REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 27 AOUT 2012

27 aoû 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 27 AOUT 2012








Infrastructures scolaires : L'Onuci réhabilite 3 classes à Soubré




 




Le
Nouveau Réveil -
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a procédé mardi 21 août 2012 à la
remise de 3 salles de classes et 2 pompes hydrauliques réhabilitées aux
populations de Gallea 2 localité de la sous préfecture de Soubré à environ 343
km à l'ouest d'Abidjan Ces réhabilitations ont été effectuées à la suite des
demandes formulées par des autorités locales et des représentants de la
population dans le cadre d'un projet à impact rapide dont le protocole d'accord
avait été signé le 22 mars 2012 à Soubré lors des jour nées de l'Onuci dans
cette ville.




 




 




L'Onuci
va sensibiliser à l'Ouest




 




Nord-Sud
-
Pour baisser les tensions et
renforcer la cohésion sociale, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) a prévu des activités de sensibilisation, cette semaine, dans plusieurs
localités de l'Ouest du pays. A partir d'aujourd'hui jusqu'à mercredi, elle
rencontre les populations des localités de Bogohouo et de Sibably (Duékoué), de
Diai, (Toulepleu) et celles de Minignan dans le Nord-Ouest.




 




 




Attaque contre les FRCi/ Alassane
Ouattara à son arrivée, hier: «Cette violence est l'arme des désespérés». Un
Conseil national de sécurité, demain




 




Soir
Info, Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, Le Quotidien
d'Abidjan, Le Mandat -
Le
président de la République, Alassane Ouattara est rentré en Côte d'Ivoire, hier
dimanche 26 août 2012, après plusieurs semaines passées hors du pays. (...) Sa
déclaration a porté essentiellement sur les attaques contres les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), ces dernières semaines. Alassane Ouattara
a condamné ces attaques et les a jugées de ''répréhensibles et inacceptables''.
Pour lui, ''cette violence est l'arme des désespérés''. Et le Président de la
République d'ajouter : '' Ce n'est pas par la haine et la violence que nous
allons résoudre nos problèmes en Côte d'Ivoire. La violence, comme le disait le
président Houphouët Boigny, est l'arme des faibles''. Relativement aux attaques
meurtrières, il a indiqué avoir suivi de près les événements. ''J'ai été pendant
ces moments difficiles en contact permanent avec le Premier ministre, le
président de l'Assemblée nationale, les membres du gouvernement notamment les
ministres chargés de la sécurité et de la défense ainsi que la haute hiérarchie
militaire et à qui j'ai demandé de prendre des mesures appropriées en vue de
renforcer la sécurité sur l'ensemble du territoire national. Je crois que c'est
quasiment chose faite''. Dans la quête d'une solution durable à la situation qui
prévaut, il a fait l'annonce suivante : '' J'ai d'ailleurs convoqué une réunion
extraordinaire du conseil national de sécurité le mardi 28 août, c'est-à-dire
après demain (demain mardi, Ndlr) afin de faire le point de la sécuritaire et de
voir quelles sont les mesures qui ont été effectivement appliquées et comment
elles pouvaient être améliorées ou renforcées''. Rassurant les Ivoiriens,
Alassane Ouattara a informé que ''toutes les dispositions ont été prises pour
mettre un terme à ces actes qui n'honorent pas notre pays''.

[...]




 




 




Irobo /
Affrontement entre Frci et des individus suspects : Cinq personnes tuées




 




Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, L'Expression, L'Inter, Fraternité Matin,
L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, Notre
Voie –
Le samedi dernier, un
affronte ment entre les éléments de Frci en poste à Irobo, dans le département
de Grand Lahou, et quatre individus suspects à bord d'une voiture 4X4 a
occasionné 5 morts. L'information a été donnée par le ministre auprès du
président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, interrogé sur
Radio France internationale (Rfi). Selon le ministre, les quatre éléments
suspects ont été interpellés, dès leur arrivée sur les lieux, par les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire, très en alerte pour ne plus se laisser
surprendre par les ennemis. A la grande surprise des soldats, l'un des
suspects a ouvert le feu sur le premier des leurs qui s'est engagé auprès du
véhicule, l'écroulant sur place. La riposte qui s'en est suivie aussitôt, a fait
deux victimes dans le rang des assaillants. Les deux autres ont pris la poudre
d'escampette, abandonnant leur véhicule, en se sauvant dans les champs d'hévéa
qui s'étendent à perte de vue. Cet autre incident requiert une plus grande
vigilance des Forces de défense et sécurité en ce moment où les attaques sont
légion.




