REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 26 SEPTEMBRE 2012

26 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 26 SEPTEMBRE 2012







Doudou
Diène plaide pour la réconciliation des cœurs




 





Fraternité Matin -
« La
réconciliation ne peut pas se limiter à une réconciliation politique, mais à
celle des cœurs ». Ces propos ont été tenus, hier, par Doudou Diène, expert
indépendant sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, lors de
l'atelier organisé à Divo avec les chefs traditionnels et dignitaires religieux
de Divo et Lakota sur le thème: « Le rôle des chefs religieux et
traditionnels dans la consolidation de la cohésion sociale et la réconciliation
nationale»
dans un hôtel de la place. Malgré les dix ans de crise et de
violence, soutient-il, la Côte d'Ivoire n'a pas basculé dans la guerre civile
parce que, quelque part, elle a cultivé la culture du vivre ensemble et du fait
de la richesse de sa diversité ethnique. Selon lui, il faut revitaliser le socle
de la tradition.»On ne peut pas imposer à la Côte d'Ivoire des droits de
l'homme venant de l'extérieur»,
a-t-il affirmé. Pour lui, après avoir
dépassé dix ans de traumatisme profond, il faut que les Ivoiriens s'aident à
aller au-delà de ce traumatisme. Il a souligné que c'est au niveau des valeurs
traditionnelles qu'on peut résoudre les problèmes. Aussi dit-il aux chefs
traditionnels et religieux qu'ils ont un rôle fondamental à jouer dans le
processus de la réconciliation nationale et au maintien de la cohésion sociale
et de la paix. [...]




 




 




Tévoédjrè
et Compaoré à Abidjan aujourd'hui




 




Nord-Sud,
Le Nouveau Réveil, Soir Info, Le Jour plus -

Albert Tévoédjrè et Blaise Compaoré, respectivement ancien représentant spécial
du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire et médiateur dans la crise
malienne sont attendus aujourd'hui à Abidjan. Ils seront reçus par le chef de
l'Etat en présence du médiateur de la République, N'Golo Coulibaly.




 




 




Attaques
répétées en Côte d'Ivoire / Hamed Bakayoko (ministre de l'Intérieur) accuse:
«Tout est commandité par le Fpi»




 




Soir
Info, Nord-Sud -
Invité par
les chefs Atchan pour être situés sur la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire
et principalement à Abidjan, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed
Bakayoko, n'a pas fait la fine bouche le mardi 25 septembre 2012. Devant une
foule nombreuse venue l'écouter au Palais de l'unité d'Abobo-Baoulé, village
situé dans la commune d'Abobo, le ministre de l'Intérieur ne s'est pas
embarrassé de fioritures pour dire crûment ce qu'il sait des attaques répétées
contre les positions des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci), des postes de commissariat et de gendarmerie. Pour le ministre en charge
de la sécurité des personnes et des biens en Côte d'Ivoire, ce sont les
animateurs de l'ex-parti au pouvoir, notamment le Front populaire ivoirien
(Fpi), qui sont à la base de ces attaques contre les Frci. « Il n'y a aucun
doute et nous en avons la certitude. Toutes ces attaques sont commanditées par
des responsables de l'ancien régime Fpi. Ce sont eux qui mélangent le pays parce
qu'ils sont jaloux. Ils n'ont rien pu faire pendant leur règne, maintenant ils
veulent saboter le travail du Président Alassane Ouattara. Ils sont passés de la
Refondation au sabotage», a-t-il vertement accusé le Fpi avant de faire une
adresse aux chefs Atchan. « Vous êtes un peuple digne, épris de paix. Toutefois,
donnez des conseils à vos enfants. Ne les exposez pas à la délinquance et au
banditisme. Parce que l'ancien pouvoir a inculqué l'esprit de violence, de haine
en vos enfants. Ils sont intoxiqués et embrigadés. Vous également, vous devez
dénoncer tous ceux qui composent avec les ennemis de la Côte d'Ivoire», a dit le
ministre Hamed Bakayoko. [...]




