Revue de presse internationale du 23 mars 2010

23 mar 2010

Revue de presse internationale du 23 mars 2010





Côte
d`Ivoire: le désarmement pas un "préalable" avant la présidentielle, AFP, 23
mars 2010-

L`ex-rébellion ivoirienne, dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro, a
affirmé lundi à Abidjan que le désarmement des ex-combattants n`était pas un
"préalable" à la tenue de l`élection présidentielle officiellement prévue fin
avril-début mai. "Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection
présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à son
organisation", a déclaré  Me Affoussy Bamba, porte-parole de l`ex-rébellion des
Forces Nouvelles (FN), lors d`une conférence de presse. C`est un "processus de
désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) qui se poursuit après
l`élection présidentielle" a-t-elle poursuivi, dénonçant les "sorties
contre-productives de certains" proches du président ivoirien Laurent Gbagbo (...)
"La Côte d`Ivoire est une et indivisible. L`Onu ne peut pas valider un scrutin
dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d`accès aux
partisans d`un des candidats sur une partie du même territoire", a affirmé M.
Djédjé devant le Conseil de sécurité, selon une copie de sa déclaration (...)




Le
conseil constitutionnel ivoirien à Kosyam, Sidwaya, le 23 mars 2010-

Le chef de l'Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le 22 mars
2010 à Kosyam, le président du Conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire, Paul
Yao N'Dré.
A la
tête d'une forte délégation, il a abordé avec le président Blaise Compaoré, des
questions relatives à la sortie de crise en Côte d'Ivoire. « Nous sommes venus
pour rendre compte de ce que nous faisons au Conseil constitutionnel
relativement au processus de sortie de crise. Lors de sa visite mémorable, nous
avons demandé une audience au président du Faso (..)« Nous avons été instruits
de ses conseils et nous allons prendre cela comme des enseignements pour que par
rapport à notre rôle que nous jouons au Conseil constitutionnel nous puissions
parvenir à publier des résultats définitifs qui ne souffrent d'aucune
contestation », a-t-il ajouté. Pour Paul Yao N'Dré, il était indiqué de faire le
déplacement de Ouagadougou, car « le président du Faso, en tant que facilitateur
du dialogue interivoirien, est au centre du processus de sortie de crise ».
Abordant la question du fichier électoral, le président du Conseil
constitutionnel a indiqué qu'il faut à la Côte d'Ivoire, « une liste électorale
crédible, consensuelle ».

« C'est elle qui va
permettre de rassurer les uns et les autres pour aller résolument aux élections;
parce que la résolution de la crise passe par des élections crédibles,
transparentes, ouvertes à tous. Elles sont conditionnées par une liste fiable.
Une fois que cela est acquis, les autres obstacles vont être levés, notamment la
réunification du pays et le désarmement qui doit s'effectuer un mois avant les
élections », a rappelé le président du Conseil constitutionnel.




U.N. Mum on
Probes of Sex-Abuse Allegations, Wall St.  Journal, 22 March 2010-

As the United Nations worked to restore peace and protect women and children in
Africa's troubled Cote d'Ivoire three years ago, it announced it was
investigating "serious allegations of wide-spread sexual exploitation and
abuse." Shockingly, the alleged perpetrators were with the U.N.—Moroccan troops
serving as peacekeepers.




A confidential
probe by U.N. and Moroccan investigators turned up evidence that 14 soldiers
were involved, according to a person familiar with the matter; DNA analysis
showed some of them had fathered children with the victims. But the U.N. has
never disclosed the results of the investigation or whether any of the soldiers
were punished. The Moroccan government has stated that no conclusive evidence of
abuse was found and that it dropped all charges. More than six years after the
United Nations implemented a zero-tolerance policy for sexual misconduct by its
peacekeepers, the organization is still struggling to persuade member states to
investigate and discipline accused soldiers. "It's my biggest headache and
heartache, this whole issue," says Alain Le Roy, who has served as the U.N.'s
under-secretary-general for peacekeeping operations since 2008 (...)"U.N.
peacekeeping is a vitally important way to share the burden of managing a
crisis, but when peacekeepers who are supposed to protect innocent civilians
engage in sexual exploitation and abuse, it is utterly unacceptable and there
needs to be accountability," says Susan E. Rice, U.S. ambassador to the U.N.
Over the past three years, the U.N. says troop-contributing countries have
reported disciplining 75 peacekeepers for sexual misconduct or other offenses.
But records show that nations most of the time didn't even respond when the U.N.
requested information about their investigations or disciplinary actions. Last
year, the U.N. says countries only replied 14 times to 82 requests for
information about sexually related investigations or their outcomes (...)