REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 08 OCTOBRE 2012

8 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 08 OCTOBRE 2012







Sylvie van den
Wildenberg, Onuci, à propos d'un présumé rapport contre des pro-Gbagbo : « Ces
rapports servent au Conseil de sécurité... »




 




Nord-Sud,
L'Intelligent d'Abidjan, Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Soir Info, L'Inter  -

Marcel Gossio, Justin Koné Katinan, DamanaPickass... des exilés proches de Laurent
Gbagbo comploteurs contre le régime d'Abidjan ? La porte-parole de l'Opération
des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ne confirme ni n'infirme l'existence
du «rapport confidentiel d'experts indépendants» de l'Onu qu'a ébruité Radio
France Internationale (RFI), samedi.




 




Un rapport qui
serait encore confidentiel met en cause des partisans de l'ancien président
Laurent Gbagbo dans un complot présumé de déstabilisation du régime d'Abidjan.
De quoi s'agit-il exactement ?




 




Sylvie van den
Wildenberg
 
- Première chose, contrairement à ce qui a été dit sur Rfi et qui a semé la
confusion, ce n'est pas un rapport de l'Onu. C'est un rapport d'experts
indépendants qui doit être soumis au Conseil de sécurité. Ce groupe d'experts
rapporte plusieurs fois par an au Conseil de sécurité et doit soumettre
prochainement son rapport intermédiaire.




 




Rapporte-t-il
aussi à l'Onuci ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- En ce qui nous concerne, ce groupe d'experts ne rapporte pas à l'Onuci, ni au
Secrétaire général (Ban Ki-moon, ndlr) mais au Conseil de sécurité. Nous n'avons
pas encore été saisis de ce rapport. Je ne l'ai pas encore vu pour parler de son
contenu.




 




Toujours est-il
que c'est un groupe d'experts qui travaille en étroite collaboration avec
l'Onu ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- Oui, mais une chose est très importante, c'est que les conclusions de ce
rapport n'engagent que ces experts.




 




Qu'est-ce cela
veut dire ?




 




Sylvie van den
Wildenberg
 
- Cela ne veut pas dire que forcément ce sont des experts qui travaillent pour
le Conseil de sécurité. Je veux dire que ce n'est pas parce que les experts
tirent une certaine conclusion que c'est une vérité absolue. Cela ne veut pas
dire que l'Onu peut la corroborer.




 




Alors comment se
fait la collaboration entre ces experts et l'Onu ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- Eux font des enquêtes dont les conclusions sont x ou y. Mais nous ne sommes
pas en mesure de corroborer ce qui a été dit sur Rfi.




 




Dans ce cas,
qu'est-ce que l'Onu ou le Conseil de sécurité fait de tels
rapports habituellement?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- Il en prend acte et va, selon ses débats et ses propres décisions, acter ou
décider si oui ou non suivre les recommandations. Merci de votre question, c'est
très important. Il faut vraiment qu'on nous aide à clarifier la situation.




 




Peut-il
l'adopter ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- Ce n'est pas parce que le Conseil adopte le rapport qu'il va nécessairement
suivre toutes les recommandations qui y sont ou qu'il va prendre une décision
sur la base des conclusions du rapport. Ces rapports servent au Conseil, ils
servent à enrichir ses analyses.




 




Que doit-on
retenir pour résumer la situation ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- Ce qui est important de faire comprendre, d'abord c'est que c'est un rapport
d'experts indépendants. Qui rapportent au Conseil de sécurité. De deux, ce
rapport n'est pas encore sorti. Que les Nations unies ne peuvent pas le
commenter puisqu'il n'a pas encore été soumis au Conseil. Tant qu'il n'a pas été
soumis au Conseil, il n'est pas public. Il n'a pas été transmis officiellement.
Nous n'avons pas vu le rapport complet, tel que finalisé. Rfi en a obtenu une
copie - Enfin, je dirais - mais je ne l'ai pas vu alors je ne peux pas faire de
commentaire sur ce qu'il dit. Il faut qu'on attende tous de voir le rapport et
de voir les preuves qui ont été apportées par les experts. Pour pouvoir établir
si les éléments sont...




 




Vrais ?




