REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 27 AOUT 2012

27 aoû 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 27 AOUT 2012







 




Pro-Gbagbo : Laurent Akoun interpellé en
Côte d`Ivoire, Justin Koné Katinan en garde à vue au GhanaPro-Gbagbo : Laurent
Akoun interpellé en Côte d`Ivoire, Justin Koné Katinan en garde à vue au Ghana




 




Jeune Afrique online
(27/08/2012)

- Exclusif. Laurent Akoun, secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo,
le FPI, a été arrêté par les autorités ivoiriennes à Adzope (à 80 km d'Abidjan),
dimanche 26 août. Comme, deux jours plus tôt à Accra, le porte-parole de
l'ancien président, Justin Koné Katinan. Les partisans de Laurent Gbagbo
continuent d'encaisser les coups durs. Laurent Akoun, secrétaire général du
parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), a été
interpellé, dimanche 26 août, par la gendarmerie dans la localité d'Adzope,
alors que son adjoint, Alphonse Douati, est détenu quant à lui depuis déjà huit
jours.




 




 




Coup de
filet parmi les proches de Laurent Gbagbo




 




France 24
(27/08/2012)
-
Après la série d'attaques menées contre
l'armée ivoirienne, plusieurs responsables du parti de l'ancien président, tels
le porte-parole Laurent Akoun et l'ex-ministre Alphonse Douati, ont été
interpelés.  Et de trois. Alors que la Côte d'Ivoire connaît un regain de
tensions ces derniers jours, deux anciens hauts responsables du parti de
l'ancien président Laurent Gbagbo, Laurent Akoun et Justin Koné Katinan ont été
interpelés en moins de 48 heures. Ces interpellations viennent s'ajouter celle
de l'ex-ministre Alphonse Douati, le 18 août. Laurent Akoun, secrétaire général
du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dimanche 26 août lors d'une
réunion militante à Adzopé, à une centaine de kilomètres au nord d'Abidjan, a
précisé le président du parti, Sylvain Miaka Oureto. Une information confirmée
ensuite par une source sécuritaire ivoirienne. Le secrétaire général et
porte-parole du FPI serait retenu dans des locaux de la gendarmerie à Abidjan.
Bien que les motifs officiels de cette interpellation restent flous à l'heure
actuelle, une source gouvernementale a affirmé à l'AFP que son nom avait été
cité dans certaines attaques meurtrières contre l'armée ivoirienne, les Forces
républicaines (FRCI). Un autre haut responsable du FPI, l'ex-ministre Alphonse
Douati, a déjà été arrêté le 18 août, inculpé et incarcéré cette semaine à
Abidjan pour "atteinte à la sûreté de l'État", pour son lien présumé avec les
attaques contre les FRCI.




 




Katinan
en garde à vue au Ghana




 




De leur côté,
après 48 heures de silence, les autorités ghanéennes ont officiellement
confirmé, dimanche, l'arrestation vendredi du porte-parole en exil de
l'ex-président Gbagbo, visé par un mandat d'arrêt international émis par Abidjan
pour "crimes économiques". Le ministère ghanéen de l'Information a annoncé
vouloir bientôt examiner la demande ivoirienne d'extradition visant Justin Koné
Katinan, ex-ministre du Budget en exil depuis la fin de la crise post-électorale
ivoirienne qui a fait quelque 3 000 morts entre décembre 2010 et avril 2011.




