REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2008

26 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2008



Démarrage de l`enrôlement - L'Onuci transporte du matériel électoral à Nassian
Le Temps
– «L'Opération des Nations unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI) transporte à partir d'aujourd'hui (hier jeudi : ndlr), plus d'une tonne de matériel électoral à Nassian, l'un des 70 centres départementaux, a annoncé hier, à Abidjan, le porte-parole de la mission, Hamadoun Touré. Selon M. Touré, qui s'exprimait lors du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, cet appui logistique de la mission onusienne vise à faciliter le démarrage de l'enrôlement sur toute l'étendue du territoire ivoirien prévu la semaine prochaine. " L'ONUCI apporte une aide logistique à la généralisation de l'opération de l'identification et du recensement électoral lancée le 15 septembre 2008 dans sept villes de la Côte d'Ivoire ", a expliqué le porte-parole qui a également précisé que, selon les statistiques de l'ONUCI, plus de 3 500 personnes avaient d'ores et déjà été enrôlées depuis la phase de lancement. Il a réaffirmé l'engagement de l'ONUCI à poursuivre son soutien afin que cette opération cruciale du processus électoral soit couronnée de succès. M. Touré a rappelé que, dans ce cadre, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, avait déjà rencontré mardi à Abidjan, les leaders du RDR et du PDCI pour les informer des avancées enregistrées et des défis qui restaient à relever sur le plan logistique et sécuritaire notamment et leur réitérer la détermination de l'ONUCI à les accompagner jusqu'au bout. Sur une note triste, le porte-parole adjoint de la Force, le Commandant Fréderic Scherrer, a annoncé le décès de 3 militaires bangladais déployés au sein de l'ONUCI, victimes d'un accident de circulation survenu le 19 septembre 2008 sur l'axe Daloa-Zuénoula. Six autres de leurs compatriotes voyageant à bord du même véhicule ont été admis à l'hôpital où ils reçoivent des soins. M. Choi s'est rendu mercredi à leur chevet pour leur exprimer sa compassion et leur souhaiter prompt rétablissement. »

Identification, la Cei avertit : Il n`y aura pas de séances de rattrapage
Fraternité Matin
– «La vice-présidente de la Cei, a donné une information capitale concernant le processus devant les femmes. Intervenant au cours d'une session de formation organisée par l'ong, Femme active de Côte d'Ivoire, Mme Fatoumata Traoré-Diop, vice-présidente de la Commission électorale indépendante (Cei) a insisté sur l'importance du rôle des femmes en matière de sensibilisation et de formation des populations. «Vous devez faire en sorte que même l'habitant d'un hameau ne soit pas absent à ce rendez-vous qui doit permettre au bout d'avoir un taux de participation élevé et en plus de délivrer un titre d'identité à tous ceux qui y ont droit». Elle a, en outre, fait savoir que contrairement aux audiences foraines où l'on enregistre des séances de rattrapage, l'identification de la population et le recensement électoral se dérouleront dans une période bien définie. «Celui qui rate donc le train devra encore attendre des années. Mobilisez-vous de sorte à ce que tous aient leurs papiers», a-t-elle prévenu. La vice-présidente est intervenue au cours d'une session de formation organisée par l'Ong Femme active de Côte d'Ivoire dénommée (Ofaci). Sur le thème : «Campagne d'éducation civique et de sensibilisation pour une grande implication des femmes dans le processus électoral». Cette session avait pour problématique : comment amener les femmes à s'approprier le processus électoral en Côte d'Ivoire? Interrogation à laquelle tentent de répondre, depuis le 22 septembre, au Campc de l'université de Cocody, les femmes avec le soutien de l'ambassade du Canada. La Cei avait pour mission d'instruire la trentaine de formatrices de cette l'Ong sur les différentes étapes de l'opération d'identification de la population et de recensement électoral. Dr Fatoumata Traoré-Diop a expliqué tout le mécanisme de l'enrôlement. Ainsi, les participants ont pu comprendre, d'une part, le choix des différentes pièces exigées pour ce processus et, d'autre part, les attributions de la Commission électorale indépendante et les relations de celle-ci avec tous les acteurs impliqués dans le processus électoral. Les participantes sont venues de cinq localités du pays. »