 




Sylvie van den
Wildenberg

- ... vrais et savoir ce que les experts ont comme éléments de preuves. Pour le
moment, on ne peut pas commenter ce qui a été dit parce qu'on ne connaît
absolument pas les éléments de preuves qui sont apportés à tout ça. En général,
quand le rapport est rendu public, le groupe d'experts fournit toujours au
Conseil de sécurité les éléments sur lesquels il se base pour dire qu'il avance.
On ne doute pas de leurs compétences, mais c'est difficile de commenter.




 




 




L
e Rdr réagit    : «Le véritable schéma du camp Gbagbo, c'est la guerre et la
déstabilisation de la Côte d'Ivoire»




 





Soir Info, Abidjan.net, Le Patriote –
La
réaction     du Rassemblement des Républicains (Rdr, parti au pouvoir) ne s'est
pas fait attendre après l'ébruitement par Radio France internationale (Rfi), le
samedi 6 octobre 2012, du rapport des Experts des Nations unies sur la situation
en Côte d'Ivoire, qui accable à la fois le pouvoir et le Fpi, le parti de
l'ex-président Laurent Gbagbo. ''Le Fpi est dans sa logique de duplicité
permanente. Ils chantent par- tout qu'ils veulent le dialogue alors qu'ils
préparent la guerre et la déstabilisation de la Côte d'Ivoire et de la
sous-région ouest-africaine. Le dernier rapport des experts de l'Onu l'atteste
et devait faire réfléchir par deux fois ceux qui leur accordent l'exil. Il ne
faut pas être dupe avec le clan Gbagbo. Leur véritable schéma, c'est la guerre
et la déstabilisation de la Côte d'Ivoire pour espérer un jour revenir au
pouvoir en Côte d'Ivoire
'', ainsi se résume la déclaration du Rdr faite,
ledimanche 8 octobre 2012, par son Porte-parole principal, Joël N'guessan. Selon
le Parti présidentiel en Côte d'Ivoire, ''ce rapport qui doit être
débattu,dans les prochains jours, au Conseil de sécurité de l`Onu montre, entre
autres, comment les partisans de l'ex- Président ivoirien envisageaient
d'embraser la sous- région ouest-africaine en s'alliant aux groupes armés
islamistes d'Ansar Dine
''. Joël N'Guessan, évoquant entre autres, le coup
d'Etat de 1999, l'élection présidentielle de 2000, le Forum de réconciliation de
2001, l'Accord de Linas Marcoussis de 2003, et l'élection présidentielle de
2010, fait remarquer que ''le règne des frontistes a été émaillé de duplicité
et de tromperie
''. ''Pendant qu'ils prônent le jour qu'ils veulent le
dialogue, la nuit ils s'allient à tous les extrémistes de tous bords pour tenter
de renverser le pouvoir ivoirien et embraser ainsi toute la sous-région
ouest-africaine
'', insiste le Rdr.




 




 




Faux rapport sur
les exilés Ivoiriens : L'Onu se discrédite davantage




 




Notre Voie -

Aux lendemains de la disparition de la Société des nations (Sdn), le chef de
l'Etat français d'alors, le général Charles de Gaulle, avait qualifié l'Onu de
«machin». Il protestait ainsi contre le fait que cette structure soit manipulée
par les Etats-Unis. Plus de 60 ans après, ce constat de De Gaulle constitue
d'être d'actualité. Sauf que désormais, le «machin» n'est pas uniquement un
instrument des Etats-Unis mais également de la France et de toutes les
puissances impérialistes. Censée être au service de toutes les nations de la
planète et de la paix dans le monde, l'Onu pose des actes qui la discréditent
tous les jours. Le rapport dit confidentiel produit par des «experts» de l'Onu
et qui accuse, de façon puérile, les exilés pro-Gbagbo de préparer la
déstabilisation du régime Ouattara avec le soutien d'islamistes radicaux liés à
Aqmi et Al Qaeda, compte au nombre de ces actes qui tirent inexorablement l'Onu
vers le bas. Ce rapport indexe Marcel Gossio, ancien Directeur général du Port
Autonome d'Abidjan, l'ex-ministre Koné Katinan, Pasteur Moïse Koré,
DamanaPickass, Nady Bamba et bien d'autres exilés Ivoiriens, d'avoir tenu une
réunion à Takoradi (Ghana) pour renverser le régime de Ouattara. Et qu'ils
auraient pour cela pris contact avec le groupe islamique Ansar Dine qui occupe
le nord du Mali. « Faux », soutiennent les mis en cause. Marcel Gossio met l'Onu
au défi de prouver que depuis le 19 avril 2011 qu'il s'exilé au Maroc, il est
une fois sorti de ce pays. Il demande également que les auteurs du rapport lui
apportent la preuve qu'il a financé une quelconque action de déstabilisation du
régime Ouattara. Même son de cloche pour DamanaPickass qui affirme tomber des
nus tant il ignore tout du mouvement Ansar Dine avec lequel le rapport de l'Onu
dit qu'il aurait pris contact. Le mensonge est tellement grossier que l'Onu a dû
se débiner en indiquant à travers sa représentation que le rapport n'émane pas
de ses instances, mais d'un groupe d'experts indépendants. Mais cela ne disculpe
pas cette organisation internationale qui a habitué les ivoiriens de ce genre de
faux rapports pour accabler le président Gbagbo et ses partisans depuis la
rébellion armée de septembre 2002. Et puis, ces prétendus experts « indépendants
» ne peuvent pas produire un tel rapport au nom de l'Onu sans que cette
organisation internationale n'en soit informée. En réalité, cet autre rapport
qui pue le mensonge vise à couvrir, voire justifier le martyr que le régime
Ouattara fait subir au peuple de Côte d'Ivoire. [...].




