REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 MARS 2010

23 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 MARS 2010







 





Affaire fraude sur la liste électorale/ Enfin les langues se délient :




Choi
Young Jin blanchit Robert Beugré Mambé




Le
Jour Plus  – « 
Les
listes électorales prévisionnelles établies au mois de novembre dernier étaient
hautement crédibles et bien équilibrées". Ainsi s'exprimait ce mercredi 17 Mars
2010 devant les cameras et microphones du monde entier Monsieur Choi Young-Jin
au siège des Nations Unies à New York...Cette sortie de ce haut diplomate
onusien, bien que tardive, reste malgré tout la bienvenue dans la mesure où elle
permet au moins de rétablir la vérité sur un fait : il n'y a jamais eu
d'inscription clandestine et parallèle dans le fichier électoral. Robert Beugré
Mambé n'a donc jamais fraudé... Curieusement ! L'organisation onusienne a
attendu plus de deux mois, après que la situation soit pourrie et que Mambé
quitte la tête de l'institution, pour dire sa part de vérité : "Les listes
électorales prévisionnelles établies au mois de novembre dernier étaient
hautement crédibles et bien équilibrées". Seulement voilà : Cette sortie
attardée de Choi suscite de nombreuses interrogations qui troublent les esprits.
Les ivoiriens qui ont vite compris que cette affaire de fraude sur 429.000
personnes était un tissu de mensonge veulent toutefois savoir. Pourquoi Choi qui
connaissait cette vérité depuis des lustres (puisque la Division de l'Assistance
électorale travaille en parfaite relation avec la CEI et est représentée sur
l'ensemble du territoire national. Elle fournit des rapports quotidiens sur le
processus) n'a pas parlé pour restituer la vérité ? Pourquoi est-il resté muet
comme une carpe alors qu'il n'avait qu'à dire simplement la vérité pour que le
processus avance ? Que gagne Choi à voir perdurer les souffrances des ivoiriens
? S'est-il rendu complice du clan présidentiel par son mutisme dans cette
campagne de dénigrement, de diabolisation d'un honnête et sérieux citoyen
ivoirien nommé Robert Beugré Mambé ? Choi a-t-il eu son prix pour se taire ?
(dans la mesure où chacun à son prix). Par ce mutisme, Choi ne se rend il pas en
partie responsable de ces nombreux morts du fait des Forces de défense et de
sécurité enregistrés lors des manifestions pacifiques organisées par
l'opposition pour réclamer la réhabilitation de Mambé à la tête de la CEI ?
Monsieur Choi Young-Jin mérite t-il encore de jouir de la confiance des
ivoiriens ? Choi qui a commencé à parler doit aller plus loin en répondant à
toutes ces questions que se posent les ivoiriens. Pour l'instant lui, Choi (par
son mutisme coupable) et tous ceux qui ont vilipendé l'ancien Président Mambé
doivent faire aujourd'hui preuve de hauteur d'esprit en reconnaissant qu'ils
s'étaient simplement trompé sur le compte d'une personnalité qui n'avait qu'un
unique objectif : organiser des élections crédibles ... [...]".




 




Les étudiants de
Daloa s'engagent à l'instauration d'un environnement  électoral apaisé




Le Quotidien -« 
Lors
d'une séance d'information et de sensibilisation organisée par l'Opération des
Nations unies en Côte d'ivoire (ONUCI) dans cette ville située à environ 400 km
d'Abidjan, la cinquantaine d'étudiants résidant dans la cité, ont salué la
première visite de la mission de paix dans leur résidence universitaire.




«
L'initiative d'aller à la rencontre et briser ainsi le mur de méfiance  et,
l'opportunité pour nous  d'apprendre et d'en savoir davantage sur le rôle de
l'ONUCI en Côte d'Ivoire nous agréent », a noté l'étudiant Stéphane Achui, à la
fin des échanges.




Le
Bureau de l'information publique de Daloa a  expliqué le mandat de l'ONUCI  et 
sensibilisé les étudiants sur l'intérêt d'un environnement électoral apaisé. 





