REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 AVRIL 2013

26 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 26 AVRIL 2013







Le
système des Nations unies signe un accord de coopération avec l'Assemblée
nationale de Côte d'Ivoire




 





Abidjan.net / ONUCI, L'Inter, Le Patriote, L'Expression, Le Quotidien d'Abidjan
-

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koënders et le Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro
ont procédé ce jeudi, à la signature d'un Accord cadre de coopération entre le
Système des Nations Unies et l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. En vertu de
cet Accord, le Système des Nations Unies fournira une expertise technique
multidisciplinaire pour le développement et la mise en œuvre d'une initiative
conjointe d'appui institutionnel à l'Assemblée Nationale.




 





Concrètement, a indiqué M. Koënders dans son mot de circonstance lors de la
cérémonie, « le Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire envisage d'aider
l'Assemblée nationale à plusieurs niveaux. Il s'agit notamment de l'aider à
articuler et traduire dans les faits son Plan Stratégique, à mobiliser les
ressources techniques et financières auprès d'entités du système des Nations
Unies en Côte d'Ivoire ainsi qu'auprès d'autres partenaires bilatéraux et
multilatéraux et d'assister à la mise en œuvre d'activités d'appui de
l'institution nationale ».




 




Selon
les termes de l'Accord, l'appui inclut, sans pour autant s'y limiter, la mise à
disposition d'une expertise technique et multidisciplinaire, y compris un
spécialiste en appui au renforcement des capacités parlementaires détaché auprès
de l'Assemblée nationale. Ce qui devrait contribuer à une meilleure définition
d'objectifs, d'indicateurs de résultats et de domaines d'activités permettant
d'articuler le Plan Stratégique de l'Assemblée nationale.




 




«
L'ONUCI et l'Assemblée nationale travailleront ensemble, sur la base de
l'Accord, pour renforcer les capacités des élus et de l'administration
parlementaire, en vue d' asseoir l'Assemblée nationale comme un véritable
instrument de contrôle démocratique, de promotion de dialogue politique et de
réconciliation nationale, à en faire un réel outil de participation à la
résolution des causes profondes de la crise ivoirienne, en particulier à travers
l'étude et l'adoption de lois dans le sens de l'intérêt du peuple, comme par
exemple, des textes permettant une meilleure gestion des questions foncières et
de relance économique et sociale. » a également indiqué M. Koënders.




 




Dans
son allocution, le Représentant spécial a par ailleurs souligné le rôle
essentiel de l'Assemblée nationale qui, « au-delà d'être une simple institution
formelle de la République, doit venir puissamment en appui aux efforts de
l'exécutif pour rétablir la paix, la sécurité, la réconciliation et la paix
sociale et en même temps relancer l'économie à travers notamment l'étude et
l'adoption de lois conformes aux réalités ivoiriennes ».




 




M
Koënders était accompagné de son Représentant spécial adjoint chargé de l'Etat
de droit, Arnauld Akodjénou et de la Représentante du Haut Commissariat des
Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), Ann Encontre ainsi que du Directeur
adjoint Pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD),
Christian De Rosario.




 




 





Bert Koënders condamne les violences




 




Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, Fraternité Matin, Le Mandat -

La porte-parole de l'opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (Onuci),
Sylvie van den Wildenberg, a animé, hier, au siège de l'institution, à Sébroko,
son point de presse hebdomadaire. Au cours duquel elle a notamment évoqué la
situation sécuritaire postélectorale qui prévaut présentement dans le pays
depuis le scrutin couplé du 21 avril dernier. Indiquant, à ce sujet, les
préoccupations actuelles du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU
en Côte d'Ivoire, Bert Koënders. Pour qui, a-t-elle dit, «Il est temps de
proclamer, le plus vite possible, les résultats du vote
». Lançant aussi un
appel au calme, au respect du choix des électeurs et de l'état de droit, tout en
condamnant les actes de vandalisme signalés dans certaines circonscriptions
électorales du pays. «Le scrutin couplé du dimanche 21 avril 2013 s'est
généralement bien déroulé et les citoyens ont pu exercer leur droit de vote dans
le calme et de manière ordonnée. L'Onuci condamne, cependant, les actes de
vandalisme et les manifestations violentes enregistrés depuis la fin du vote
»,
a fait savoir le porte-parole Sylvie van den Wildenberg. Indiquant que «L'Onuci
rappelle aux partis, aux candidats et à leurs supporteurs que la seule voie à
suivre en cas de contestation des résultats est la voie légale et la saisine des
juridictions compétentes ».