 




 





La nécessaire paix ivoirienne...




 





L'Inter -

Depuis le week-end dernier, un rapport d'experts, pas de l'ONU comme
initialement annoncé, a été rendu public par les médias occidentaux, notamment
RFI, établissant de probables connexions entre les exilés du camp Gbagbo, basés
principalement au Ghana, et les islamistes radicaux d'Ansar Dine basés au Mali.
Objectif : Renverser le régime Ouattara. Ce rapport d'experts (?) a eu pour
effet de mettre encore à mal le fragile équilibre sociopolitique dans lequel les
Ivoiriens vivent depuis le 11 avril 2011, date de la chute de l'ex-président
Laurent Gbagbo, mais aussi et surtout d'en rajouter à la psychose ambiante
depuis les récentes attaques du camp d'Akouédo et d'un des commissariats de
Yopougon début août dernier, de Dabou et de Noé plus récemment.




Même
si l'on ne voit pas comment Marcel Gossio (qui a démenti d'ailleurs),
DamanaPickass (qui a démenti aussi) ou AssoaAdou pourraient se retrouver à une
table de négociation ou de discussion avec Mocktar Bel Mocktar d'AQMI, le
deuxième prêchant carrément pour la création d'un ''califat'' islamique
géant dans toute l'Afrique de l'Ouest et donc loin des rêves de renversement du
président Ouattara, ce rapport a pour effet de faire déchanter, ou du moins de
mettre un bémol à l'activisme débordant des quelques ardents partisans de la
paix que nous avons encore dans notre pays. Finalement, on en est à se demander
si la Côte d'Ivoire connaîtra la paix ces temps-ci ? Si oui, quelles voies ou
quelles méthodes mettre en œuvre pour avoir à nouveau cette denrée rare dont on
usait à satiété sous l'ère Houphouët-Boigny ? La haine, la suspicion, la
méfiance, les murmures de conciliabules claniques, ethniques ou partisans sont
devenus le lot quotidien des habitants de ce pays. On est bien loin des images
de rassemblement, d'unité, de cohésion, de quiétude ou de concorde sociale dans
lesquelles les Ivoiriens ont baigné et vécu des décennies durant. (...) Après
toute cette période de guerre, vient inéluctablement la période de paix et de la
cohabitation sociale, vainqueurs avec vaincus. C'est l'histoire des peuples qui
nous l'enseigne. Nulle part, l'histoire ne nous donne l'exemple d'un seul peuple
qui a vécu dans la guerre, dans la psychose, tout le temps et de façon
permanente. Ce n'est pas possible, ce n'est pas faisable. Il est important
aujourd'hui de penser à définir et redéfinir une nouvelle paix à l'ivoirienne.
[...]




