La revue de presse du samedi 26 et dimanche 27 décembre 2009

28 déc 2009

La revue de presse du samedi 26 et dimanche 27 décembre 2009







Tueries, massacres, crimes contre l'humanité –
Laurent Gbagbo (mars 2004) 500
morts  – Dadis Camara (septembre 2009) 156 morts – Deux poids deux mesures –
L'ONU devrait traduire Gbagbo devant la CPI




Le Patriote  - /span>
Deux poids deux mesures, une iniquité dans le traitement des dossiers dont se
rend coupable l ;'ONU. C'est l ;e sentiment qui anime les démocrates ivoiriens
dans leur ensemble quand ils constatent la célérité avec laquelle les événements
du 28 septembre à Conakry sont traités par l'organisation mondiale, à travers sa
commission d'enquête sur les violations des droits de l'homme. Alors qu'en Côte
d'Ivoire, il y eu autant d'atrocité et même parfois plus, au mois de mars 2004,
en particulier et d'une manière générale depuis que Laurent Gbagbo a pris le
pouvoir. Et curieusement, après quelques condamnations du bout des lèvres , tout
se passe comme si l'ONU avait décidé de classer ce dossier au grand dam des
victimes de ce massacre du régime de la Refondation.(...) >>    




 




Abidjan -  de nombreux dossiers pas
encore traités




Le Quotidien  >




 




Koun Fao – Contentieux électoral - Le
chef  du village de Kokomiam  porte plainte contre 72 personnes pour fraude




Notre Voie  -
Nanan Koffi Adingra, chef du village de
Kokomian dans le département de  Koun Fao,  a déposé depuis le 1er
décembre dernier une plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Koun Fao
contre 72 résidents de son village qu'il accuse « de détenir illégalement » des
pièces d'identité ivoiriennes, pour cette raison, il exige officiellement le 3
décembre, de la commission électorale locale (CEL) de Tankessé, leur radiation
de la liste électorale provisoire. Selon Nanan Koffi Adingra, ces 72 individus
vivant sur ses terres depuis de longues années se sont fait frauduleusement
établir des pièces de nationalité ivoirienne. Il les accuse d'être de
nationalité burkinabé, précisément du groupe ethnique « Dogossé ».(...) >>




 




Contentieux en zones CNO : Le grand
désastre




Le Quotidien   - /span> 
On voulait une liste électorale propre et fiable. Eh bien ! Elle ne le sera pas.
Du moins si on s'en tient au déroulement actuel du contentieux électoral, qui,
selon la Commission Electorale Indépendante ( CEI) s'achève aujourd'hui 26
décembre. Il est à parier que les nombreuses difficultés et autres cas
d'irrégularités massives conduiront le processus de confection de la liste
électorale définitive à un désastre.  C'est le cas notamment dans les zones CNO
(Centre Nord et Ouest) à Bouaké, les difficiles conditions de travail des
magistrats ne favorisent pas le bon traitement des dossiers du contentieux.
Insuffisance du personnel et problèmes de sécurité sont entre autres difficultés
rencontrées par les magistrats. «  Malgré la présence du CCI les magistrats ont
peur pour les sécurité « , affirme un employé du tribunal de Bouaké. (...) Le
fédéral FPI de Bouaké Belleville estime à près de 50.000 le nombre de personnes
qui pourraient être injustement exclues de la liste si le contentieux n'étaient
pas prolongé. En effet, plusieurs cas d'omissions ont été signalés dans les
villages.(...) Ce qui se passe à Bouaké ou à Man illustre bien de cas de menaces
et autres intimidations qui continuent de se dérouler dans les CNO. Les
magistrats de ces zones ont-ils vraiment tort de travailler avec prudence ? On
pourra toujours spéculer. Mais une chose est sûre, c'est qu'ils travaillent
toujours dans des conditions difficiles. Et c'est un problème de plus qui fait
craindre de plus que le contentieux soit une catastrophe. >>       




 




Contentieux électoral : La loi doit
s`appliquer à tous les fraudeurs sur l`état civil




Le Nouveau Réveil  - /span> La loi,
dans le principe qui la caractérise, est générale et impersonnelle. Elle n'est
donc pas faite contre ou pour un citoyen quelconque. C'est pourquoi, dans le
règlement des questions identitaires, qui a ou qui aurait enclenché la crise que
vit la Côte d'Ivoire depuis 2002, que l'on soit éveillé et que la loi soit
appliquée. Evidemment à tous les Ivoiriens. Et surtout à ceux d'entre eux qui
ont utilisé ou usé à un moment ou à un autre de leur existence de papiers
(extrait ou acte de naissance) qui, en réalité, ne sont pas les leurs .Ils sont
nombreux et on peut les compter par dizaine des milliers. Ces personnes
"circulent" avec des papiers appartenant effectivement, qui à un frère, qui à un
cousin, à une nièce ou à un neveu etc. Ces personnes, par un "accord familial"
sont allés à l'école ou même occupent de hauts postes avec des papiers qui ne
sont pas les leurs. Aujourd'hui, avec le système de croisement des fichiers, en
vue d'établir et de fournir la liste électorale définitive, la CEI découvre des
fraudeurs. Par milliers même. En effet, il existe aujourd'hui en Côte d'Ivoire
et personne ne l'ignore, des cadres qui exercent, tant dans l'Administration
publique que privée ; avec des extraits de naissance appartenant à autrui. Et
cet "autre" s'étant fait identifier et enrôler, la CEI se trouve avec des
personnes physiquement différentes mais avec les mêmes noms et prénoms aussi
avec les mêmes noms et prénoms des père et mère. La fraude dans ce cas d'espèce
est manifeste .Et la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur à ces personnes
>>




 




