La revue de presse du lundi 28 décembre 2009

28 déc 2009

La revue de presse du lundi 28 décembre 2009







Interview à Jeune Afrique
-  Gbagbo passe à l'offensive : « Le RHDP est une alliance d'états-majors minés
par leurs arrière-pensées contradictoires »




Soir Info  - /span>  C'est sans doute
un avant-goût de la campagne électorale. Laurent Gbagbo s'en prend vertement à
ses sérieux adversaires dans la course à la magistrature suprême : Henri Konan
Bédié et Alassane Ouattar. Il se montre très incisif à leur égard dans une
interview à Jeune Afrique. « Le rassemblement des houphouétistes, assure le chef
de l'Etat, n'est qu'une alliance d'Etats-majors minés par leurs arrière-pensées
contradictoires ». L'entretien baptisé « Interview vérité » est contenu dans le
numéro Jeune Afrique à paraître ce lundi. Un aperçu de l'interview était
disponible déjà, dimanche soir, sur le site de l'hebdomadaire. Laurent Gbagbo,
candidat à sa propre succession, ironise sur la virulence des attaques de ses
adversaires. Il assène : « l'élection, c'est une première pour eux, ils doivent
penser que pour être crédible, il faut avoir la rage, attaquer, se montrer
agressif ». Le numéro 1 ivoirien fait allusion aux petites phrases assassines
dont il a souvent été l'objet notamment du président du PDCI-RDA Henri Konan
Bédié qui lui voue très peu de sympathie. Gbagbo prend plutôt au sérieux les
sondages successifs de la société Sofres qui l'ont donné gagnant devant Bédié et
Ouattara : « j'ai rarement vu les sondages se tromper jusqu'au bout sur
l'identité du futur gagnant ». Le chef de l'Etat de renchérir : « je suis un
enfant des combats démocratiques. Ce sont les électeurs qui m'ont fait et il en
sera toujours ainsi ». Autant dire que le candidat de la Majorité croit à un
triomphe au terme du premier tour de la présidentielle. Il affirme : « ma
campagne sera correcte, mais je n'irai pas à l'élection comme un mouton à
l'abattoir ». Dans son interview à JA, Laurent Gbagbo évoque aussi bien ses
années de pouvoir, sa campagne à venir, son opinion sur la France, la Guinée...
Il dit, au sujet de la France, que « le temps du mépris à son égard paraît être
révolu ». Il ajoute qu'avec Nicolas Sarkozy, il entretient une relation «
normale ». Pourtant, son prédécesseur, Jacques Chirac, s'était montré «
hypocrite ». Laurent Gbagbo n'a toujours pas digéré le manque d'engagement à son
côté de la part du parti socialiste français pendant les années de braise. Ce
parti a « failli à son devoir et à ses engagements », estime le chef de l'Etat.
Sur la situation en Guinée, on remarque que le locataire du palais présidentiel
a un regard particulièrement critique : « je ne passe pas l'éponge sur le 28
septembre, mais je sais aussi, pour l'avoir vécu, que la manipulation existe...
Ne vous étonnez pas si les Africains ne croient plus en ce que l'Occident
raconte sur eux ».(...) >>




 




Soro s'installe à Odienné pendant une
semaine - Ce que le Premier ministre va faire dans la cité du Kabadougou




