REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 01 OCTOBRE 2012

1 oct 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 01 OCTOBRE 2012








Affaire Koné Katinan: La Justice ghanéenne de nouveau à l'épreuve




 




Le
Pays

(01/10/2012)  - Koné Katinan n'aura pas eu le temps de respirer l'air de la
liberté. Arrêté pour « crime économique » puis relaxé pour absence de preuves le
25 septembre dernier, le porte-parole de l'ex-président Gbagbo a réintégré les
locaux d'Interpol le 28 septembre passé. De « crime économique » pour lequel on
n'a retenu aucune charge pour l'instant contre Koné, l'on est passé à un autre,
plus sérieux celui-ci, à tout point de vue.




«
Crime de sang » ; c'est la nouvelle accusation qui pèse lourd sur les épaules de
Koné. Toujours est-il qu'à la fin, cette histoire ressemble fort à un jeu de
ping-pong qui fait de l'homme, le réfugié politique le plus célèbre d'Accra.
L'on se souvient que la presque concomitance des attaques de Noé et la relaxe de
Koné avaient créé un incident diplomatico-judiciaire rarement vu, de bonne
mémoire, entre la Côte d'Ivoire et son voisin ghanéen. C'est en cela que cette
nouvelle arrestation du porte-parole de Gbagbo suscite des interrogations à plus
d'un titre.




En
effet, que s'est-il passé pour qu'Interpol devance la Justice ghanéenne pour
arrêter Koné alors que celle-ci s'apprêtait à livrer son verdict sur la demande
d'extradition de ce dernier le 11 octobre prochain ?  Le torchon est-il si
incandescent entre les deux pays frères au point que l'un ne fasse plus
confiance à l'autre ? Sans doute Abidjan ayant appris que de nouveaux
développements militent en faveur de l'inculpé, a voulu coupé l'herbe sous les
pieds de la Justice ghanéenne. Toujours est-il que l'empressement du pouvoir
ivoirien à moins de deux semaines du verdict de l'extradition de Koné montre que
la confiance a foutu le camp entre les deux capitales. Pourquoi n'a-t-on pas
attendu ce verdict avant tout autre nouvelle initiative ? Mais sait-on jamais ?




Le
politique a souvent ses raisons que la justice elle-même ignore. Peut-être qu'il
s'agit là d'un modus vivendi entre les autorités politiques des deux pays,
histoire de régler, une bonne fois pour toutes, le contentieux diplomatique
consécutif à la relaxe de Koné ; un contentieux qui n'est pas sans conséquences
fâcheuses sur la vie des populations de part et d'autre de la frontière.  De
toute évidence, cette liberté sous caution du porte-parole de Gbagbo a été la
pilule la plus amère à avaler pour les nouvelles autorités ivoiriennes. Dans ce
micmac juridico-politique, à quoi faut-il s'attendre le 11 octobre prochain ?
Visiblement, les choses semblent se précipiter dans l'affaire Katinan Koné. Et
on se demande si la raison d'Etat ne prendra pas le pas sur le juridisme dont a
fait montre jusque-là la Justice ghanéenne.





 





 





Arrestations d'assaillants non loin de la frontière du Ghana





 





Koaci.com


(30/09/2012)



- Au moins quatre éléments qui avaient fuit vers le Ghana après l'attaque de Noé
(ville frontière avec le Ghana) du 21 septembre dernier ont été arrêtés par des
éléments des forces spéciales de l'armée ivoirienne entre mardi et vendredi
soir.

Ces derniers, retrouvés sans leurs armes et ce avec le concours des autorités
ghanéennes qui ratissent de l'autre côté de la frontière, ont été reconnus tour
à tour par six autres, fait prisonnier au moment de l'opération qui avaient
entraîné la mort de six assaillants  le chef des opérations, le pasteur "Djaha
Aristide" qui avait fondé une prophétie qui annonçait la chute du régime du
président Ouattara en 77 jours.





Tout indique qu'en déroute, les arrêtés auraient tenté en vain de
franchir la frontière pour se "réfugier au Ghana". Selon les informations reçus,
5 à 7 autres des assaillants auraient quant à eux réussi à franchir la
frontière. Des informations concordantes mais non confirmées, indiquent que
l'armée ghanéenne aurait elle aussi procédé à une vague d'arrestation en son
territoire.





Les assaillants qui rappelons le, surveillés depuis par les
forces spéciales ivoiriennes qui leur ont tendu un piège, avaient mis en place
un plan pour tenter de prendre possession de la ville de Noé pour en faire
ensuite un centre de ralliement d'autres, venus de part et d'autre, en vue d'une
offensive sur Abidjan.

Manipulés par la cause religieuse, ces derniers, parmi lesquels d'anciens gradés
de l'armée et des gendarmes, étaient passés à l'action en brandissant des champs
en louange à une "libération" la Côte d'Ivoire par Jésus.





Du peu d'informations reçues à cette heure, nous apprenons que
d'autres prises pourraient intervenir d'ici peu notamment au niveau de petits
villages cachettes situés la "frontière lagunaire".

Notons qu'une unité spéciale de l'armée ivoirienne est actuellement en action
dans cette zone du sud est ivoirien. Difficile de recueillir des informations
précises sur sa composition même si tout indique qu'elle intégrerait des
éléments de retour de formation du Maroc et de France.




 




 




Mali: "la seule
façon de régler le problème est militaire", selon Abdou Diouf




 





Connexionivoirienne.net

(30/09/2012) - La "seule façon de régler le problème" du nord du Mali,
occupé depuis six mois par des islamistes armés, est "militaire", a affirmé
dimanche le secrétaire général de la Francophonie, l'ancien président sénégalais
Abdou Diouf. "J'ai nourri l'espoir que ce problème se réglerait par la
négociation mais j'ai perdu mes illusions. La seule façon de régler ce problème
est militaire", a déclaré M. Diouf, dans un entretien à la chaîne TV5 Monde. "Il
n'y a pas d'alternative" face à des "islamistes alliés à des narcotrafiquants, à
des preneurs d'otages et à des criminels frontaliers", a-t-il estimé. "Il faut
que tout le monde s'y mette. Il ne faut pas être tiède dans cette affaire". "La
situation est extrêmement grave. Personne ne sera à l'abri si ce cancer se
développe", a-t-il insisté. Pour le secrétaire général de l'Organisation
internationale de la Francophonie, "c'est un problème qu'on ne peut pas laisser
entre les mains du Mali et de la Cédéao", la Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest qui s'est dit prête à déployer une force de 3.300 hommes
sur place. "Le gouvernement malien, la Cédéao seront en première ligne", a-t-il
dit. "Mais toute la communauté internationale est concernée. Il faut les aider à
vaincre le terrorisme qui se développe dans le nord du pays", a-t-il estimé. "On
n'a pas le choix. J'entends parler de gens qui ne veulent pas de troupes
étrangères mais on n'a pas le choix. Il faut être sérieux!" s'est-il exclamé.
(...)