 




 




Paul Koffi Koffi : «Ce n'est pas une
attaque»




 




Soir
Info -
Après la fusillade qui
a eu lieu à Irobo (situé sur l'axe Dabou-Grand-Lahou), le samedi 25 août 2012,
entre des individus armés et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en
poste, le ministre auprès du Président de la République, chargé de la défense,
Paul Koffi Koffi a réagi, le même jour sur Onucifm. ''Ce n'est pas une attaque
de nos points'', a-t-il précisé. Avant d'expliquer ce qui s'est passé dans la
localité sus- mentionnée. ''Il s'agit d'un véhicule suspect, un 4X4 qui a été
pris en chasse par nos hommes au niveau d'Irobo vers la zone de Dabou. Et à son
stationnement pour le contrôle, les occupants du véhicule ont ouvert le feu sur
l'élément (des Frci) qui était venu pour contrôler les pièces du véhicule et les
occupants. Ils ont donc abattu un de nos hommes. Les autres ont riposté et il y
a eu deux (assaillants) tués et deux autres qui se sont enfuis dans les
palmeraies'', a-t-il relaté. Selon le ministre Paul Koffi Koffi, les faits ne
sont pas passés à Grand-Lahou. ''Cela s'est passé en rase campagne'', a-t-il
précisé. ''Nous avons ouvert un ratissage dans la zone en question pour essayer
de les retrouver (assaillants en fuite)'', a informé le collaborateur du chef de
l'Etat. Sur l'identité des personnes tuées, il a indiqué ne pas avoir pour le
moment d'informations.




 




 





Instabilité / Tirs nourris hier à Sikensi. Des morts signalés




 




L'Inter
-
Des tirs ont été entendus
hier, dimanche 26 août 2012, dans la région de kilomètres au nord d'Abidjan.
Selon des informations sur place, les tirs ont commencé aux environs de 14
heures dans le village de Sahué, non loin de l'autoroute du nord, 6 km après le
corridor d'Elibou.  Joints au téléphone depuis Abidjan, des habitants d'Elibou
ont confié que les tirs de fusils d'assaut étaient ponctués de lourdes
détonations qui faisaient penser à des armes lourdes. Les mêmes sources
indiquent que devant la persistance des tirs et la violence des détonations, les
populations de Sahué ont, pour la plupart trouvé refuge dans la forêt jouxtant
le village. Selon des sources concordantes, une descente des FRCI à la recherche
d'une cache d'arme serait à l'origine de l'incident. Seles les tenants de cette
version, un ancien élu proche du FPI originaire de ce village, aurait armé des
miliciens pendant la crise électorale. C'est la recherche des armes au domicile
de ce cadre qui aurait dégénéré en affrontement avec les villageois. Ces
affrontements auraient fait 6 morts, dont 5 autochtones Abidjis du village [...].




 




 




Menaces
de déstabilisation du régime : Le Sud Comoé dans le viseur des assaillants




 





L'Expression -
Après Akouédo,
Abengourou, Agboville, Toulepleu, Dabou et dernièrement Grand Lahou, la rumeur
enfle sur une attaque probable contre Aboisso. Les informations en notre
possession laissent entrevoir une menace réelle. Les populations ne cachent
surtout pas leurs craintes devant la concordance des informations alarmantes.
Toutes nos sources sont convaincues que les miliciens qui ont fui Abidjan depuis
la crise postélectorale, ont pris leur quartier à Aboisso et dans les localités
environnantes. On croit dur comme fer que des armes ont bien été convoyées dans
la zone. Dans les sous-préfectures d'Ayamé, de Yaou et Bianouan, les craintes
sont plus grandes du fait de l'ombre de Kacou Brou, alias ''Maréchal KB'' qui y
plane fortement. Cet ancien mentor de la Fesci est fréquent à Antchié au
Ghana, de l'autre côté de la frontière, où plusieurs actions sont coordonnées,
soutient-on. Il est question de gros chargements de riz en cette di- rection,
soutiennent des sources. Le chauffeur d'un de ces chargements a même été
interpelé récemment avant d'être libéré. Les populations pensent depuis Aboisso
que ce riz servirait à nourrir des gens dans un camp d'entrainement. Des
réunions sont régulièrement tenues avec des éléments restés sur place dans
certains villages et campements situés près de la frontière.