Djédjé Mady à la presse, hier : "Nous sommes pour le respect des dates"
Le Nouveau Réveil
– « [...] Le Bureau politique effectivement a posé la question, quid de la question du 30 novembre s'il n'y avait pas d'élection. Le PDCI est un parti de personnes mûres, avisées. Nous ne nous précipitons pas. Ce que nous souhaitons pour la Côte d'Ivoire, c'est que nous allions à des élections qui sortent le pays de la crise. Et le plus tôt serait le mieux, comme d'ailleurs l'Ambassadeur Janier l'a dit en sortant de l'audience avec le Président Bédié hier (Ndlr mercredi). Nous sommes pour le respect des dates. Mais ce qui importe aujourd'hui, ce n'est pas la date pour la date. C'est ce qu'on fait pour arriver à la date. Donc la consigne donnée aux membres des instances, aux membres du Bureau politique et du Conseil politique, c'est d'être sur le terrain pour diriger les Ivoiriens à se faire identifier là où ils doivent aller se faire identifier. C'est quand nous aurons une opération d'identification compatible avec les élections transparentes et crédibles que nous nous prononcerons sur ce que devient la Côte d'Ivoire après le 30 novembre. Mais au sens négatif du terme, on n'en fait pas une fixation. Au sens positif du terme, nous en faisons un objectif à atteindre. Maintenant, l'essentiel c'est de poser les actes pour arriver à l'objectif. Et le PDCI-RDA va s'impliquer dans cette conduite de l'accord politique de Ouagadougou pour qu'on y arrive. D'ailleurs comme vous le savez, il n'y a pas que le rôle du politique civil qui compte. Il y a le volet sécuritaire. Quid du désarmement, du cantonnement des troupes, etc. Il y a donc d'autres volets qui s'ajoutent. Mais nous suivons tous ces volets au niveau de la direction du parti. Nous aviserons à temps.
Le bureau politique de votre parti s'est-il prononcé sur l'identification qui est lancée ?
L'identification ne fait que commencer. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. On a lancé l'opération test dans sept villes le 15 septembre. Alors qu'on pensait qu'il y aurait 5 enregistrés par appareil par jour, ils sont actuellement à 67 par appareil, par jour selon les données qui nous sont fournies. Attendons donc de voir. Au cours de cette semaine ou la semaine prochaine, l'opération au niveau du grand Abidjan devrait être lancée. Mais les sept villes plus Abidjan, ce n'est pas toute la Côte d'Ivoire. Il faut donc que cette opération soit lancée partout grandeur nature. On a dit qu'elle va se faire au niveau des lieux de vote. Et il y a 11000 lieux de vote. Il faut donc, comme la CEI a donné les documents à nos chargés des élections, que nous puissions communiquer le nombre exact de lieux de vote par circonscription électorale pour voir si l'opération se déroule comme elle doit se dérouler. Mais elle n'a pas encore commencé partout. C'est tout cela qu'il faut prendre en compte pour faire l'analyse du 30 novembre.
Cette opération doit prendre fin dans 45 jours ?
C'est ce qu'on dit. De toutes les façons, quand on est un responsable sérieux, on juge au départ et à l'arrivée. Mais quand vous jugez à un départ partiel alors que les autres n'ont pas encore commencé, on ne sait quand est-ce qu'ils vont commencer, on verra. Ce n'est pas du 15 septembre au 30 octobre puisque tout le monde n'a pas commencé le 15 septembre. Quand on aura commencé, ce serait peut-être 45 jours. C'est pourquoi, je pense qu'il faut faire preuve de responsabilité et non d'esprit d'excitateur ou de "je-m'en-foutisme". C'est ce qu'il faut craindre. »
Dans un autre article ce quotidien indique « Djédjé Mady à propos de l'identification : "En tenant compte du fichier de 2000, on devrait se retrouver entre 8 et 9 millions d`électeurs" »