 




 




Attaque
de Noé /Le Ghana demande une enquête conjointe




 





Fraternité Matin -
Le Ghana a
réaffirmé, hier, son attachement aux lois internationales et sa pleine
coopération avec la Côte d'Ivoire pour y garantir une paix durable. Dans une
déclaration, parue sur le site de Myjoyonline.com, le ministère des Affaires
étrangères du Ghana, s'est montré préoccupé par les déclarations des autorités
ivoiriennes relativement aux incursions   de miliciens pro-Gbagbo vivant sur le
territoire ghanéen. Et a demandé des enquêtes des deux pays en vue de faire la
lumière sur ces incidents. Dans cette déclaration, le ministère des Affaires
étrangères précise que les deux Etats tiennent en ce moment des discussions à
des niveaux très élevés sur la question. Le vice-ministre des Affaires
étrangères, Chris Kpodo, a déclaré pour sa part à Joyonline new que les
déclarations des autorités d'Abidjan entachent la réputation du Ghana. Et que le
gouvernement du Ghana s'attend à ce que les résultats des enquêtes souhaitées
viennent effacer toutes les suspicions. Il a insisté sur le fait que son pays
n'entretiendra pas de personnes qui voudraient utiliser le pays pour semer la
confusion où que

ce soit. Ajoutant que le Ghana veut
partager avec les autorités ivoiriennes, toutes les informations pouvant
indiquer que les agresseurs seraient venus du Ghana. « Nous l'avons dit et
répété plusieurs fois que nous n'encourageons personne sur notre territoire
(réfugiés ou non) à mener des activités pour déstabiliser un pays voisin. Nous
demandons une enquête conjointe sur cette attaque afin d'être en meilleure
position pour la traiter »
, a terminé Chris Kpodo.




 




 





Tentative de déstabilisation de la Côte d'Ivoire / Le Ghana met en garde les
pro-Gbagbo. Son appel aux autorités ivoiriennes




 




L'Inter
-
Près de 72h après la ferme-
ture des frontières ivoiro-ghanéennes, le Ghana a réagi hier mardi 25 septembre
par un communiqué lu par son vice-ministre des Affaires étrangères et de
l'Intégration régionale, Chris Kpodo. Celui-ci a en effet mis en garde les
proches de l'ancien président ivoirien réfugiés au Ghana, contre une quelconque
action visant à déstabiliser la Côte d'Ivoire. «Nous tenons à souligner que
le Ghana ne permettra pas que l'hospitalité que nous offrons aux réfugiés de
Côte d'Ivoire soit interprétée comme une occasion de planifier et de mettre à
exécution des actions visant à porter atteinte à la souveraineté, à la paix et
aux efforts de réconciliation déployés par le gouvernement ivoirien sous la
direction du président Alassane Ouattara
», a déclaré Chris Kpodo(...). Il a
exprimé sa préoccupation quant aux allégations émanant de la Côte d'Ivoire
voisine, selon lesquelles des assaillants armés en provenance du Ghana auraient
mené une attaque contre un poste de police dans la zone de Noé, localité située
côté ivoirien de la frontière, à quelques kilomètres d'Elubo, ville ghanéenne
frontalière qui a accueilli une large population de réfugiés ivoiriens. [...].




 




 





Déstabilisation de la Côte d'Ivoire / « Maréchal » KB aperçu à Aboisso




 




Le
Nouveau Réveil –
Une rumeur de
plus, une rumeur de trop ? En tout cas, des populations du Sanwi disent avoir
aperçu, le « maréchal » KB à Aboisso, deux semaines avant l'attaque de Noé.
L'ancien homme fort de la Fesci, devenu sous le régime de Laurent Gbagbo,
commandant à la police maritime, après une formation à l'école nationale
d'administration, laissait apparaitre une barbe qui bouffait tout son visage. De
sorte qu'il était quasiment impossible de le reconnaitre. Mais KB est bien connu
de ses parents, malgré les fausses apparences. Le natif du village de Sanhoukro
où il a bâti une belle résidence a pu être reconnu par quelques rares personnes
qui parlent sous cape. Aboisso étant une région frontalière au Ghana, ces
personnes pensent que KB peut y pénétrer facile ment et y ressortir sans
problème. Ce, d'autant plus que son village sanhoukro, situé sur l'axe Ayamé
Bianouan est une zone favorable au Fpi. Les dernières élections législatives qui
ont vu la défaite du candidat pdci et les résultats aux différents tours de la
dernière présidentielle, confirment bien cette assertion. Pire, ajoutent les «
langues déliées », la gendarmerie dans cette zone y compris celle d'Ayamé manque
cruellement de moyens, notamment de véhicules pour les patrouilles. La vaste
zone d'Ayamé constituée de gros villages est pour elle un passoir. Vivement que
les autorités prennent toutes les dispositions utiles pour assurer la sécurité
dans cette zone.




 




 




Situation
sociopolitique / Réconciliation nationale : Banny appelle les anciens compagnons
d'Houphouët-Boigny au secours !