[...]




 




 




Traque aux déstabilisateurs : Laurent Akoun
arrêté et transféré à la brigade de recherches




 




Le Mandat, Nord-Sud, Le Patriote,
L'Expression, L'Inter, Le Temps,

Le Nouveau Courrier, Soir Info
-

Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi,
parti de Gbagbo), interpellé dimanche au corridor d'Adzopé, situé à 104 km au
nord d'Abidjan, a été conduit à la brigade de recherches à Abidjan-Plateau,
a-t-on appris auprès du parti. M. Akoun a été arrêté à Adzopé par des éléments
de la gendarmerie, alors qu'il rentrait d'Akoupé. L'ancien ministre, Michel
Amani N'Guessan, membre de la direction du parti exigeait sa libération "pour
une décrispation de la situation politique". "Il est à la brigade de
recherches", a indiqué une source militaire, confirmée par Amani N'Guessan, qui
a souligné ne pas savoir pour l'instant ce qui lui est reproché. Alphonse
Douaty, ancien ministre et également membre de la direction du parti, a été mis
aux arrêts le 18 août et écroué à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
(Maca, prison principale).




 




 




Interpellation de Laurent Akoun :
Communiqué du Fpi




 




Notre Voie, Le Nouveau Réveil, L'Inter,
Aujourd'hui -
Le dimanche 26
août 2012, aux environs 14h00, le Secrétaire Général et Porte-parole du FPI, M.
AKOUN Laurent, a été interpellé au corridor de l'entrée nord d'Adzopé, par une
dizaine de FRCI commandée par le chef de brigade de gendarmerie de ladite ville.
Ce dernier a intimé l'ordre au Secrétaire Général de descendre de son véhicule
pour prendre place dans sa pick-up (estampillée brigade de gendarmerie d'Adzopé)
puis, il a déclaré à la délégation du FPI qu'il conduirait M. AKOUN Laurent à la
'brigade d'Adzopé'.




Lorsque, 10 mn plus tard, les membres de la
délégation du FPI (15 militants responsables dont les vice-présidents Kodjo
Richard et Marie-Odette Lorougnon) sont arrivés à la brigade de gendarmerie
d'Adzopé, les gendarmes présents ont affirmé de ne rien savoir de toute
l'opération. Depuis, le Secrétaire Général et Porte-parole du FPI, M. AKOUN
Laurent reste introuvable. A la tête d'une importante délégation du FPI, M.
AKOUN Laurent venait de présider une réunion avec les structures de base du
Parti à Akoupé, sous la protection des forces de l'ordre de la ville et d'un
détachement de l'ONUCI basé à Adzopé. Le Secrétaire Général devait présider sa
2ème réunion de la journée avec les structures de base d'Adzopé cet après-midi.
Cette réunion avec la base a eu lieu, présidée par le Vice-président KODJO
Richard. A la lumière de ce développement nouveau, la Direction du FPI se
réunira dans les toutes prochaines heures pour aviser. (...)




 




 




Pour atteinte a la sureté de l`Etat : Le
Sous-préfet de Gabiadji interpellé




 




L'Inter, Fraternité Matin -

La vague d'interpellations d'individus soupçonnés de perpétrer des attaques
contre la sûreté de l'Etat bat son plein dans la cité balnéaire. La dernière en
date est celle du sous-préfet de Gabiadji. Localité située à environ 30 Km de
San Pedro. L'administrateur serait en ce moment aux mains des éléments des
Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) basées dans la deuxième ville
portuaire du pays. Selon les informations recueillies çà et là, le commandant
Kaphet Gnanko Aimé serait soupçonné de porter atteinte à la sûreté de l'État. Il
aurait même été surpris à son domicile en plein échange avec ses acolytes. Dans
la matinée du vendredi 24 août dernier, les mêmes sources indiquent que l'homme
aurait été embarqué à son domicile par des éléments des FRCI pour être conduit à
San Pedro où il serait soumis en ce moment à un interrogatoire musclé des
autorités militaires. Cet autre coup de filet des FRCI et, non des moindres, est
de plus en plus au cœur des débats au sein des populations. Elles qui s'étonnent
de l'attitude de l'administrateur, si celle-ci était avérée.