Pr Ouraga Obou sur ONUCI FM, hier, à propos de l`article 35 de la Constitution : "La Constitution doit assurer la cohésion de la nation"
Le Nouveau Réveil
– « Il s`agit principalement de l`article 35 de notre Constitution qui dispose notamment que le candidat à l`élection présidentielle doit être ivoirien de naissance d`origine lui-même né de parents qui sont également ivoiriens d`origine. Le candidat à l`élection présidentielle doit être né de parents qui sont ivoiriens et de grands-parents qui sont également ivoiriens. C`est ainsi qu`il doit apporter la preuve qu`il est ivoirien, la preuve que ses parents sont ivoiriens mais également la preuve matérielle que ses grands-parents sont également ivoiriens. Je suis convaincu que ce n`est pas évident qu`il apportera la preuve matérielle que ses grands-parents sont ivoiriens. A l`article 35, vous trouverez aussi une autre disposition qui dit, ne pas se prévaloir d`une autre nationalité. Cette disposition, même si elle est importante, en mi-chemin parfois, on a l`impression qu`on vise une personne or la Constitution n`a pas pour objet de viser une catégorie particulière d`individus. Elle doit être au-dessus de la mêlée, c`est en cela qu`elle puisse assurer la cohésion de la nation". »

Les démobilisés de Bouaké s'organisent
L'inter Source fn-ci.com
– «Les démobilisés de Bouaké veulent corriger les erreurs du passé. En effet, après les dérapages du caporal Diaby, suite à la revendication de 5 millions à payer à chaque ex-combattant, ses compagnons de lutte ont décidé de se désolidariser de lui et d'abandonner la cause. Dans une annonce faite hier par leur nouveau porte- parole Ouattara Moussa, selon des sources proches de Bouaké, les démobilisés iront en Assemblée générale constitutive ce samedi 27 septembre 2008 au centre culturel Jacques Aka. Objectif, mettre en place une organisation propre à eux en vue de défendre leurs droits et intérêts. Ouattara Moussa a pour cela, invité tous les démobilisés à prendre massivement part à cet événement, car, note-t-il, '' c'est en s'organisant que les démobilisés pourront rendre facile le combat pour leur épanouissement, engagé par le secrétaire général des Forces nouvelles ''.

Apres l`arrestation du Caporal Diaby, leader du MPDCI - Chasse à l`homme à Bouaké, des démobilisés insurgés se terrent
Le Temps
– «Il plane une atmosphère délétère de suspicion dans la ville de Bouaké. En effet, depuis l`arrestation avant-hier, du caporal Diaby, leader du MPDCI (Mouvement patriotique des Démobilisés de Côte d`Ivoire) et Chaka Sangarén un chasseur dozo, ses principaux collaborateurs se planquent et crient au loup. Pour eux, il s`agit d`une opération savamment menée pour brocarder leur mouvement. " Ils avaient juré avoir notre peau ", fulmine N.T. Toutefois, d`autres membres se sont désolidarisés et ont fait allégeance au Secrétaire général, Guillaume Soro. Dans une motion qu`ils ont lue devant la presse, avant-hier, ils ont " réaffirmé leur soutien " aux Forces nouvelles. C`est le 21 août dernier que des insurgés menés par caporal Diaby, avaient paralysé la ville Bouaké et ses différentes portes d`entrée. Réunis dans un nouveau mouvement baptisé MPDCI, les insurgés avaient exigé de l`état-major des Forces nouvelles le paiement de primes de guerre qu`ils avaient évaluées à 5 millions de FCFA par combattant. Après plusieurs négociations par chefs coutumiers interposés, caporal Diaby avait fini par obtempérer et ramener dans les casernes ses camarades "démobilisés volontaires". Cela, avec la ferme garantie de la part de l`état-major des Forces nouvelles, obtenue par le chef coutumier négociateur, qu`aucune disposition punitive ne serait prise contre les insurgés. C`est un mois après ces assurances que la hiérarchie militaire procède à des arrestations. Après enquête qui aurait révélé des actions subversives en zones Centre-Nord-Ouest, contrôlées par les Forces nouvelles. Selon un communiqué pondu par l`état-major des FN, les éléments mis aux arrêts auraient fait des aveux qui les compromettent gravement dans une " tentative de subversion ". »

Jeunes du PDCI et Pro-Gbagbo manquent de s'affronter
L'inter
– « Symphonie inachevée hier à la Sorbonne Solidarité au Plateau. Le débat suscité par la Conférence des jeunes du PDCI (CJP) a failli tourner au pugilat avec les partisans du président Laurent Gbagbo qui tiennent cet espace de « libre expression ». Les propos tenus par les premiers étant jugés « orduriers » et « irrévérencieux » par les seconds qui bandaient les muscles pour en découdre avec eux, c'est dans une ambiance surchauffée que la conférence a été interrompue vers 15 heures 15 mn. « Ce n'est parce que nous avons peur du débat, mais nos invités commencent à tenir un langage ordurier. Nous serons donc obligés de mettre un terme à cette conférence », a déclaré Armand Kouakou, chargé de communication de la Sorbonne Solidarité qui représentait le président de cet espace Nadaud Clément. Et pourtant, tout était bien parti pour un débat contradictoire enrichissant entre les jeunes du PDCI et les partisans de Laurent Gbagbo...»

