REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 08 OCTOBRE 2012

8 oct 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 08 OCTOBRE 2012








Côte d'Ivoire : La porte parole de l'Onuci : «Attention il y'a Onu et experts
indépendants»




 





koaci.com
(06/10/2012)
- Après l'épisode du faux interview de BleGoudé, alors que depuis quelques
semaines, la Cedeao et l'armée malienne, "dirigée" par le capitaine Sanogo, ont
entamé un véritable rapprochement en vue d'une éventuelle intervention militaire
internationale sous couvert de l'Onu, la presse a fait écho ce samedi matin d'un
rapport d'experts l'Onu sur la Côte d'Ivoire qui, annoncé comme "confidentiel",
qui va jusqu'à mélanger la situation en Côte d'Ivoire avec la crise malienne,
les islamistes d'Ansar Dine, la Cedeao, d'anciens proches de Laurent Gbagbo en
exil et Alassane Ouattara.




Très
étrange pour bon nombre d'observateurs comme pour certains cadres de l'Onu
contactés ce samedi matin.Alors que KOACI.COM apprend de source onusienne que
pour l'heure même à leur niveau le contenu de ce "rapport", effectivement
"commandé"et qui couvre la période d'avril à septembre 2012, est inconnu, est
formellement mentionné dans la presse (RFI, ndlr) que ce dernier aurait été
produit par des "enquêteurs des Nations unies" qui sous entend des membres de
l'Onu.




Un
aussi étrange que malheureux amalgame pour l'Onuci, compte tenu du fort degré de
crédibilité qui pèse sur les informations révélées qui engendrent toutes sortes
de suspicions jusqu'à la manipulation dans le sens, au delà d'alimenter le degré
de division entre ivoirien, de brouilles entre la Cedeao, son président Alassane
Ouattara et les autorités maliennes. Pour la porte-parole de l'Onuci jointe ce
samedi matin il ne faut surtout pas mélanger les choses et faire attention aux
tentatives de "coups médiatiques" venus d'occident en direction de l'Afrique.
"Attention il y'a Onu et experts indépendants, Il faut bien faire la distinction
entre l'Onu et des experts indépendants chargés de rapporter au conseil de
sécurité sur la commande de ce dernier, dans la cas présent à aucun moment il ne
s'agit d'experts de l'Onu comme rapporté dans la presse, les rapports des
experts indépendants n'engagent que ces derniers et non l'Onu qui les étudie une
fois reçus" indique Sylvie Sylvie van den Wildenberg. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : L'Onu devant le défi de la vérité




 





Guineeconakry.info
(08/10/2012)-
Quasiment deux ans après avoir œuvré aux côtés de la force française Licorne à
installer Alassane Ouattara au pouvoir, l'Organisation des Nations unies (ONU).
Il s'agit de ce rapport confidentiel dont RFI s'est procurée une copie, on ne
sait comment. Rapport dans lequel l'instance onusienne, comme il y a deux ans,
demeure globalement dans le camp du nouveau président ivoirien. En effet, dans
ce document, les experts, bien que reprochant quelques conduites troubles à la
nouvelle équipe, réservent les accusations les plus accablantes aux pro-Gbagbo.




Des
pro-Gbagbo qui, de leurs pays d'exil ouest-africains, caresseraient le rêve de
renverser le pouvoir d'Abidjan. Mais les mis en cause n'ont pas attendu une
éternité pour réagir de la plus vive des manières. Ils rejettent en bloc les
allégations du rapport. Certains vont même jusqu'à mettre au défi les auteurs du
rapport, d'apporter les preuves de certaines accusations. Du coup, si le
document est un pain béni pour Alassane Ouattara, il pourrait se révéler
"partisan'' pour l'ONU. Parce qu'elle a désormais sa crédibilité en jeu...




