REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 28 AOUT 2012

28 aoû 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 28 AOUT 2012







L'Onuci
sensibilise à l'Ouest




 





L'Expression -
L'Opération des
Nations-Unies en Côte d'Ivoire a initié une caravane de sensibilisation dans la
région Ouest et Nord-Ouest. Cette campagne, qui a démarré hier, prend fin
demain. Il s'agira d'inviter les populations à la paix et à la cohésion
nationale. Duékoué, Toulepleu et Minignan sont les zones à visiter.




 




 




L'Onuci
à Grand-Lahou




 




Nord-Sud
-
L'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci) soutient les efforts des Ivoiriens pour
faire baisser la tension et renforcer la cohésion sociale. C'est dans ce cadre
qu'elle organise, à travers ses journées dénommées « Journée de l'Onuci »
plusieurs activités à Grand Lahou du 29 au 31 août prochain. Ces
activités comprennent un forum d'échanges avec les populations ainsi que
des activités humanitaires, culturelles et sportives.




 




 




Côte d'Ivoire / Rentré dimanche : Le chef de
l'Etat préside une réunion de crise au palais présidentiel, aujourd'hui




 




L'intelligent d'Abidjan, L'Inter

- Le chef de l'Etat l'a annoncé à son arrivée de Paris, le dimanche 26 août
2012. Le Conseil national de sécurité se réunit aujourd'hui à 16 heures au
palais présidentiel pour parler stratégies de défense du territoire national.
Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire sont l'objet, depuis quelques temps,
d'attaques d'individus armés. Akouédo, Yopougon, Agboville, Grand-Lahou, Dabou,
Jacqueville, Pékan-Houébly, Irobo, Sikensi, sont quelques localités touchées par
cette vague de violence à laquelle Alassane Ouattara veut mettre un terme. (...)
Cette réunion du Conseil national de sécurité à laquelle prendront part, outre
le président de la République, chef suprême des Armées, les ministres de
l'Intérieur et de la Défense, le chef d'état-major général des FRCI, les
commandants des forces (armées de terre, de l'air, police, gendarmerie) sera une
occasion de faire le point de la situation globale sur le terrain et arrêter les
mesures idoines pour faire face aux actes de déstabilisation en cours. En plus,
cette réunion se tient au moment où le Front populaire ivoirien se réorganise
après l'arrestation de deux de ses cadres (Alphonse Douati et Laurent Akoun),
soupçonnés d'être les commanditaires d'atteinte à la sûreté de l'Etat. De
grandes décisions sont attendues au terme de cette réunion du CNS, la deuxième
en moins de deux mois.




 




 




Sikensi/
Descente musclée des Frci dans un village : Un commissaire de police tué




 




Soir
Info, Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan -

Les opérations de ratissage entreprises
par les éléments de Frci à la suite des attaques de Dabou, Irobo et Sikensi ont
fait une victime de taille dans le village de Sahué (10 km de Sikensi sur
l'autoroute du Nord). Le commissaire Amani Kouadio Alain, chef de service au
commissariat de Treichville-Biafra a été tué le dimanche 26 août dans
l'après-midi. A Dabou, précisément au quartier Gédéon où réside sa famille, la
nouvelle est dure à avaler. Sa femme et ses enfants aussitôt appelés à Abidjan,
nous ne pouvons arracher la moindre information de leur part, le portail
hermétiquement fermé. Toutefois, l'entourage et surtout de nombreux amis
actuellement inconsolables, nous donnent des versions assez concordantes sur les
circonstances de ce drame qui endeuille, par ailleurs, la grande famille de la
poli- ce nationale. Selon donc ces sources, le commissaire se rend ce dimanche
26 août dans sa plantation non loin du village de Sahué, avec des amis. Après un
moment passé avec ses manœuvres, il regagne le village. Avant de rejoindre
Dabou, il entreprend de faire un tour au domicile de ses bienfaiteurs notamment
le chef du village. Il est 15 h. Alors qu'ils se trouvent au cœur du village,
ils sont accueillis par des tirs de sommation. D'ailleurs l'officier et ses amis
sont très vite interpellés par des éléments de Frci qui mènent des opérations de
ratissage. Selon les mêmes sources, ils sont maîtrisés et pressés de questions.
Le commissaire Amani Alain qui décline son identité et sa fonction précise qu'il
détient sur lui, son arme de dotation. C'est à ce moment, à en croire nos
informateurs, que tout se gâte. Les éléments des Frci très excités le pressent
de questions sur les raisons de sa présence dans cette localité de Sikensi, ce
d'au- tant que les éléments des Frci y essuyaient des tirs d'individus suspects
la veille. Pour eux donc, il n'y pas de doute sur l'implication de l'officier
dans ces événements. Ils auraient par la suite, conduit les deux amis du
commissaire à leur véhicule. L'officier tenu en bonne garde est ensuite soumis à
un traite- ment de choc. Malmené dans tous les sens à coups de crosse et
piétinés, l'officier, après qu'il a abondamment saigné, sombre dans un profond
coma duquel il ne se remettra plus jamais. D'ailleurs son décès est constaté au
moment de son admission au Hma. Quant aux autres amis d'infortune du
commissaire, ils sont conduits à la préfecture de police où ils sont entendus
avant d'être relaxés le lundi 27 août. La nouvelle du décès du commissaire Amani
se répand comme une traînée de poudre dans la ville de Dabou, ville où il a
servi en tant que sous chef de service au commissariat de police de cette
localité. Certains agents de la police que nous avons joints se disent très
consternés par le décès de cet officier. Notons que le commissaire Amani était
dans les années 95-96, correspondant régional de Soir Info à Tiassalé où il
était professeur de philosophie dans un collège privé de la place.