 




 




Côte
d'Ivoire : arrestation du numéro 2 du parti de Gbagbo




 




TF1
(27/08/2012) – Laurent Akoun,
secrétaire général du parti de l'ex-président Gbagbo, a été arrêté ce dimanche
en Côte-d'Ivoire. Parallèlement, Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de
Laurent Gbagbo a été arrêté au Ghana. Laurent Akoun, secrétaire général du parti
de l'ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a été
arrêté dimanche, a-t-on appris auprès de son parti et de source sécuritaire
ivoirienne. "Laurent Akoun a été arrêté en début d'après-midi à Adzopé (à une
centaine de km au nord d'Abidjan, ndlr) par la gendarmerie", a déclaré le
président du FPI, Sylvain Miaka Oureto. Une source sécuritaire ivoirienne a
confirmé son arrestation. Une source gouvernementale ivoirienne a affirmé que le
secrétaire général du FPI avait été cité récemment pour son implication présumée
dans certaines attaques meurtrières contre l'armée ivoirienne, les Forces
républicaines, qui ont fait monter la tension depuis début août. Par ailleurs,
le porte-parole de Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté vendredi à
Accra par la police ghanéenne, et est dans l'attente d'une décision du Ghana sur
sa libération ou son extradition. Justin Koné Katinan est en exil depuis la fin
de la crise post-électorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait
quelque 3 000 morts. Il est visé par un mandat d'arrêt international émis par
Abidjan pour "crimes économiques".




 




 




Six morts dans une attaque contre
l'armée dans le Sud ivoirien

 




Le Monde
(27/08/2012)
– Un militaire et cinq assaillants non-identifiés ont été tués samedi 25 août
lors d'une attaque contre l'armée ivoirienne près de Grand-Lahou, à 140 km à
l'ouest d'Abidjan, dans le sud du pays, a-t-on appris de source militaire. "Un
poste de contrôle des Forces républicaines (FRCI) a été attaqué en fin de
matinée à Irobo (près de Grand-Lahou) par des hommes à bord d'un pick-up. Un
FRCI a été tué, un autre a été blessé et transféré à Abidjan. Cinq assaillants
ont été tués", a déclaré à l'AFP cette source. La nouvelle de cette attaque a
rapidement atteint Grand-Lahou, ville située à une trentaine de kilomètres à
l'ouest de la localité d'Irobo. "On a demandé à tout le monde de rentrer. Nous
sommes terrés dans nos maisons, la peur au ventre", a raconté un habitant de
Grand-Lahou. [...]




 




 




Fusillade
en Côte d'Ivoire: 4 morts




 




BBC
Afrique Online
(27/08/2012)
– Au moins 4 personnes sont mortes lors d'un échange de tirs entre des soldats
de l'armée ivoirienne et des hommes non-identifiés samedi à un barrage de
l'armée dans la région de Grand Lahou. Selon le ministre ivoirien de la Défense
Paul Koffi Koffi, un véhicule avec à son bord des hommes armés avait été repéré
et poursuivi par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire aux alentours de
Grand-Lahou (80km à l'ouest d'Abidjan) samedi matin, avant d'être stoppé à un
barrage. Deux assaillants, un soldat des FRCI et un civil ont été tués. Deux des
hommes du véhicule ont été arrêtés. Il s'agit du dernier incident dans la vague
d'attaques qui a frappé le pays ces dernières semaines: huit au total sur des
postes de l'armée.




 




Lancement
du processus de démobilisation en Côte d'Ivoire




 