Plusieurs responsables du centre régional des œuvres universitaires (CROU) de
Daloa, dont le sous directeur chargé des affaires socio- culturelles M Seri
Bailly, ont pris part à cette rencontre qui marque le début d'une tournée
d'information et de sensibilisation au profit des étudiants des différentes
cités universitaires dans le département. L'initiative entre dans le cadre des
efforts de la mission pour contribuer à un environnement apaisé avant, pendant
et après les élections. »




 




 




 




Paul Yao N'dré reçu
par Compaor
é




Fraternité-Matin -« 
Le
président du conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, M Yao N'Dré a été reçu le
22 mars 2010, par le président du Faso, Monsieur Blaise Compaoré. A la tête
d'une forte délégation, Monsieur N'Dré a abordé avec Blaise Compaoré des
questions relatives à la sortie de crise. «  Le Président Blaise Compaoré nous a
prodigué des conseils pour que la Côte d'Ivoire retrouve la sérénité. (...)  Nous
avons été instruits de ses conseils et nous allons prendre cela comme des
enseignements pour que par rapport au rôle que nous jouons, nous puissions
parvenir a publier des résultats définitifs qui ne souffrent aucune
contestation. » a déclaré Monsieur N'Dré. [...] »




 




Gervais Coulibaly
(porte-parole du chef de l`Etat) : "Gbagbo n`ira pas aux élections sans
désarmement et l`audit de la liste électorale"




Le Nouveau Réveil
-« 
Gervais
Coulibaly, porte-parole du chef de l'Etat et président de la conférence cap ur
lg, ONG de soutien aux actions du chef de l'Etat, était, ce samedi 20, à Duékoué
pour installer la coordination régionale de cette ONG. En marge de cette
manifestation, le porte-parole de Gbagbo a donné la position de son patron au
maigre public ramassé ça et là souvent en échange d'un tee shirt. " Pourquoi le
Rhdp a-t-il peur de l'audit de la liste électorale? S'est interrogé Gervais
Coulibaly avant de poursuivre, " cette liste sera auditée et nous allons
extraire tous les étrangers, ensuite les rebelles plaisantins devront désarmer
afin que nous partions à égalité aux élections. Autrement dit, il n'y aura rien.
Gbagbo m'envoie donc vous dire qu'il n'ira pas aux élections sans le désarmement
et l'audit de la liste électorale".




 




Affoussy Bamba
(Porte-parole des FN): "Le désarmement n'est pas lié aux élections"





L'Expression -« 
Les
porte-parole des Forces nouvelles, Maître Affoussy Bamba, Sékongo Félicien et le
commissaire Ouattara Seydou, étaient hier face à la presse, à l'hôtel du Golf,
pour apporter leur éclairage sur l'évolution de la sortie de crise. Notamment en
ces points qui fâchent. «Malgré la mise en place d'un nouveau gouvernement et
d'une Commission électorale indépendante recomposée, le camp présidentiel
continue dans ses débordements et récriminations», note d'entrée Me Affoussy
Bamba. Principale animatrice de la conférence de presse qui a fait lecture du
propos liminaire. Elle n'a pas raté l'occasion pour dire les vérités des Forces
nouvelles à tous ceux qui militent pour un désarmement comme préalable aux
élections. «Les Forces nouvelles soulignent que le processus du Ddr tel que
conçu, et prévu par l'Accord politique de Ouagadougou et ses accords
complémentaires, se poursuit après l'organisation des élections générales, y
compris l'élection présidentielle. C'est pourquoi, le désarmement n'est pas lié
à l'organisation de l'élection présidentielle et n'a donc jamais été une
question préalable à son organisation», a-t-elle martelé.(...) Et d'insister:
«Nous avons des cadres d'échanges pour dire ce que nous avons à dire si tant est
qu'on ait besoin effectivement d'en discuter. Il y a le Cadre permanent de
concertation (Cpc) et le Comité d'évaluation et d'accompagnement (Cea) à un
moindre niveau. Je pense qu'au niveau de ces cadres de concertation, on peut
discuter des sujets qui peuvent fâcher au lieu d'aller nous étendre dans la
presse. [...] »




 