L'Inter  - Aussi, en cette fin
d'année 2009, le Secrétaire Général des Forces Nouvelles exprime à toutes et à
tous ses vœux les plus chers de santé, de bonheur et de prospérité. Puisse 2010
apporter la paix, la cohésion et la cohabitation pacifique entre les filles et
fils de la Côte d'Ivoire ». Ainsi est libellé le communiqué des Forces Nouvelles
signé du directeur de cabinet du secrétaire général des FN, le Colonel Major
Bamba Sinima. Il annonce que le Premier ministre, patron de l'ex-rébellion va
passer le réveillon auprès de ses hommes à Odienné, à l'extrême nord-ouest de la
Côte d'Ivoire. Au-delà de la simple fête de la Saint Sylvestre, Guillaume Soro
va dérouler tout un programme d'activités chez les Odiennekas, et cela pendant
une semaine (du lundi 28 décembre 2009 au dimanche 03 janvier 2010 ndlr). Selon
un programme qui circule sur le site officiel des Forces nouvelles
(www.fninfo.ci), c'est le lundi 28 décembre que le chef du gouvernement arrivera
à Odienné. Il recevra les honneurs militaires à l'entrée de la ville. Les
audiences du secrétaire général des Forces nouvelles commenceront le lendemain
mardi 29 décembre, par les délégations de l'ex-mouvement rebelle venues des 10
zones de l'ex-zone rébellion. Il rendra ensuite visite à la notabilité, à
l'Imamat et au Clergé. Le mercredi 30 décembre, Guillaume Soro aura une réunion
avec le commandement militaire des Forces armées des Forces nouvelles. Ce sera
certainement la rencontre la plus importante de son séjour, puisque son
mouvement demeure avant tout un mouvement armé. Dans l'après-midi, le chef du
gouvernement va rendre visite au Centre Hospitalier Régional (CHR) et à
l'Inspection de l'Enseignement Primaire 2 (IEP2) d'Odienné, où il rencontrera le
personnel médical et ceux de l'éducation nationale. Le jeudi 31 décembre est
consacré à des rencontres de football. Elles opposeront l'équipe constituée des
membres du secrétariat général et des ministres Fn à celle du commandement
militaire. Un second match mettra face à face l'équipe des délégations générales
des Forces nouvelles et de la société civile d'Odienné. Dans l'après-midi du
même jeudi, le Premier ministre accordera quelques audiences, et un dîner gala
va couronner l'année 2009. Notons que le secrétaire général des Forces nouvelles
quittera Odienné le vendredi 01 janvier 2010. Il marquera un arrêt à Touba pour
un séjour de 48 heures avant de regagner Abidjan le dimanche 03 janvier 2010.>>




 




Anaky Kobéna à Abobo, hier : "Le
premier pas à faire, c`est retirer Laurent Gbagbo de la présidence"   




Le Nouveau Réveil  - /span> Le
président du Mouvement des forces d'avenir (MFA), Innocent Anaky Kobéna, était,
hier après midi, à Abobo où il a procédé à l'investiture d'un mouvement de
soutien à ses actions A.V.A (alliance pour la victoire d'Anaky). Le candidat
dudit parti à l'élection présidentielle prochaine en Côte d'Ivoire, a profité de
l'occasion à lui offerte pour inviter les populations ivoiriennes à poser dans
les urnes, l'acte de renaissance de la Côte d'Ivoire. Le président du MFA a
d'emblée indiqué à l'endroit du peuple ivoirien qu'il ne lui reste qu'un pas à
faire pour que son image aujourd'hui bafouée sous la refondation, soit restaurée
"Le premier pas à faire a-t-il soutenu, c'est de retirer Laurent Gbagbo de la
présidence de la République". Poursuivant sa logique, Innocent Anaky Kobéna a
invité la population à faire preuve de discernement afin de porter son choix sur
le candidat susceptible de réaliser son bonheur. "Le jour où les Ivoiriens se
sentiront normaux, c'est le jour où Laurent Gbagbo quittera la présidence"
dira-t-il en outre. Le candidat du Mfa a, par ailleurs, fustigé les manœuvres de
l'actuel locataire de la présidence de la République à faire reporter
indéfiniment la date de l'élection présidentielle. Face à ses partisans à Abobo,
Anaky a soutenu avec détermination que le pouvoir FPI "ne réussira jamais", que
Laurent Gbagbo "perdra les élections". "Celui qui peut voter Laurent Gbagbo est
fou et bon pour Bingerville. Ne mettez pas dans les urnes le nom d'une personne
qui est impliquée dans la crise. La Côte d'Ivoire a besoin de quelqu'un de
nouveau qui n'a rien à voir avec les problèmes du passé et c'est Anaky" a-t-il
martelé.(...) >>