Election présidentielle en Cote
d`Ivoire - Les derniers verrous à faire sauter




Le Temps  - /span> A quelques jours de
la fin de l`étape du traitement du contentieux électoral, la commission
électorale indépendante semble être tout près du but. Et pourtant, quelques
écueils en suspend risquent de plomber tout le processus.En recevant un chèque
de 180 millions de Fcfa de la part du comité national de soutien aux forces de
la réunification, le Conasfor, le ministre de l`enseignement technique et de la
formation professionnelle, Moussa Dosso, a loué l`esprit civique des initiateurs
du Conasfor pour leur soutien à la paix. Au-delà de ce don, se pose l`épineuse
question du financement de la sortie de crise. Le gouvernement ivoirien et la
Cei qui affichent une farouche volonté de sortir rapidement de la crise par la
tenue de l'élection présidentielle, sont souvent atomisés par la rareté de
moyens financiers. Les charges de l`Etat étant uniquement supportées par 40% du
territoire depuis le 19 septembre 2002. Pour permettre à l`Etat de retrouver la
plénitude de toutes ses ressources, l`Accord politique de Ouaga a prévu, dans le
cadre global du processus de sortie de crise, le redéploiement de toute
l`administration, notamment les régies financières dans les zones anciennement
tenues par les ex-rebelles. Deux ans après la signature d`Ouaga, l`unicité des
caisses de l`Etat est loin d`être une réalité. Le Président Laurent Gbagbo a
toujours soutenu que la Côte d`Ivoire est un pays solide. Et cette solidité
repose sur l`immensité et la diversité de ses ressources. En 2000, les Ivoiriens
ont pu expérimenter cela par l`élaboration d`un budget dit " sécurisé ". Un
budget concocté essentiellement avec les ressources propres du pays. La Côte
d`Ivoire est capable de financer ses projets de développement. On pouvait encore
compter sur les recettes douanières et celles tirées des impôts sur tout le
territoire national. Aujourd`hui, du fait de la guerre, l`Etat perd une partie
de ses ressources financières. Toutes les activités économiques dans les zones
centre nord et ouest sont sous la trésorerie des Forces nouvelles. Selon les
statistiques du ministère de l`Economie et des finances, ce sont plus de 50
milliards de Fcfa qui échappent au contrôle du trésor public ivoirien. Au titre
des recouvrements fiscaux et douaniers par an. Ce qui veut dire que depuis 2002,
l`Etat a perdu 350 milliards de Fcfa. La Côte d`Ivoire, au titre du Droit unique
de sortie (Dus) sur la commercialisation du binôme café-cacao, selon une enquête
de Human Right, perd 70 milliards de Fcfa à chaque traite. La zone de Vavoua et
de Man représente 20% de la production nationale. Ce sont donc plus de 110
milliards qui prennent la direction des caisses des hommes de Soro. Véritables
mannes financières pour les com`zones qui refusent d`appliquer les résolutions
consensuelles arrêtées à Ouaga. Cet argent pouvait servir à financer les
différentes étapes cruciales du processus qui demandent beaucoup de moyens.
Notamment le déploiement et l`équipement du Centre de commandement intégré (Cci)
et l`encasernement des ex-rebelles, deux mois avant la tenue du premier tour de
la présidentielle. Le ministre Moussa Dosso à qui le Conasfor a remis un chèque
de 180 millions de Fcfa pour équiper le Cci, en sa qualité de financier des
Forces nouvelles, ne devrait pas avoir besoin du soutien du Conasfor si lui et
ses " collecteurs de fonds " s`inscrivaient résolument dans l`esprit de Ouaga en
ouvrant leurs zones à l`autorité financière de l`Etat. La Côte d`Ivoire a les
moyens pour financer le processus de sortie de crise. Pourvu qu`elle recouvre la
totalité de ses ressources financières et économiques. On ne peut pas continuer
de bénéficier des largesses de l`Etat et prendre en otage une partie des
richesses du pays. Au dernier Cadre permanent de concertation (Cpc), le problème
de l`encasernement des ex-rebelles n`a pas été évoqué. Et pourtant, cette étape
est inscrite en lettre d`or dans le 4e accord complémentaire de Ouaga. Il faut
encaserner tous les ex- rebelles deux mois avant les élections. Au moment où il
est de plus en plus question de l`encasernement des ex-soldats de
l`ex-rébellion, Shérif Ousmane, commandant de la zone de Bouaké, forme plus de
1000 éléments qu`il déverse dans les rues de la capitale du centre. Sur le
terrain, les centres devant accueillir ces soldats sont presqu`inexistants. Le
Cci qui devait piloter les opérations, n`a pas encore été déployé sur toutes les
zones Cno. Le processus électoral risque d`être plombé si ces étapes très
importantes dans la sortie de crise ne sont pas respectées. >>




 




Grève du corps médical : Le
gouvernement suspend le salaire des médecins




Le Nouveau Réveil   - /span> Une autre
grève du corps médical bientôt ? En tout cas il faut s`en inquiéter car les
médecins et agents de la santé récemment en grève n`ont pas reçu un seul centime
de leur salaire de la fin du mois de décembre. Contrairement aux autres
fonctionnaires qui ont pu se rendre aux guichets des différentes banques de la
place pour retirer leur argent et préparer les fêtes de fin d`année. L`heure est
donc au mécontentement général au sein du corps médical. Pour les médecins et
les agents de la santé, cette situation sans équivoque est liée à la grève d`une
semaine que les syndicats de la santé ont observée. Mais la stupéfaction est
encore plus grande car les médiateurs de la crise avaient obtenu du gouvernement
la non suspension des salaires de tous les grévistes. Contre toute attente, le
gouvernement n`a pas encore respecté son engagement. Les médecins face à cette
situation vont-ils à nouveau débrayer ?(...) >>