REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 23 AOUT 2012

23 aoû 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 23 AOUT 2012







Koenders
à Duékoué




 




Nord-Sud
-
Le patron de l'Onuci, Bert
Koenders, effectue depuis hier, une séance de travail dans l'Ouest du pays.
Objectif, s'enquérir des réalités sécuritaires et humanitaires, après les
derniers événements qui ont secoué cette région. Il a échangé avec 23 leaders de
partis politiques avant d'exhorter les jeunes à œuvrer pour la paix. «Vous les
jeunes, faites votre part de sacrifice pour que cette paix soit définitive à
Duékoué», a-t-il encouragé.




 




 




Radio de
réconciliation à Duékoué




 





L'Expression -
Le processus de
réconciliation nationale a fait un grand bond à Duékoué. Le représentant spécial
du secrétaire général des Nations-unies, Bert Koenders, a procédé, hier, à
l'inauguration d'une radio communautaire destinée à œuvrer à la réconciliation
des populations. Cet outil de réconciliation est baptisé ''La voix du Guémon''.




 




 




Cohésion
sociale : L'Onuci sensibilise les jeunes de Duékoue




 




Le
Nouveau Réveil -
L'Opération
des nations Unies en Côte d'ivoire (ONUCI) a organisé mardi, 21 août 2012, un
forum d'information et d'échange sur la cohésion sociale dans le quartier de
Kokoma de Duekoué, ville située à 502 km à l'ouest d'Abidjan. La rencontre a
débuté par des explications sur le travail et le mandat de l'ONUCI suivi de
discussions sur, notamment, les menaces qui pèsent sur la cohésion sociale
telles que des violences survenues le 20 juin 2012 qui ont entrainé des pertes
en vies humaines et des déplacements de populations et comment faire face aux
divers défis qui en découlent. Se référant aux événements de 20 juillet 2012,
Pierre Aby, chargé de l'information publique, a fait remarquer que les
institutions de la république fonctionnaient encore et qu'il était nécessaire de
s'y référer. « Vous devriez avoir recours aux institutions telles que les
Frci [Forces républicaines de Côte d'Ivoire], la police ou la gendarmerie,
lorsque vous estimez que l'on
vous a causé un tort ou un préjudice. Ne
vous rendez surtout pas justice vous mêmes
», a t il souligné. Roger Agodé
de la division des droits de l'homme a mis l'accent sur l'importance des lois et
des droits de l'homme. «Il faut respecter les lois du village, celles de
l'Etat. Pour respecter les droits de l'homme, il faut s'adresser, en cas de
problème, aux autorités
», a t il conseillé. Inza Dosso de la division des
Affaires civiles a émis un message similaire, rappelant que «main tenir la
paix, c'est respecter l'autorité
». Il a ensuite remercié les chefs de
communauté, « qui ont contribué à faire baisser la tension après le malheureux
incident du 20 juillet dernier ». Désiré Hicuburundi de la division désarmement,
démobilisation et réinsertion (ddr) a expliqué la contribution de l'ONUCI aux
efforts consentis en Côte d'ivoire pour enrayer la prolifération et le trafic
des armes, qui constituent, a-t-il noté, un frein au développement économique.




 




 




Tiapoum : La ville secouée par des tirs
hier




 




Le Patriote, Soir Info, Le Nouveau Réveil,
Nord-sud, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan -

La petite ville de Tiapoum a été secouée hier par des tirs nourris. En début
d'après-midi, des crépitements de kalachnikovs ont obligé les habitants à se
barricader chez eux. Renseignements pris, il s'agit de tirs de sommation de la
part des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Ces tirs auraient
été libérés au moment où le commandant des FRCI de la localité et ses hommes
effectuaient une descente au commissariat de police pour mettre le grappin sur
le commissaire de la ville. Car la veille, une cache d'armes aurait été
découverte par les militaires. Les FRCI auraient accusé l'officier de police
d'être de mèche avec les vrais propriétaires de cette cache d'armes installée
depuis la crise postélectorale dans la région avec la complicité de certains
notables. Au cours de cette intervention, les policiers de la ville se seraient
opposés à l'arrestation de leur chef. C'est pendant les échauffourées que les
tirs seraient partis. Le commissaire aurait été arrêté malgré tout par les
éléments des FRCI pendant qu'il tentait d'échapper aux soldats. Le calme est
revenu en début de soirée dans la ville. Et les autorités administratives et
coutumières sont promptement intervenues pour ramener le calme.

[...]




