Revue de presse internationale du 25 mars 2010

25 mar 2010

Revue de presse internationale du 25 mars 2010







Côte
d'Ivoire: le chef de la mission onusienne exhorte les Casques bleus à maintenir
la stabilité dans le pays, Xinhua, le 24 mars 2010-

Le représentant
spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Choi
Young-jin, a invité mardi à Bouaké (centre, 386 km d'Abidjan) les Casques bleus
à poursuivre leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le
pays. Selon un communiqué de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) transmis à l'agence Xinhua, M. Choi a saisi l'occasion de la remise de
médaille à 200 soldats du bataillon pakistanais pour insister sur les objectifs
de la mission onusienne "pour l'avenir immédiat". "Il s'agit notamment du
maintien de la paix et de la stabilité, de la sauvegarde des acquis, y compris
la liste électorale provisoire et de la production de la liste électorale
définitive le plus tôt possible", a souligné M. Choi. Pour lui, la réussite du
premier objectif dépendait " principalement" de la composante militaire de
l'ONUCI face à une situation politique qu'il a jugée "imprévisible". Il a
exhorté les Casques bleus à "s'engager de façon inébranlable au retour de la
paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire". "A la dynamique électorale, il faut
désormais ajouter la réunification", a-t-il expliqué estimant que le processus
électoral s'était "considérablement affaibli" (...)








Côte
d'Ivoire: le poids de la tradition ralentit la lutte contre l'excision, Xinhua,
le 24 mars 2010-

La sensibilisation contre l'excision en Côte d'Ivoire entre dans sa 12e année,
mais le poids de la tradition continue de ralentir le combat contre cette
mutilation génitale féminine devenue aujourd'hui un fléau dans le pays. Si au
niveau national l'on note une tendance à la baisse, la pratique semble avoir
pris de l'ampleur dans certaines régions du pays telles que l'ouest et le nord.
"Le taux de prévalence actuel à l'ouest est de 73 %, et de 88 % pour le nord", a
indiqué la spécialiste en genre au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille
et des Affaires sociales, Euphrasie Yao Kouassi. Pour Mme Yao Kouassi, il y a
lieu de renforcer la sensibilisation dans les régions les plus touchées. "Les
médias doivent aussi nous aider à poursuivre la lutte pour aboutir à un
changement de comportement et de mentalité", a-t-elle plaidé (...)Dans la région
de Bondoukou (nord est) où 78 % des femmes ont été excisées selon une étude de
l'organisation nationale pour l'enfant, la femme et la famille (ONEF), les
autorités administratives et religieuses se sont organisées pour jouer un rôle
plus accru contre le fléau. Mais dans cette même région, une exciseuse a relevé
que l'excision est une vieille tradition qu'elles tiennent de leurs arrières
grands parents et qui est solidement implantée dans les habitudes culturelles.
"Nous ne pouvons pas la rejeter subitement. L'abandon nécessite que nous
fassions des sacrifices de bétails afin de demander pardon aux ancêtres", a
expliqué dame Yaoua Afia (...)




Pétrole : le gisement de la discorde
,
Jeune Afrique, 24 mars 2010- Le

ministre ghanéen du
pétrole, Collins Dauda, a rallumé le feu de la discorde frontalière entre la
Côte d'Ivoire et le Ghana, le 5 mars dernier. L' accord tacite entre les deux
pays pourrait voler en éclat à cause de l'exploitation d'un gisement pétrolier
maritime de plusieurs centaines de millions de barils d'or noir (...)




L'ONU appelée à la rescousse




La compagnie
irlandaise Tullow Oil a découvert le gisement Tweneboa sur le permis de
Deepwater Tano au Ghana. Après les premiers forages, les experts estiment que
les réserves de ce gisement atteignent entre 200 et 600 millions de barils.
D'autres explorations seront réalisées dans les prochains mois par Tullow et le
groupe américain Vanco, qui détient le permis de Cape Three Points Deepwater, un
peu plus au large. Du côté ivoirien, trois entreprises : Vanco, la britannique
Afren et la société Yam's Petroleum de l'architecte Pierre Fakhoury, sont en
phase de recherche sur les blocs touchant à la frontière. Elles en sont aux
études sismiques. La présence d'hydrocarbures est suspectée mais non confirmée.
« Les découvertes ghanéennes sont autant de bonnes nouvelles, explique l'un des
opérateurs. Il n'y a pas de raison que l'on ne trouve pas de gisement rentable
du côté ivoirien, la zone est potentiellement riche en hydrocarbures. » Les
premiers résultats devraient être annoncés en avril. Dans le futur, la Côte
d'Ivoire et le Ghana attribueront de nouvelles concessions au large des permis
existants. Le Ghana a même demandé le 29 avril à la commission onusienne en
charge des délimitations maritimes d'étendre son plateau continental au-delà des
200 miles nautiques. Dix jours plus tard, la Côte d'Ivoire déposait la même
demande. L'extension de ces zones est réalisée à partir des frontières
existantes. Ivoiriens et Ghanéens devront au préalable se mettre d'accord