 




 




ONUCI / Dimitri
Titov (Secrétaire Général Adjoint) : "La circulation des armes légères en
hausse''




 




Le Mandat -
«Il faut beaucoup de moyens et de la souplesse dans l'embargo qui frappe notre
pays, afin d'équiper convenablement les services de sécurité ; Car aujourd'hui
le gouvernement s'efforce de travailler selon le standard des pays respectant
les droits de l'homme. Et pour ce faire, il faut aller à l'essentiel,
c'est-à-dire qu'il faut accélérer la Réforme du Secteur de la Sécurité. Il faut
comprimer les délais. Même si aujourd'hui, la circulation des armes légères
connait une nette amélioration ». Voici en substance les propos du Secrétaire
Général Adjoint de l'Onu chargé de la paix, Dimitri Titov, lors de sa rencontre
avec le Ministre de l'Intérieur, Ahmed Bakayoko, le vendredi 5 octobre dernier à
son cabinet. Cette visite avait un double objectif : il s'agissait à la fois de
faire le bilan des activités sécuritaires entreprises par l'organisation
onusienne, mais aussi de mettre en place de nouveaux mécanismes adéquats
sécuritaires. Et sur le dernier point, le Secrétaire Général adjoint a encouragé
l'Etat ivoirien à s'investir efficacement dans la gestion des armes légères ;
avant d'ajouter que 7 millions de dollars (environ 3,5 milliards de Fcfa)
étaient prévus pour la collecte des armes légères. Quant au Ministre de
l'Intérieur, tout en se félicitant de cette collaboration, a tenu à rappeler la
nécessité de « l'expertise de l'Onu » dans l'amélioration des questions
sécuritaires ivoiriennes. Soulignons que, le Secrétaire Général Adjoint des
Nations Unies chargé de la paix, était accompagné d'une forte délégation de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci).




 




 




Sécurité : La
frontière ivoiro-ghanéenne ouverte ce matin




 




Le Mandat,
L'Inter, L'expression, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud  -

"Pour des raisons de sécurité, le Président de la République, Son Excellence
Alassane Ouattara, a ordonné la réouverture des frontières aériennes le 24
septembre 2012. Depuis ce jour, les deux pays frères ont renforcé leur
dispositif de sécurité le long de la frontière commune, en vue d'empêcher toutes
incursions. Les chefs d'Etats sont restés en contact permanent. Par conséquent,
le Président de la République, Son excellence Alassane Ouattara, décide qu'à
compter du lundi 8 octobre 2012, à 7 heures du matin, que les frontières
maritimes et terrestres soient réouvertes. Dès lors, toutes les frontières
terrestres maritimes aériennes entre la Côte d'ivoire et le Ghana sont
réouvertes. » Ce sont là les propos du Ministre délégué à la Défense, Paul Koffi
Koffi, sur les antennes de la télévision nationale, hier dimanche 07 octobre.
Cette déclaration soulage plus d'un, au regard des préjudices que la fermeture a
entrainés avec le ralentissement de l'activité économique.




 




 




Coopération
policière / Voulant déstabiliser le régime Ouattara : Deux Ivoiriens et un
Ghanéen mis aux arrêts par les polices ghanéenne et ivoirienne




 




L'Intelligent
d'Abidjan, L'Expression, L'Inter, Soir Info, Le Jour plus, Nord-Sud, Fraternité
Matin -

Le conseiller spécial du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, le
commissaire principal Touré Seydou, a animé le samedi 6 octobre 2012, un point
de presse au siège des Renseignements Généraux. Il était accompagné du
commissaire Angui Alain Eboua, chef d'Interpol-Côte d'Ivoire et du commissaire
Raoul Ebané Anselme, sous-directeur de la documentation et des moyens
opérationnels. Ils ont annoncé l'arrestation au Ghana de deux Ivoiriens et d'un
Ghanéen soupçonnés de vouloir déstabiliser le régime ivoirien. L'extradition des
deux Ivoiriens a été rendue possible grâce à la procédure simplifiée entre
Interpol-Ghana et Interpol-Côte d'Ivoire. [...].




 




 





Menaces de déstabilisation : une grosse pression se prépare contre le Ghana




 