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier -

Le bureau exécutif de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr)
avec à sa tête son président, Charles Konan Banny a échangé le mardi 25
septembre 2012 avec les anciens compagnons du Président Félix Houphouët Boigny.
La rencontre a eu lieu à Cocody à la résidence du doyen Camille Aliali, membre
du Bureau politique du Pdci. Au terme de cette réunion qui a duré près de trois
heures de temps, le ministre Camille Aliali a indiqué qu'elle se situe dans le
cadre des rencontres initiées par la Cdvr avec les partis politiques et les
organisations de la société civile ivoirienne. « J'ai eu l'honneur de recevoir
la Commission avec des anciens. Nous avons échangé sur l'avenir de la mission
qui lui a été confiée. A savoir la réconciliation totale des enfants de ce pays.
Quels que soient les problèmes, nous devons surmonter nos difficultés pour
construire la Côte d'Ivoire dans la paix et dans la fraternité. Nous avons
échangé avec la Commission. Nous l'avons encouragé à poursuivre sa mission en
demandant à tous les ivoiriens quels que soient les problèmes qui nous ont
opposés d'oublier le passé pour construire l'avenir », a fait savoir Camille
Aliali.  Qui avait à ses côtés l'ex-premier ministre Seydou Diarra, l'ancien
président du Conseil économique et social (Ces) Sery Gnoleba et les ex-ministres
de l'éducation nationale Amon Tanoh Lambert et de la défense Jean Konan Banny.
(...) L'ex-ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Sénégal Jules Hié Néa,
l'ex-secrétaire général du Ces Albert Hoba et les écrivains Bernard Dadié et
Bernard Oulaï Tiabas tous deux membres du Cnrd était présents à cette rencontre.




 




 





Réconciliation nationale / Charles Konan Banny : «Notre pays est menacé »




 




Notre Voie
-
« La meilleure prise de
conscience, ce sont les affres que nous avons subis de la guerre, mais
malheureusement nous avons tous oublié ce que nous avons vécu (...) Il n'y a pas
d'avenir et de paix sans pardon (...) Notre pays est menacé, arrêtons nos
petites querelles. Les Ivoiriens n'ont pas touché le fond, car il y a pire,
comme ça été le cas en Somalie. Ce pays a réussi cependant à se réconcilier.
C'est donc possible pour nous. La chose importante que vous puissiez faire pour
la paix et la réconciliation, c'est de cultiver toujours l'esprit rotarien qui
doit être diffusé partout ». C'est le message délivré par le président de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), l'ex-Premier ministre,
Charles Konan Banny, à ces poulains rotariens le 22 septembre dernier, à l'hôtel
Pullman d'Abidjan-Plateau. C'était au cours d'une conférence publique portant
sur le thème : « la paix par le service ». [...]




 




 




Libération
de Koné Katinan : Voici les vraies raisons




 




Le
Démocrate, Soir Info -
Depuis
hier, l'ancien ministre du Budget de Laurent Gbagbo, Koné Katinan a été libéré
sous caution par les autorités ghanéennes. Cette décision a automatiquement été
saluée à Abidjan par le Front Populaire Ivoirien (Fpi) parti dont il est membre.
« C'est une très bonne décision. Justice a été rendue et très bien rendue. Ce
n'est pas en emprisonnant un adversaire politique qu'on va aller à la
réconciliation. On devrait s'en inspirer », a déclaré à l'Afp, Richard Kodjo, le
secrétaire général par intérim. Selon une indiscrétion, l'audience n'a duré que
quelques minutes. Notre source indique que le document renfermant les preuves
des autorités ivoiriennes contre Koné Katinan qui devait être traduit en Anglais
n'a pas été fait. Alors ne pouvant prendre connaissance de ces preuves, la
justice ghanéenne a décidé de le libérer sous caution. Une légèreté de la part
des autorités ivoirienne ou une autre provocation des dirigeants du pays de
Kouamé N'Krumah ? Une décision qui survient alors que les relations sont très
tendues entre la Côte d'Ivoire et le Ghana.




 




 




Libération
de Katinan Koné : Les graves conséquences d'une relaxe




 




