REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 18 SEPTEMBRE 2012

18 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 18 SEPTEMBRE 2012







 




Un an
après la crise postélectorale / La question de l'identité aux oubliettes. L'ONU
interpelle Ouattara




 




L'Inter
-
Au sortir d'une audience
avec Charles Konan Banny samedi 15 septembre dernier, les imams l'ont exhorté à
se pencher sur la question de l'identité. Le Conseil supérieur des imams (Cosim)
a en effet saisi l'occasion de ces consultations entreprises par le président de
la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) pour remettre sur la
table ce sujet que les imams estiment être l'une des causes essentielles des
crises à répétition que connaît le pays depuis près de 20 ans. En évoquant la
question de l'identité ou de la nationalité à la faveur de ces consultations
initiées par la Cdvr en vue de relancer le dialogue politique, le Cosim exhume
un dossier tombé aux oubliettes près de deux ans après la dernière élection
présidentielle. Et pourtant, la question de la nationalité avait suscité une
vive polémique avant la tenue de ce scrutin, alimentant en partie la tension qui
débouchera plus tard sur la conflagration que le pays a connue. De sorte qu'au
sortir des violences post- électorales, l'on avait pensé que les nouvelles
autorités se seraient attaquées immédiatement à ce sujet à controverse. Seul le
foncier rural, l'autre pendant de la question identitaire, a été examiné,
notamment à l'occasion d'un séminaire gouvernemental qui a été consacré en
juillet dernier à Yamoussoukro. Plus personne n'était revenu sur la question
identitaire jusqu'à ce que la résolution onusienne 2062, adoptée le 26 juillet
2012, interpelle les autorités ivoiriennes sur le dossier. Dans ladite
résolution, le conseil de sécurité a exhorté le régime Ouattara à s'attaquer à
cette question, présentée comme étant l'une des «causes profondes» des
crises qui rythment la vie politique en Côte d'Ivoire depuis des années. Le
gouvernement ivoirien est en effet appelé à «dégager un large consensus
national sur la façon de régler les questions d'identité et de propriété
foncière
». Si l'Onu s'en préoccupe comme le montre la résolution 2062, la
question identitaire doit faire l'objet d'une attention particulière de la part
de nos gouvernants, tout comme du reste son pendant, la question du foncier
rural. Mais le sujet semble avoir été relégué au second plan. [...]




 




 




L'ONUCI
salue la levée de la suspension des journaux de l'opposition




 





L'Intelligent d'Abidjan –
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a salué la décision prise hier soir par le Conseil
National de la Presse (CNP), de lever la suspension des journaux de
l'opposition. « Cette décision est de nature à contribuer à la création d'un
environnement propice au dialogue républicain », a dit le représentant de Ban
Ki-moon en Côte d'Ivoire.




 




 





Reconstruction post-crise /Le Pnud réhabilite 13 préfectures dans le Cavally




 





Fraternité Matin –
Comme prévu
dans son programme, Mme Helen Clark, administratrice du Pnud accompagnée du
ministre d'État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse,
du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, Bert Koenders, de
M. N'Dolamb Ngokwe et des responsables des agences humanitaires, a effectué le
samedi 15 septembre dernier, une visite de terrain dans la ville de Guiglo pour
inaugurer des infrastructures réhabilitées (la préfecture et la Maison des
Nations unies). Dans une atmosphère joyeuse marquée par des danses et chants
traditionnels de l'ouest, dans l'enceinte de la préfecture, Helen Clark,
visiblement heureuse par l'accueil des habitants de Guiglo, a déclaré que sa
visite en Côte d'Ivoire ne serait pas complète, si elle ne se rendait pas à
l'ouest. Elle a indiqué que sa visite dans cette région est la célébration de la
collaboration entre les autorités ivoiriennes, les Nations unies, le Pnud et les
populations de la région. Revenant sur la grave crise que la région a connue, la
patronne du Pnud a dit: «Après les feux de brousse, les herbes poussent à
nouveau et la vie reprend. Je compatis à votre souffrance mais je vous demande
de réapprendre à vivre ensemble pour la renaissance de la cohésion sociale.»
En réponse aux préoccupations des intervenants, Mme Helen Clark s'est voulu
rassurante : «Les Nations Unies seront toujours auprès des Ivoiriens. Nous
ferons en sorte que des bailleurs de fonds continuent de venir en aide aux
populations ivoiriennes. Le bureau des Nations unies de Guiglo va appuyer les
activités multiformes, entre autres, le processus de réconciliation », a
souligné l'ex-premier Ministre de la Nouvelle-Zélande.




