REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 18 SEPTEMBRE 2012

18 sep 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 18 SEPTEMBRE 2012







Le Liberia
amputé de plus de la moitié des effectifs de la MINUL, la force de maintien de
la paix des Nations Unies. La résolution réduisant les effectifs a été votée
hier




 




Edition de
07H00 du Mardi 18 septembre 2012   |  BBC Afrique




 




Le Conseil de
sécurité de l'ONU a voté hier une résolution réduisant de plus de la moitié les
effectifs de la force de maintien de la paix au Liberia, la MINUL. Le vote est
intervenu à l'initiative du Secrétaire général de l'organisation Ban Ki-Moon,
qui souhaite une réduction des forces de maintien de la paix à travers le monde.
Le reportage de Hermann Ngbo à New York.




 




Hermann
Ngbo
: L'effectif des forces de
la Mission des Nations Unies au Liberia passera de 8 500 à 3 550 militaires et
policiers sur les trois prochaines années. Ainsi en ont décidé les membres du
Conseil de sécurité à travers une résolution adoptée hier à l'unanimité. Kodjo
Minan est le représentant du Togo au sein du Conseil.




 




Kodjo
Minan
: Elle fait surtout à la
Mission que le Conseil a effectué en Afrique de l'ouest en mai dernier. A cette
occasion, le Conseil a pu se rendre compte que les efforts du pays dans le cadre
du renforcement du secteur de la sécurité sont suffisamment avancés.




 




Hermann
Ngbo
: Près de 2 000 hommes
partiront dès l'année prochaine, prévoit la présente résolution, qui en même
temps demande également au gouvernement libérien une meilleure prise en charge
de la sécurité dans le pays. Pour le diplomate allemand, Peter Wietting,
président du mois du Conseil de sécurité, il s'agit d'une reconfiguration de
cette mission de l'ONU au Liberia.  Considérant l'instabilité de la Côte
d'Ivoire voisine comme une menace pour les deux pays, le Conseil de sécurité
exige de ces derniers une meilleure collaboration dans la surveillance de leurs
frontières communes. Pour Youssouf  Bamba, représentant de la Côte d'Ivoire près
de l'ONU, l'occasion s'offre ainsi au deux pays de prendre leurs
responsabilités.




 




Youssouf
Bamba
: La responsabilité
première revient aux pays eux-mêmes. Les Nations Unies ne peuvent pas se
substituer à ces pays là. Les Nations Unies font pour nous accompagner. L'ONUCI
et la MINUL disposent des moyens extraordinaires qui sont la présence de trois
hélicoptères d'attaque.




 




Hermann
Ngbo
: Les textes votés
demandent par ailleurs aux autorités libériennes de s'attaquer aux problèmes du
processus de transition, d'insister sur la réconciliation et les droits de
l'homme, puis ensuite renforcer les institutions démocratiques afin d'étendre
l'autorité et les services de l'État dans le pays.




 




Hermann Ngbo, New York
BBC Afrique        




 




 




Le
Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan
Banny a reçu hier Mamadou Koulibaly, le président du parti LIDER et ancien
président de l'Assemblée nationale.   




 




 




Edition de
06H00 du Mardi 18 septembre 2012   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Le Président
de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny a reçu
hier Mamadou Koulibaly, le président du parti LIDER et ancien président de
l'Assemblée nationale.  Le compte rendu de Amy Traoré.




 




Amy Traoré
: Cette rencontre a permis au
président Mamadou Koulibaly d'arriver à une conclusion ; celle du manque de
moyens de la CDVR.




 




Mamadou
Koulibaly
: Son président nous a
expliqué qu'ils avaient pris quelques retards. Mais qu'ils tenaient absolument à
respecter leurs engagements et à déposer le rapport final aux dates indiquées.
Mais pour ça, il faut de l'argent. Il faut que l'État de Côte d'Ivoire, la
communauté internationale, enfin, tous ceux qui pensent que la réconciliation
est une chose importante mettent la main à la poche maintenant.




 




Amy Traoré
: Mamadou Koulibaly a fait aussi
des propositions au Président Charles Konan Banny. Entre autres, la création
d'un cadre de dialogue entre partis politiques.




 




Mamadou
Koulibaly
: Les hommes
politiques et les femmes qui font de la politique dans notre pays ne se parlent
pas. Ils s'ignorent royalement. Ils vivent dans la méfiance, dans l'injure, dans
l'anathème. Si eux ne sont pas capables de s'asseoir pour se parler. Nous
pensons que conformément à la mission qui a été confiée à la CDVR en son article
5. Ils peuvent créer un cadre pour recevoir tous les partis politiques pour
qu'on se parle.




 




Amy Traoré
: Notons que ces
pré-concertations ont débuté depuis la semaine dernière.




 




 




L'organe
de régulation de la presse écrite a levé provisoirement la suspension de
parution qui visait les quotidiens proches de l'ancien président Laurent Gbagbo.




 




Edition de
06H30 du Mardi 18 septembre 2012   |  RFI




 




 




L'organe de
régulation de la presse écrite a levé provisoirement la suspension de parution
qui visait les quotidiens proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Une
levée dans un contexte de médiation en cours avec le groupement des éditeurs de
presse de Côte d'Ivoire et la Commission dialogue, vérité et réconciliation. Les
quotidiens pro-Gbagbo pourraient donc paraître à nouveau aujourd'hui. Ils se
sont félicités de cette victoire.




 




 




En Côte
d'Ivoire, le procès d'une quarantaine de militaires fidèles à l'ex-président
Laurent Gbagbo était prévu aujourd'hui.




 




Edition de
06H30 du Mardi 18 septembre 2012   |  RFI




 




En Côte
d'Ivoire, le procès d'une quarantaine de militaires fidèles à l'ex-président
Laurent Gbagbo était prévu aujourd'hui. Il a finalement été reporté au 2 octobre
prochain. Report à la demande des avocats dont certains viennent de l'étranger.
Ces personnes sont inculpées pour des crimes commis pendant la crise
postélectorale. C'était en 2010 et 2011.