REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 18 SEPTEMBRE 2012

18 sep 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 18 SEPTEMBRE 2012







Les forces
de l'ONU vont être réduites de moitié au Liberia (rapport)




 





Connectionivoirienne.net (AFP)

(18/09/2012)Le Conseil de sécurité de l`ONU a voté lundi une
résolution réduisant de plus de moitié les effectifs de la force de maintien de
la paix au Liberia (Minul) et demandant au gouvernement libérien une meilleure
prise en charge de la sécurité dans le pays. La Minul, envoyée au Liberia en
2003 pour tenter de mettre fin à plus de dix ans de conflits, passera de 8.500 à
3.750 militaires et policiers sur les trois prochaines années. Près de 2.000
hommes partiront dès l`an prochain, tandis que la proportion de policiers au
sein de la force augmentera au fur et à mesure du retrait de l`ONU. Plus de
250.000 personnes ont été tuées lors des guerres civiles frappant le pays entre
1989 et 2003. Si les tensions restent vives dans la Côte d`Ivoire voisine, l`ONU
dit observer une nette amélioration des problèmes de sécurité dans le pays ces
dernières années. La résolution, qui a prolongé la mission de la Minul d`un an
jusqu`au 30 septembre 2013, appelle par ailleurs le gouvernement libérien à «
intensifier ses efforts » pour prendre en main la sécurité du pays. Le texte
voté par le Conseil de sécurité demande au Libéria de « s`attaquer aux problèmes
les plus graves » du processus de transition, d`insister sur la réconciliation
et les droits de l`homme, de « renforcer les institutions démocratiques et
d`étendre l`autorité et les services de l`Etat à travers le pays ». Considérant
l`instabilité de la Côte d`Ivoire comme une menace pour les deux pays, le
Conseil de sécurité demande à ces derniers une meilleure collaboration dans la
surveillance de leur frontière commune, afin que les rebelles ne la traversent
pas pour trouver refuge dans le pays voisin. Cette résolution a été votée à
l`instigation du secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon qui souhaite une
réduction des forces de maintien de la paix à travers le monde.




 




 




Complot
contre le gouvernement ivoirien découvert au Ghana ?




 




Reuters -
Trois hommes ont été arrêtés au Ghana, soupçonnés d`avoir tenté d`acheter des
armes en vue de mener un coup d`Etat en Côte d`Ivoire où une vague d`attaques
contre les forces de sécurité a fait une vingtaine de morts le mois dernier,
a-t-on appris lundi de source policière ghanéenne.




Le
gouvernement ivoirien a accusé des partisans de l`ancien président Laurent
Gbagbo, dont beaucoup vivent en exil au Ghana, d`être responsables de la
violence qui a frappé en août le pays, notamment la capitale économique Abidjan.
Un responsable de la police ghanéenne, Stephen Andoh-Kwofie, a précisé que les
trois suspects avaient été arrêtés vendredi dernier dans la ville côtière de
Cape Coast par des policiers en civil qui se faisaient passer pour des marchands
d`armes."Nous leur avons mis la main dessus après qu`ils ont acheté des fusils
AK-47 à nos hommes", a-t-il dit à Reuters.




Les trois
hommes, a-t-il ajouté, ont reconnu qu`ils voulaient des armes en vue de
renverser le gouvernement ivoirien et le président Alassane Ouattara. Deux des
suspects sont de nationalité ivoirienne. Ils travaillaient dans un hôtel après
avoir été enregistrés comme réfugiés. L`un d`eux est un ancien militaire qui
avait aussi un passeport malien sur lui au moment de son arrestation. Le
troisième homme est un Ghanéen qui a vécu en Côte d`Ivoire pendant plus de vingt
ans.




Fin août, les
autorités ghanéennes ont arrêté l`un des principaux alliés de l`ex-président
Gbagbo, l`ancien ministre ivoirien du Budget Justin Koné Katinan. Justin Koné
Katinan s`était installé au Ghana avec le statut de réfugié politique tout en
continuant à soutenir avec force Laurent Gbagbo et à critiquer Alassane
Ouattara. [...]