 




 





Violence postélectorale : le gouvernement menace




 





L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, LE Jour plus -

Les
élections couplées qui viennent de se tenir ont créé des tensions et des
contestations qui ont entraîné des dégâts graves. Ces violences sont
inacceptables. Le Gouvernement les condamne fermement et s'insurge contre les
perturbations des dépouillements des bulletins suscitées par certains candidats
qu'il tient pour responsables des dérapages. Ces actions qui tendent à ternir
l'image de notre pays et à perturber la quiétude de nos populations nous
interpellent tous.




 




Par
Conséquent, le Gouvernement exhorte les candidats, tous bords confondus, à
prendre toutes leurs responsabilités en appelant les uns et les autres au calme.
Il les invite à accepter la loi des urnes.




 




Le
Gouvernement ivoirien rappelle à tous que la CEI est la seule habilitée à
proclamer des résultats partiels et que des voies de recours existent, en cas de
contestation, conformément aux lois en vigueur. Le Gouvernement ivoirien rassure
les populations et les invite à vaquer tranquillement à leurs occupations. [...]




 




 





Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda, aux militants et aux
Ivoiriens : «Ni la recherche du pouvoir ni la politique ne doivent nous
diviser». «Soyons de vrais démocrates et acceptons la vérité des urnes»




 




Le
Nouveau Réveil –

Après
la crise post-électorale des présidentielles 2010 qui a entraîné des pertes en
vies humaines, notre pays, la Côte d'ivoire, n'a pas besoin pour des élections
locales de revivre de tels événements. Face à l'allure que prennent les
événements aux lendemains des consultations électorales municipales et
régionales, nous en appelons à votre sens de la retenue pour laisser place à la
sagesse, la tolérance et le dialogue qui sont les maîtres mots de notre parti,
le Pdci-Rda, premier parti de Côte d'ivoire en ces instants, engageons-nous à
l'apaisement en désarmant nos cœurs. Restons confiants en la vertu du dialogue
par les voies de recours que nous proposent les dispositions de notre loi
électorale et fondamentale, car ce qui nous unit est plus important que ce qui
nous divise ; ni la recherche du pouvoir ni la politique, ne doivent nous
diviser. C'est pourquoi, le Pdci-Rda, fidèle à ses idéaux, en appelle au «sens
le plus élevé des responsabilités pour éviter toute dérive et toute manipulation
».




Le
Pdci a de tout temps montré le chemin de la paix par des sacrifices dont les
exemples jalonnent l'histoire de la Côte d'ivoire indépendante. C'est pourquoi,
en ce jour, chères militantes et chers militants, ivoiriennes et ivoiriens, nous
en appelons à votre sens aigu du patriotisme pour préserver notre bien commun,
la Côte d'ivoire, en pleine phase de reconstruction. Désarmons nos cœurs,
laissons la justice jouer sa partition conformément à la loi en vigueur. Soyons
de vrais démocrates et acceptons la vérité des urnes. Vive la démocratie ! Le
Secrétaire général du Pdci Rda,
Professeur Alphonse Djédjé Mady




 




 





Koumassi : N'Dohi tend la main à Bacongo




 





Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin -


Après la proclamation de sa victoire par la Commission électorale indépendante
(Cei) aux municipales à Koumassi, N'Dohi Raymond a appelé hier au rassemblement
autour du développement de la commune. Déclaré élu, Raymond N'Dohi Yapi annonce
le beau temps, après la tempête causée par les élections municipales à Koumassi.
Au cours d'un échange avec la presse hier à son quartier général au terminus du
bus 05 à Koumassi, Raymond N'Dohi Yapi a appelé ses ex-adversaires au
rassemblement. « Nous sommes condamnés à travailler ensemble. Nous sommes prêts
à recevoir tous ceux qui nourrissent de bons projets pour Koumassi », a fait
savoir le maire sortant, nouvellement réélu, qui s'adressait particulièrement au
candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Cissé Bacongo. Même s'il lui
tend la main, Raymond N'Dohi n'a pas manqué de charger son challenger qu'il
accuse d'incitation à la violence. « Cissé Bacongo, en mauvais perdant, a choisi
comme il l'a fait durant la campagne, de recourir à la violence. C'est
regrettable qu'un ministre de la République, de surcroit un juriste se comporte
ainsi », a-t-il dénoncé. Dans son réquisitoire contre le ministre de
l'Enseignement supérieur, le maire sortant de Koumassi a accusé Cissé Bacongo de
faillir à ses engagements. « Nous avons ensemble convenu devant le forum des
religieux de reconnaître notre défaite et surtout de préserver la paix, après
l'annonce des résultats. Mais nous avons vécu ces violences de la part des
partisans du ministre et il n'a rien fait pour y mettre fin », a poursuivi le
candidat de l'ancien parti unique. Parlant des fraudes dénoncées, Raymond N'Dohi
s'est dit étonné qu'on évoque ces preuves, après la publication des résultats.
«Les preuves de la fraude sont relevées avant ou pendant le vote, mais pas après
la proclamation des résultats et par la violence», a-t-il renseigné. [...]




 




 





Résultats municipaux à Daloa / Les pro-Kossougro veulent contester violemment :
Me Kossougro les appelle au calme




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Après
la proclamation des résultats des municipales de Daloa par la Cei locale,
donnant le candidat du Rdr vainqueur devant celui du Pdci et des trois
indépendants, les partisans de Me Kossougro Séry ont décidé, depuis le lundi 22
avril de protester violemment contre cette décision. Aussi, celui-ci, a-t-il
demandé à ses partisans de rester républicains car il y a des voies de recours
pour protester. Selon Inza Sylla, son directeur de campagne, il y a bel et bien
eu fraude tant dans les bureaux de vote que pendant les décomptes au centre
culturel de Daloa où par deux fois, il y a eu coupure de l'électricité pendant
la nuit électorale. «Tout le monde sait que la liste Pdci conduite par Me
Kossougro gagnait, sans coup férir, cette élection, haut les mains. Il a fallu
que le candidat du Rdr fasse voter les morts des listings, faire transporter
certaines urnes par des motocyclistes Rdr et faire infiltrer des représentants
de la Cei qui étaient en même temps représentants Rdr pour gagner.» C'est cette
charge que Sylla a brandi devant les pro-Kossougro qui tiennent à manifester
violemment dans les rues de Daloa depuis le lundi. Pour le directeur de
campagne, sans la fraude, le Rdr en l'état actuel à Daloa ne peut pas battre le
Pdci. C'est dans cette atmosphère tendue que Me Kossougro a reçu le lundi 22
avril à sa résidence de Daloa, Samba Coulibaly (Rdr) déclaré vainqueur par la
Cei pour se parler en frères de la vie de la commune. [...]




 




 





Proclamation des résultats du Cavally, Treichville, Doropo, Kongasso : La Cei
réclame des garanties de sécurité au président Alassane Ouattara




 




Le
Nouveau Réveil –

La
Commission électorale indépendante (Cei) a achevé de divulguer, hier, les
résultats des élections locales. A l'exception notable, de ceux de la région du
Cavally et des communes de Treichville, Doropo, Mankono et de Kongasso. Selon
nos informations, les délibérations sont achevées sur ces circonscriptions.
Toutefois, en raison de menaces sérieuses agitées par certains candidats, le
président de la Cei, Youssouf Bakayoko a saisi, par courriers, le président de
la république, également ministre de la défense et le ministre d'état, ministre
de l'intérieur, afin qu'ils prennent les dispositions appropriées pour permettre
la proclamation de ses résultats restants dans des conditions de sécurité. Et
selon nos sources, ces résultats devraient être connus aujourd'hui.