 




 




Divo,
Lakota, Gagnoa / 800 miliciens prêts à attaquer. Un ancien préfet dans le coup




 





L'Expression -
Quelque chose
de mauvais se prépare dans les régions voisines du Gôh et du Loh Djiboua. Après
plusieurs cibles, les miliciens pro-Gbagbo veulent attaquer dans le Centre-Ouest
à Divo, Lakota et Gagnoa. Et, les nageurs en eaux troubles n'y sont pas allés
dans la dentelle. 800 miliciens recrutés sont entrainés dans des camps au
maniement des armes. Leur mission, porter le glaive à la mère patrie. Des
éléments Frci aidés de gendarmes ont mis la main sur les deux mercenaires
camerounais et trois complices de la sous-préfecture de Goudouko (Lakota).
Ceux-ci sont chargés du recrutement dans cette zone. Pourtant, le présumé
cerveau de l'opération, le nommé Otheté ressortissant de Guiberoua, ancien cadre
de la Fesci au lycée moderne Boga Doudou de Lakota, continue la sale besogne.
Selon nos sources qui sont formelles, l'homme qui a échoué cette année au Bac en
candidature libre, était constamment en compagnie de 6 personnes mises aux
arrêts pour effectuer le recrutement (...). Selon cet informateur, à la suite de
l'arrestation des deux mercenaires camerounais pris dans le village de
Dougbroulilié, la bande à Otheté s'est déplacée vers Gagnoa. « Mais, bien avant
son départ, il a mis en place un grand circuit de recrutement de miliciens. Il a
convaincu près 800 miliciens préparés mystiquement et actuellement formés par
des mercenaires libériens dans une forêt entre Lakota et Gagnoa. Après son
adhésion à l'action, chaque milicien reçoit 150.000 Fcfa. Ce commando tueur
s'apprête à attaquer Gagnoa à partir de 23h 00, ce samedi. Cette attaque partira
du village de Godiabré, non loin de Gagnoa », a révélé cette source très
introduite dans les réseaux de ces miliciens. A savoir que le financier de
l'opération serait un cadre du corps préfectoral à la retraite dans son village
à Lakota.




 




 





Situation sécuritaire : Militaires, gendarmes et policiers réquisitionnés




 




Le
Mandat -
Aux grands maux, de
grands remèdes ! Le gouvernement ivoirien a décidé de prendre de mesures
vigoureuses contre les velléités de déstabilisation du pays exprimé à travers
les attaques armées tous azimuts contre les camps et autres positions de forces
républicaines de Côte d'Ivoire ces dernières semaines. Le ministre de la défense
auprès du président de la République, Paul Koffi Koffi qui était l'invité de Rti
1 ce mardi 22 août a levé un coin de voile sur les dispositions arrêtées par le
gouvernement pour porter le tocsin contre les ennemis de la paix. Parmi ces
mesures figurent la réquisition de l'armée, de la gendarmerie et de la police,
la perquisition des domiciles, des opérations de sécurisation mixte, des
opérations militaires dans les forêts de l'ouest. S'agissant de la réquisition
de l'armée le ministre Paul Koffi Koffi s'est voulu très claire. Aucun soldat ne
devra bénéficiera de permission pendant cette période. (...) Ainsi tous les
militaires, gendarmes, policiers... sont sommés de rejoindre leurs différentes
unités. Aussi, précise-t-il, l'armée sera en alerte maximale. Une vaste
opération de sécurisation est lancée pour porter la réplique aux bandes armées
qui menacent la quiétude des Ivoiriens. (...) Ce filet sécuritaire qui va couvrir
la capitale et tout le territoire se fera en complicité avec les Forces
onusiennes. Les moyens logistiques sont déployés à cet effet. Ces Actions aux
dires du patron de la défense ivoirienne vont bousculer un temps soit peu les
habitudes des populations. C'est pourquoi Paul Koffi Koffi a demandé
l'indulgence des uns et des autres.




Les
perquisitions des domiciles




C'est une
des dispositions prises pour la sécurisation du territoire. Des domiciles seront
donc perquisitionnés pour dénicher les caches d'armes. (...) Mais de sources
militaires les perquisitions des domiciles seront des opérations inopinées qui
vont se dérouler dans plusieurs quartiers, communes et villages. Ces actions
seront menées par des forces mixtes à savoir, La gendarmerie, la police, les
Forces républicaines et les soldats de l'Onuci. Les communes de Yopougon,
d'Abobo, de Cocody, de Dabou.... Sont entre autres localités ciblées par la
hiérarchie militaire assure une source jointe au sein de la grande muet.