Côte d`Ivoire: Un séminaire pour une "meilleure couverture" des élections vendredi, à Grand-Bassam
Abidjan.net
- « L'Institut international pour le journalisme et les technologies de l'information et de la communication (TIC) - Penplusbytes, en collaboration avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d'Ivoire(REPPRELCI), organise un atelier de formation pour une meilleure couverture médiatique des prochaines élections. L'atelier qui s'ouvre vendredi matin à Grand-Bassam, ancienne capitale du pays, vise à contribuer à une meilleure couverture des élections par les medias, en Côte d'Ivoire, en utilisant les TIC. Selon le président du REPPRELCI, Barthélémy Kouamé, il s'agit par cette initiative de démontrer la volonté de la presse à ne pas se mettre en marge des avancées technologiques et de contribuer à la réussite du processus électoral. »

Médias : La BBC ouvre ses antennes à Yamoussoukro et Bouaké
Fraternité Matin
– « La chaîne de radio britannique de service public étoffe son plateau technique, en marge d'un séminaire. Les populations de la Région des Lacs et de la Vallée du Bandama peuvent désormais recevoir en modulation de fréquence (FM), les programmes de la chaîne internationale BBC Afrique sur leurs postes récepteurs. En effet, de nouveaux relais qui émettent respectivement sur les ondes 97.7 FM et 93.9 FM viennent d'être installés dans ces localités. Ce, plus d'une décennie après celui d'Abidjan, opérationnel depuis 1994. Jeudi dernier (hier), les responsables Afrique de cette radio mondiale ont procédé au lancement officiel de ces relais, à l'Hôtel Président de Yamoussoukro. En présence du représentant du ministre de la Communication, Mme N'guessan Bernise et du Préfet de la Région des Lacs, M. Nassa Dacoury. Occasion saisie par le Directeur de la région Afrique et Moyen-Orient, M. Jerry Timmins, pour exprimer l'importance qu'attache BBC à la Côte d'Ivoire, du fait de son immense potentiel et sa diversité culturelle...Des émissions d'intérêts publics, des magazines sportifs et culturels, des débats et éditions spéciales seront diffusés à partir de Yamoussoukro. Dont un thème portant sur le futur et le rôle de cette capitale sera développé. De ce fait, il a invité la population ivoirienne à rester connectée sur leur fréquence. Aussi, a-t-il invité les auditeurs à leur faire des suggestions pour l'amélioration de leurs différents programmes. «Nous restons à l'écoute de la population», a conclu M. Razvan...Après Yamoussoukro et Bouaké, d'autres relais seront installés dans les prochains mois à San Pédro et Man. »

Enquête sur les déchets toxiques : 3 journalistes français interpellés, hier, puis relâchés
Le Nouveau Réveil
– «Mathieu Benoît, Jean Etienne, journalistes, et Alain Simonin, cameraman, tous trois (3) travaillant à la chaîne de télévision TF1 en France, ont été interpellés, hier, aux alentours de 14 heures sur le site des déchets toxiques à Akouédo par la brigade d`insalubrité de la Riviera 3. Relâchés dès 19 heures, sur intervention du ministre de la Communication, Sy Savané, on leur reproche d`avoir effectué des prises de vue sur le site où les déchets toxiques ont été déversés à Akouédo. Sans autorisation des autorités compétentes. Mais également de servir d`espions. Puisque le procès relatif à ces déchets s`ouvre dans quelques jours contre "les criminels". Qui ont permis l`entrée de cette substance assassine en Côte d`Ivoire. »