Elections présidentielles: le
communiqué de la CEI du dimanche 27 décembre 2009




Abidjan net - /span> La période du
contentieux d'inscription sur la liste électorale provisoire est officiellement
terminée depuis ce samedi 26 décembre 2009 partout en Côte d'Ivoire et à
l'étranger. Au regard des perturbations intervenues dans le fonctionnement de
l'appareil judiciaire consécutivement à la grève des Greffiers, des effets
collatéraux sur le processus électoral ainsi que des nombreuses sollicitations
de la société civile et de la population toute tendance confondue, la Commission
Electorale Indépendante (CEI), tout en déplorant cette situation indépendante de
sa volonté, examinera la question de la clôture définitive du contentieux dès le
début de cette semaine et rendra publique sa décision. Elle tient à préciser
qu'elle veillera scrupuleusement à ce que toute prorogation éventuelle de la
période du contentieux n'ait aucun impact négatif sur le reste du chronogramme
tel que déjà arrêté lors de la réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC)
le 03 décembre 2009 dans la capitale du Burkina Faso à savoir : - Mise à
disposition de la Liste Electorale Définitive et Cartes d'Electeurs : fin
janvier - Distribution des Cartes D'électeurs: début Février  - Début du premier
tour de la présidentielle: fin février- début Mars. S'agissant du ré-enrôlement,
des difficultés indépendantes de sa volonté n'ont pas permis son démarrage
effectif sur l'ensemble des 68 Centres de Coordination logés dans les
Départements. Des mesures ad'hoc sont à l'étude en ce moment pour un règlement
urgent de cette question. La CEI qui s'est toujours engagée à jouer sa partition
dans ce processus souhaite vivement qu'aucun facteur exogène ne vienne gêner la
bonne marche du chronogramme arrêté. La Commission Electorale Indépendante
n'hésitera pas à dénoncer publiquement toute action qui visera directement ou
indirectement à mettre en mal le processus pour la bonne marche des
recommandations de la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation.>>




 




Bamba Yacouba (porte-parole adjoint de
la CEI) : "La date de la présidentielle sera connue fin janvier"




