La revue de presse du mardi 29 décembre 2009

29 déc 2009

La revue de presse du mardi 29 décembre 2009







Contentieux Electoral – Le délai des
réclamations prorogé jusqu'au 6 janvier




Fraternité Matin  - /span> La
Commission centrale de la Commission Electorale Indépendante, en sa séance du
lundi 28 décembre 2009, a procédé à l'analyse des résultats du contentieux de
l'inscription sur la liste électorale tant sur le territoire national qu'à
l'étranger. Elle note qu'u peu plus de 40 % des réclamations attendues ont été
reçues et traitées. La CEI : 1 – Compte tenu des mesures spéciales prises par le
gouvernement pour faciliter la délivrance des documents administratifs ; 2 – Et
en vue de donner le maximum de chance aux Ivoiriens ; informe la communauté
nationale et internationale que la période de réclamation est prorogée jusqu'au
6 janvier 2010.  Elle rassure la communauté nationale et internationale que ce
délai supplémentaire n'entame en rien le chronogramme indiqué lors de la
dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation  à Ouagadougou à savoir : -
Publication de la liste définitive et émission des cartes d'électeurs ; fin
janvier 2010 – Distribution des cartes d'électeurs ; courant février 2010 ; -
Premier tour des élections présidentielles ; fin février –début mars 2010. En
conséquence, elle prie les retardataires de procéder sans délai à la
vérification de leur inscription sur la liste électorale provisoire. Enfin la
CEI n'hésitera pas à dénoncer toute entrave au processus électoral en cours.>> 
 




 




Contentieux électoral – Plus de 500 cas
de fraude recensés à Adjamé




Notre Voie  - /span>
Le travail de fourmi abattu par la direction départementale de campagne (DDC) du
président Gbagbo à Adjamé, pour débusquer les fraudeurs inscrits sur la liste
électorale, porte ses fruits. Ce sont pour le moment, 500 cas de fraudes
avérées, sur les 100 mille 168 personnes validées. Qui ont été décelées par
l'équipe du gouverneur Amondji. Celle-ci a saisi les CEI locales aux fins de
procéder à la radiation de ceux  qui n'ont pas le droit de figurer sur les
listings d'Adjamé. (...) >>      




 




Des élections à haut risque à
l'horizon. Plus de 140 milliards investis pour si peu . Des conséquences
imprévisibles à craindre




L'Inter  - /span>  C'est presqu'à
l'unanimité que la classe politique ivoirienne réclame des élections dans les
deux mois à venir. Pouvoir et opposition prétextent de la souffrance qu'ils
imposent aux Ivoiriens en s'engraissant le mieux, pour appeler avec célérité à
des scrutins censés mettre fin ( !) à la misère de plus en plus insupportable. A
y regarder de près, cependant, les conditions d'une élection fiable et sans
heurt sont loin d'avoir été réunies après 6 échéances fixées et successivement
reportées depuis la fin en octobre 2005, du mandat constitutionnel du président
Laurent Gbagbo. L'on ne peut nier aux accords politiques de Ouagadougou les
avancées notables obtenues dans le processus de normalisation de la situation
sur le territoire ivoirien. Cependant, ce serait se faire complice, de dérives
auxquelles pourrait aboutir la fin du processus si l'on ne décrie pas au moment
où il le faut encore, certaines insuffisances que feignent d'ignorer les
politiques obnubilés par la course au pouvoir. Il est vrai, les élections seront
une panacée pour sortir la Côte d'Ivoire du bourbier. Mais, les organiser de
manière à précipiter le pays vers un autre gouffre plus profond est le crime que
ne devraient se permettre ceux qui en ont la charge ainsi que les dirigeants
actuels. Ceux-ci ne peuvent se targuer d'ignorer, aujourd'hui, les données
terrain qui dénotent de scrutin à haut risque que s'attelle coûte que coûte à
tenir dans les deux mois à venir la Côte d'Ivoire, sous l'impulsion d'une
communauté internationale dont on connait la soif de sang pour prospérer. A
quelques semaines de la nouvelle échéance de fin février - début mars, fixée par
la dernière rencontre du Cadre permanent de concertation (CPC), que de questions
sensibles pendent encore. Au hit de toutes ces préoccupations, la pacification
du territoire ivoirien. Préalable indéniable à un scrutin sans heurt dans un
contexte de crise encore marqué par des passions aussi bien dans le Sud toujours
gouvernemental, que dans le Nord où continuent de régner en maîtres les chefs de
guerre de l'ex-rébellion et leurs troupes respectives. L'illustration parfaite
de cette étincelle qui pourrait rallumer la paille, c'est la sortie musclée, il
y a quelques jours, des éléments du Groupement des patriotes pour la paix (GPP)
d'Abidjan. Une des puissantes milices au Sud que l'on croyait disparue,
démantelée, mais qui a encore des moyens pour proférer des menaces au nez et à
la barbe des autorités. Tandis que de l'autre côté, certains chefs de guerre
continuent de bander les muscles de leurs éléments prêts pour toute éventualité.
Quels résultats d'élection pourra-t-on proclamer dans une atmosphère pareille
dominée par des armes, avec divers niveaux de commandement et d'appréciation des
réalités ? On parle de 8000 éléments dans une armée intégrée, qui devraient
s'atteler à la sécurisation du processus électoral. Le chef de l'Etat et le
Premier ministre pensent qu'il serait judicieux de déployer ces hommes à
quelques semaines des élections pour minimiser les dépenses qu'ils pourraient
engendrer. Soit. Mais, sur le terrain, le colonel Nicolas Kouakou, commandant de
cette troupe, peine, depuis deux ans à réunir ses hommes. A part quelque
centaines de soldats sous-équipés qu'on lui affecte des deux camps pour la
mission délicate qu'il aura à accomplir. Au-delà de cet aspect militaire, l'on
ne peut fermer les yeux sur les insuffisances criantes en ce qui concerne la
confection d'un nouveau fichier électoral pour les Ivoiriens. Pour un corpus
initial de plus de 9 millions d'électeurs, la Côte d'Ivoire pourrait n'avoir
qu'environ 5 millions de personnes aptes à voter. Un effectif sensiblement
pareil à celui du fichier d'il y a 10 ans, en 2000. Comme si la population
n'aura fait que régresser dans un pays au ¾ peuplé de jeunes. Avec plus de 140
milliards de Fcfa investis, la Commission électorale indépendante et ses
partenaires sont loin de pouvoir réaliser l'exploit en mettant du terme
définitif à la question identitaire. Véritable origine de la crise éclatée sur
fond de contentieux électoral. Aujourd'hui, il est à craindre de nouvelles
frustrations dont les conséquences imprévisibles seraient encore dommageables
pour la Côte d'Ivoire. Dont la classe politique ne semble pas préoccupée à tirer
des leçons des décennies passées. >>