Le ministre
d'Etat Mabri Toikeusse a axé son intervention sur les conditions
sécuritaires, sociales et la collaboration avec le système des Nations unies.
Pour lui, la présence de l'administratrice du Pnud témoigne de l'importance que
le Pnud et le système des Nations unies attachent au processus de rétablissement
de la sécurité, de l'autorité de l'État, de la cohésion sociale et de relèvement
communautaire. Il a indiqué que toutes les agences présentes sur le territoire
ivoirien ont repris la réalisation des programmes de coopération, en cours après
actualisation pour tenir compte des besoins nouveaux nés de la récente crise
qu'a connue le pays. Mabri Toikeusse a révélé qu'un financement de 5 milliards a
été obtenu dans ce cadre. Selon lui, ce financement vise la mise en œuvre de 5
projets, entre autres, la restauration de l'ordre public et de l'autorité de
l'État, l'appui aux activités de démarrage de la Cdvr. Puis le ministre du Plan
et du Développement a fait savoir que 13 sous-préfectures, 3 préfectures, 2
commissariats et 3 brigades ont été réhabilitées dans l'ancienne région du
Cavally par l'Onuci grâce à l'appui financier du Fonds des Nations unies pour la
consolidation de la paix. (...)




Bert
Koenders de son côté s'est réjoui de l'amélioration de la situation sécuritaire
dans la région. Il a ajouté qu'avec l'inauguration du bureau des Nations unies,
l'Onuci vient de tenir la promesse faite aux populations de Guiglo. «Les
Nations unies sont en Côte d'Ivoire pour tous les Ivoiriens »,
a-t-dit.
Avant d'ajouter que la réconciliation et la sécurité font partie des priorités
de l'ONUCI. Gah Barnabé, le  maire de la ville, s'est réjoui des actions de
l'Onuci dans la région. [...]




 




 




L'effectif
des forces de l'Onu réduit de moitié au Liberia




 





L'Intelligent d'Abidjan –
Le
Conseil de sécurité des Nations unies a voté hier la résolution réduisant de
moitié les effectifs de la Force de maintien de la paix de l'ONU au Liberia. Le
nombre des soldats de la MINUL passe ainsi de 8500 à 3750.




 




 




Atteinte à
la sûreté de l'Etat: 3 suspects arrêtés au Ghana




 




Nord-Sud,
Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, L'Inter, Le Patriote -
Les Ghanéens ont manifestement
décidé d'emboîter le pas aux Libériens. Hier, la police ghanéenne a mis aux
arrêts trois personnes suspectées de manœuvres déstabilisatrices en Côte
d'Ivoire. C'est l'agence de presse Reuters qui rapporte l'information. Selon ce
confrère qui cite des sources policières ghanéennes, deux des trois suspects
seraient des Ivoiriens qui se faisaient passer pour des réfugiés pour mener
tranquillement leurs actions subversives. L'un des deux Ivoiriens serait même un
déserteur de l'armée ivoirienne, pris avec un passeport malien. Leur complice
serait, toujours selon la source policière, un Ghanéen qui a vécu pendant
longtemps en Côte d'Ivoire. Jusqu'au moment où nous mettions sous presse, on ne
savait pas l'identité précise de ces trois individus arrêtés alors qu'ils
venaient d'acheter des armes. «Nous leur avons mis la main dessus après qu'ils
ont acheté des fusils AK-47 à nos hommes», a confié à notre confrère Stephen
Andoh-Kwofie, un responsable de la police ghanéenne. Selon cet officiel, les
trois suspects avaient été arrêtés vendredi dernier, dans la ville côtière de
Cape Coast par des policiers en civil qui se faisaient passer pour des marchands
d'armes. Les trois hommes, a-t-il ajouté, ont reconnu qu'ils voulaient des armes
en vue de renverser le gouvernement ivoirien et le président Alassane Ouattara.
L'arrestation de ces trois suspects intervient après celle, le 24 août, à Accra,
de Justin Katinan Koné, le porte-parole autoproclamé de Laurent Gbagbo. [...]