Nord-Sud -
Certes, la procédure d'extradition suit normalement son cours. Mais la décision
de la justice ghanéenne de remettre en liberté Justin Katinan Koné inculpé pour
crimes économiques et soupçonné d'être le financier de manœuvres de
déstabilisation en Côte d'Ivoire apparaît comme un mauvais signal. Elle tombe
d'autant plus mal qu'une crise de confiance s'est installée entre Abidjan et
Accra depuis l'attaque du poste frontalier de Noé, par des assaillants venus du
Ghana. Consécutivement à ce raid, les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer
les frontières entre les deux pays. Surtout que depuis plus d'un an, les
dirigeants ivoiriens n'ont eu cesse d'attirer l'attention de leurs homologues
ghanéens sur les mouvements suspects d'Ivoiriens réfugiés au Ghana. (...) Mais,
toutes ces initiatives n'ont rien donné. Dans cette atmosphère de crispation,
l'on attendait donc des autorités ghanéennes qu'elles accèdent à la demande
d'extradition de Justin Katinan Koné. Cela aurait au moins eu l'avantage de
détendre l'atmosphère. En choisissant de libérer le porte-parole de Laurent
Gbagbo et en remettant à plus tard l'examen de la demande d'extradition, les
Ghanéens ne font qu'amplifier la suspicion. Pour ceux qui en doutaient encore,
la dérobade des autorités ghanéennes apparaît comme un blanc-seing aux candidats
à la déstabilisation du régime ivoirien. Le Ghana se pose comme le nouveau
sanctuaire des assaillants, dans une sous-région qui doit aussi faire face à la
menace des terroristes au Nigeria et au Mali. Car il est prouvé que même ceux
qui opèrent à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, à partir du Liberia, sont cachés au
Ghana. Le pays de Kwame N'Krumah, sous le prétexte d'être hospitalier à l'égard
de réfugiés qui seraient menacés dans leur pays, a choisi de jouer le mauvais
rôle. Et il pourrait le payer cash les années à venir. [...]




 




 




Richard
Kodjo (secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi) :

« Justice a été rendue et très
bien rendue »




 




Le
Nouveau Réveil, Soir Info, Nord-Sud, L'Inter, Aujourd'hui, Le Temps –

Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ancien président ivoirien Laurent
Gbagbo, a salué mardi la décision de la justice ghanéenne de libérer sous
caution le porte-parole de l`ex-chef d`État, Justin Koné Katinan, détenu au
Ghana et dont Abidjan réclame l`extradition. "C`est une très bonne décision.
Justice a été rendue et très bien rendue. Ce n`est pas en emprisonnant un
adversaire politique qu`on va aller à la réconciliation. On devrait s`en
inspirer
", a déclaré à l`AFP Richard Kodjo, secrétaire général par intérim
et porte-parole du FPI. Porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, Justin Koné
Katinan, adversaire virulent du nouveau pouvoir, accusé de "crimes
économiques
" par Abidjan, avait été arrêté le 24 août à accra. La justice
ghanéenne examine depuis cette date son extradition vers la côte d`Ivoire,
suscitant l`impatience au sein du pouvoir ivoirien. Un tribunal d`accra a décidé
mardi sa mise en liberté sous caution, en raison du retard pris par l`examen de
la demande d`extradition. Une décision qui survient alors que les relations sont
de plus en plus tendues entre la côte d`Ivoire et le Ghana. [...]




 




 




Moïse
Ouattara, jeunesse houphouétiste : « Nous donnons 48 heures à l'ambassadeur du
Ghana... »




 




Nord-Sud,
Le Nouveau Réveil -
Le jeu
trouble du Ghana commence à agacer certains Ivoiriens. Au nombre de ceux-ci, des
jeunes du Mouvement des jeunes houphouétistes panafricains. Ils ont lancé un
ultimatum à l'ambassadeur du Ghana en Côte d'Ivoire. « Faute de voir Katinan
Koné extradé, nous donnons 48 heures à l'ambassadeur du Ghana pour quitter la
Côte d'Ivoire. Notre patience a des limites », a argumenté le leader du
mouvement, Moïse Ouattara lors d'un entretien. Pour lui, dès lors que le crime
commis par Katinan Koné a eu des conséquences sur l'économie sous-régionale, le
Ghana aurait dû se montrer plus coopératif. « Au lieu de cela, nous avons
l'impression qu'il nous nargue. (...)», fustigent Moïse Ouattara et ses
compagnons. Faute d'un départ du diplomate ghanéen dans le délai imparti, ils
disent se réserver le droit d'entreprendre des actions pour le forcer à rentrer.
[...].




 




 




Dialogue
politique / La LMP et le RDR se sont parlé hier




 




L'Inter,
Nord-Sud, L'Expression -
La
Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) a échangé hier mardi 25 septembre
2012, à la Rue Lepic à Cocody, avec le Rassemblement des Républicains (RDR,
parti au pouvoir), dans le cadre du dialogue politique. Conduite par Kabran
Appiah, le président en exercice de cette plate-forme de partis politiques
proches de Laurent Gbagbo, et ses alliés que sont Gervais Coulibaly du Cap Unir
pour la démocratie et le développement (Cap UDD), Henriette Lagou du Renouveau
pour la paix et la concorde (RPC), Akossi Akossi, qui représentait l'Union
démocratique et citoyenne (Udcy), et Mme Tia Monnet, les membres de la LMP sont
allés échanger avec la direction du Rassemblement des Républicains (RDR). Cette
rencontre qui s'est faite à la demande de la LMP, visait à faire tomber les
barrières idéologiques, aplanir les incompréhensions et les divergences sur le
plan politique. L'objectif principal étant de parvenir et de consolider une paix
véritable. En effet, la LMP ne compte pas s'arrêter à ces rencontres. Certaines
ont déjà eu lieu et d'autres auront encore lieu, l'idée étant que les partis
politiques ivoiriens se retrouvent autour de la mère patrie la Côte d'Ivoire,
amorcent un vrai dialogue pour le retour définitif à la paix.