 




 




Extradition du porte-parole de Laurent
Gbagbo / Koné Katinan : Y'a problème




 




Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, L'Inter,
L'Intelligent d'Abidjan -

Aujourd'hui (lundi, ndlr) aura lieu une chaude empoignade entre les avocats de
l'Etat de Côte d'Ivoire et ceux de Koné Katinan devant la chambre d'accusation
du tribunal d'Accra. Il sera question de l'extradition ou non, du porte-parole
de Gbagbo, à Abidjan. Selon une source proche du Parquet d'Abidjan-Plateau,
l'extradition du porte-parole de Gbagbo, Koné Katinan Justin, pose problème.
Pour une simple raison. Les autorités politiques et judicaires ghanéennes font
de la résistance pour remettre le «coli» à la délégation ivoirienne composée de
la doyenne des juges d'instruction, Cissé Makouéni Delphine, d'un substitut du
procureur, d'éléments de la direction de la surveillance du territoire (Dst).
«Nous sommes confrontés à un réel problème. Les autorités ghanéennes refusent de
nous remettre Koné Katinan, alors que c'est notre mandat d'arrêt qu'elles ont
mis à exécution. Les autorités judiciaires ghanéennes, après une brève réunion,
ont décidé de porter l'affaire, lundi (aujourd'hui, ndlr) devant leur chambre
d'accusation. Et cela va être tranché selon les lois ghanéennes. C'est après
cela qu'on nous dira s'il va être extradé ou non. Il y'a problème. Les autres
mandats ont été exécutés sans problèmes avec les autorités togolaises et
libériennes. Ici, il y a beaucoup de difficultés», a répété un magistrat joint
par téléphone, hier dans la capitale ghanéenne, Accra. [...]




 




 




Yopougon : 100 suspects arrêtés




 




Nord-Sud, L'Inter, Le Nouveau Courrier -
Les Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) étaient en alerte maximale, samedi, à Yopougon. Informés par
leur état-major général de la présence de plusieurs miliciens et mercenaires
libériens dans le sous-quartier de Koweit, le commandant Coulibaly Ousmane dit
Ben Laden et ses hommes y ont organisé une opération coup de poing. Objectif,
mettre le grappin sur ces assaillants favorables à l'ancien président Laurent
Gbagbo avant qu'ils ne perpètrent d'autres attaques. Dès 8 heures, les Frci ont
donc investi le sous-quartier qu'ils ont ratissé jusqu'en début de soirée. Le
moins qu'on puisse dire, c'est que la moisson a été bonne. De bonnes sources,
ils ont réussi à mettre la main sur une centaine de suspects au nombre desquels,
neuf militaires chargés de former les candidats à la déstabilisation. Les
soldats ont également saisi une quantité non négligeable d'armes, pour la
plupart démontées. Les suspects ont été conduits au nouveau camp de la Brigade
anti-émeute, non loin du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon pour
des enquêtes complémentaires conduites par la police scientifique. [...].




 




 




Bouaké : Environ 1000 ex-combattants
identifiés




 




Nord-Sud -

Le recensement des ex-combattants, entamé jeudi à Bouaké, suit son cours. Selon
le président de l'Association des démobilisés de Côte d'Ivoire (Adci), Ibrahima
Diarrasouba, on peut estimer à 1000, le nombre d'ex-combattants recensés. Joint
hier par téléphone, il a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de
l'opération. «Les pétitionnaires sont disciplinés et cela nous fait plaisir
parce qu'on ne voudrait pas ternir notre image», s'est-il réjoui. Un ordre de
passage préétabli permet à chaque ex-combattant de savoir son tour d'enrôlement.
Ce qui garantit d'emblée la quiétude d'une opération qui concerne plusieurs
milliers d'ex-combattants dans la seule zone ex-Cno (Centre, Nord Ouest). Ce
sont cinq postes d'identification qui sont mis à disposition. M. Diarrassouba
indique aussi que chaque poste doit enregistrer 70 personnes par jour.
«Actuellement, 37 fiches d'enregistrement ont été remplies à raison de 35
personnes par fiche. Il faut aussi tenir compte du fait qu'il y a des absents»,
a-t-il expliqué. Toujours selon ses explications, il y avait 7.244 personnes
lors de la pré-identification. L'opération devrait prendre fin à Bouaké le 16
septembre, s'il n'y a pas assez de retardataires.