Après plusieurs reports, la prison de Gagnoa a été réouverte, le vendredi 28 septembre. Cette prison avait été vandalisée, incendiée à 70 %, le 30 mars 2011, par une foule de manifestants en colère. En effet, dans la matinée du vendredi, le procureur de la république près le tribunal de Gagnoa, Koné Souleymane, a eu une concertation avec les forces de sécurité notamment, la police, la gendarmerie, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et la police pénitentiaire. Une réunion à caractère sécuritaire qui a abouti à la rouverture de la prison de Gagnoa.

Selon le régisseur intérimaire, le capitaine Fran Zibo Luc, rencontré par le Bureau de l'Information Publique de l'ONUCI, « la prison a reçu 24 prisonniers le 29 septembre». Il a précisé que « les policiers, les gendarmes et les FRCI assurent la sécurité extérieure de la prison tandis que les gardes pénitentiaires en assurent la sécurité interne ».

Précisons que les travaux de la rehabilitation ont été financés par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à hauteur de onze millions huit cent mille francs dans le cadre d'un projet à impact rapide, en partenariat avec la Croix Rouge de Côte d'Ivoire et l'ONG Prisonniers Sans Frontières. La mise en œuvre de ce projet a été assurée par l'ONG Prisonniers Sans Frontières par le biais d'un protocole d'accord entre l'ONUCI et l'ONG Prisonniers Sans Frontières.

Ce projet dont le titre est : Réhabilitation de la cour des mineurs et des femmes de la prison de Gagnoa avait comme objectifs, l'amélioration des conditions de détention des femmes et des mineurs à Gagnoa. Les bâtiments de l'administration et la prison à proprement parler ont été entièrement réhabilités.