 




Injures gratuites de Blé Goudé contre
Ouattara : La vive protestation du RDR contre la RTI




Le Nouveau Réveil  -




Nous venons, par la présente lettre, dénoncer avec vigueur les
dérives dont la première chaîne de télévision publique se rend régulièrement
coupable. Le compte-rendu diffusé dans le journal de 20H du Mercredi 23 Décembre
2009 de la réception à Guibéroua de Monsieur Blé GOUDE, responsable de la
jeunesse du candidat Laurent GBAGBO en est une des nombreuses illustrations.
Faute de pouvoir avancer des arguments solides et crédibles pour combattre le
projet novateur et cohérent que porte notre candidat, le Premier Ministre
Alassane Dramane OUATTARA, pour la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens, Monsieur Blé
GOUDE s'est plutôt réfugié dans des propos d'une rare violence qui ont choqué
plus d'un téléspectateur. Nous n'en sommes guère surpris. Car, c'est une posture
qu'affectionne le responsable de la jeunesse du candidat Laurent GBAGBO.




Dans une déclaration enflammée, Monsieur Blé GOUDE s'est livré à
une attaque en règle contre la personne du Premier Ministre Alassane Dramane
OUATTARA, en alignant des mensonges, des affirmations simplistes et des
accusations grossières qui apportent, une fois la preuve, qu'une minorité refuse
toujours de s'inscrire dans une logique de réconciliation nationale. En se
faisant complaisamment l'écho de propos à la limite de l'injure, la télévision
financée par la redevance payée par tous les Ivoiriens, se rend complice de
dérapages verbaux qui, a terme, peuvent porter atteinte à une paix sociale
encore fragile. Profondément attachés à la cohésion sociale, nous ne pouvons que
condamner avec fermeté les appels à la haine auxquels s'adonne, Monsieur Blé
GOUDE, sur les antennes de la télévision nationale. De même, nous élevons une
vive protestation contre cette tendance qui consiste à accorder, sans raison, un
passe-droit à Monsieur Blé GOUDE, alors que la première chaîne de télévision ne
se prive pas de couper de façon abrupte les reportages sur les activités des
candidats à l'élection présidentielle n'ayant pas sa préférence. Aussi,
invitons-nous la première chaîne de télévision à faire preuve désormais d'esprit
de responsabilité, en accompagnant le processus de paix dans notre pays, par des
actions positives qui servent l'intérêt général et contribuent au rapprochement
des Ivoiriens. Pour ce faire, elle doit faire montre de neutralité, par respect
pour le peuple et la diversité des opinions et s'abstenir d'encourager des
prises de position ou des comportements susceptibles de nous ramener en arrière,
ce qui serait contraire aux aspirations du peuple ivoirien. En vous remerciant
des dispositions que vous voudriez bien prendre pour vous conformer à la mission
qui est la vôtre, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur Général,
l'expression de notre considération distinguée. Ally COULIBALY - Directeur
Central de la Communication et Porte-parole du candidat Alassane D. OUATTARA >>




 




Le Fonds de soutien fait des dons aux
entreprises de presse-Denis Zion Kah '' Nous apprécions le geste, mais.. »