 




 




Attaques
de Pékambly en août dernier / Paul Koffi Koffi (ministre de la Défense) : «La
tête de pont et celui qui recrutait les mercenaires ont été arrêtés»




 




Soir
Info, Le Démocrate,
Le Mandat
Le 13 août 2012, un poste
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) a été attaqué à Pékambly, près
de la frontière du Liberia. Plus d'un mois après cette attaque, le ministre
délégué auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi
Koffi, a confirmé le lundi 17 septembre 2012 sur les ondes de la radio « Onuci
fm » la demande d'extradition des six personnes arrêtées au Liberia et qui sont
suspectées d'avoir pris part à l'attaque, précisant au passage que celles-ci
n'étaient pas de simples suspects mais les coupables. « Ce sont plus que des
soupçons. Ce sont eux qui ont fait les attaques. J'aimerais bien expliquer à la
population ce qui s'est passé. A l'issue de l'attaque, la police libérienne a
procédé à leur arrestation, donc, ce ne sont pas des individus qu'on est allés
chercher dans la nature », a-t-il indiqué.  Paul Koffi Koffi a aussi révélé que
les cerveaux de l'attaque faisaient partie des individus arrêtés au Liberia. «
La tête de pont et celui qui recrutait les mercenaires ont été arrêtés », a-t-il
fait remarquer. Pour ce qui est de la question de l'origine des individus
arrêtés, le ministre de la défense a expliqué qu'il fallait laisser le soin à la
justice de se prononcer sur leurs identités. « Je n'en dis pas plus sur les
actions judiciaires, je laisse la justice donner les identités des individus.
[...]




 




 





Déstabilisation de la Côte d'Ivoire / Des armes de guerre saisie à Gagnoa




 




Le
Patriote -
Les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) basées dans la capitale de la région du Goh
viennent de faire une importante saisie. En effet, elles ont appréhendé vendredi
dernier ,4 individus qui avaient en leur possession 2 obus, 7 RPG, des
kalachnikovs et plusieurs munitions qu'ils s'apprêtaient à convoyer sur Abidjan
en vue d'attaquer les positions des forces de l'ordre .« C'est à partir d'une
information anonyme que nous avons barré la route à ces hommes qui étaient à
bord d'une voiture de type Toyota », note Soro Yaya , le chef de sécurité de la
compagnie des FRCI de Gagnoa .Ces indélicats individus dont les identités ne
nous ont pas été communiqués pour les besoins de l'enquête ont, selon notre
interlocuteur, fait savoir dans leurs aveux « qu'ils ont été contactés et
financés par certains barons du FPI .Et que chacun d'eux devait avoir une forte
somme si cette opération avait réussi ».Le chef SoroYaya a, en outre, fait
savoir que ses éléments seront sans pitié pour tout ceux qui voudront
déstabiliser le pays à partir de la région natale de l'ex-chef de l'Etat Laurent
Gbagbo. « Nous sommes prêts pour mettre ces oiseaux de mauvais augures en
déroute. Quiconque osera défier nos éléments sera anéanti», a-t-il indiqué
.Avant d'inviter tous ceux qui détiennent des armes de façon illégale à venir
les déposer auprès de leurs services ou à la gendarmerie. « Celui qui dépose son
arme ne fera pas l'objet d'une poursuite judiciaire. Il faut dire que la
détention illégale d'une arme est une infraction qui est passible d'une peine.
Nous invitons les ex-combattants à s'exécuter s'ils ne veulent pas subir la
rigueur de la loi», a-t-il lancé. Le chef de sécurité des FRCI a terminé en
demandant aux populations qui aspirent à la quiétude et à la paix de collaborer
avec les forces de l'ordre de façon franche afin qu'il ait la sécurité dans
leurs villages, quartiers et villes.




 




 





Réconciliation nationale /  Mamadou Koulibaly invite les Hommes politiques à se
parler




 





Fraternité Matin,
Le Patriote, Soir
Info, L'Intelligent d'Abidjan

Le président de Liberté et
démocratie pour la République (Lider) a échangé, hier, pendant 1h45 mn, avec le
premier responsable de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr),
Charles Konan Banny, à son cabinet privé, à la Riviera-Golf. Dans sa déclaration
à la presse, Mamadou Koulibaly a fait remarquer que les hommes et les femmes qui
font la politique en Côte d'Ivoire ne se parlent pas. «Ils s'ignorent
royalement. Ils vivent dans la méfiance, l'injure, l'anathème»
, dit-il.
Aussi estime-t-il que la Cdvr, conformément à son article 5, peut créer un cadre
qui réunira tous les partis politiques afin qu'ils se parlent. «Si les hommes
politiques se parlent, ils ne mettront plus leurs injures dans la bouche des
journalistes et, peut-être, ils pourront ainsi se regarder droit dans les yeux,
se dire ce qui ne va pas, pour sortir la Côte d'Ivoire de cette léthargie»
,
propose-t-il. Le président de Lider soutient qu'il est de la responsabilité des
hommes politiques d'offrir la réconciliation aux nombreux jeunes qui n'ont pas
d'emplois, aux familles qui ont du mal à se nourrir. A sa sortie de ce long
entretien, Mamadou Koulibaly a évoqué le manque d'argent auquel est confrontée
la Cdvr pour mener à bien sa mission. Il souhaite que l'Etat, la communauté
internationale et tous qui pensent que la réconciliation est une bonne chose
soutiennent, financièrement, la Cdvr. [...]