Désarmement des
ex-rebelles - Soro pris entre deux feux




Notre Voie -« 
La
question du désarmement divise les Forces nouvelles. Chargé de l'application sur
le terrain de l'accord de Ouagadougou, le Premier ministre, Guillaume Soro, se
trouve dans un vaste dilemme. Sa crédibilité et le succès du processus de sortie
de crise sont à l'épreuve. Une mission de l'ONU est annoncée en Côte d'Ivoire
pour le mois d'avril, a-t-on appris de sources concordantes, afin de faire le
point du processus de sortie de crise. «Il s'agit surtout, pour cette mission,
d'identifier les obstacles à la tenue rapide de l'élection présidentielle et
voir les responsables de ces blocages. La mission rendra compte au conseil de
sécurité de l'ONU qui prendra les mesures nécessaires. Il n'est pour l'instant
pas question de sanctions, mais rien n'est à exclure», soutient une source
proche de l'ONUCI. Cette révélation permet de comprendre, à l'analyse, la
poussée d'adrénaline qu'ont eue les Forces nouvelles (ex-rébellion armée) suite
à la déclaration de l'ambassadeur Alcide Djédjé, représentant de la Côte
d'Ivoire près de l'ONU, le 17 mars 2010, devant le Conseil de sécurité des
Nations unies à New York. Au nom des Forces nouvelles, Me Affoussy Bamba, la
toute nouvelle porte-parole, n'a pu retenir sa colère envers SEM. Alcide Djédjé,
le 19 mars dernier, à la sortie d'une rencontre avec le PDCI-RDA. (...)La question
du désarmement divise profondément les Forces nouvelles et le conclave tenu à
Bouaké, du 6 au 14 mars 2010, n'a pu faire changer les choses. Au-delà de
l'apparence, Guillaume Soro, SG des Forces nouvelles, est pris entre deux feux.
D'une part, ses partisans qui ne sont pas fondamentalement opposés au
désarmement des ex-rebelles avant la tenue de la présidentielle. Et, d'autre
part, les pro-Alassane Ouattara présents parmi les responsables politiques et
militaires des Forces nouvelles qui sont réfractaires à tout idée de désarmement
avant les élections. Leur argument ? «Les milices (groupes d'autodéfense) sont
toujours armées en dépit de ce que fait croire le camp présidentiel»,
soutiennent certains pro-Ouattara des FN. Alors que la question du désarmement
des milices ne fait l'ombre d'aucun doute, celle des ex-rebelles suscite des
inquiétudes même au sein de la communauté internationale. [...] »




 




 




Situation
sociopolitique : Les Forces nouvelles et le Fpi, les deux signataires de l`Apo
ont échangé, hier




Le Nouveau Réveil -
Forte
de sept (7) membres, une délégation des Forces nouvelles, conduite par le Garde
des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l'homme, M. Koné Mamadou, a
été reçue hier par le président du Fpi, M. Affi N'Guessan, qui était entouré des
durs rêveurs de son parti, notamment Sokoury Bohui, Williams Atteby, etc...qui
tirent le processus de sortie de crise vers le bas avec leurs projets de
désarmement avant les élections, de recomposition des Cei locales et de
réunification totale du pays avant les élections ou de l'audit de la liste
électorale provisoire, dite liste blanche des 5.300.000 Ivoiriens. C'était au
domicile du président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan, à la Riviera. (...) A leur
sortie d'audience, le ministre Koné Mamadou, porte-parole de la délégation des
Forces nouvelles, a confié à la presse ce qui suit : "Depuis quelques jours, les
Forces nouvelles ont entrepris une tournée politique pour expliquer à tous les
acteurs majeurs de la sortie de crise, les conclusions auxquelles elles ont
abouti à l'issue de leur séminaire et conclave. C'est dans cet ordre d'idée que
nous sommes arrivés ici ce matin pour rencontrer le Fpi. Nous avons eu des
entretiens très riches, des propositions et observations pertinentes ont été
faites de part et d'autre. Nous avons pris bonne note et je pense que chacun ira
rendre compte à sa hiérarchie. Nous avons échangé sur la question du désarmement
et sur celle du contentieux de la liste électorale et les décisions à prendre
seront prises au niveau où il faut les prendre. Les positions de part et d'autre
ne sont pas tranchées. Nous ne sommes pas à une guerre et quand on vient à une
concertation, on ne vient pas avec des positions tranchées, on vient
échanger."(...) Quant à son hôte Pascal Affi N'Guessan sur cette même question des
élections, il a également envoyé les journalistes balader en ces termes : "Le
principe même de cette rencontre est une avancée. Et nous tenons à rendre
hommage aux Forces nouvelles et à remercier le Premier ministre, Guillaume Soro,
Secrétaire général des Forces nouvelles d'avoir permis cette rencontre. Car,
pour que nous sortions de la crise et que nous allions à des élections apaisées,
il faut que nous échangions, nous discutions autour des questions qui peuvent
nous diviser... [...] »