Déchets toxiques : 13 accusés à la barre lundi
Fraternité Matin
– « Accusés de tentative d'empoisonnement, 13 personnes seront jugées. Treize personnes accusées dans l'affaire du déversement, en août 2006, à Abidjan de déchets toxiques du Probo Koala (pétrolier affrété par la multinationale Trafigura), comparaîtront lundi devant la cour d'assises d'Abidjan. Selon le principal avocat de l'Etat de Côte d'Ivoire, Me Séry Kossougro Emile, les mis en cause encourent la peine maximale. En raison du déversement à l'air libre et en différents points d'Abidjan de 500 tonnes de déchets qui ont provoqué la mort de 16 personnes et l'intoxication de milliers d'autres, ils ont enfreint, selon le rôle de la cour d'assises, «la loi portant protection de la santé publique et de l'environnement» de même que «le code de l'environnement». Trois sont accusés de crime d'empoisonnement et de tentative d'empoisonnement. Il s'agit de Ugborugbo Salomon Amejuma, Nigérian âgé de 39 ans, directeur de la société Tommy qui avait passé un contrat avec Trafigura pour retraiter les déchets, et deux de ses collaborateurs: Diakité Ali et Konaté Broulaye. Quant aux dix autres, notamment colonel Tibé Bi Balou, ex-directeur des Affaires maritimes, commandant Bombo Dagui Marcel, 53 ans, Essoin Kouao dit Désiré, 44 ans, agent maritime, Tétialou Owonhon Anne-Marie, 44 ans, sous-brigadier de douane, Yoboué Théophile Ambroise, 32 ans, sous-brigadier douane, Adja Ehouman David, 55 ans, directeur technique de Waibs, Yao Kouassi, 42 ans, brigadier de douane, ils sont accusés de complicité d'empoisonnement. Trois personnalités, dont la responsabilité administrative, dans ce scandale, avait été établie par la commission d'enquête gouvernementale et qui avaient été suspendues de leur fonction, ne sont pas poursuivies au plan pénal. Elles ne comparaîtront au procès qu'à titre de simples témoins. Il s'agit de Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d'Abidjan, Amondji Djédji Pierre, gouverneur du district d'Abidjan, et colonel-major Gnamien Konan, ex-directeur général des Douanes. Aucun des responsables de Trafigura ou de sa filiale locale n'a été renvoyé devant la cour, conformément à l'accord passé en février 2007 entre la multinationale et l'Etat de Côte d'Ivoire qui a accepté d'éteindre les poursuites contre le versement de 100 milliards de FCFA pour réparation des préjudices subis, indemnisation des victimes et remboursement des frais de dépollution. Ainsi, les trois responsables de la multinationale qui étaient détenus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), Dauphin Claude, Jean-Pierre Valentini et Kablan N'Zi, ont-ils été libérés. D'autres personnes ont été bel et bien poursuivies avant d'être blanchies par l'accusation. Elles bénéficient d'une ordonnance de non-lieu: Jorge Luis Marrero, Paul Short, Nobah Amonkan, Gouro Kouamé, Coulibaly Léhé, Kintega Madi, Yoro Sidibé et Koné Kpandotien Paul. »

Solidarité sous régionale - La CEDEAO en conclave à Abidjan
Le Temps
– « Le deuxième forum des ministres en charge de la solidarité et du développement social de la Communauté économique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), s'est ouvert hier jeudi à Abidjan, en présence du Premier ministre Guillaume Soro Kigbafori, de M. Laurent Dona Fologo et de plusieurs membres du gouvernement. Pendant deux jours, les délégations venues des Etats membres de la CEDEAO, réfléchiront sur le thème : la solidarité et le développement social dans le contexte de l'intégration régionale"...M. Pierre, Directeur adjoint pour les sciences sociales et humaines de l'UNESCO a, quant à lui, exprimé toute la gratitude de l'UNESCO à la Côte d'Ivoire d'avoir accepté d'abriter ce forum. Pour lui, cela témoigne de l'engagement des autorités ivoiriennes à faire du développement social et de la solidarité, une réalité tangible. Car dira-t-il : " sans développement pas de paix et sans paix pas d'intégration régionale". Le premier ministre a, au nom du chef de l'Etat, traduit toute la gratitude du peuple ivoirien aux différentes délégations, qui, en acceptant de faire le déplacement à Abidjan, portent ainsi un témoignage sincère de fraternité et de solidarité au peuple ivoirien. [...] ».