Le Nouveau Réveil  - /span>  Le
contentieux sur la liste électorale sera-t-il poursuivi ? Les élections
sont-elles toujours possibles pour fin février ? La Cei a-t-elle reçu les
financements attendus de l`Etat ? C`est à toutes ces questions que M. Bamba
Yacouba, porte-parole adjoint de la Cei, répond dans ce bref entretien réalisé
par téléphone Monsieur le porte-parole adjoint, à la lecture de votre communiqué
de cette semaine, il apparaît clairement que l`idée d`une prorogation du délai
consacré à la gestion du contentieux n`est pas à exclure. Pouvez-vous nous
expliquer ? Vous avez bien lu, nous n`excluons rien pour l`instant. Mais nous
n`avons rien décidé pour l'instant. Nous n'avons pas encore décidé s`il y aurait
prorogation ou pas.Vous connaissez les ambitions de la Cei, nous voulons
organiser des élections ouvertes au plus grand nombre d`Ivoiriens. C`est donc un
souci constant de faire en sorte que tous les Ivoiriens soient effectivement
dans les conditions pour participer aux différents scrutins. Comme indiqué dans
le communiqué, la Cei a pu relever que certaines difficultés indépendantes de la
volonté des requérants et de la Cei ont entraîné des effets collatéraux sur le
processus et particulièrement sur la gestion du contentieux de la liste
électorale. Nous allons donc étudier la situation, à la lumière de toutes les
données que nous aurons, de manière à décider si oui ou non on peut accorder une
rallonge de quelques jours à ceux qui souhaitent régulariser leur inscription
sur la liste électorale. Mais je tiens à souligner de deux traits que nous
veillerons à ce que cela n`ait aucune incidence ou répercussions sur le
chronogramme arrêté à Ouagadougou le 3 décembre dernier. A savoir la mise à
disposition de la liste électorale définitive et des cartes d`électeurs fin
janvier, la distribution des cartes, début février et le premier tour de la
présidentielle fin février début mars. C`est donc une question que nous allons
étudier minutieusement. Définir les contours, voir la durée, ce que nous pouvons
accepter. Car vous comprenez que dans la situation actuelle, on ne peut plus
aller de report en report. Les superviseurs de la Cei vont rentrer et c`est avec
eux que nous allons examiner la situation. Par principe, la CEI est militante
pour un processus électoral inclusif. Nous ne travaillons pas pour un parti
politique mais pour tous les Ivoiriens. Lors de l`opération du recensement, on a
été confronté à un problème similaire. On l`a réglé avec sérénité. On fera la
même chose pour la gestion du contentieux. Peut-on, au terme du délai initial
prévu pour le contentieux, savoir combien de cas ont été déjà traités à ce jour
? Tous les superviseurs arrivent, chacun va nous faire un point précis de la
situation et on vous dira, après, ce qui a été fait. Nous sommes la Cei et quand
on avance un chiffre, il doit refléter la réalité. Qu`est-ce qui vous dit qu`une
prorogation du contentieux ne va pas avoir de répercussions sur le calendrier
électoral ? Nous allons peser le pour et le contre, faire un examen approfondi.
Si nous constatons que la prolongation du délai du contentieux va gêner le
chronogramme électoral, on arrête, on ne fera pas de rallonge. Car il nous faut
faire coïncider la nécessité d`organiser des élections ouvertes au timing
consensuel imposé par le Cpc. A ce propos, la Cei va désormais dénoncer
publiquement toutes les entraves. D`où qu`elles viennent. Vous faites allusion à
qui ? A personne en particulier. Mais s`il y a blocage, on va dire qui bloque.
Ça peut être le fait d`un opérateur technique, des hommes politiques. Nous ne
porterons pas de gants contre ceux qui veulent nous tourner en bourrique.(...) La
présidentielle fin février début mars. Peut-on toujours y croire ? On peut y
croire. On y travaille tous les jours dans cette perspective. Lorsque nous
allons épuiser le contentieux et qu`on va avoir la liste électorale définitive
en fin janvier, on déterminera avec précision la date du premier tour de la
présidentielle. Car c`est à partir de cette date qu`on aura une lisibilité sur
le reste du processus.




 




Entraves et manœuvres autour du
processus électoral: Le retour de « la théorie du village » de Boga Doudou 