L'Inter -

C'est un rapport qui crée un séisme au sein de la galaxie pro-Gbagbo,     
notamment ceux qui ont trouvé refuge au Ghana voisin, fuyant la bataille
d'Abidjan, après la chute du régime de la refondation le 11 avril 2011. Les
bribes de ce rapport de 26 pages, livrées ce week-end par Radio France
internationale (RFI), révélant l'implication des pro-Gbagbo dans un projet de
déstabilisation du pouvoir      Ouattara,  en connexion avec les putschistes
maliens dirigés par le capitaine Sanogo Haya, et des islamistes d'Ansar-Dine du
Nord du Mali, compliquent davantage la situation des partisans de l'ancien
président ivoirien. Eux qui sont déjà soupçonnés d'être les auteurs       
des         différentes attaques du camp militaire d'Akouédo, des commissariats
et brigades de gendarmerie survenues récemment en Côte d'Ivoire. Sans oublier
celle de Noé, qui a conduit finalement les autorités ivoiriennes à fermer la
frontière ivoiro-ghanéenne. Cela fait trop pour des exilés qui démentent
pourtant toute volonté de déstabilisation du régime d'Abidjan. Tout comme les
autorités ghanéennes qui ont offert gîte et couvert aux pro-Gbagbo en fuite, et
qui maintiennent mordicus que leur territoire ne servira pas de base arrière à
une attaque contre la Côte d'Ivoire. En dépit de ces assurances, la pression
reste intense sur les exilés ivoiriens et leurs hôtes ghanéens. Et ce rapport de
l'ONU qui les accable davantage ne vient pas pour arranger les choses. A la
vérité, les relations entre le Ghana et la Côte d'Ivoire vont de plus en plus
mal depuis la fin de la crise post-électorale qui a secoué le voisin
francophone. Le pouvoir d'Abidjan reproche aux autorités ghanéennes        leur
manque de coopération, notamment pour l'exécution des mandats d'arrêt émis
contre des personnalités de l'ancien régime qui se trouvent sur leur territoire.
(...) Dans cette bataille, le pouvoir d'Abidjan bénéficie cependant de soutien de
taille, en l'occurrence ce rapport de l'ONU, qui donne du poids aux accusations
des autorités ivoiriennes contre les pro-Gbagbo. Encore secret, ce document va
êtreexaminé par le Conseil de sécurité qui prendra certainement une décision
visant à casser le verrou ghanéen. Autre élément de pression, la visite éclair
et inattendue de Bert Koenders, le patron de l'opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (Onuci) à Accra, en début de semaine dernière. Au cours de
celle-ci, M. Koenders s'est entretenu avec le président John Dramani. On imagine
qu'il a été question de l'extradition de Koné Katinan, ainsi que du rapport des
experts pendant ce tête à tête avec le chef de l'Etat ghanéen. Egalement une
rencontre avec les exilés pro-Gbagbo. Le tout dans le but de faire venir en Côte
d'Ivoire, les partisans de l'ancien président ivoirien. Cette démarche du chef
de la mission onusienne, la première du genre depuis son arrivée en Côte
d'Ivoire, ne vient-elle pas en rajouter à la pression sur les autorités
ghanéennes en ce qui concerne les exilés réclamés par le pouvoir d'Abidjan ?
Autant le dire tout net, l'administration Dramani fait face à une pression qui
grandissante, et qui est loin de s'arrêter.




 




 





Pourquoi il faut rompre les relations avec le Ghana




 





Le Nouveau Réveil -

Voilà qui s'appelle, avoir eu tort d'avoir trop tôt raison. Lorsque nous nous
interrogions, il y a quelques jours, de savoir s'il ne fallait pas que la Côte
d'ivoire rappelât son ambassadeur en poste au Ghana, le propos avait paru
excessif, aux yeux de certains. Aujourd'hui, il ne s'agit même pas de s'arrêter
là, à rappeler l'ambassadeur ivoirien. C'est celui du Ghana en Côte d'ivoire qui
devrait être prié de rentrerchez lui. Aujourd'hui, ce sont les relations avec le
Ghana de DramaniMahama et de Johny Rawlings, qu'il faudrait rompre, purement et
simple ment. Les faits sont graves, mais officiels et indiscutables. Le Ghana
voisin ne fait pas que fouler au pied les bons principes de voisinage, en
abritant des exilés ivoiriens qui conspirent pour renverser les autorités
ivoiriennes. La preuve est faite, qu'à travers les anciens compagnons de
l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qu'il protège, le Ghana collabore
avec les terroristes d'ançar Dine. Autrement dit, les autorités piétinent
également les principes de droit international. Le Ghana, allié de djihadistes
coupeurs de bras et qui ont coupé le Mali en deux, en vue de déstabiliser la
Côte d'ivoire ! Qui l'eût cru ? C'est pourtant de cela qu'il s'agit. L'Onu,
dansson rapport dont Rfi a eu copie, détaille, dans le menu, la vaste campagne
de déstabilisation. [...].