Par
rapport à la publication de ce rapport, qui devait manifestement demeurer
confidentiel, la première interrogation qui vient à l'esprit c'est bien celle de
savoir à quelle fin ce caractère de confidentialité a été violé. Parce qu'il est
évident qu'il s'agit d'une "fuite organisée".Autrement, des rapports de ce genre
sont des milliers à dormir dans les tiroirs et à l'abri de la clameur publique.
Mais pour celui-ci, quelqu'un a trouvé nécessaire de "l'ébruiter". Alassane
Ouattara étant le principal gagnant dans l'affaire, on peut penser que celui qui
est à la base de la publication a voulu apporter un peu de baume au cœur du
président ivoirien, pour lui permettre de respirer un peu, après cette série
d'attaques ciblées dont certains camps et autres commissariats de son pays on
été l'objet.




 





L'auteur de la fuite, s'il n'est pas un ami de l'actuel chef de l'Etat, il n'est
certainement pas celui de Laurent Gbagbo. Car le contenu du rapport fait tout
pour accréditer les thèses qu'Alassane Ouattara met en avant contre les
partisans de son prédécesseur.





Incontestablement, les pro-Gbagbo sont les cibles du rapport. Mais les auteurs
du document ne sont pas, eux non plus, en meilleure posture. En effet, l'ONU est
désormais dans la position d'un procureur devant apporter la preuve des
accusations dont il affuble un mis en cause. (...) La véhémence et la passion que
certains mettent dans leurs réactions amènent alors à relativiser un peu le
caractère impartial du document. Ce qui est hautement dommageable à une
institution de la trempe des Nations unies. Et c'est pourquoi, pour ne pas
accréditer l'idée selon laquelle elle fonctionne selon les caprices des grands
du monde, l'Onu ne doit pas s'abriter derrière la réserve diplomatique. Elle
doit parler.




 




 





Abidjan rouvre lundi ses frontières terrestres et maritimes avec le Ghana




 





AFP, Le Nouvel Observateur
(08/10/2012)

- Les frontières terrestres et maritimes de la Côte d`Ivoire avec
le Ghana, fermées par Abidjan le 21 septembre après une attaque meurtrière,
seront réouvertes lundi matin, a annoncé dimanche soir le ministre ivoirien de
la Défense.Le président ivoirien Alassane Ouattara "décide qu`à compter du lundi
8octobre 2012 à 7H00 du matin (locales et GMT), les frontières terrestres
etmaritimes soient réouvertes", a déclaré le ministre Paul Koffi Koffi en
lisantun communiqué sur la télévision publique RTI.




Depuis
la fermeture des frontières, allégée dès le 24 septembre par laréouverture des
liaisons aériennes, "les deux pays frères ont renforcé leurdispositif de
sécurité le long de la frontière commune en vue d`empêcher touteincursion", et
M. Ouattara et son homologue ghanéen John DramaniMahama "sontrestés en contact
permanent", a ajouté M. Koffi.La décision de fermer les frontières, instaurant
un bras de fer entreAbidjan et Accra, avait été prise quelques heures après une
attaque duposte-frontière ivoirien de Noé, à environ 170 km à l`est d`Abidjan,
par deshommes armés qui se sont ensuite repliés au Ghana, selon les
autoritésivoiriennes.




Cette
fermeture a occasionné d`importantes difficultés pour les commerçantsdes deux
pays et les habitants de la zone frontalière.




La
Côte d`Ivoire a subi depuis août une série d`attaques visant les forcesde
sécurité, attribuées par le pouvoir à des partisans de l`ancien présidentLaurent
Gbagbo, ce que le camp Gbagbo a démenti.De nombreux responsables politiques et
militaires du régime déchu onttrouvé refuge au Ghana, dont le porte-parole en
exil de Laurent Gbagbo, JustinKoné Katinan, arrêté le 24 août à Accra, libéré
puis de nouveau arrêté.Abidjan réclame son extradition, un processus laborieux à
l`issue incertaine. [...]




 




 





Ghana– Côte d'Ivoire : Quatre passeurs arrêtés par la Police ghanéenne




 





koaci.com
(07/10/2012)

- Quatre personnes résidant à Elubo, le coté ghanéen de la
frontière commune entre le Ghana et le Côte d'Ivoire, ont été arrêtées par la
Police de la région ouest du Ghana. Les personnes appréhendées tentaient de
faire traverser des voyageurs la frontière ivoirienne par des voies non
autorisées alors que la frontière est officiellement fermée.