 




 




Le procès
des militaires reporté au 2 octobre




 




Notre
Voie, Nord-Sud, Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, Le Patriote, Le
Nouveau Courrier, Le Jour plus, L'Expression -

Annoncé pour démarrer aujourd'hui, le procès des militaires arrêtés dans le
cadre des enquêtes relatives à la crise postélectorale et des attaques contre
les positions des forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) survenues dans le
mois d'aout, est reporté au 2 octobre prochain." Le procès est reporté au 2
octobre à la demande des avocats dont certains doivent arriver de l`étranger,
pour leur permettre de prendre connaissance du dossier", a affirmé le procureur
militaire, Ange Kessi Bernard cité par l'Afp.




Plusieurs
militaires des ex forces de défense et de sécurité ont été arrêtés et inculpés
de crimes divers. L`audience va débuter par le procès du général Brunot Dogbo
Blé, ex-commandant de la Garde républicaine, accusé du meurtre du colonel Dosso
Adama.




 




 





Identification des ex-combattants à Korhogo: Près de 2.000 personnes recensées




 




Nord-Sud -
L'opération de recensement des
ex-combattants démobilisés et jeunes associés à Korhogo et à Ferkessédougou tire
à sa fin. L'affluence constatée lors des premiers jours à l'état-major de la
4ème région militaire a considérablement baissé. En deux semaines, le
recensement dans les régions du Poro, du Tchologo et de la Bagoué a atteint un
taux très élevé. A Korhogo, ce sont au total 1.473 personnes qui ont été
enregistrées. D'une fréquence de plus de 300 personnes par jour, la moyenne est
passée en dessous des 50 personnes enregistrées par jour. Dans la région de
Ferkessédougou, l'équipe de l'Institut national de la statistique (Ins) en
charge de l'opération a recensé 409 personnes, 11 jours après le début de
l'opération. Les agents recenseurs ont même passé deux jours à se tourner les
pouces, faute d'ex-combattants à enregistrer, dimanche et lundi derniers. Malgré
cette faible affluence constatée ces derniers jours, Konaté Abou, superviseur
général de l'étape de la 4ème région militaire, compte maintenir les différentes
équipes en place jusqu'à la fin de la période impartie pour l'opération, soit le
5 octobre, pour recevoir les éléments qui traînent encore les pas. L'affluence
ayant baissé à Korhogo et à Ferkessédougou, l'Ins compte redéployer plusieurs
équipes dans les villes de Boundiali et Ouangolo, au cours de cette semaine.




 




 




Presse /
Les « journaux bleus » dans les kiosques, ce matin




 




Soir
Info, Le Nouveau Réveil -
Les
« journaux bleus », ainsi que l'opinion nationale nomme la presse proche de
l'ancien régime, reprennent leurs parutions dès ce mardi 18 septembre 2012.
Selon un communiqué du Conseil national de la presse, lu au journal de 20h de
Rti1, le lundi 17 septembre 2012, l'organe de régulation, suite à la médiation
de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) et du Groupement des
éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci), a procédé à la levée de la
suspension collective de 6 à 12 parutions prononcée contre l'ensemble des
quotidiens proches de Laurent Gbagbo. Cette décision, poursuit le communiqué du
Cnp, fait suite au recours gracieux introduit à la chambre administrative de la
Cour suprême. Le 12 septembre dernier, les quotidiens Le Nouveau Courrier, LG
infos, Le Temps, Aujourd'hui et Le Quotidien d'Abidjan avaient été suspendus
pour 6 parutions, suite à « la publication de légendes interdites » sous des
photographies de personnalités de l'ancien régime en détention. Le 9 septembre
2012, le quotidien Notre Voie écopait de la même sanction.