Le Patriote  - /span> Procéder à des
croisements populaires. C'est ce qu'a demandé le président Laurent Gbagbo à la
CEI au cours d'une réunion nocturne à sa résidence vendredi dernier. Le chef de
l'Etat a conseillé au président Beugré Mambé et les membres de son bureau
présents à cette rencontre de tenir compte du témoignage des chefs du village
pour justifier de la nationalité des membres de leur communauté, qui sont sur la
liste des cas litigieux. Oui ! Vous avez bien lu ! Laurent Gbagbo veut créer un
nouveau fichier historique. Après avoir imposé à la SAGEM qu'il y ait des
croisements pour débusquer les éventuels voleurs de nationalité, le patron de la
refondation exige qu'on consulte désormais les chefs de village et de communauté
pour reverser les « Ivoiriens » présents sur la liste des cas dits litigieux .
Sur le terrain, des « attestations de citoyenneté » ont même été établies.
Aujourd'hui, pour être déclaré Ivoirien, plus besoin de juge. Si ton chef du
village atteste que tu es né dans le village, tu le deviens. On te remet un
petit papier où il est marqué « attestation de citoyenneté ». Et le certificat
de nationalité dans tout ça ? Que fait-on donc du respect des textes en vigueur
sur la question ? On s'en fiche. Laurent Gbagbo est d'accord qu'il en soit ainsi
et ça sera ainsi. Qu'a décidé la CEI face à cette imposture du FPI et son chef ?
Rien d'officiel pour le moment. Mais il faut le dire tout net. Si cette voie est
retenue par la Commission électorale indépendante, ce sera la porte ouverte à
tous les abus. Car laisser le soin à des individus, fussent-ils chef du village,
de décider qui est Ivoirien et qui ne l'est pas, c'est vraiment consacrer la
victoire de l'arbitraire sur la justice. On ne cessera jamais de le dire. La
question de la nationalité est une question de droit et non d'appartenance à un
village ou à une communauté. Le code de nationalité est clair là-dessus. On est
Ivoirien soit par sa mère ou par son père, soit par mariage, naturalisation ou
par adoption. Laurent Gbagbo le sait. Mais il est dans sa logique tribale. Avec
cette nouvelle trouvaille, il veut réussir un tour de passe-passe. Celui de
déverser les centaines de milliers de militants du FPI qui n'ont pas pu être
retenus par les fichiers historiques. Mais au-delà des calculs politiques,
l'intention de Laurent Gbagbo montre que l'heure est grave. Car en son temps,
feu le ministre Emile Boga Doudou avec la bénédiction de lui-même Laurent Gbagbo
avait introduit un projet de loi où pour être reconnu citoyen ivoirien, il
fallait avoir un village sur le territoire ivoirien. Le projet de loi, pour les
besoins de la cause, demandait à tous citoyens de se rendre au village pour se
faire identifier. On se rappelle que ce projet de loi avait créé une grande
polémique à l'époque et un malaise réel dans le pays. La suite, on la connait.
Revenir encore sur cette théorie signifie qu'on n'a véritablement pas tiré les
leçons de la crise. Pis. Pour des calculs politiciens, on est prêt à sacrifier
le peuple et le pays.(...) >>




 




Entraves et manœuvres autour du
processus électoral - Mambé doit prendre son indépendance




Le Patriote  - /span> Nul doute que la
cheville ouvrière de toute compétition électorale est la structure chargée de
l'organiser. Aussi, la Commission électorale indépendante, comme son nom
l'indique, doit rester indépendante et à équidistance des compétiteurs, en
l'occurrence les candidats. En conséquence, il est ahurissant de savoir que la
CEI se laisse malmenée par un candidat, à l'élection présidentielle, fût-il chef
de l'Etat sortant. Mambé et ses collaborateurs doivent avoir à l'esprit cet
adage qui dit que « l'indépendance ne s'octroie pas, elle s'arrache ». En effet,
la CEI doit prendre ses responsabilités devant l'histoire dont le jugement lui
sera implacable en cas de dérapage de sa part. Dans le cadre de la Côte
d'Ivoire, c'est un lourd contentieux électoral qui a abouti à la crise
militaro-politique qu'elle connaît depuis 2002. Ils doivent pouvoir résister à
toutes sortes de pression. Jusqu'à sa récente réception nocturne par Laurent
Gbagbo, le président Mambé a fait preuve d'une certaine lucidité, même si
souvent, sa démarche envers Gbagbo, jugée trop diplomatique, irrite bon nombre
de ses compatriotes. Et rend perplexes ceux-ci quant à sa capacité à
s'affranchir du joug du clan présidentiel. Un autre fait suscite des
interrogations chez les Ivoiriens. Une liste électorale dite additive
circulerait sous les manteaux des refondateurs, comme un butin de guerre sortie
de leur laboratoire de technologie électorale, avec l'appui de l'Institut
national de la statistique que dirige un ponte du régime frontiste. Des
informations font état de ce que Mambé aurait proposé cette liste frauduleuse
sur CD-ROM, d'ailleurs en format PDF, donc non exploitable, aux partis
politiques pour des suggestions. Que cachent les auteurs de cette fameuse liste
en la mettant sous format PDF ? Naturellement, beaucoup de choses. En tout état
de cause, l'opposition et tous les Ivoiriens épris de justice demeurent plus que
jamais vigilants.>>