Afrik.com
(25/08/2012) – En Côte d'Ivoire, ce jeudi 23 août, l'identification des
ex-combattants et démobilisés a commencé à Bouaké. Toutes les agences auparavant
chargées du recensement et de la réinsertion des ex-combattants ont été
récemment dissoutes par le président ivoirien Alassane Ouattara. Des cendres de
ces institutions est née une autorité unique pour le désarmement, la
démobilisation et la réintégration (DDR). Le processus a été et est toujours
difficile, notamment du fait que le nombre de ces combattants était contesté par
les bailleurs de fonds. Pour ceux qui se trouvent toujours sur le terrain mais
qui n'ont pu être intégrés dans l'armée, cette campagne constitue un nouvel
espoir. Sous couvert d'anonymat, RFI a pu recueillir le témoignage de l'un de
ces anciens combattants, qu'ils prénommeront Issa. C'est en 2003, à l'âge de 21
ans que Issa a pris les armes dans le Nord avec les forces nouvelles et a
combattu jusqu'à Abidjan. Il porte depuis lors l'uniforme des Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire. Reconnu pour sa compétence, il est appelé en
opération par ses chefs, même si le quota des 2 000 ex-combattants à intégrer
dans l'armée régulière a déjà été atteint. Ce quota demeure contesté par un
grand nombre de ces jeunes. Il explique, « Je n'ai pas encore eu ce qu'on
appelle dans notre jargon le matricule, le mécano, mais jusqu'à preuve du
contraire je continue à me battre, la preuve en est qu'on était à Dabou, pour la
libération de Dabou ». Il déclare aussi : « Ils disent pourquoi pas nous, qui
nous sommes battus depuis dix ans, pourquoi les nouvelles têtes qui sont venues,
qui ne connaissent même pas l'arme, sont dans la République, pourquoi pas nous ?
C'est ce qu'ils ont toujours tendance à dire. » Frustrés par le manque de
reconnaissance officielle de la part de l'armée, mais cependant régulièrement
réquisitionnés pour combattre, ces jeunes représentent une menace potentielle
s'ils venaient à se révolter contre cette situation. Cette nouvelle autorité
placée sous la tutelle d'Alassane Ouattara leur semble salutaire. « Le président
même doit savoir que c'est un danger, estime Issa. J'ai l'impression que ça fait
partie de ses soucis majeurs, maintenant qu'il a constaté qu'il y avait eu des
oublis au niveau des combattants, donc maintenant il se ressaisit ! Mais
peut-être qu'on doit laisser le temps au temps pour que ça puisse se faire dans
les meilleures conditions, pour ne pas que d'autres soient indexés, pour ne pas
qu'il y ait d'oublis. »




 




 




COTE
D'IVOIRE : En attendant le désarmement, des FRCI commencent leur réinsertion




 




Koaci.com
(26/08/2012) - Afin de rassurer les populations ainsi que les bailleurs
de fonds, Alassane Ouattara s'est enfin résolu à relancer le processus de
désarmement auquel il était auparavant opposé en raison de son coût élevé. Au
point mort depuis de longs mois, le programme d'identification de désarmement,
de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants a été remis sur la table
par un décret présidentiel. Désormais les nombreux programmes précédemment
initiés ont tous été dissous pour faire place une seule agence : l'Autorité pour
le Désarmement, la démobilisation et le Réintégration qui se chargera de régler
une bonne fois pour toute cet épineux problème. KOACI.COM a cependant largement
constaté qu'un bon nombre de soldat FRCI ou apparentés avaient, et pour certains
dès la fin de la crise, anticipé leur réinsertion. En effet, un grand nombre de
ces derniers sont depuis employés comme gardien, vigile, chauffeur, serveur,
certains autres s'y mettent progressivement. "Moi je vais pas attendre les
politiciens pour avancer, je sais qu'ils ne pourront pas grand chose rien pour
nous, on est trop nombreux et y'aura pas assez de travail pour tout le monde,
moi en tout cas je me suis déjà cherché depuis" livre Moussa rencontré en plein
gardiennage de mini supermarché ce dimanche matin à Marcory, quartier classe
moyenne voire plus de la capitale économique ivoirienne. Ce dernier nous avouera
son désir de poursuivre dans ce domaine une fois son désarmement effectué, ce à
quoi pour sa part, il s'engage à respecter si on le lui demande contrairement à
certains autres qui ne se voient pas sans leurs fusils et treillis et face à qui
cette opération demandera beaucoup de tact pour qu'elle se passe sans encombre
ou anicroche pour l'avenir sécuritaire du pays. Des Moussa on en croise beaucoup
à Abidjan et si au lendemain de la crise cela irritait bon nombre
d'observateurs, au constat, les ivoiriens se seraient finalement habitués.