 




 




Côte
d`Ivoire : Mamadou Koulibaly affirme que la crise postélectorale n'est pas
terminée




 




Koaci.com
(18/09/2012)
– Au sortir d'un entretien avec le président de la Commission dialogue vérité et
réconciliation (CDVR), le patron de Liberté et démocratie pour la République
(Lider), Mamadou Koulibaly a affirmé que la crise postélectorale n'est pas
terminée. (...) «Les hommes politiques et les femmes qui font de la politique dans
notre pays ne se parlent pas. Ils s'ignorent royalement. Ils vivent dans la
méfiance, dans l'injure, dans l'anathème. Peut-être que si eux ne sont pas
capables de s'asseoir et de se parler, nous pensons que, conformément à la
mission qui a été confiée à la CDVR en son article 5, ils peuvent créer un cadre
pour recevoir tous les partis politiques et qu'on se parle, » a déclaré le
président de LIDER, avouant que son modeste parti a tenté de faire des
suggestions jugées subjectivement utiles à la réussite de la mission de la CDVR.




Le LIDER (...)
invite cependant les autorités ivoiriennes et la communauté internationale à
mettre plus de moyens à la disposition de cette dernière pour son bon
fonctionnement. [...].




 





 




Côte
d'Ivoire : levée provisoire de la suspension des journaux pro-Gbagbo




 





Jeuneafrique.com
(18/09/2012)
– Lundi 17 septembre, le Conseil national de la presse (CNP) a décidé de lever
la suspension de parution qui frappait depuis cinq jours l'ensemble de la presse
pro-Gbagbo. Mais la méfiance demeure entière entre les médias de l'opposition
ivoirienne et le pouvoir d'Alassane Ouattara. La décision prise le 12 septembre
par le Conseil national de la presse (CNP) de suspendre tous les quotidiens
pro-Gbagbo pendant une durée d'une à deux semaines a été levée provisoirement,
lundi 17 septembre au soir. « Nous avons décidé de suspendre la sanction qui
frappait ces journaux, dans le cadre des médiations en cours avec le Groupement
des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (patronat) et la Commission dialogue,
vérité et réconciliation (CDVR) », a déclaré le président du CNP, Raphaël Lakpé,
qui dit vouloir « donner une chance à ces médiations, afin de voir quels sont
les engagements que les responsables des journaux sanctionnés ont pris et les
garanties qu'ils les respecteront » Ladite suspension  avait été jugée partiale
par de nombreux observateurs, diplomates et associations de défense des droits
de l'homme, dans la mesure où elle était très longue (jusqu'à douze parutions,
du jamais vu en Côte d'Ivoire), du fait aussi que M. Lakpé n'est pas réputé être
une personnalité indépendante du pouvoir (il a travaillé pour un journal
pro-Ouattara, Le Patriote), et enfin car les faits reprochés aux intéressés
paraissaient mineurs.




"Tentative
de falsification"




Les six
journaux concernés avaient notamment été accusés par le CNP d'avoir des
pratiques « de nature à faire perdurer la crise postélectorale », car ils
avaient publié en quatrième de couverture des photographies d'anciens ministres
de Laurent Gbagbo, avec des légendes mentionnant les intitulés de leurs postes,
alors que Ouattara avait décrété en avril 2011 nul et non avenu le gouvernement
nommé par son rival pendant la crise postélectorale. Réagissant à la décision du
CNP dans un communiqué, les quotidiens pro-Gbagbo se sont félicités de la «
victoire de la vérité sur la tentative de falsification de l'histoire de la Côte
d'Ivoire ». Ils avaient reçu le soutien non partisan de l'ONG Reporters Sans
Frontières, qui, le 12 septembre, avait appelé « le CNP et son président Raphael
Lakpé à de la retenue. Car, si les emprisonnements ne sont plus une menace, les
journalistes doivent faire face aux interdictions de parution à sens unique du
CNP. »




Écueils
futurs




Bert
Koenders, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte
d'Ivoire, a également salué dans un communiqué la décision du CNP qu'il a jugée
« de nature à contribuer à la création d'un environnement propice au dialogue
républicain. » Mais le fond de l'affaire n'est pas définitivement réglé pour
autant. Dans leur communiqué, les journaux pro-Gbagbo se réjouissent de pouvoir
désigner les personnalités pro-Gbagbo par leurs titres d'ancien Premier ministre
(comme Gilbert Aké N'Gbo) ou d'anciens ministres. Or le CNP estime de son côté
avoir reçu l'assurance que les manquements, objets de la sanction, seront
corrigés. Ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés.