 L'Inter  - /b>  Le Fonds de soutien et de développement
de la presse a procédé hier lundi 28 décembre à la remise d'un lot de divers
dons à l'ensemble des entreprises de presse ayant au moins deux années
d'activité dans l'univers de la presse nationale. La cérémonie de remise de don
a eu lieu à la maison de la presse au Plateau. Ce don est composé de 14
véhicules de marque Hundai (Getz 1.4) dont 3 de liaison pour les trois
organisations sectorielles à savoir le Synappci, l'UNJCI, le Gepci, et 11
véhicules légers destinés aux reportages, adressés à 11 entreprises de presse. A
cela, il faut ajouter les 32 tonnes, du matériel de bureau et d'équipement qui
seront également distribués aux entreprises de presse. Au total, c'est un don
d'une valeur de 243 468.960 fcfa qui a été distribué. Situant le contexte de
cette remise, le ministre Ibrahim Sy Savané, par ailleurs président de ladite
cérémonie a fait remarquer qu'à travers elle, le FSDP vient de franchir un pas
décisif dans l'application globale de son plan d'activité. « Souvenons-nous que
c'est du 28 décembre 2007que date le décret de création du FSDP. Aujourd'hui 28
décembre 2009, nous assistons à travers cette cérémonie à une action majeure du
Fonds. C'est une performance de la part de cette institution qui après seulement
deux ans d'existence, pose ainsi un acte historique à travers la remise de ces
dons. Pour nous, c'est un record de vitesse qui vient d'être battu », a commenté
le patron de la communication ivoirienne. Pour sa part, le directeur exécutif du
Fonds a précisé que l'attribution de ces véhicules s'est faite à l'issue d'une
délibération du conseil de gestion. Dans un souci d'équilibre budgétaire et de
respect des textes, le conseil de gestion a décidé d'octroyer des appuis dans
les limites des 303 millions de fcfa alloués dans le budget, au titre des dons
et subventions. Au nom des organisations sectorielles ( GEPCI, SYNAPPCI, et
UNJCI), Denis Zion Kah a apprécié à sa juste valeur l'ensemble de ces dons qui
arrivent comme une bouffée d'oxygène pour soulager les entreprises de presse.
Toutefois, il a émis le vœu qu'à l'avenir, les moyens soient mis à la
disposition des requérants eux-mêmes. Cela pourra, selon lui, leur permettre de
trouver des solutions plus appropriées à leurs besoins.(...)
>>




 




Duekoué - les résidents Baoulé déclarent:
"Gbagbo est. Notre candidat"




Nuit et jour  -




 




Réélection de Gbagbo - Félicité Ristma
Djéhi Lou : « Un gouro, une voix pour Gbagbo »




Nuit et jour  - /span> Félicité Djehi
Lou épse Ritsma,residant en Hollande est la responsable d'un mouvement de
soutien à Gbagbo dénommé Gbagbo, espoir des ivoiriens » Au cours d'un point de
presse qu'elle a animé récemment dans un maquis d'Abidjan ou elle s'est adressée
à ses sœurs, Mme Djehi Lou a donné les raisons pour lesquelles les Gouro doivent
tous voter pour Gbagbo. Tous les département de la Marahoué,à savoir Sinfra,
Bouaflé et Zuénoula sont restés durant 45 ans de règne du PDCI sans avoir obtenu
d'autres Sous-préfectures. « Quand Zuenoula a été pris par les rebelles, c'est
Gbagbo qui a sauvé nos parents au moment ou Bédié et Alassane étaient en Europe
.La reconnaissance est un acte divin. Le salut des Gouro passe par la victoire
de Gbagbo » a soutenu Félicité.
(...)




 




Deux membres de la DDC de Korhogo arrêtés par les FN




Quotidien  - /span>  Deux membres de
la direction de campagne de LMP à Korhogo ont été détenus au commissariat de
cette ville. Yéo Ténébé Abou et Soro Drissa, deux membres de la Direction
départementale de campagne (DDC) du président Laurent Gbagbo de Korhogo commune
séjournée récemment au commissariat de police de la ville .Ils ont été arrêtés
par des éléments des Forces nouvelles qui les soupçonnaient d'être des
faussaires .Selon notre source, ces deux responsables de centres de collecte ont
été arrêté parce que l'on aurait trouvé sur eux des extraits d'acte de naissance
de personne autres qu'eux –mêmes. Les démarches du DDC Mamourou Coulibaly
avaient presque abouti à la libération des jeunes gens quand tout d'un coup,
indique-t-il, tout a été remis en cause par des éléments des Forces Nouvelles
arrivés sur les lieux .En effet ,explique le DDC ,les autorité policières de la
ville ,après un bref entretien ,avaient donné leur accord pour libérer les
prétendu faussaires. Mais à l'en croire, l'activisme de MM. Ouattara Hegel et
Coulibaly Lanzeni, respectivement secrétaire permanent et président de la CEI
régionale Korhogo n'a pas de permis un dénouement heureux. (...).Durant quelques
jours ,Yeo Tenebé et Soro Drissa  sont restés dans la prison du commissariat  de
police de la ville. Aux dernière nouvelles, ils auraient été libérés, par des
éléments du centre de commandement intégré.(CCI) >>