REVUE DE PRESSE DU JEUDI 25 MARS 2010

25 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 25 MARS 2010







Choi depuis Bouaké :
"Le processus électoral s'est considérablement affaibli"




Le Quotidien
-Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y.J. Choi, a invité mardi à Bouaké, les casques bleus à poursuivre
leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.




Lors
de la cérémonie de remise de médaille à 200 soldats du bataillon pakistanais,
pour leur participation active au processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire,
M. Choi a indiqué que le processus électoral s'était considérablement affaibli.
« A la dynamique électorale il faut désormais ajouter la réunification », a-t-il
expliqué.




Face à
cette situation politique qu'il a jugée imprévisible, le Chef de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a rappelé les trois objectifs de la
mission onusienne pour l'avenir immédiat. Il s'agit notamment du maintien de la
paix et de la stabilité, de la sauvegarde des acquis, y compris la liste
électorale provisoire et de la production de la liste électorale définitive le
plus tôt possible. [...].




 




Avant son départ de
la Cote d'Ivoire Gal Amouzou (Cdt des forces onusiennes) :« Il y aura encore des
problèmes... » /Le Gal Hafiz du Bengladesh le remplace





L'Inter -

C'était en présence du ministre ivoirien de la Défense, Michel Amani N'Guessan,
du Général de division Philippe Mangou et de tous les généraux des forces
militaires présentes dans le pays. A l'issue de la cérémonie où il a été élevé
au rang de Commandeur dans l'ordre national ivoirien, le général Amouzou a
espéré que le dialogue qui prévaut entre les différentes parties impliquées dans
le processus de paix permettra de trouver des solutions pour la sortie de crise.
« Je ne suis pas inquiet pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, il y aura encore des
problèmes comme dans toute vie mais je suis sûr que ces problèmes seront
surmontés et j'en suis persuadé. Vous ne vous imaginez pas les efforts
accomplis. Si vous vous rappelez ce qu'il y a eu il y a quatre, cinq, six ou
sept ans, et ce qu'il y a aujourd'hui, vous comprendrez. Voir les généraux
Bakayoko et Gueu ici (Etat-major), vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est
comme progrès. Il y aura des difficultés mais la Côte d'Ivoire s'en sortira »,
a-t-il déclaré. Il a dit sa reconnaissance aux forces militaires engagées dans
le processus de sortie de crise pour tous les efforts qu'elles consentent pour
ramener la paix en Côte d'Ivoire. [...].




 




Les
média se forment




Nord Sud -

Le bureau régional des Droits de l'Homme de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), de Yamoussoukro et l'ONG International
Rescue Committee (IRC) ont organisé les 23 et 24 mars 2010, un atelier de
formation à l'attention des représentants des medias de la ville. Cette
formation porte sur le thème « Droits de l'homme, Violences   Basées sur le
Genre (VBG) et Election ». La vingtaine de participants a eu droit mardi, à des
exposés présentés par M. Bakayoko Abdouramane de la Division des Droits de
l'Homme de l'ONUCI sur les principes et les normes des Nations Unies en matière
des droits de l'homme et sur les différents types de VBG et leurs conséquences.




 




Licenciement massif à
la Cei - Le personnel sur le pied de guerre - Bakayoko accepte-t-il le
renouvellement des CEL ?