 




 




Côte d'Ivoire: la sanction visant les
quotidiens pro-Gbagbo suspendue (officiel)




 





Challenges.fr
(18/09/2012)
- L'organe de régulation de la presse écrite ivoirienne a décidé lundi soir la
levée provisoire de la mesure de suspension de parution, qui frappait les
quotidiens proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, a-t-on appris jeudi
auprès du Conseil national de la presse (CNP). "Nous avons décidé de suspendre
la sanction qui frappait ces journaux, dans le cadre des médiations en cours
avec le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (patronat) et la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR)", a déclaré à l'AFP le
président du CNP, Raphaël Lakpé. "Nous voulons donner une chance à ces
médiations, afin de voir quels sont les engagements que les responsables des
journaux sanctionnés ont pris et les garanties qu'ils les respecteront", a-t-il
ajouté. La suspension des journaux de l'opposition avait été critiquée par des
diplomates et des associations de défense de la presse. Les quotidiens
pro-Gbagbo pourraient donc paraître à nouveau mardi, selon M. Lakpé. Dans un
communiqué, les journaux concernés se sont "félicités de cette victoire de la
vérité sur la tentative de falsification de l'histoire de la Côte d'Ivoire".




 




Le
représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côté d'Ivoire, Bert
Koenders, a salué dans un communiqué cette décision qu'il a jugée "de nature à
contribuer à la création d'un environnement propice au dialogue républicain".




 




Le Conseil
national de la presse (CNP) avait décidé la suspension depuis jeudi dernier et
pour une durée d'une à deux semaines de six quotidiens de l'opposition proches
de M. Gbagbo. Dans les faits, aucun titre de la presse pro-Gbagbo n'était plus
disponible en Côte d'Ivoire. Les journaux avaient été suspendus pour avoir
publié des photographies représentant Laurent Gbagbo et ses proches emprisonnés,
assorties de légendes mentionnant les postes de ministres occupés par certaines
de ces personnalités pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril
2011, qui a fait 3.000 morts. (...) Le CNP avait jugé que les légendes publiées
entretenaient "le sentiment de l'existence de deux gouvernements en Côte
d'Ivoire", estimant qu'une telle pratique était "séditieuse" et "de nature à
faire perdurer la crise post-électorale".




 




Dans leur
communiqué, les journaux pro-Gbagbo "se réjouissent d'avoir obtenu ce qu'ils
désiraient, à savoir désigner les personnalités pro-Gbagbo par leurs titres
d'ancien Premier ministre (Aké N'Gbo) ou d'anciens ministres (pour les autres)".
Cette interprétation n'est cependant pas partagée par le CNP qui estime avoir
reçu l'assurance que "les manquements, objets de la sanction, seront corrigés",
ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés. Les titres de la presse
pro-Gbagbo sont souvent suspendus par le CNP, en raison notamment de leur refus
de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de 2010. [...]




 




 




Presse pro-Gbagbo: sanction suspendue




 




Le Figaro
(17/09/2012) -
L'organe de régulation de la
presse écrite en Côte d'Ivoire a décidé ce soir la levée provisoire de la mesure
de suspension de parution, qui frappait les quotidiens proches de l'ancien
président ivoirien Laurent Gbagbo, a-t-on appris lundi auprès du Conseil
national de la presse (CNP). "Nous avons décidé de suspendre la sanction qui
frappait ces journaux, dans le cadre des médiations en cours", a déclaré le
président du CNP, Raphaël Lakpé. Les quotidiens pro-Gbagbo, suspendus depuis
jeudi dernier, pourraient donc paraître à nouveau mardi, selon lui.