 




 




L'UA
invite la Côte d'Ivoire à rester inébranlable




 




L'Inter
-
Le Représentant spécial de
l'Union africaine (UA) en Côte d'Ivoire, Ambroise Nyionsaba, a indiqué dimanche
à Abidjan que la Côte d'Ivoire doit rester inébranlable dans sa quête de paix.
M. Nyionsaba qui intervenait lors d'un entretien avec des journalistes, a invité
les Ivoiriens à privilégier les trois priorités du contexte post-crise que sont
la sécurité, la reconstruction et la réconciliation nationale. Le Représentant
spécial de l'UA a plaidé par ailleurs pour des actions devant permettre de
débarrasser l'Afrique du fléau des conflits. Nous devons faire de la paix
durable, une réalité, a-t-il recommandé, assurant que l'UA poursuivra son œuvre
de promotion de la paix sur le continent. Pour Ambroise Nyionsaba, la récente
célébration de la journée internationale de la paix devra créer pour les
Africains, un espoir et une source de motivation en matière de consolidation de
la paix.




 




 





Rebondissement / Déchets toxiques : Amnesty international remet en cause
l'accord entre Trafigura et la CI.  L'Ong invite Ouattara à un réexamen
du protocole




 




L'Inter,
Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan -

Six ans après sa signature, le protocole passé entre l'Etat de Côte d'Ivoire et
Trafigura, l'affréteur du cargo Probo Koala dont le déversement de résidus
toxiques avait causé officiellement la mort de 17 personnes et des milliers
d'intoxication, est remis en cause par l'Ong Amnesty international. Hier mardi
25 septembre, le porte-parole de cette organisation internationale l'a
clairement signifié sur Radio France internationale (RFI) dans son édition
matinale. Selon lui, chaque état a certes la capacité de passer tous les accords
qu'il veut, mais encore faut-il que ces accords fassent le filtre du droit
international. Dans le cas de celui qui a été passé entre les anciens tenants du
pouvoir ivoirien et Trafigura, Amnesty international fait remarquer que cet
accord accorde une large immunité judiciaire à Trafigura sans que l'enquête ait
été jusqu'au bout de l'analyse des responsabilités. ''Cet accord ne nous paraît
pas un accord respectable ; et nous demandons officiellement aux autorités
ivoiriennes de réexaminer la légalité de cet accord'', a-t-il exhorté. Ajoutant
que la responsabilité d'un gouvernement, au regard du droit, n'est pas seulement
d'encaisser une somme qui peut paraître importante (et qui ne l'est pas au
regard de l'ampleur des conséquences médicales et sanitaires) ; mais de protéger
sa population. Ce qui signifie, selon le porte-parole de Amnesty international,
qu'il faut ''obtenir la vérité, la justice et les compensations qui soient
adaptées à l'ampleur de cette catastrophe''. (...)




Pour
rappel, le protocole qui lie l'Etat de Côte d'Ivoire, représenté par Tagro
Asségnini Désiré, conseiller spécial de l'ex-président ivoirien, chargé des
affaires juridiques, à Trafigura, est précis : ''Les Parties Trafigura
s'engagent à verser à l'Etat de Côte d'Ivoire la somme forfaitaire et définitive
de 95 milliards de FCFA aux fins d'affectation ; d'une part, à hauteur de 73
milliards de francs CFA, à la réparation des préjudices subis par l'Etat de Côte
d'Ivoire, ainsi qu'à l'indemnisation des victimes. D'autre part, à hauteur de 22
milliards de francs CFA au remboursement des frais de dépollution qu'aurait pu
exposer l'Etat de Côte d'Ivoire dans le cadre du contrat conclu avec la société
Tredi le 23 septembre 2006 et de son avenant en date du 6 octobre 2006 relatif
au traitement des déchets issus du déchargement des slops du Probo Koala''. En
parvenant ainsi au règlement de ce litige de façon transactionnelle, la Côte
d'Ivoire s'est engagée à renoncer à toute poursuite.