 




 




Menaces
d'attaques à Dimbokro et Daoukro




 




L'Inter
-
C'est le site koaci.com qui
donne l'information. De sources policières proches des services de
renseignement, un groupe de près de deux mille miliciens lourdement armés et
encadrés d'instructeurs libériens auraient été repérés dans le centre-est de la
Côte d'Ivoire. Selon le site, ces hommes armés auraient reçu des renforts en
provenance du Ghana et seraient localisés dans les régions de Bongouanou, Arrah,
Abengourou et Akoupé. Koaci.com informe aussi que les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire sont actuellement sur leur garde, ajoutant que des renforts
seraient en train de rallier les régions citées en vue d'une opération de
ratissage. Par ailleurs, le site indique que l'information lui a été livrée hier
lundi dans la matinée en présence d'un éminent cadre du PDCI, qui a requis
l'anonymat.




 




 





Déstabilisation du régime : Blé Goudé prépare une rébellion depuis le Liberia.
Des miliciens révèlent tout




 




Le
Mandat -
On en sait un peu
plus sur le réseau d'assaillants et leurs commanditaires qui veulent coute que
coute déstabiliser le régime en place. Après l'arrestation de Paul Woya, le
cerveau des attaques d'Abidjan des langues se délient sur l'implication des
pro-Gbagbo dans ces opérations subversives et terroristes. Blé Goudé, fer de
lance des jeunes patriotes est à la tête d'une rébellion qui se préparait depuis
le Libéria. L'information a été révélée par le quotidien gouvernemental
''Fraternité Matin ' dans sa parution du lundi 27 août et ce, à travers un
reportage réalisé par Venance Konan au Libéria. Morceaux choisis : « (...)
Blé Goudé se rendait régulièrement au Libéria pour superviser les plans
d'attaques de la Côte d'Ivoire. Les organisateurs de la déstabilisation se
trouveraient au Ghana, d'où ils rejoignent le Libéria par la mer, en empruntant
les bateaux des pécheurs. Ils évitent de prendre l'avion depuis que Séka Anselme
a été arrêté dans un avion qui avait fait une escale imprévue à l'aéroport
d'Abidjan. À Monrovia, ils débarquent dans un petit port de pêche situé sur la
route de l'aéroport de Robertsfiel, en face de l'hôtel Golden Key »
, révèle
le confrère. C'est donc clair que le général de la rue, contrairement à ses
propos qui appellent à la réconciliation est à la tête d'une rébellion qui
serait en gestation de l'autre côté de la rive au Libéria. Dans les échanges que
le reporter de ''Fraternité Matin' a eu avec certains rebelles, l'on note ce que
l'ex-président du Cojep prépare. « (...) John (appelons-le ainsi), un autre
rebelle qui, lui, n'a pas encore pris sa retraite, m'affirme que le Chef d'Etat
de la rébellion est un certain Bobby Sapee Julu, fils de l'ancien Président
libérien, Samuel Doe. C'est Laurent Gbagbo qui aurait soigné son père lorsque
celui-ci est gravement malade Bobby Sapee Julu fut soldat américain avant de
rentrer au Libéria. Et le grand patron de cette rébellion serait Blé Goudé. Pour
me convaincre de ce qu'il dit, il me montre son téléphone portable. Je lis
EDOUG. Goudé à l'envers... »,
Rapporte Venance Konan. On finit par se
convaincre quand on lit ce reportage que les exilés pro-Gbagbo dans la
sous-région ne sont pas les enfants de cœur. Ils ne démordent pas. Ils veulent
en découdre avec le régime à travers des armes. [...]




