REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 28 JUIN 2013
Réconciliation : L'ONUCI se félicite de la reprise du dialogue
Nord-Sud –
La
reprise du dialogue entre le gouvernement et les partis de l'opposition du cadre
permanent du dialogue (Cpd), le 24 juin dernier, a été saluée et encouragée par
la mission de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Hier, au
cours de son point-presse hebdomadaire, à son siège de Sébroko, la porte-parole
de la mission, Sylvie Van den Wildenberg a dit que l'institution prend acte de
cette reprise des travaux, entamés fin 2012, visant la relance du dialogue
politique républicain en Côte d'Ivoire. « L'Onuci encourage la participation de
tous les partis et formations politiques de l'opposition à cette démarche »,
a-t-elle affirmée. Elle a dit espérer que le dialogue politique soit
constructif, de sorte à faire avancer le processus de réconciliation. Sylvie Van
den Wildenberg a observé que la volonté du gouvernement de discuter avec
l'opposition s'inscrit dans la Résolution 2062 de l'ONU. [...]
Dialogue républicain : La rencontre avec le FPI reportée sine die
Soir Info -
La
rencontre entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien qui devait se
tenir, le jeudi 27 juin 2013, à 18 h, a été reportée à « une date ultérieure ».
L'information émane des services de la Primature qui, dans une note aux organes
de presse, a indiqué le report de la réunion entre les autorités et le Fpi.
Aucune raison n'a été avancée par la Primature. Mais, jeudi, en fin de matinée,
la direction du Fpi donnait une conférence de presse où elle posait des
préalables à la reprise du dialogue politique. Lundi dernier, Daniel Kablan
Duncan et des membres de son gouvernement avaient échangé avec onze (11) partis
d'opposition présents dans le Cadre permanent de dialogue (Cpd).
Reprise du dialogue Républicain : Le Fpi exige un médiateur
Le
Mandat, Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Jour plus -
Annoncée
en grande pompe par les médias ces derniers jours, la reprise du dialogue
Républicain est confrontée à un énième blocage. Et non des moindres. Le Front
populaire ivoirien (Fpi), le poids lourd de l'opposition ivoirienne ne
participera pas, pour l'instant à cette rencontre d'échanges visant à normaliser
la situation politique en Côte d'Ivoire. De ce fait, la rencontre annoncée,
hier, dans la soirée, avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à la
Primature, a été ajournée. L'information a été livrée, hier, jeudi 27 juin, par
le Secrétaire général par intérim et porte-parole du parti, au cours d'une
rencontre avec la presse, au siège provisoire du Fpi, à Cocody Attoban. Sans
détours, le Pr Kodjo Richard a fait savoir que la position du Fpi ne bougera
d'un iota, tant que le gouvernement ne manifestera pas sa bonne foi, en prenant
en compte ses attentes, notamment «la libération du Secrétaire général par
intérim de la JFPI, Koua Justin, l'application de l'article 11 et 12 de la
Constitution ivoirienne relative à la liberté d'expression et de manifestation,
le dégel des avoirs des militants du parti.» Outre ces exigences, le Secrétaire
général par intérim du Fpi insiste sur la mise sur pied d'un comité de
régulation et de suivi dans le cadre de la négociation pour la réconciliation
nationale, et la désignation d'un médiateur. «Pour poursuivre le dialogue dans
la sérénité, le gouvernement doit régler les questions relatives à l'application
des articles 11 et 12 de la Constitution relatif aux libertés publiques, au
dégel des avoirs, aux arriérés 2011 et 2012 sur le financement des partis
politiques. Il faut nécessairement un médiateur qui départagera les partis. Le
gouvernement ne peut pas être juge et partie», a-t-il conclu.
Le
FPI met en garde Ouattara : « Si vous refusez le dialogue ... »
Notre Voie -
«Si
on continue de nous ridiculiser, que nous n'arrivons pas à faire entendre notre
voix, et comme nous n'avons pas d'autres moyens que les voies démocratiques,
nous irons nous asseoir. Mais d'autres qui utilisent les mêmes armes qu'eux,
viendront parler à leur manière».
Ces
propos sont du secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi). Dr. Richard
Kodjo les a tenus au cours d'une conférence de presse, hier, à l'ex- QG de
campagne du Président Laurent Gbagbo, à la Riviera-Attoban (Abidjan). Estimant
justement que les Ivoiriens ne doivent plus admettre l'avènement d'un parti
unique dans leur pays et d'une candidature unique à l'élection présidentielle
comme le régime Ouattara tend à le laisser entendre, le secrétaire général et
porte-parole du Fpi, a affirmé que l'actuel chef de l'Etat, Alassane Dramane
Ouattara, a un plan qui renvoie à cette thèse totalitaire. Le plan consiste, à
l'en croire, à non seulement être le candidat unique, mais aussi à créer un
parti unique. « Le Rhdp va se transformer en parti unique au profit de M.
