Revue de presse internationale, 23 septembre 2008

23 sep 2008

Revue de presse internationale, 23 septembre 2008


La réforme du cacao ivoirien ne permet pas encore la "transparence" (ONG), AFP, 22 septembre 2008- La création d'une structure unique pour gérer la filière du café-cacao en Côte d'Ivoire, annoncée lundi par le gouvernement ivoirien, n'assurera pas la "transparence" du secteur tant que les exportateurs ne publieront pas les taxes qu'ils paient, a estimé l'ONG Global Witness. "Le plan du gouvernement ivoirien de créer temporairement une seule entité pour administrer la filière cacao n'assurera pas la transparence tant que les exportateurs de cacao ne publient ce qu'ils paient au gouvernement et à ses institutions", explique un communiqué de cette ONG spécialisée sur les ressources naturelles, les conflits et la corruption (...) Pour Global Witness, "le secteur du cacao de la Côte d'Ivoire a souffert d'un manque de transparence et de responsabilité depuis des décennies". "Modifier le nombre d'institutions qui gèrent le secteur ne suffira pas à régler le problème", a affirmé Patrick Alley, directeur de Global Witness, cité dans le communiqué. En 2007, Global Witness a publié un rapport selon lequel plus de 118 millions de dollars issus du commerce du cacao avaient servi à financer l'effort de guerre dans le récent conflit armé en Côte d'Ivoire.

SIMONE GBAGBO LE LEADER AU LANGAGE POLITIQUEMENT INCORRECT QUI DERANGE PLUS QUE JAMAIS L'ORDRE ETABLI, Sanfinna, 22 septembre 2008- A une époque où la cause semble être entendue sur la politique et les « politiciens » et où l'opinion en général considère, preuves malheureusement souvent en main, que la politique est sale, qu'elle est animée par des gens cradingues qui n'ont pour seule Bible que le mensonge pour arriver à leurs fins, des leaders comme Simone Gbagbo cultivent un franc-parler qui fait désordre (...) Ca déstabilise parce que ça donne des armes au peuple pour contrôler ceux qui aspirent à le gouverner, ça décale plutôt négativement par rapport au tempo qui a toujours rythmé les activités politiques jusqu'à présent. Voilà pourquoi, quand Simone Gbagbo assène les choses crûment, les yeux secs comme on dit et d'une voix qui ne tremble pas, elle dérange les gouvernants mais aussi ces petites gens qui, innocemment, prennent pour argent comptant ce que disent les hommes qui ont le pouvoir politique, économique, médiatique (...)Sinon, qui peut en son âme et conscience, trouver que Simone Gbagbo a tout faux lorsque parlant de son pays, elle suggère de « revisiter l'Accord de Ouagadougou pour trouver des solutions qui soient plus à la dimension de nos proches, de notre budget ? ». Si la paix n'a pas de prix, comme on le clame ici et là en réplique, elle ne saurait prendre pour étalon mesure, la déraison. En effet, qui ignore les difficultés financières de la Côte d'Ivoire, ce pays qui après 6 ans de crise, a déboursé 342 milliards de FCFA pour faire face au conflit et doit maintenant répondre à d'autres exigences ? (...)Se taire, quand on sait surtout les mauvaises dispositions des bailleurs de fonds pour s'acquitter des engagements qu'ils ont pris depuis Marcoussis d'aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise en finançant le DDR, la reconstruction, les élections, etc., et que par ailleurs bien d'esprits malins attendent tout simplement tirer prétexte de l'impossibilité de faire face à toutes ces exigences financières, pour repartir dans la crise ouverte comme en l'An 40, est encore plus condamnable (...)