 




 





Municipales et Régionales / Déclarés perdants Bacongo, Ouloto, Doukouré ..., balle
à terre : Attendre le verdict de la Cour suprême




 




Le
Démocrate -

Les
résultats des élections municipales et régionales du 21 avril n'ont pas fini
d'être donnés quand des voix s'élèvent pour crier au scandale. Des irrégularités
constituées de fraudes massives sont dénoncées ça et là, entrainant des actes de
violence dans certaines communes et régions. Le gouvernement au cours de son
dernier conseil tenu le mercredi 24 avril a condamné tous les actes de
vandalisme et appelé au calme. A sa suite, l'Organisation des Nations unies
(Onu) est aussi montée au créneau pour appeler à l'apaisement .Tous ces appels
vont être entendus ? Il faut rappeler que suite à la proclamation des résultats
par la Commission électorale indépendante (Cei), une série d'incidents ont
éclaté, notamment dans la capitale économique, du fait de partisans de candidats
déclarés vaincus et criant à la fraude. Plusieurs personnes ont été blessées
depuis le début de la semaine. Les contestations opposent principalement les
deux grands partis de la coalition gouvernementale, le Rassemblement des
républicains (RDR) d'Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI) de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, qui s'accusent réciproquement de
fraude. A Koumassi, le ministre Cissé Bacongo, candidat du Rdr aux Municipales
s'en est pris au candidat du Pdci Raymond N'Dohi. A Yopougon, c'est Doukouré
Moustapha du Pdci qui s'en est pris à celui du Rdr Koné Kafana. Dans la région
du Cavally, la candidate du Rdr n'a pas été tendre avec Banzio Dagobert du Pdci.
Et pour ne citer que ces cas.




 






Préserver les intérêts du Rhdp




Ces
querelles rangées et ces attaques larvées sont perpétrées contre des partisans
d'une même coalition politique. L'ambiance entretenue au sein du Rhdp depuis
quelques jours est devenue lourde et malsaine. Si rien n'est fait pour calmer
les ardeurs, cette coalition risque de voler en éclat. Et pourtant, pour la paix
sociale, il faut sauvegarder nécessairement les intérêts du Rhdp. [...]




 




 





Dagobert Banzio et son équipe menacent




 





L'Inter -

Le candidat Dagobert Banzio et son équipe de campagne ont invité la Commission
électorale indépendante (CEI) à proclamer ''les vrais'' résultats des
élections régionales dans le Cavally. Au cours d'une rencontre avec la presse à
son Qg de campagne hier jeudi 25 avril à Cocody, M. Banzio a demandé à la CEI de
ne pas créer une autre crise post-électorale là où il n'y en a pas. «Jamais,
au grand jamais, nous n'accepterons d'autres résultats
», a d'ailleurs menacé
Jean blé Guirao, conseiller régional de la liste Banzio. Le candidat lui-même
semblait serein pendant son intervention. Chiffres à l'appui, il tentait de
démontrer que son adversaire, Anne-Désirée Ouloto, a perdu les élections. Car
pour lui, les procès verbaux en sa possession le prouvent. «La CEI n'a qu'une
seule option, c'est de donner les résultats. Notre adversaire en a une seule,
c'est d'introduire une requête auprès de la Chambre administrative de la Cour
suprême. Dans ce cas, nous apporterons les éléments qui prouvent notre victoire
»,
a indiqué Dagobert Banzio, qui dit ne pas comprendre la posture de la CEI qui
tarde à communiquer les résultats des élections d'une région où tout s'est
pourtant bien déroulé. Il soupçonne donc son adversaire d'user de ses pouvoirs
pour mettre la pression sur la CEI ainsi que sur les autorités préfectorales de
la région du Cavally. [...]





           




 





Troubles postélectoraux dans le Cavally / Anne Ouloto prévient Banzio : ''La
CEI, ce n'est pas une affaire de copinage''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les
résultats des élections des conseillers régionaux dans le Cavally divisent le
RDR et le PDCI-RDA, à cause des perturbations constatées dans plusieurs bureaux
de vote. La candidate du RDR, Mme la ministre Anne Ouloto était face à la presse
le mercredi 24 avril 2013 à sa résidence à Cocody, pour donner les preuves de la
fraude organisée par ses adversaires.