Le Mandat
- La
sérénité ne règne plus au sein de la Commission Electorale Indépendante (Cei)
depuis l'arrivée du nouveau président, Youssouf Bakayoko. En effet, le personnel
de cette institution reproche au nouveau patron de la maison de vouloir les
mettre au chômage. Selon des agents que nous avons rencontrés hier, mais qui ont
requis l'anonymat, ils ont été informés des nouvelles mesures prises par le
nouveau locataire de la Cei qui a décidé d'apporter une restructuration en
réduisant le nombre du personnel jugé pléthorique. Tous les compartiments de
cette institution sont visés par cette mesure. Il s'agit du personnel de
l'administration, du secrétariat général, de la présidence de la Cei, des
responsables techniques régionaux et des responsables administratifs des
Commissions Electorales Locales dont les trois quarts du personnel pourraient se
retrouver au chômage. Selon nos informations, c'est aujourd'hui que le président
Youssouf Bakayoko et son cabinet vont statuer sur ces cas. C'est à partir de là
que les noms des agents concernés par le licenciement seront connus. Avant que
cela ne soit effectif, le personnel de cette institution compte, d'ici peu,
entrer en grève pour manifester leur mécontentement. Toutes les tentatives pour
joindre le cabinet du président de la Commission Electorale Indépendante sont
restées vaines.




 




Soumaïla Bakayoko
(CEMA FN) désavoue Affoussy Bamba - "Le désarmement se fera avant les élections"




Le Temps -
[...] La
question du désarmement avant les élections divise aujourd'hui, la classe
politique ivoirienne y compris les Forces nouvelles. Pour mettre un terme à
cette contradiction politicienne, le général Soumaïla Bakayoko, chef
d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire (Fafn) a
tranché net, et ce, au cours de la cérémonie consacrant la fin de la mission du
Général Fernand Marcel Amoussou, Commandant la Force militaire de l'organisation
des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onu-Ci). Soumaïla Bakayoko qui répondait à
l'état- major même, où la cérémonie avait lieu, aux questions des journalistes,
a été très clair. " La question du désarmement est une question d'actualité. Et
le Premier ministre a suffisamment éclairé toute la communauté nationale et
internationale. Pour nous militaires, nous sommes actuellement dans le processus
Ddr. Cela veut dire que nous sommes en train de procéder à l'intégration des
cinq mille éléments volontaires. Après quoi, le regroupement va suivre et
ensuite entamer l'encasernement des militaires. Il va sans dire que ce processus
qui s'applique aux deux forces pourra connaître le bond qui est nécessaire pour
qu'on puisse enfin aller aux élections qui consacre la fin définitive de la
crise. " Cette précision du général des Forces nouvelles vient désavouer la
porte-parole de l'ex-rébellion, Affoussy Bamba.




Rappelons qu'au
cours d'une conférence de presse elle déclarait : " Le désarmement n'est pas un
préalable à la tenue de l'élection présidentielle ".




 




Pr Alphonse Djédjé
Mady (président du Directoire du Rhdp) : "Les jours de l'Accord politique de
Ouaga sont comptés"




Le Nouveau Réveil -
Le
Rhdp suit de près les derniers développements de l'actualité sociopolitique
marqués par la guéguerre entre le camp présidentiel et les Forces nouvelles,
signataires de l'Apo. Le président du Directoire Alphonse Djédjé Mady nous livre
ses sentiments sur cette crise dans la crise, en même temps qu'il revient sur
les massacres des militants de l'opposition perpétrés en mars 2004 par le régime
de Laurent Gbagbo. (...)




Le Nouveau Réveil :

Il y a eu la réponse des Forces nouvelles sur les griefs relevés par le camp
présidentiel qui revient à la charge aujourd`hui pour dire que le désarmement et
la réunification du pays ne sont pas négociables. Et que Gbagbo n`ira jamais aux
élections sans désarmement et réunification. Est-ce que, selon vous, les jours
de l`accord de Ouaga sont comptés ?




Pr Alphonse Djédjé
Mady 
:
Si le facilitateur ne fait rien pour jouer son rôle d`arbitre, oui, les jours de
Ouaga sont comptés. Mais nous espérons qu`avec la visite du président du Conseil
constitutionnel à Ouagadougou, le facilitateur mettra tout son poids dans la
balance pour que les accords soient appliqués comme ils ont été signés par les
uns et les autres. [..].