 




Coups d'Etat, fraude sur la
nationalité, charnier de Yopougon, rébellion...  Ouattara doit être arrêté, jugé
et condamné




Notre Voie   - /span> Entre un Laurent
Gbagbo qui se sacrifie pour que la paix revienne dans son pays et un Ouattara
qui a armé des mercenaires pour attaquer la Côte d'Ivoire , on sait qui
mériterait d'être traduit devant la Cour Pénale Internationale (...) Cet article
répond à celui du  Patriote (Tendance RDR) du samedi 26 décembre 2009 qui
affichait à la Une : « Tueries, massacres, crimes contre l'humanité – Laurent
Gbagbo (mars 2004) 500 morts  – Dadis Camara (septembre 2009) 156 morts – Deux
poids deux mesures – L'ONU devrait traduire Gbagbo devant la CPI »




 




NIAKARA: Le Com'secteur pris en otage
par ses éléments. Vetcho envoie du renfort, les armes tonnent




Soir Info  - /span> C'était chaud ! La
fête de Noël a été mouvementée pour les populations de Niakara (centre nord
ivoirien). Le 25 décembre dernier, des éléments des Forces nouvelles (Fn) de
cette ville de la Vallée du Bandama nord ont pris en otage leur chef, le
Commandant de secteur (Com'secteur), Coulibaly Siaka. Ils l'ont fait, selon des
sources concordantes, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de
travail. Les insurgés, au nombre de 16, sont arrivés au bureau du Com'secteur
situé à l'ancienne perception de Niakara aux environs de 10 h. Et sans attendre,
ils se sont mis à tirer des coups de feu en l'air. Sans difficulté, les «
rebelles » parviennent à désarmer la garde rapprochée de leur chef. Ils ne
s'arrêtent pas là. Ils prennent en otage le Com'secteur. Le chef des insurgés,
un certain Abou Fbi explique qu'ils agissent ainsi pour protester contre leur
traitement salarial. Surprises par ces coups de feu, les populations n'ont eu
d'autre choix que de prendre la poudre d'escampette. En clair, c'était le
sauve-qui-peut. Le lieu de l'insurrection est au centre-ville non loin du
marché. Ceux qui étaient à la maison, en ce jour de la fête de Nativité,
préfèrent se terrer. Informé de la situation, Touré Hervé dit Vetcho, le
Commandant de zone (Com'zone) de Katiola, dont Niakara dépend, dépêche son
adjoint, le nommé Sampayo sur le lieu de l'otage. Entre Katiola et Niakara, il
faut parcourir environ 70 Km. Pis, la route n'est pas trop praticable. Sampayo
ne pouvait pas arriver à Niakara tout de suite. C'est donc vers 12 h, que
l'envoyé de Vetcho arrive dans la ville avec ses éléments. Armés, dit-on,
jusqu'aux dents. Destination : bureau du Com'secteur Coulibaly Siaka. Là,
Sampayo fait preuve de sang froid. Il n'engage pas d'affrontements avec les
insurgés. Etant plus armé et plus fourni en hommes, il parvient à désarmer les
révoltés. Et, le cap est mis sur le camp des ex-rebelles de Niakara situé vers
l'hôpital de la ville. Sampayo, Coulibaly Siaka, les insurgés..., tous se
retrouvent pour une réunion de crise. Qui durera plusieurs heures. Au cours de
la rencontre, a-t-on appris, Sampayo demande aux mécontents les raisons de leur
révolte. Ils donnent des explications. Finalement, les 16 insurgés sont
déportés, avec leur chef, à Katiola. En tout cas, jusqu'au moment où nous
mettions sous presse, ils étaient encore là-bas. Des informations indiquent
qu'ils ne retourneront pas à Niakara. Ils seront mutés ailleurs.>>




 




Traitement des manifestations des
partis politiques par les medias d'Etat - Le CNCA fait des précisions




Quotidien  -