JumahAnsah, le chargé du service de Santé à la frontière ghanéenne d'Elubo,
celui qui a révélé cette affirmation à Accra, a affirmé que les quatre passeurs
ont été appréhendés au moment où ils cherchaient à disparaitre dans la nature
avec les frais de transports des voyageurs, lesquels sont bloqués à la frontière
depuis plus de deux semaines maintenant suite à la fermeture de la frontière
ivoirienne.




La
fermeture indéterminée de la frontière ivoirienne est entrain d'inspirer
certaines personnes à escroquer des voyageurs naïfs qui s'impatientent au Ghana.
Quand bien même les autorités ivoiriennes ont décidé depuis le 24 septembre
dernier de refermer leur frontière terrestre d'avec le Ghana, une des points
d'entrée en Côte d'Ivoire, les passeurs arrêtés ont eu à l'idée de contourner
cette mesure par la rivière Tano.




Des
explications de l'agent du service de Santé, les passeurs après avoir recueilli
le montant exigé aux voyageurs pour la traversée, n'ont trouvé autre alternative
que de s'enfuir. Mais étant donné qu'une unité des forces de la sécurité
ghanéenne fait des patrouilles le long de la frontière du pays, les fugitifs ont
été récupérés.




Après
la fermeture de la frontière ivoirienne, le Commandant RansfordNinson, le chef
de la Police régionale de l'Ouest du Ghana avait mis en garde les ghanéens à ne
pas emprunter des voies illégales pour tenter de se rendre en Côte d'Ivoire car
elles sont non seulement illégales mais aussi elles sont dangereuses pour ceux
qui les empruntent. De ce fait, la Police a avertit que ceux qui tenteraient de
passer outre l'ordonnance le feront à leur risque et péril car ils seront
arrêtés et traduit devant les tribunaux. [...]




 




 





Procès des militaires pro-Gbagbo : Le général Brunot Dogbo Blé attendu à la
barre




 




RFI
online
(08/10/2012)
- Quatrième jour, ce lundi 8 octobre, du premier procès lié à la crise
post-électorale de 2010-2011, et un temps fort avec l'audition de
l'ex-commandant de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé, l'un des
piliers sécuritaires de l'ancien régime. Il fait partie des cinq accusés
présents dans le box, cinq militaires pro-Gbagbo jugés pour l'enlèvement et
l'assassinat du colonel à la retraite Adama Dosso, le 12 mars 2011, un mois
avant l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo.




Parmi
les quatre prévenus déjà interrogés, un seul a été constant dans ses
déclarations, celui qui a avoué avoir tiré sur le colonel Adama Dosso. Le
sergent-chef Jean-Noël Lagaud Léo a aussi réaffirmé ce qu'il avait dit lors de
l'instruction : que l'ordre d'assassiner l'officier à la retraite lui avait été
donné par le commandant YagbaKipré, directeur de cabinet du général Brunot Dogbo
Blé.Jeudi à la barre, l'officier YagbaKipré a nié toute responsabilité. Il s'est
parfois embrouillé, mais il a affirmé qu'il n'avait eu aucun contact avec son
supérieur le jour de l'assassinat du colonel Dosso.




Très
attendue, l'audition du général Brunot Dogbo Blé risque d'avoir le même ton.
C'est ce que laisse entendre son avocat, Mathurin Djirabou. « Le général a
toujours été constant depuis l'enquête préliminaire jusque-là. Vous verrez qu'à
la barre, il dira ce qu'il sait. Et vous avez déjà un avant-goût : le commandant
à qui on a dit qu'il
[le général Dogbo Blé] a donné des instructions, ce
commandant a dit
"je n'ai jamais reçu d'instruction de la part du général".
»





L'interrogatoire du général Brunot Dogbo Blé va être très serré. Dès le début du
procès, le parquet et le tribunal militaire vont chercher à déterminer si les
quatre sous-officiers qui ont conduit le colonel Dosso hors d'Abidjan pour le
tuer, l'ont fait de leur propre initiative ou si quelqu'un leur a demandé de le
faire. Trois prévenus présents dans le box ont laissé entendre que l'ordre est
venu de l'ex-chef de la Garde républicaine. [...]