 





«L'expérience nous a montré que je ne triche pas. Mais des loubars qui étaient
sur les lieux, nous accusent d'avoir fraudé lors de ces élections. Blé Guirao
est venu en chef loubard pour chasser nos représentants. Quand j'ai vu la
situation à Tinhou, j'ai demandé qu'on me ressorte les PV. Mes adversaires ont
brisé la carrière d'un instituteur que nous avons pris en flagrant délit de
fraudes». Ses propos sont de Anne Ouloto, candidate qui a défendu les couleurs
du RDR lors des élections des conseillers régionaux qui se sont déroulées dans
le Cavally, le dimanche 21 avril 2013. En plus des cas de fraudes constatées,
Mme la ministre qui n'admet pas qu'on s'attaque impunément au Président de la
République, entend ''régler ses comptes'' à ses adversaires après les élections.
''Après les élections, Banzio et Kah Zion vont s'expliquer pour offense au chef
de l'Etat, qu'ils ont traité de Mossi qui veut vendre nos terres aux Burkinabés.
Nous avons toutes les preuves de ce que nous avançons. Ancien ministre des
Sports et du Commerce, Banzio n'a rien fait pour la jeunesse. C'est ce qu'il a
reproché au FPI hier, qu'il tente de nous imposer. La CEI, ce n'est pas une
affaire de copinage et Banzio ne peut pas dire qu'il gagnera ces élections parce
que le président de la CEI serait son ami'', a-t-elle prévenu. [...]




 




 





Fraudes électorales dans le Tchologo : Birahima Ouattara et Soro accusés




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

Ibrahim Ouattara, frère cadet du président de la république, Alassane Ouattara
et Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale, sont accusés par le
candidat indépendant aux régionales dans le Tchologo, Ouattara Yaya Tiécoura
Georges, ''d'être à la base de la destruction de bureaux de vote et de
bourrage d'urnes
''. Le candidat a porté cette accusation à travers une
conférence de presse animée par son directeur régional de campagne (Drc),
Ouattara Sapané, hier jeudi 25 avril à Cocody Aghien. Ce dernier a dénoncé ''l'affichage
des résultats du scrutin par la Commission électorale indépendante (CEI) locale,
alors que le vote, selon lui, s'est mal déroulé à Kong, chez le frère cadet du
président Ouattara et à Ferké, ville natale du président de l'Assemblée
nationale'
'. M. Ouattara a révélé qu'à Kong, par exemple, les représentants
du candidat indépendant ont été menacés la veille du scrutin par les populations
qui trouveraient aberrant qu'il y ait un candidat autre que celui du Rdr en lice
pour le conseil régional. A l'en croire, le vote s'est déroulé dans les six
bureaux de vote de Kong depuis leur ouverture jusqu'à 11h, sans leurs
représentants. «En plus, il y avait un interprète devant les bureaux de vote
qui indiquaient qui il faut voter
», a soutenu Ouattara Sapané. A Ferké, il a
relevé ''qu'après avoir senti sa défaite'', le candidat du Rdr aurait
fait saccager des bureaux de vote, rendant impossible la proclamation des
résultats. Il pense même que cela s'est fait avec la complicité de Ibrahima
Ouattara, petit frère du chef de l'état, présent, selon lui, chez le candidat du
Rdr au moment des faits. «C'est juste après son départ que tout a dégénéré»,
croit-il. Au regard de cela, il a exigé l'annulation pure et simple des
résultats des élections régionales à Kong et Ferké ou à défaut, dans le
Tchologo. [...]




 




 





Des partisans d'Agbahi chassent les agents de la mairie à Cocody




 





L'Inter, Notre Voie, Le Nouveau Réveil, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent
d'Abidjan -

Les actes de violence continuent d'être perpétrés après la proclamation des
résultats des élections municipales par la Commission électorale indépendante
(CEI). hier, entre 14h et 15h, la mairie de Cocody a été prise d'assaut par des
jeunes se réclamant du candidat du rassemblement des républicains (Rdr), déclaré
perdant par la commission électorale nationale, Agbahi Félicien, chassant les
agents qui y travaillaient. Selon des informations recueillies auprès de ces
jeunes, il s'agirait d'un mouvement de «mécontentement face à la fraude
constatée lors des élections municipales
». Pis, les manifestants auraient
fait tout arrêter à la mairie de Cocody au motif que des membres du staff du
candidat du PDCI, déclaré vainqueur par la CEI, N'gouan Aka Mathias, auraient
nargué les agents de la mairie, indiquant que tous les ébrié de la grande équipe
communale seraient licenciés. Mais, à en croire un agent de la mairie de Cocody
que nous avons joint au téléphone, hier dans la soirée, ce serait plutôt les
partisans «d'Agbahi» qui ont demandé aux agents de fermer la mairie «parce
que N'gouan Aka Mathias n'aurait pas gagné les élections
». Selon notre
interlocuteur, tout est rentré dans l'ordre après une intervention de la police.
«Le maire nous a rassurés, le travail reprend demain (aujourd'hui vendredi 26
avril, Ndlr)
», a affirmé notre source.