Ouattara. Mais est-ce que nous devons le laisser ? En 2013, au moment où les
intimidations ont atteint l'âge de la décadence puisque nous sommes encore à
l'âge de la pierre taillée en matière de démocratie, je pense qu'on ne doit pas
nous imposer un parti unique ni laisser un candidat être un candidat unique »,
a-t-il insisté. [...]
Richard Kodjo, (secrétaire général par intérimdu Fpi) répond aux questions des
journalistes : «Ouattara, candidat unique en 2015, nous n'accepterons jamais»
Le
Nouveau Réveil, Le Quotidien d'Abidjan - Est ce qu'à ce rythme là, vous pour
riez participer aux élections prévues en 2015 ?
C'est
parce que nous voulons aller aux élections que nous désirons que les normes de
la démocratie soient créées en Côte d'Ivoire. Il est évident que si nous allons
à des élections en 2015 dans cet environnement là, on ira pour valider la
réélection haut-la-main de Ouattara. Donc, il nous faut avoir les conditions
d'élections justes et transparentes. Evidemment, le régime fait du dilatoire, et
on les voit arriver. Mais nous persévérerons pour que ces conditions soient
acquises. Nous sommes à une étape des négociations, ce n'est pas la fin. Donc
pour poursuivre en toute sérénité, nous demandons au gouvernement de faire
preuve de bonne foi et règle ce qui est acquis et n'arrête pas de façon illégale
un leader de jeunesse au siège de son parti.
(...)
Pendant que vous êtes en train de poser des conditions, le président Ouattara a
annoncé sa candidature.
Oui,
le président Ouattara est candidat et il a son plan, celui d'être candidat
unique. Mais le premier plan, c'est la création d'un parti unique en Côte
d'Ivoire. C'est à dire transformer le Rhdp en parti unique au profit de
Ouattara. Mais est ce que nous pouvons le laisser faire ? Je pense qu'on ne doit
ni le laisser avoir un parti unique, ni le laisser être candidat unique. (...)
Nous, si on continue de nous ridiculiser et que nous n'arrivons pas à faire
entendre notre voix, comme nous n'avons pas d'autre moyen de lutte que la voie
démocratique, on ira s'asseoir. Mais d'autres qui utilisent les mêmes armes
qu'eux, viendront leur parler à leur manière. [...]
Quel est donc le vrai agenda du FPI ?
Le
Nouveau Réveil -
Peut
on raisonner quelqu'un qui estime être le seul et unique détenteur de la vérité
? Peut-on se réconcilier avec quelqu'un qui pense avoir raison sur tout et sur
tous ? Le dialogue est il possible avec quelqu'un qui refuse obstinément de
reconnaître ses torts et qui assimile le bouquet final de la crise post
électorale, c'est à dire l'arrestation de Laurent Gbagbo à un coup d'Etat contre
le régime de l'ancien président ? Et que dire de ce chapelet de préalables que
le Fpi a pris l'habitude d'é grener à chaque fois que l'on parle de l'ouverture
d'un dialogue ? L'équation de la réconciliation nationale, on le voit, semble de
plus en plus complexe à mesure que le temps passe. Comme s'il consultait un
autre agenda, le Fpi est plus que jamais inflexible sur ses revendications. On a
beau libérer Aké N'gbô, Boni Claverie, Maho Glofiéi et plusieurs dizaines de pro
Gbagbo afin de montrer la bonne foi du régime en place. Le Fpi refuse de voir la
main tendue, il reste solidement scotché à ses exigences. Le pouvoir a beau
organiser le retour de certains officiers supérieurs de l'armée comme le
colonel-major Konan Boniface du Ghana, ou encore l'ex-maire de Yopougon pour
témoigner de sa bonne foi, rien ne fait bouger le Fpi. Il faut libérer d'abord
Gbagbo, Simone, Affi, Aboudrahamane Sangaré, Blé Goudé, Koua Justin et tous les
autres avant de parler de dialogue. Au grand dam de tous ceux qui rêvent de paix
et de réconciliation, le Fpi vient, une fois de plus, de décliner l'invitation
du gouvernement Duncan. Dans la déclaration livrée à la presse hier par le Fpi,
le ton n'y est pas, le fond est désespérant. Quel sera le point d'arrivée de
cette course folle et insensée sur les sentiers de l'irrévérence et de
l'extrémisme ?