 




Charles Blé Goudé,
leader des patriotes - "Soro se cache derrière Affoussy Bamba"




Le Temps -
[...] En
effet, depuis quelques jours, par la voix de Me Affoussy Bamba, nouvellement
propulsée porte-parole de l`ex-rébellion, Guillaume Soro fait savoir à la
surprise générale des ivoiriens que les Forces nouvelles ne déposeront pas les
armes avant les élections. Pis, la militante du Rdr venue tout droit de Paris et
porte-parole des Forces nouvelles de Guillaume Soro, s`oppose à la radiation des
étrangers sur la liste électorale. Affoussy Bamba fait une lecture parcellaire,
partiale et indigeste de l`accord politique de Ouaga qui nous inquiète. Alors
question: Les Fn ont-elles pris les armes pour régulariser la situation des
ivoiriens " sans-papiers " ou alors, elles ont pris les armes aux fins d`aider
les étrangers à obtenir la nationalité ivoirienne sans respecter la procédure
légale en vigueur ? Dans tous les cas, le temps est arrivé pour les Fn de dire
clairement aux ivoiriens ce qu`elles veulent véritablement quand la nuit, les Fn
partagent les mêmes positions que le Rdr et font croire le jour qu`elles font un
travail neutre pour la Côte d`Ivoire. L`on comprend aisément que la casquette
d`arbitres que les Fn veulent se donner ne leur sied guère. (...)En ce qui
concerne l`appel au calme lancé par le Premier ministre, nous voudrions en
prendre acte et l`en remercier. Cependant, il est bon d`indiquer que s`il y a
une autorité qu`on doit appeler au calme, c`est bien le Sg des Fn. Tout
simplement, parce qu`il se cache derrière les déclarations inutilement
provocantes de son porte-parole, Me Affoussy Bamba, par ailleurs, membre active
de la représentation du Rdr en France pour narguer les ivoiriens. On a tout
compris.




 




Fin de l`Apo et de la crise ivoirienne : Soro est conscient que
la guerre sera inévitable




Le Nouveau Réveil -
Du
feu, du sang et des dégâts considérables. La Côte d'Ivoire s'apprête à vivre des
moments difficiles et sans doute plus atroces que ce qu'il nous a été donné de
vivre jusqu'à présent. Laurent Gbagbo a ouvertement exprimé son intention de
mettre fin au film de Western qui l'oppose aux Forces nouvelles. Et comme dans
la plupart des scénarios des grands Western, cela finit par un duel, entre le
"brave" et le "chef bandit". Le Fpi et Gbagbo Laurent ont ceci de particulier
qu'ils annoncent toujours ce qu'ils vont ou ont l'intention de faire. Nous
l'avons déjà écrit dans ces mêmes colonnes : après Mambé, Gbagbo veut la tête de
Guillaume Soro. C'est la raison principale de cette vague d'agitation que l'on
observe depuis quelques jours au sein du camp présidentiel. L'ambassadeur Alcide
Djédjé a donné le ton le 17 mars à la tribune de l'Onu en affichant clairement
que les Nations unies ne sauraient cautionner des élections dans un pays coupé
en deux. Trois jours plus tard, Blé Goudé, président des jeunes patriotes
inféodés au Fpi et Konaté Navigué, président de la Jfpi, ouvraient les
hostilités à Soubré "Pas d'élection sans désarmement et sans réunification du
pays". (...)Se sentant directement interpellées par cet envol des enchères, les
Forces nouvelles montent au créneau pour dire leurs vérités au camp présidentiel
: La question du désarmement a été réglée par Ouaga IV, elle n'a jamais été un
préalable ni une condition à l'organisation des élections. (...) Soro conscient du
danger

Selon des sources bien informées, le Premier ministre serait conscient de la
menace. Soro sait qu'il se trouve désormais dans la ligne de mire de Gbagbo et
de ses partisans. De fait, en soulevant les questions du désarmement avant les
élections, de la réunification et autres, le camp présidentiel savait d'avance
ce que serait la position des co-signataires de l'Apo. Le clash est donc
inévitable.  [....].