 




 





Des femmes du Rdr veulent installer Tamini à la mairie




 





L'Inter -

La proclamation des résultats provisoires des élections municipales à Toumodi
continue de susciter de vives réactions. Après les jeunes républicains, c'est le
tour des femmes républicaines de rentrer dans la danse pour exprimer leur
mécontentement. Elles ont projeté, après une rencontre le mercredi 24 avril
dernier dans la soirée, d'installer leur candidate, Tamini Adjoua N'go Louise,
dans le fauteuil de maire. Car, selon elles, le vrai vainqueur de ces élections
à Toumodi est la secrétaire départementale du Rdr. Informée de cette démarche,
Mme Tamini Adjoua N'go Louise a reçu ces femmes très remontées contre leur allié
du PDCI, le jeudi 25 avril 2013 au siège du Rdr. «Nous savons qu'avec la
mobilisation que nous avions faite lors de ces élections, tu ne pouvais que
gagner et tu as gagné la mairie. Le vrai maire, c'est toi et nous te soutenons.
Mais, comme les gens ne veulent pas te donner ce fauteuil, nous allons te le
donner. Nous voulons marcher pour aller te mettre dans le fauteuil à la mairie.
Parce que nous ne sommes pas prêtes à accepter la tricherie, ni aujourd'hui ni
demain
», ont-elles martelé. La responsable locale du Rdr, par ailleurs
candidate du parti au pouvoir aux municipales à Toumodi, a d'abord salué la
sagesse de ces femmes avant de les appeler au calme. «Ce matin, si je n'étais
pas là, Toumodi aurait brûlé, déterminées que vous êtes à rétablir la vérité des
urnes. Mais si vous le faites, c'est le nom du président Alassane Ouattara que
nous allons tous ternir. (...). Je vous demande de rester calmes et de laisser
la justice faire son travail. (...). Ne faites aucun mouvement de violence.
[...] »




 




 





Fraudes aux régionales à San Pedro : Des prisonniers sur la liste élue




 





Notre Voie -

Les
élections aux régionales ont laissé un goût amer au candidat déclaré vaincu à
San Pedro. Mais Soko Gnépa Emile, candidat indépendant, a décidé de ne pas se
laisser faire. Pour l'instant, ses plaintes pour fraudes semblent sans effet,
mais l'homme continue de persister. Tant les preuves de fraudes qu'il détient
sont nombreuses. Il les a fait constater par voie d'huissier. Il a déjà exercé
le recours légal à la Commission électorale indépendante. Il a aussi informé la
Cour suprême par courrier. Et il attend.




Dans
un courrier en date du mercredi 24 avril adressé à la Commission électorale
indépendante (CEI), Soko Gnepa Emile, candidat indépendant aux élections
régionales de San Pédro dénonce des cas de fraudes : Des PV sans stickers dans
certains bureaux de vote, notamment dans le BV 4 du Groupe scolaire Cité, les BV
2 du centre culturel et de l'Epp Petit Pédro de la commune. Au niveau de la Sous
préfecture, le candidat indépendant a également noté des cas similaires. Il
s'agit des BV1 de Folikro, des EPP Mappri, Kouakeyékro, Adjé Kouakoukro,
Adamakro, Fofanadougou, Kangakro et du BV 4 de l'EPP Touih. Autre cas de fraude
pour lequel Soko Gnepa a saisi la CEI, c'est le fait que dans le BV1 de l'EPP
Dimoulé, et dans le Groupe scolaire Cité, pour ce qui est de la commune, et dans
les BV1 de l'EPP N'Guessankro et de Moussadougou dans la Sous préfecture, des
procès verbaux ne mentionnent pas le nombre de suffrages obtenus par chaque
candidat. Dans cette plainte adressée à la structure chargée des élections, il
fait remarquer que, sur certains PV, le nombre de suffrages obtenus est
supérieur au nombre de suffrages exprimés. (...) Pour ces différentes raisons, le
candidat Soko Gnepa à demandé à la CEI d'annuler ces PV incriminés.