Réforme sur la nationalité : Voici les changements survenus
Le
Patriote -
Les parlementaires vont bientôt se pencher sur un projet de loi qui leur a été
soumis par le gouvernement. Relativement au code sur la nationalité. La
proposition faite au début du mois de juin modifiant le processus d'acquisition
de la nationalité ivoirienne porte sur trois aspects. Le premier point dispose
que les hommes étrangers qui épousent une Ivoirienne pourront devenir
automatiquement ivoiriens. Avant cette disposition, lorsqu'une étrangère
épousait un Ivoirien, celle-ci acquérait la nationalité. La seconde disposition
concerne la naturalisation d'une partie des étrangers présents dans le pays. Les
citoyens d'origine étrangère nés avant les indépendances en Côte d'Ivoire auront
la nationalité ivoirienne s'ils le veulent. Il s'agit notamment de ceux nés
avant le 9 janvier 1973, date de la promulgation de la nouvelle loi qui a mis
fin au droit du sol et a consacré le droit du sang. Ceux sont 300 000 personnes
qui sont concernées par cette procédure qui s'inscrit dans le cadre de l'Accord
de Linas Marcoussis qui a voulu régler le problème. Un an avait été donné aux
concernés pour se signaler. A la faveur de cette loi, au-delà des concernés,
leurs descendants pourront aussi acquérir la nationalité ivoirienne. Le Code de
la nationalité a été modifié à la fin de l'année 1972. Mais les régularisations
n'ont pas été effectuées. En 2004, les accords de Linas Marcoussis ont voulu
régler le problème et ont donné un an aux concernés pour se signaler. Nombre de
concernés n'ont pu bénéficier de cette mesure. L'adoption par le Parlement et
son décret d'application va expliciter la procédure de la naturalisation. Les
soupçons qui font croire que le régime prépare un bétail électoral dans la
perspective de l'élection présidentielle de 2015 ne sont nullement fondés
surtout qu'un naturalisé doit attendre 5 ans avant de pouvoir exercer son droit
de vote. La même personne doit attendre 10 ans avant d'être éligible.
Tentatives de coup d'Etat, atteinte à la sûreté de l'État, insécurité.../ Hamed
Bakayoko hier à la RTI : « Nous seront intraitables contre les
déstabilisateurs »
Le
Patriote -
Une véritable mise au point. C'est ainsi que l'on peut qualifier l'intervention
du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, hier. Invité sur
le plateau de RTI1, Hamed Bakayoko, comme à son habitude, n'a pas usé de la
langue de bois. Le ministre chargé de la sécurité en Côte d'Ivoire, avec des
mots bien choisis, a tenu à faire comprendre à tous ceux qui pensent encore
déstabiliser la Côte d'Ivoire d'arrêter de rêver. « Le temps des coups d'État,
c'est fini », a martelé le premier sécurocrate ivoirien. Pour étayer ses propos,
il a cité le cas du Mali. Pour lui, la marche du monde actuel ne permet plus de
tels scénarios « Nous serons intraitables face aux déstabilisateurs et sur la
question de la stabilité du pays. Quelque soient vos rangs, si vous êtes cités
en lien avec les agents de la déstabilisation, nous allons faire face », a
prévenu le ministre Hamed Bakayoko. Comme pour appuyer ce qu'il dit, le ministre
Hamed Bakayoko a autorisé à la RTI1 à diffuser des éléments audiovisuels où on
voit le commandant Jean-Noël Abéhi en train de lire une déclaration filmée dans
l'optique d'une prise de pouvoir par les armes avant son arrestation à Accra.
[...].
Affaire « Attaque d'Agban » : Les 14 gendarmes mis en cause libérés hier
L'Inter, L'Expression -
Fin
de calvaire pour 14 gendarmes de la caserne d'Ag- ban, le plus grand camp de
gendarmerie du pays, situé au cœur d'Abidjan. Ils comparaissaient, hier jeudi 27
juin 2013, devant le tribunal militaire d'Abidjan pour violation de consignes
dans l'affaire ''attaque d'Agban''. En effet, dans la nuit du 14 au 15
octobre 2011, soit aux environs d'une heure du matin, des tirs nourris ont été
entendus au sein du camp de gendarmerie. Cette situation qui faisait suite à la
diffusion sur la radio de la gendarmerie nationale, d'un message appelant les
hommes à se retourner contre les autorités en place, et attribué au chef
d'escadron Jean-Noël Abéhi, a entraîné l'arrestation de 21 gendarmes, présentés
comme des proches du commandant Abéhi, qui était à cette époque en exil. Arrêtés
pour atteinte à la sûreté de l'État, trouble à l'ordre public, violation de
consignes et détention illégale d'arme à feu, ces gendarmes étaient depuis cette
date sous mandat de dépôt. Après un long procès, le juge du tribunal militaire
avait ordonné leur relaxe pour vice de procédure. Mais quelques mois plus tard,
ils sont revenus à la barre, cette fois moins nombreux (14 au lieu de 21), les
charges ayant été requalifiées. Ils étaient poursuivis désormais pour violation
de consignes. (...)Dosso Losséni, le procureur militaire, tout en leur
reconnaissant des circonstances atténuantes, a requis 4 mois de détention
militaire. Une réquisition bien suivie par le juge Koffi Kouadio qui les a
condamnés à cette peine. Mais celui-ci a ordonné la levée du mandat de dépôt qui
leur était délivré depuis 22 mois. Ainsi, les 14 gendarmes dont un lieutenant, 7
maréchaux des logis chef (Mdl/c) et 6 maréchaux des logis (Mdl), ont été
libérés. Cela s'explique par le fait que les 14 gendarmes ont déjà purgé leurs
peines parce qu'ils avaient déjà passé 22 mois en prison avant leur condamnation
par le juge.
