet pur et simple de ses
origines burkinabè, et en a ressenti de la frustration, voire de l'humiliation
(...)C'est pourquoi une bonne partie de la jeunesse burkinabè rêvait d'un retour
messianique de l'enfant prodige au Burkina Faso pour servir ce pays grâce auquel
il avait, à l'époque du président Maurice Yaméogo, bénéficié d'une bourse pour
aller étudier aux Etats-Unis. Il n'est qu'à se référer à ce propos, à la récente
interview de Frédéric Guirma, ancien ambassadeur de la Haute-Volta aux
Etats-Unis, accordée au quotidien l'Observateur Paalga en son édition N° 7522 du
04  au 06 Décembre 2009. Celui-ci y fournit tous les détails du cursus scolaire
du jeune Ouattara, de ses études primaires à Banfora à l'obtention de sa bourse,
en passant par le Lycée Ouezzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso et le Lycée Philippe
Zinda Kaboré à Ouagadougou. De plus, ayant représenté le Burkina Faso à la
BCEAO, il bénéficiait par ce fait aux yeux de beaucoup de Burkinabè, d'un
surcroît de légitimité et de qualités pour une candidature plus que crédible à
la présidence du pays des Hommes Intègres. L'aura d'Alassane Ouattara était
telle qu'un groupe de jeunes avait réclamé, au temps chaud de la crise
ivoirienne, son retour au pays, en créant le Mouvement pour le Retour d'Alassane
(MORAL). Oui, Alassane Dramane Ouattara comme Kofi Yamgnane, ça aurait pu être
possible,  ça aurait fait du bien au moral du pays et ça aurait évité bien de
déchirements passés et peut-être à venir en Côte d'Ivoire.




 




Yellow
fever vaccination begins in Cote d'Ivoire, Panapress, 26 December 2009-



A vaccination campaign against yellow fever


was due to be launched Saturday in Benguele, north-western Cote
d'Ivoire, where the scourge is raging, said a communique of the World Health
Organisation (WHO), received by PANA Friday. The campaign, technically and
financially supported by WHO, will end 31 December. It targets some 303,518
people, aged six months and above, not vaccinated or those last vaccinated
against yellow fever more than 10 years ago. "People suffering from an acute
progressive disease of confirmed immune deficiency and pregnant women are
excluded," the communique noted. The national authorities 16 November informed
WHO of an epidemic of yellow fever in the region of Denguele, affecting the
districts of Odienne and Minignan. Ten suspected cases had been reported, with
six deaths, which is a rate of 60 per cent. "Today, this epidemic is spreading
to the district of Madinani and the region of the Savannas, especially to the
health district of Tengrela, about 800 km in the northern part of the country,
at the Malian border (...)