REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 23 AOUT 2012

23 aoû 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 23 AOUT 2012







Côte
d`Ivoire : le FPI accuse le gouvernement pro-Ouattara de "dérives totalitaires"




 




Jeune
Afrique online
(23/08/2012)
- Le Front patriotique ivoirien (FPI) a accusé le régime de "dérives
totalitaires", lors d'une conférence de presse mercredi 22 août. Le parti de
l'ex-président Laurent Gbagbo estime que le gouvernement du chef de l`État,
Alassane Ouattara, est le "commanditaire" des attaques qui ont visé son siège et
un groupe de presse proche du FPI, samedi 18 août.




Pour le parti
de l`ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), il ne fait
aucun doute que le gouvernement d'Alassane Ouattara est le commanditaire des
attaques visant son siège et un groupe de presse proche du FPI, samedi 18 août.




 




 


Le parti de
Gbagbo rend le gouvernement responsable des dernières attaques en Côte d'Ivoire




 




RFI online

(23/08/2012)


(...)

C'est sous haute protection de l'ONU, de la police et de la
gendarmerie ivoiriennes que Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du
FPI, a tenu une conférence de presse. Ce mercredi à Abidjan, il a dénoncé ce
qu'il a qualifié de « harcèlement du régime Ouattara » à l'encontre de
son parti. Pour lui, les arrestations d'Alphonse Douati et d'autres militants
sont « des mesures de représailles » et il appelle à leur « libération
immédiate et sans condition
».




Suite à l'attaque du siège du FPI, le samedi 18 août, Laurent
Akoun avait affirmé que les assaillants étaient des « pro-Ouattara ». «
On les connaît, il y en a que nous avons reconnus », avait-il déclaré
sans donner plus de précisions sur leur identité. De son côté, le parti
présidentiel, le Rassemblement des républicains (RDR) avait condamné les
violences et démenti toute implication de ses partisans. [...]




 




 




Côte
d`Ivoire : le parti de Gbagbo appelle le gouvernement à des discussions
"franches" pour arrêter la violence




 




Xinhua
(23/08/2012)
- Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex-président Laurent Gbagbo, appelle
le gouvernement à ouvrir avec lui des discussions "franches" pour mettre fin au
regain de tension dans le pays après la série d'attaques meurtrières contre
l'armée ivoirienne. "Le FPI invite le gouvernement à arrêter la vague de
violences en ouvrant des discussions franches avec l'opposition en général et le
FPI en particulier", a déclaré mercredi le secrétaire général et porte-parole du
parti, Laurent Akoun. La tension est montée d'un cran suite aux attaques de
postes de contrôle et de camps militaires à Abidjan et dans des localités du
pays début août qui ont fait au moins 11 morts au sein de l'armée ivoirienne. Le
gouvernement a accusé des partisans de Laurent Gbagbo d'être les auteurs de ces
attaques.




A la suite,
le siège provisoire du FPI a été saccagé par des inconnus armés qui ont blessé
trois militants dans l'enceinte du siège. Arrêté samedi dans le cadre des
attaques contre l'armée, le secrétaire général adjoint du FPI, Alphonse Douati,
a été déféré mardi à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour "
atteinte à la sûreté de l'Etat". 




Pour le FPI,
les agressions subies par le FPI qui se sont soldées par "l'enlèvement de quatre
militants" dont M. Douati sont le fait du gouvernement qui a engagé des "mesures
de représailles" contre un parti "faussement accusé". "Les accusations portées
tous azimuts qui appellent des mesures de représailles contre le FPI sont un
raccourci facile que l'Etat doit éviter", soutient Laurent Akoun. Il exige la
"libération immédiate et sans conditions" de M. Douati et des militants arrêtés
et en appelle "au sens de l'équité, de la justice et de la paix de toutes les
forces diplomatiques et politiques, afin qu'elles arrêtent la machine de
répression dirigée contre les pro-Gbagbo". [...]




 




 




Côte
d`Ivoire : les journaux pro-Gbagbo absents des kiosques vendredi et samedi




 




Xinhua
(23/08/2012)
- Les journaux ivoiriens proches de l'ex-président Laurent Gbagbo ne paraîtront
pas vendredi et samedi en protestation contre le saccage du siège administratif
du groupe de presse Cyclone samedi à Abidjan. "En vue de protester contre les
récentes attaques du groupe Cyclone et des appels à l'atteinte à la personne
physique dont sont victimes de manière récurrentes les journaux proches de
Laurent Gbagbo, deux journées dites « journées presse morte » seront observées",
a indiqué mercredi lors d'une conférence de presse à Abidjan César Etou, chef de
l'organisation des "journaux victimes du 11 avril 2011". L'organisation qui
regroupe la presse proche de M. Gbagbo et de son parti le Front populaire
ivoirien (FPI) tient pour référence la date de la capture de l'ex-président
ivoirien par les forces armées pro-Ouattara et la chute de son régime.




Dans la nuit
de samedi à dimanche, des individus armés ont ligoté le gardien, emporté du
matériel informatique avant de mettre le feu aux locaux du groupe Cyclone,
éditeur des quotidiens Le Temps, LG infos et l'hebdomadaire culturel Prestige
Magazine.




Pour César
Etou, "c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase".




"Nous
décrétons ces deux journées presse morte pour élever une vive protestation
contre ces pratiques qui nous font reculer au- delà des années de parti-unique
en Côte d'ivoire, prendre l'opinion nationale et internationale à témoin et
sonner l'alerte sur les graves violations de la liberté de la presse en Côte
d'ivoire depuis le 11 avril 2011", souligne-t-il. César Etou appelle Alassane
Ouattara à "tenir sa promesse d'une presse libre en Côte d'Ivoire" et demande au
gouvernement la prise de "mesures fermes" pour assurer la protection de tous les
journalistes. Le gouvernement, à travers le ministre de la Communication, a
condamné ce "vandalisme" dans les locaux d'un organe de presse.