 




 




Alerte !
Déstabilisation de la Côte d'ivoire : Les rebelles veulent prendre l'ouest comme
leur base




 




Le Jour
plus –
L'Ouest de la Côte
d'Ivoire est, depuis une décennie, le théâtre de violents combats. Une situation
à laquelle les nouvelles autorités nationales tentent de trouver une solution
définitive. Mais de leur côté, les déstabilisateurs ne semblent pas du tout
lâcher du leste. Depuis quelques semaines, les ennemis de la République ont
haussé le ton en mettant en pratique leurs menaces de déstabiliser les nouvelles
Institutions. Les nombreuses attaques dont les FRCI ont fait l'objet depuis
quelques jours en sont la parfaite illustration. En réalité et selon nos
sources, les rebelles de Laurent Gbagbo sont en quête d'une région pour
installer leur base d'où ils vont lancer les attaques en direction du reste du
pays. Leurs critères de choix, une zone frontalière d'où les rebelles peuvent
recevoir des renforts en hommes et en armements. Il faut également que les
populations de cette zone leur soient favorables pour leur permettre de
s'installer sans gros risques. Ainsi les régions de l'ouest et de l'est étaient
au préalable inscrites sur les calepins des ennemis de la paix en Côte d'Ivoire.
Aux dernières nouvelles, la région de l'ouest aurait été retenue pour servir de
base aux combattants pro Gbagbo. Pour des affinités ethnoculturelles et surtout
la communauté des frontières qui favorise la libre circulation entre les deux
Etats, l'ouest présente le meilleur profil pour les déstabilisateurs. D'où le
choix de cette région par les hommes de Gbagbo pour en faire leur base. Les
peuples Kroumen, Guéré et Yacouba en Côte d'Ivoire se retrouvent également du
côté libérien, mais sous une autre appellation. [...]




 




 




Situation
sécuritaire : L'Onuci se déploie en catimini au nord




 




Notre Voie
-
L'opération des nations unies
en Côte d'Ivoire (Onuci) est en train de déployer, dans la discrétion la plus
absolue, du personnel sur la moitié nord de la Côte d'Ivoire. « Nous avons reçu
des ordres de mission sur la moitié du pays. Notamment au nord-est dans la
région du Zanzan et au nord-ouest à partir de Touba et Séguéla. Chaque
contingent est accompagné de trois personnes de la section humanitaire. Le
problème, c'est que contrairement à l'usage, on ne nous a rien dit sur l'objet
de la mission. Pour certains d'entre nous, la mission est prévue pour durer une
dizaine de jours », nous a confié hier une source proche de l'Onuci.
Selon cette source, c'est depuis le weekend dernier que les premiers contingents
ont pris la route. Au sein de l'Onuci, personne ne se hasarde à répondre aux
questions relativement à ce déploiement pour le moins inopiné. Les agents se
posent des questions sur cette opération qui intervient au moment où
plusieurs positions des Frci font l'objet d'attaques depuis plusieurs jours. Et
une vague d'arrestations vise plusieurs cadres et militants du Fpi.




 




 




Fpi : Amani N'Guessan remplace Akoun




 




Nord-Sud, Le Nouveau Réveil,
L'Expression, Notre Voie, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier -

Réaménagement de circonstance. Laurent Akoun, arrêté dimanche à Adzopé, les
chaises ont dû bouger au Front populaire ivoirien (Fpi). Ainsi, Michel Amani
N'Guessan, secrétaire général chargé de la sécurité et de la défense, assure
l'intérim du secrétaire général intérimaire, aux mains de la gendarmerie
nationale. Prenant les choses en main, mentionne l'information émanant de la
direction frontiste, l'ancien ministre de la Défense « coordonne » un certain
nombre de démarches liées à la conjoncture. « Comme nous n'avons pas toute
l'information (relative à Akoun, ndlr) pour le moment, nous nous donnons jusqu'à
jeudi pour réunir toutes les structures du parti jusqu'au comité central. Demain
(c'est-à-dire aujourd'hui, ndlr) nous aurons un secrétariat général
extraordinaire ; le mercredi ce sera une réunion de comité central
extraordinaire. Et, le jeudi nous tiendrons une conférence de presse », a
indiqué, hier, au téléphone un officiel de la direction de l'ex-parti au
pouvoir. Selon lui, le Fpi ne s'insurge pas contre l'activité régalienne des
forces de l'ordre qui consiste à entendre tel ou tel citoyen à qui il est
reproché quelque chose. « Tant que cela est fait dans le droit, nous n'avons pas
à nous en insurger », a-t-il indiqué, rappelant que l'ex-député d'Alepé a été
interpellé pour « propos diffamants à l'encontre du chef de l'Etat » qu'il
aurait tenu lors d'une réunion à la Riviera. La direction du Fpi a confirmé que
son n°2 se trouvait jusqu'à lundi au camp de la gendarmerie Agban.