 




 




Suspension
des journaux de l'opposition ivoirienne /  Des patrons de presse  dénoncent le
parti pris du Cnp




 




Notre Voie
-
Les patrons des journaux
proches du président Laurent Gbagbo, ont dénoncé vendre- di dernier le parti
pris du Conseil national de presse (Cnp) dans les sanctions qui frappent leurs
différents organes. Dans une déclaration lue devant la presse nationale et
internationale, M. César Etou, président du collectif des journaux victimes du
11 avril 2011 (JV11), a qualifié d'injuste la décision du Cnp qui suspend les
quotidiens Le Nouveau Courrier, LG Infos, Le temps, Aujourd'hui, Le Quotidien et
L'Alternative de plusieurs parutions. Mais en plus, a indiqué le directeur des
publications du groupe de presse Notre Voie, cette décision a totalement
discrédité l'organe de régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire. Le
président du JV11 a ainsi expliqué que alors que la loi stipule que la décision
de suspension n'est applicable qu'à partir de sa notification aux entreprises de
presse qui sont frappées par une telle décision, le Cnp se contente toujours de
contraindre nuitamment les imprimeurs et le distributeur à refuser d'imprimer ou
de distribuer les journaux en confection. « Cet acte ignoble contre la liberté
de la presse a soulevé l'indignation des JV11 et poussé tous les responsables du
collectif à publier de façon solidaire, les mêmes photos et légendes, espérant
amener le Cnp à se remettre en cause. Malheureusement, en lieu et place de cette
introspection souhaitée, l'institution de régulation a choisi de se discréditer
totalement aux yeux de la corporation et d'exposer son ridicule à l'opinion
nationale et internationale », a déploré M. César Etou. Qui a aussi fait
remarquer que pendant que les « journaux bleus » essuient le courroux du Conseil
national de la presse, ceux proches du régime Ouattara et le quotidien
gouvernemental




Fraternité
Matin peuvent allègrement continuer de désigner les personnalités qui ont
composé le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo sous leurs titres d'anciens
ministres et/ou d'ancien Premier ministre. Ne faisant l'objet d'aucune sanction
de la part du Cnp, ces journaux pro-Ouattara peuvent alors être toujours
présents dans les kiosques. Face à ce parti pris flagrant, le JV11 par la voix
de son premier responsable, a demandé la démission de M. Raphaël Oré Lakpé pour
avoir suffisamment montré son incapacité à diriger l'organe de régulation de la
presse en Côte d'Ivoire. Le collectif reprochant à son tout nouveau président sa
propension à trop vouloir tirer sur sa fibre de militant du Rassemblement des
républicains (Rdr, au pouvoir). Le JV11 a aussi exigé la recomposition du
collège des membres du Cnp afin que celui-ci, à l'image des autres organisations
professionnelles du milieu de la presse ivoirienne, reflète la diversité des
lignes éditoriales. Les patrons des « journaux bleus » ont aussi menacé de
saisir la justice. Notamment la chambre administrative de la Cour suprême pour
demander réparation des préjudices causés. [...]




 




 




Rencontre
de la CEDEAO, hier-La guerre des ''30'' se précise...au Mali / Désiré Kadré
Ouédraogo : "Il est plus qu'urgent d'agir (...) pour stabiliser la situation"




 




Le Mandat, L'Intelligent d'Abidjan, Le
Démocrate, Le Patriote -
Les
ministres de la Défense et des Affaires étrangères de la Communauté économique
des Etats de l`Afrique de l'ouest (Cedeao) ont étudié, hier, lundi, à Abidjan le
déploiement d'une force au Mali, où le nord reste occupé par des groupes
islamistes armés qui y imposent la charia. «L'heure n'est plus aux conjectures
ni aux tergiversations. L'heure est à l'action concertée. Et c'est maintenant
qu'il faut agir. Et agir, c'est vite. Face à l'inacceptable et face aux
criminels de toutes sortes qui ont pris le nord du Mali ». Tel est en substance
le message livré, hier, à l'hôtel Ivoire, par Désiré Kadré Ouedraogo, président
de la Commission de la Cedeao. C'était au cours d'une réunion extraordinaire
d'au moins 30 ministres des Affaires étrangères et de la Défense des 15 Etats de
l'organisation sous régionale. Il s'est agit pour eux de plancher sur les
propositions faites, le samedi 15 septembre 2012, par les chefs d'état-major de
la Cedeao qui s'étaient réunis les vendredi 14 et samedi 15 septembre derniers.
(...) Selon le président du Conseil des ministres de la Cedeao, Daniel Kablan
Duncan, le conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao se réunit pour
"tracer le cap de l'appui militaire de la Cédéao au Mali, en liaison avec
l'Union africaine", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères en
ouvrant les débats, hier lundi 17 septembre 2012. Même s'ils ont qualifié ce
travail de "tâche immense mais pas impossible", le diplomate ivoirien a ajouté
qu'« ils veulent lancer un message sur la volonté et la détermination de la
Cédéao et de l'Afrique entière à accompagner le Mali dans la reconquête de son
intégrité territoriale », a-t-il souligné. [...]