REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 26 SEPTEMBRE 2012

26 sep 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 26 SEPTEMBRE 2012







Sahel: la situation
"inquiétante" implique une action coordonnée, selon Ban

Ki-moon




 




AFP
(25/09/2012) - Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a estimé mardi
que la "situation inquiétante" au Sahel rendait nécessaire un "effort coordonné"
de la communauté internationale. "La crise au Sahel ne reçoit pas assez
d`attention ni de soutien", a-t-il déclaré à la tribune de l`Assemblée générale
de l`ONU. "La pauvreté, la fragilité, la sécheresse et les tensions
communautaires sont des menaces pour la stabilité de toute la région", a-t-il
poursuivi, soulignant que "l`extrémisme se développait" et que dans cette
région, "les armes sont aisément disponibles tandis que les emplois sont
difficiles à trouver". Pour le secrétaire général, "la communauté internationale
doit faire un effort important et coordonné pour traiter cette situation
inquiétante". Il a rappelé qu`il devait présenter une "stratégie intégrée" de
l`ONU, combinant lutte contre le terrorisme ou le trafic d`armes et aide
humanitaire et au développement, lors d`une réunion à haut niveau sur le Sahel
en marge de l`Assemblée. "Je vous demande de vous impliquer et d`aider
fortement" cette initiative, a-t-il lancé aux dirigeants présents pour ce débat
à l`Assemblée. La France est particulièrement préoccupée par la situation
humanitaire et de sécurité au Sahel, notamment au Mali où des groupes
extrémistes islamistes ont pris le contrôle du nord du pays.




 




 




Côte d'Ivoire : Attaques
répétées, Ahmed Bakayoko met en cause les pro-Gbagbo et les chefs Atchan




 




Koaci.com
(25/09/2012) - Le ministre ivoirien de l'Intérieur a réitéré ce mardi à
l'occasion d'une rencontre avec les chefs traditionnels d'Abidjan que les
attaques des positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire ont été
commandités par des "gens" qui étaient proches de Gbagbo en complicité avec les
chefs Atchan. En attendant les résultats des enquêtes, le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur connaît les auteurs des attaques sanglantes des
positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Il accuse les jeunes
proches de l'ex-président ivoirien ainsi que les chefs Atchan d'être à la base
de ces différentes attaques qui ont endeuillé des familles. "La plupart des
jeunes, pro-Gbagbo, qui ont été arrêté à travers des actions de déstabilisation,
ont dit qu'ils étaient logés dans des villages et dans des cases. Cela est
prouvé par des photos, des vidéos, et le nombre de jours qu'ils ont passé dans
ces lieux  avant d'être servis en armes,» a déclaré Ahmed Bakayoko, ce jour aux
chefs Atchan venus l'écouter au palais de l'unité d'Abobo-baoulé. Le ministre
d'Etat ministre de l'Intérieur a également dénoncé le comportement des têtes
couronnées d'Abidjan. « Comment comprendre que des individus ouvrent le feu sur
des militaires en poste, et rentrent dans des villages pour se cacher," a-t-il
indiqué la mort dans l'âme. Le regret du ministre d'Etat ministre de l'Intérieur
est justifié. "Aucun chef de village n'a osé dénoncer une fois les actions de
subversion dans son village," a-t-il relevé. C'est pourquoi, il a salué la
bravoure du chef de village de Noé qui a selon lui déclaré la guerre à tous les
complices des assaillants suite aux attaques survenues à la frontière. Invitant
les chefs Atchan à suivre l'exemple de celui de Noé, Ahmed Bakayoko leur a
demandé de faire le deuil de la prétendue guerre de 77 jours et de sensibiliser
leurs enfants. "[...]




 




 




Justin Koné Katinan en liberté
sous caution: la Côte d`Ivoire demande que sa mobilité soit réduite




 




RFI online
(26/09/2012) - Un tribunal d'Accra a accordé mardi 25 septembre 2012 «la
liberté sous caution» au porte-parole de l'ancien président ivoirien Laurent
Gbagbo. Justin Koné Katinan est accusé en Côte d'Ivoire de «crimes économiques»
en tant que ministre du Budget durant la crise post-électorale 2010-2011, crise
née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite face
Alassane Ouattara. Les autorités ivoiriennes espéraient une décision rapide sur
l'extradition de Justin Koné Katinan. EIles devront attendre le 11 octobre, pour
connaître le sort que la justice ghanéenne lui réserve. «Nous respectons la
décision de la justice du Ghana», mais nous souhaitons que les services de ce
pays «réduisent (la) mobilité» de Justin Koné Katinan et «contrôlent sa nocivité
envers la Côte d'Ivoire». Voilà la réaction du porte-parole du gouvernement
ivoirien, Bruno Koné, joint par RFI ce mardi 25 septembre. Selon Lucie
Bourthoumieux, l'avocate du porte-parole de l'ex-président ivoirien, Laurent
Gbagbo, le juge ghanéen a estimé que le contenu des documents présentés par le
gouvernement ivoirien pour réclamer l'extradition de Justin Koné Katinan n'était
pas suffisant pour étayer les accusations qui pèsent contre lui. Rappelons que
Abidjan veut juger l'ex-ministre du Budget dans le gouvernement Gbagbo
«post-élection présidentielle» pour «crimes économiques». Il lui est reproché
d'avoir dérobé 300 milliards de francs des caisses de la Banque des Etats de
l'Afrique de l'Ouest. Selon Lucie Bourthoumieux, le juge ghanéen a demandé de
nouveaux arguments. Pas de déclarations sans preuves. Le magistrat ghanéen avait
déjà refusé d'accorder la liberté sous caution à Justin Koné Katinan. Certains
observateurs estiment que la justice ghanéenne a réagi à la fermeture de la
frontière décrétée unilatéralement par le gouvernement ivoirien, après l'attaque
la semaine dernière d'une ville frontalière par des assaillants qui, selon les
autorités ivoiriennes, sont arrivés du Ghana et s'y sont repliés.