[...]




 




 




Attaques répétées : La Grande Bretagne
s'engage pour le renforcement de la sécurité en Côte d'Ivoire




 




L'Inter, Soir Info, Fraternité Matin, Le
Patriote -
Loin de décourager
les partenaires de la Côte d'Ivoire, les attaques tous azimuts contre les FRCI
semblent renforcer leur détermination à œuvrer au retour de la normalité dans
notre pays. C'est le cas de la Grande-Bretagne, dont l'ambassadeur a été reçu
hier mercredi 22 août par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, à son
cabinet au Plateau. Au sortir de cette audience, SEM Simon David Tonge a fait
savoir que son pays compte « saisir les Nations Unies pour le renforcement de la
sécurité en Côte d'Ivoire ». A en croire le diplomate britannique, les échanges
ont porté sur l'aide que son pays apporte à l'ONUCI en matière de sécurité en
Côte d'Ivoire. Il a traduit au ministre Hamed Bakayoko, l'engagement des
autorités de son pays à accompagner la Côte d'Ivoire vers une sortie de crise
définitive et pacifique, en vue de reprendre sa marche vers le développement,
après plus d'une décennie de crise.




 




 




Attaque
de son siège, kidnappings, enlèvements, arrestation de Douati / Laurent Akoun
(Sg du Fpi) : «Le gouvernement Ouattara en est le commanditaire»




 




Soir
Info, L'Inter, Le Nouveau Courrier, Fraternité Matin  -

C'est une direction du Front populaire
ivoirien (Fpi) très remontée qui a donné de la voix, mercredi 22 aout 2012, au
cours d'une conférence de presse qu'elle a animée à son siège provisoire à
Attoban (Cocody). Des gnons et des torgnoles, elle en a administrés au pouvoir
actuel. Les kidnappings, les enlèvements de ces militants ou des partisans de
l'ancien président Laurent Gbagbo et l'arrestation d'Alphonse Douati, Secrétaire
général adjoint du parti révoltent sérieusement le Fpi. C'est pourquoi, sans
mâcher ses mots, le parti fondé par Laurent Gbagbo, ancien chef de l'Etat,
détenu à La Haye, a tenu le gouvernement Alassane Ouattara pour responsable de
tous ces actes de violence dont il dit être victime. « C'est le gouvernement
qui est le commanditaire...Cette atmosphère de terreur plonge ses racines dans
l'idéologie et la psychologie du régime dont nous pensons que les décideurs
internationaux réussiront à contrecarrer la dangerosité, au nom de la justice et
la démocratie
», a lâché Laurent Akoun, Secrétaire général par intérim et
porte-parole du Fpi. Il a déploré le fait que le Rassemblement des républicains
(Rdr, parti au pouvoir) se confonde au gouvernement. « On ne sait pas où
commence le parti et où s'arrête l'Etat
», a-t-il relevé. Le porte-parole du
parti à la rose a rappelé une déclaration faite par le Secrétaire général du Rdr
sur laquelle il s'est appesanti pour démontrer que le Rdr est à la base des
agressions que subit le Fpi. [...]




 




 




Suite à l'attaque du groupe Cyclone, 6
quotidiens observent deux "Journées presse morte"




 




Notre Voie, Le Nouveau Courrier,
L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin, Le Temps, Aujourd'hui -

Notre Voie, Le Temps, LG Infos, le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan et
Aujourd'hui ne seront pas dans les kiosques à journaux demain vendredi et le
samedi. C'est la principale information livrée par les responsables desdites
publications hier lors d'une conférence de presse au siège du Groupe Notre Voie
à la Riviera Palmeraie en réaction à l'attaque du siège du quotidien Le Temps,
le samedi dernier. « Les vendredi 24 et samedi 25 août 2012, les journaux
pro-Gbagbo, membres de l'organisation dénommée les JV11, créée le 5 juillet
2011, ne paraitront pas. Réunis en assemblée extraordinaire le lundi 20 août
2012, les responsables de ces rédactions ont décidé, à l'unanimité de ces deux
journées dites « Journaux Presse Morte », en guise de protestation contre les
lourdes sanctions ciblées, les menaces et maintenant les agressions dont ils
sont victimes depuis le 11 avril 2011. Il s'agit enfin pour eux d'alerter
l'opinion nationale et internationale sur le danger de mort qui plane sur la vie
de leurs journalistes et travailleurs ». [...]