 




 




48h après
son arrestation : Le Sg du FPI interdit de visite




 




Le Nouveau
Courrier -
Le secrétaire général
du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Akoun, arrêté dimanche dernier au
corridor d'Adzopé sur instruction du procureur de la République, Simplice
Kouadio pour, dit-il, offense à Alassane Ouattara et atteinte à la sureté de
l'Etat, est toujours dans les liens de la détention au camp de gendarmerie
d'Agban. Selon ses proches, il est interdit de toute visite. Jusqu'à ce que nous
mettions sous presse, Laurent Akoun n'avait pas encore été auditionné pour les
faits qui lui sont reprochés par ses ravisseurs, et n'avait eu aucun contact
avec l'avocat commis à sa défense. Me Dako Zahui, coutumier des méthodes du
régime, espère entrer en contact avec son client aujourd'hui afin de s'imprégner
véritablement du dossier.




 




 




Retour
des déplacés internes de Duékoué : Encore 200 personnes à la mission catholique




 





Fraternité Matin –
(...) Cyprien
Ahouré, Curé de la mission catholique : « (...) Le
gouvernement ne s'est pas contenté de promesse. Il réalise tout ce qui a été
dit. Nous remercions le Premier ministre qui a fait le déplacement lui-même au
nom du gouvernement et du Président de la République. La reconstruction et la
réhabilitation de ces villages vont permettre aux populations déplacées de
retourner. Nous en avons accueilli pendant longtemps. Il y a eu des moments de
tristesse, mais tout cela est aujourd'hui derrière nous. Peut-être que si les
communautés participent ensemble à la réhabilitation de leur village, cela va
contribuer à la cohésion sociale et à la paix. C'est ce que nous souhaitons
tous. Pour l'heure, à la mission catholique, il y a encore 200 personnes qui ont
encore peur de retourner dans leurs villages. Elles parlent encore de sécurité,
de maisons non construites. Mais, on peut affirmer que, sur le terrain, le
gouvernement fait de gros efforts en matière de sécurité, de réhabilitation de
maisons. Elles n'ont donc rien à craindre. Nous disons qu'on est mieux chez soi.
Il n'est plus question que des gens restent encore à la mission catholique qui
est un lieu de transition. Il faut que ces populations retournent dans leur
village. »




 




 




Gagnoa/
Réconciliation : L'union entre autochtones et allogènes scellée




 




L'Expression -
Les jeunes de Dignago ont enterré la
hache de guerre après les événements tragiques de la présidentielle. Touré
Mamadou, le conseiller du président Ouattara, est allé consacrer l'entente
retrouvée entre autochtones et allogènes. A Dignago, une sous-préfecture située
à 45 km de Gagnoa, les autochtones et les allogènes ont décidé de fumer le
calumet de la paix. Elles ont célébré samedi la cohésion et l'entente retrouvées
après plusieurs années de crise. Pour célébrer ces retrouvailles, les jeunes ont
fait appel à Touré Mamadou, conseiller technique du président de la République
chargé de la jeunesse et du sport. L'hôte a invité ses camarades à emprunter le
train de la réconciliation. « Je voudrais m'adresser aux jeunes. C'est surtout
pour vous que je suis venu. Le pays a traversé une crise sans précédent. Malgré
toutes ces difficultés, vous réapprenez à vivre ensemble. Je sais que les
méfiances ne sont pas totalement levées. Mai vous êtes condamnés à vivre
ensemble. Le président de la République a créé, dès sa prise de pouvoir, la
Commission, dialogue vérité et réconciliation (Cdvr)», a-t-il fait savoir. Pour
le collaborateur du chef de l'Etat, la réconciliation ne réussira qu'avec la
manifestation de la vérité, la justice et le pardon. «  La réconciliation est un
processus qui passe par des étapes. Tant que nous ne franchissons pas ces
étapes, nous ne ferons pas en réalité de la réconciliation. Nous ferons de la
comédie. Ces étapes sont la vérité, la justice et le pardon», a-t-il poursuivi.
L'invité spécial des jeunes de Dignago a invité ses hôtes à bannir la violence
et à faire confiance aux institutions de la République. Il les a exhortés à
suivre l'ère du changement en devenant des jeunes responsables qui doivent dire
non à leurs partis politiques lorsqu'ils sont invités par ces derniers à
exécuter des mots d'ordre qui entraineront la désolation.

« Il faut faire confiance aux institutions. [...]