 




 





Le président Compaoré aux pro-Gbagbo :«Négociez plutôt que de déstabiliser le
pays»




 





L'Inter, L'Expression, Le Nouveau Réveil -

Blaise Compaoré invite les partisans de l'ancien président ivoirien Laurent
Gbagbo à venir à la table de discussion et à abandonner les projets de
déstabilisation du régime d'Alassane Ouattara. Silencieux depuis quelque temps,
le président burkinabé, le parrain des discussions inter-ivoiriennes de
Ouagadougou (dialogue direct), a donné de la voix, à la faveur d'une interview à
Jeune Afrique, dont quelques morceaux ont été livrés par le journal panafricain
sur son site internet. Dans cet entretien justement, le président Compaoré
appelle à la patience et exhorte l'opposition à «s'asseoir à la table des
négociations plutôt que de déstabiliser le pays
». Toujours dans le cadre de
cette même crise ivoirien, le locataire du palais de Kossiamà Ouagadougou a
donné son avis sur la Cour pénale internationale (CPI), juridiction chargée de
juger son ex- homologue ivoirien, Laurent Gbagbo. «Je comprends évidemment
l'opinion qui juge la Cour pénale internationale comme une «justice de Blancs
qui ne s'intéresse qu'aux Africains», mais je ne la partage pas. Ce genre de
débats a toujours existé. C'est surtout l'Afrique qui demande à la CPI d'agir.
Notamment en raison d'un besoin d'impartialité. Les crimes qui y sont jugés
représentent des plaies béantes pour notre continent. Et sans la CPI, il n'est
pas sûr qu'ils auraient été examinés...
», a- t-il dit. [...]




 




 





Assassinat du colonel-major Adama Dosso/ Dogbo Blé à la barre, ce matin




 





Fraternité Matin, L'Expression, Soir Info -

Le
procès des cinq militaires qui comparais- sent devant le tribunalla grande salle
de la Cour d'appel d'Abidjan, pour séquestration, complicité, complicité
d'enlèvement et assassinat du colonel-major Adama Dosso, entre dans sa phase
décisive, aujourd'hui, avec l'audience de Bruno Dogbo Blé. L'ancien commandant
de la Garde républicaine était l'un des piliers du régime de Laurent Gbagbo.
Presque touslesprévenusquisont déjà passés devant Mathurin Kangah,président
dutribunal, depuis l'ouverture du procès, l'ont formellement cité comme étant le
donneur d'ordres pour l'exécution de l'ancien pilote de Félix Houphouët-Boigny.
Le sergent Noël Toualy était le premier        à donner la charge, le mercredi 3
octobre, au deuxième jour du procès. C'est lui qui a interpellé l'officier
supérieur à la retraite au blocus du Golfe, le 12 mars 2011, autour de 16h30,
avant de le livrer aux autres. [...]




 




 




Avant l'ouverture
du congrès de l'UDCY / Mel Théodore à propos du climat politique : ''Il devient
quasiment risqué d'exprimer une opinion qui diverge de la ligne de la coalition
au pouvoir''




 




L'Intelligent
d'Abidjan, Aujourd'hui -

L'Union démocratique et citoyenne (UDCY) sera en congrès le samedi 13 octobre
2012 à la Bourse du Travail à Treichville. En prélude à cet événement, le
président de ce parti, Mel Eg Théodore était face à la presse le samedi 6
octobre 2012 au siège du mouvement à la Riviera 2, pour situer les enjeux de ce
congrès. Il a invité la classe politique à quitter l'extrémisme pour sauver la
Côte d'Ivoire




Dans son propos
liminaire, Mel Théodore a campé l'environnement socioéconomique dans lequel va
s'organiser ce troisième congrès ordinaire de son parti sur le thème «La
conquête du pouvoir d'Etat à l'épreuve de la fracture sociale, quelles
stratégies pour l'UDCY ? ». ''Depuis la fin sanglante de la crise
postélectorale, des familles entières ont été spoliées, déchirées voire
décimées. Depuis, les Ivoiriens se dressent comme des chiens de faïence,
ignorant ou même se réjouissant du sort des uns ou des autres. Il devient
quasiment risqué d'exprimer une opinion qui diverge de la ligne de la coalition
au pouvoir'', a décrit le conférencier. L'ancien ministre de l'Intégration
africaine veut donc, au cours du congrès de son parti qui s'annonce, ''plaider
pour une sécurité rassurante et non terrorisante, formuler des propositions pour
un plaidoyer national'' dans le sens ''d'une société de droit apaisée,
démocratique et conviviale''. [...].