 




 




Ghana says to help I. Coast investigate raids
that closed border




 




Reuters World Service (25/09/2012) -
Ghana has promised to help investigate attacks in Ivory Coast that Ivorian
officials say were launched by supporters of former President Laurent Gbagbo
exiled in the neighbouring state. Ivory Coast closed its border with Ghana on
Friday following deadly armed raids on police and army installations in a border
town and in its commercial capital Abidjan, further worsening relations between
the world's two biggest cocoa growers. "The government of Ghana remains
determined and resolute that the two countries jointly investigate these
occurrences to our mutual benefit,'' Ghana's foreign ministry said in a
statement late on Monday. "Ghana will not allow the hospitality we offer to
refugees ... to be construed as providing an opportunity for planning and
executing any actions to undermine the sovereignty, peace and reconciliation
effort,'' it said.  Eight people, including six attackers, were killed during
what were the first such raids since August, when gunmen launched near-daily
attacks on security forces. Ivory Coast has blamed Gbagbo's supporters, both in
Ivory Coast and abroad, of planning the attacks, raising fears of renewed
instability a year after a brief civil war killed more than 3,000 people after
Gbagbo refused to recognise the victory of rival Alassane Ouattara in a
presidential election. Gbagbo was captured during fighting in Abidjan last year
and is awaiting trial at the International Criminal Court on charges of crimes
against humanity. Many of his top allies are living in exile, including in
Ghana. Ivory Coast's Interior Minister Hamed Bakayoko told Reuters on Friday
that last week's raid was ``organised, ordered, and executed'' from within
Ghana. Gbagbo's political allies have denied any role in the attacks. [...]




 




 




Côte d`Ivoire/Ghana:
commerçants et transporteurs piégés par la fermeture de la frontière




 




AFP
(25/09/2012) - Etendu dans un hamac accroché à son camion, Kwesy a été
surpris par la mesure, ordonnée par le président ivoirien Alassane Ouattara,
après l`attaque du poste-frontière de Noé, à environ 170 km à l`est d`Abidjan,
par des assaillants venus du Ghana et qui s`y sont repliés, selon Abidjan. La
frontière aérienne entre la Côte d`Ivoire et le Ghana a réouvert lundi, mais les
frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu`à nouvel ordre, au
grand dam des commerçants et des centaines de personnes bloquées de chaque côté
de la frontière. L`activité commerciale de la ville frontalière de Noé, naguère
florissante, est aujourd`hui inexistante et tous les magasins sont fermés. "Je
ne vends rien, je suis sans activité depuis trois jours", déplore une jeune
femme devant son échoppe close. "Nous souhaitons qu`on rouvre le plus tôt
possible" plaide Alice Kouao, mère de famille, devant son maquis (restaurant
populaire) désespérément vide. Mais quand un militaire ivoirien s`intéresse d`un
peu trop près à la conversation elle change de discours et explique: "C`est pour
notre sécurité" que la frontière a été fermée... A deux pas de là, une longue
file d`une cinquantaine de camions ghanéens attend d`être autorisé à traverser
le pont qui enjambe la rivière Tanoé, matérialisant la frontière naturelle entre
les deux pays.




Un nombre à peu près équivalent de
camions ivoiriens est bloqué de l`autre côté, dans la ville ghanéenne d`Elubo.
Là, deux militaires ghanéens patrouillent, fusils d`assaut en bandoulière. Très
pénalisante sur le plan commercial, la fermeture des frontières n`a qu`une
efficacité relative sur le plan sécuritaire: en dépit de la surveillance des
forces de sécurité, la rivière Tanoé est aisément franchie en pirogue et de
nombreuses pistes permettent ensuite de se fondre dans la brousse. Lundi,
invoquant des raisons "humanitaires", les soldats ivoiriens ont laissé passer
une centaine de personnes, chargés de bagages, mais aucun véhicule, avant de
refermer le large portail de plus de  quatre mètres de large. [...]





 




 




Côte
d`Ivoire : un Institut local réalise la première greffe rénale




 




Xinhua
(26/09/2012)
-
Le système sanitaire moderne
ivoirien réalise un bond en avant avec la réussite de la première greffe rénale,
a annoncé mardi à Abidjan le directeur de l'Institut de cardiologie d'Abidjan,
le professeur Rémi Séka.  Le professeur Séka a fait cette annonce à l'ouverture
de la célébration nationale de la 4ème édition de la Journée mondiale du coeur.
 "La Côte d'Ivoire vient de réaliser la première greffe rénale de son histoire
sanitaire depuis le lundi 24 septembre 2012", a affirmé le professeur Séka qui
indique que l'opération témoigne de la "qualité et de l'expérience de l'Institut
dans le service des soins", depuis sa création en 1976. (...) Créée en mars 2007,
la Fondation ICA est un organisme à but non lucratif, dont le but est de
soutenir et de promouvoir les activités de l'Institut de cardiologie d'Abidjan