Revue de presse internationale du 19 janvier 2010

19 jan 2010

Revue de presse internationale du 19 janvier 2010







Soro
renvoie le traitement des doublons après la présidentielle, Panapress, 18
janvier 2010-



Les



décisions sur les réclamations de ré-enrôlement, les réclamations
de corrections sur l'état civil des pétitionnaires et la prise en compte des
dossiers concernés par des cas de doublons alphanumériques ou doublons pièces
seront traitées après l'élection présidentielle prochaine", a souligné le
Premier ministre ivoirien Guillaume Soro dans un communiqué (...)




COTE
D'IVOIRE 
:
L'envoi d'un contingent burkinabè en examen à l'ONU, Le
Pays, 19 janvier 2010-


Les présidents de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso ont demandé qu'une unité
supplémentaire de 500 casques bleus du Burkina Faso soit envoyée en Côte
d'Ivoire pour renforcer la sécurité en vue des élections présidentielles qui
doivent avoir lieu cette année.

Les élections, sans cesse
repoussées depuis 2005 et qui auraient dû se tenir le 29 novembre dernier,
pourraient finalement avoir lieu en mars prochain.. Le Secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-moon, a transmis la demande du président ivoirien Laurent Gbagbo
et du président burkinabè Blaise Campaoré au Conseil de sécurité. Celui-ci doit
donner son autorisation à ce renforcement de l'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) pendant trois mois, a précisé le porte-parole de M. Ban,
Martin Nessirky, lors d'un point de presse mardi 12 janvier 2010 à New York.
L'ONUCI compte actuellement 7.450 casques bleus. "Le déploiement d'une unité du
Burkina Faso renforcerait davantage la confiance de toutes les parties
ivoiriennes dans les arrangements de sécurité pour les élections", a écrit Ban
Ki-moon dans une lettre au Conseil. Il justifie la demande de renforts par les
retards rencontrés par le Centre de commandement intégré ivoirien dans
l'établissement d'unités mixtes pour assurer la sécurité pendant les élections.
M. Ban
juge nécessaire que le déploiement des casques bleus supplémentaires se fasse
d'ici la mi-février 2010.





 




Enquête
sur la commission électorale: l`opposition ivoirienne s`insurge, AFP, 18 janvier
2010-


L'opposition ivoirienne a accusé lundi le camp du président
Laurent Gbagbo de vouloir "bloquer le processus électoral" après l'ouverture,
sur instruction du ministre de l'Intérieur, d'une enquête sur la commission
électorale. Le ministre Désiré Tagro, proche du chef de l'Etat, a annoncé jeudi
avoir ordonné cette enquête sur les soupçons de "fraude" visant la Commission
électorale indépendante (CEI) dans le traitement de la liste électorale
provisoire. "Agir ainsi, ce n'est pas dire le droit mais c'est afficher un
fanatisme inutilement provocateur", a accusé dans un communiqué l'opposition
réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix
(RHDP). Selon elle, l'intervention du ministre ainsi que l'appel à la démission
du président de la CEI, Robert Beugré Mambé, par le camp Gbagbo, "n'ont qu'un
seul objectif: le blocage du processus électoral en cours et le report une fois
encore des élections à une date indéterminée".Le RHDP a réaffirmé son soutien à
la CEI - dominée par l'opposition et dirigée par l'un des siens - et de nouveau
"exigé la fixation, dès maintenant", de la date de l'élection présidentielle,
actuellement prévue pour "fin février-début mars". Sans cesse repoussé depuis la
fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin est censé permettre au pays de
sortir de la crise ouverte en 2002 par un coup d'Etat manqué. Le RHDP réunit
notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de
l'ex-président Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains (RDR) de
l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara.




 




Côte
d'Ivoire: manifestations devant le siège de la commission électorale pour exiger
la tenue des élections, Xinhua, 18 janvier 2010-

Des groupes de femmes ont manifesté lundi devant le siège de la commission
électorale indépendante (CEI) pour exiger la tenue de l'élection présidentielle
dans le mois de mars comme prévu. Les femmes se réclamant de la Fédération des
associations et ONG féminines pour les élections en Côte d'Ivoire (FAOFECI) ont
dressé des barricades, empêchant toute circulation dans la zone. Les
manifestantes qui faisaient retentir des cris stridents et des bruits de
sifflets se sont dites fatiguées des perpétuels reports des dates de l'élection.
"Les femmes de Côte d'Ivoire, les mamans, souffrent de cette guerre et veulent
qu'on organise les élections pour permettre à leurs enfants d'avoir du travail
et de réduire la pauvreté", a indiqué leur porte-parole Mme Madiara Diabagaté.
"Avant la crise, le pays comptait 26 000 entreprises. Mais depuis septembre
2002, l'on ne note plus que 13 000 entreprises, avec pour conséquence quatre
millions de chômeurs", a-t-elle soutenu. Pour Mme Diabagaté, les Ivoiriens sont
en permanente détresse parce que "obtenir le pain quotidien relève du leurre". "
L'espérance de vie qui était de 55 ans est descendue à 45. C'est nous les
premières victimes", a-t-elle ajouté, encourageant la CEI à aller au terme du
processus électoral et à respecter le calendrier fixé. Le processus électoral
ivoirien est tourmenté ces derniers jours par un soupçon de fraude portant sur
l'inscription " clandestine" de 429 000 personnes sur la liste électorale
définitive. Le président de la CEI a lors d'une conférence de presse dimanche,
rejeté en bloc les accusations de fraude portées contre lui par le camp
présidentiel, et réclamé une enquête internationale.




Bédié
et Ouattara en conclave pour apprécier la situation politique en Cote d'Ivoire,
Apanews, 18 janvier 2010-



(...)

L'ancien président
Aimé Henri Konan Bédié et l'ancien premier ministre Alassane Dramane Ouattara
vont se prononcer sur la situation politique après les accusations de fraude
portées contre la commission électorale indépendante (CEI), par le camp
présidentiel. L'information a été donnée par le professeur Alphonse Djédjé Mady,
le président du directoire du RHDP qui regroupe quatre partis politiques que
sont le PDCI, le RDR, l'UDPCI et le MFA. M. Mady s'est élevé dans la foulée,
contre l'information judiciaire ouverte par le ministre de l'intérieur dans le
cadre de l'affaire des 429 000 personnes électeurs potentiels que la CEI aurait
tenté d'inscrire de façon frauduleuse sur la liste électorale selon le camp
présidentiel (...)Pour l'opposition le parti au pouvoir veut bloquer le processus
électoral, hypothéquant de ce fait l'avenir démocratique en Côte d'Ivoire. « Ils
veulent disqualifier la CEI dans l'organisation des élections au profit du
ministère de l'intérieur » a conclut Alphonse Djédjé Mady. Le président de la
commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé a été accusé par
le camp présidentiel d'avoir tenté de frauder sur la liste électorale en y
inscrivant quelques 429 000 personnes. Cette situation constitue aujourd'hui une
« affaire » qui fait « bouger » tous les acteurs du processus notamment le camp
présidentiel, l'opposition réunie au sein du rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix (RHDP) et certaines organisations de la société
civile ivoirienne.