Les FRCI attaquent un village d'Aké N'Gbo : un mort, des maisons pillées
Notre Voie -
Jeudi
27 Juin 2013. 9h03. M'Brago 2, un village de la sous-préfecture d'Anyama. Le
corps sans vie du jeune Tchoungbé Moïse Djacla, né le 27 Janvier 1976 à
Bakassou, dans la sous-préfecture de Bouaflé, gît dans une mare de sang devant
la porte de sa chambre. A la vue du sang qui a inondé tout l'espace, des dames
pleurent à chaudes larmes. Tout M'Brago, village maternel du dernier Premier
ministre du président Laurent Gbagbo, le professeur Aké N'Gbo, situé dans la
sous-préfecture d'Anyama, plonge dans une tristesse en cette matinée. Selon les
témoignages des villageois, des éléments des Frci, environ une quinzaine, ont
abattu le jeune Tchoungbé Moïse Djacla, étudiant en fin de cycle de pharmacie.
(...)
Comment en est-on arrivé à cette tragédie ? Selon le chef du village, Yapo
N'Cho, les éléments des Frci, armés de kalachnikov et de Rpg, des armes de
combat, ont fait irruption dans cette bourgade hier, aux environs de 1h du
matin. «Ces hommes armés se sont mis à tirer dans tous les sens à l'entrée du
village. Tous les villageois étaient traumatisés. Ils se sont terrés. Ces hommes
se sont séparés en divers groupes. Certains ont investi le centre du village,
d'autres se sont dirigés vers le domicile de mon jeune frère, M'Bo Akré Lucien».
La suite. «Ces individus encagoulés ont demandé à mon gendre d'ouvrir la porte
de leur chambre. Ce dernier et sa femme se sont opposés, vu la situation
d'insécurité. Les bandits ont fracturé la porte d'entrée, et se sont retrouvés
nez à nez avec eux. Après avoir tiré des coups de feu dans la maison, ils ont
demandé où se trouve la maison de la riche commerçante Yorouba du village.
Lorsque le couple a dit qu'il ne connaissait pas sa maison, les soldats ont
menacé d'abattre le jeune étudiant. Lequel, pris de peur, a saisi la
kalachnikov. Le malfaiteur dans la lutte a tiré une rafale sur sa jambe gauche.
Blessé grièvement, le jeune homme a lâché prise et s'est traîné jusque devant la
porte de la chambre pour demander de l'aide. Il a rendu l'âme aux environs de 3h
du matin. [...]
Liberté de la presse / « L'Éléphant déchaîné » convoqué à la brigade de
recherche. Assalé Tiémoko Antoine (Dg), hier : On commence à nous prendre au
sérieux
Le
Nouveau Réveil -
Selon
une information reçue, hier, de source sûre, des responsables du journal «
L'Éléphant déchaîné » ont été convoqués à la brigade de recherche de la
gendarmerie. L'information précise que deux gendarmes, l'un en uniforme du corps
et l'autre en civil, ont déposé, mercredi, à la rédaction du journal, deux
convocations adressées au directeur de publication, Bony Valery, et au rédacteur
en chef Wenceslas Assohou. Les deux responsables sont, en effet, convoqués à la
Brigade de recherche, aujourd'hui, à 10h, pour «nécessité d'enquête».
Joint au téléphone, hier, le directeur général de «L'Éléphant déchaîné », Assalé
Tiémoko Antoine, s'est voulu tout à fait impassible. «Depuis le temps qu'on
nous menace, on peut dire que les convocations de ce genre ne commencent que
maintenant. Ce qui veut dire qu'on commence à nous prendre au sérieux»,
a-t-il répondu. Avant de poursuivre : «Nous sommes sereins parce que nous
faisons notre travail de façon professionnelle. Nous sommes tous des
justiciables. La preuve, c'est qu'en tant que responsables, si on nous convoque,
nous répondrons à cette convocation. Nous ne portons pas atteinte à la liberté
de la presse».