Le
même jour, le candidat indépendant a saisi la CEI et même la Cour Suprême de ce
qu'un conseiller de la liste RHDP conduite par Beugré Donatien, en la personne
de Lago Alexis Décoster, chef de centre secondaire d'Etat civil de San Pedro,
est un ancien bagnard. Ce conseiller régional en devenir ne pouvait pas être
électeur et éligible. Il a été condamné, le 22 janvier 2009, par la section du
tribunal de Sassandra pour faux, usage de faux sur des documents administratifs,
à 6 mois d'emprisonnement ferme et à 100.000f d'amende. Cela est bien attesté
par la copie de la grosse du tribunal de Sassandra signée, le 23 avril 2013, par
le greffier en chef. Et pourtant, Lago Alexis Décoster se retrouve sur la liste
du candidat du RHDP aux régionales de San Pedro. (...) Et la liste frauduleuse a
été validée, puis proclamée élue, avec toutes ces nombreuses irrégularités. [...]




 




 





Menace djihadiste : La présence de religieux Pakistanais à Tiassalé inquiète le
préfet




 




Le
Jour plus -

Le
préfet de Tiassalé, Gouessé Jules, a exprimé son inquiétude à la communauté
islamique de son département le mercredi 24 Avril, de la présence de religieux
pakistanais dans les mosquées de N'Douci et de Tiassalé, sans qu'il ne soit
informé par les guides. Celui-ci, représentant du chef de l'Etat dans la région,
a demandé que l'identité de ces religieux pakistanais lui soit communiquée afin
de rendre compte au gouvernement.




 





Ensuite, le préfet a attiré l'attention de ces guides religieux sur la situation
socio-politique dans la sous-région ouest-africaine, notamment au Nord-Mali, où
l'armée malienne, appuyée par la France, la CEDEAO et le Tchad affronte, depuis
le 11 janvier, des djihadistes et autres narcotrafiquants, acteurs de velléités
de scission de ce pays frontalier à la Côte d'Ivoire.




 




Les
guides Musulmans auraient tenté de rassurer le Préfet en notifiant que leur
présence dans la localité relevait d'un caractère "purement religieux. Il s'agit
pour eux, durant leur séjour, de passer trois jours, dans chaque mosquée, où ils
font des prédications, et exhortent les fidèles à la pratique de la religion
musulmane. A en croire les responsables de la communauté musulmane de Tiassalé,
Il en serait ainsi, chaque année et ce avec des religieux islamiques en
provenance du Mali ainsi que d'autres pays musulmans.




 





Depuis le déclenchement de la crise Malienne il se raconte de la présence des
combattants Djihadistes en Côte d'Ivoire. L'éventualité de cette dernière dans
le pays est source inquiétude pour une partie de l'opinion, le Préfet de
Tiassalé en donne le ton.




 




 





Crise postélectorale : Simone Gbagbo et Marcel Gossio sanctionnés par la justice
européenne




 





L'Inter, Le Démocrate, Soir Info, Fraternité Matin, L'Expression, Le Jour plus -

Après l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre
Pascal Affi N'Guessan, c'est l'ex-première Dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo,
et l'ancien directeur général du Port Autonome d'Abidjan (PAA), Marcel Gossio,
qui viennent d'être déboutés par le tribunal de l'Union européenne. Leurs
recours portant sur le dégel de leurs avoirs et la possibilité de voyager ont
été rejetés en bloc, hier jeudi 25 avril par cette Cour, qui a ainsi validé les
sanctions imposées en décembre 2010 par l'Union européenne (Ue) à l'encontre de
ces personnalités de l'ancien régime. «Le Tribunal a rejeté tous les recours
déposés par Mme Gbagbo et par Marcel Gossio, ancien directeur général du port
autonome d'Abidjan, également soumis à des sanctions européennes
», précise
la note prise à cet effet et dont une copie est parvenue à l'Agence France
presse (Afp). Dans son arrêt, indique l'agence, le tribunal a affirmé que l'Ue
avait suffisamment motivé les mesures prises à l'encontre de Mme Gbagbo, alors
présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI) à
l'Assemblée nationale ivoirienne. L'Ue avait estimé que dans le cadre de ses
fonctions, Mme Gbagbo avait commis des actes d'obstruction au processus de paix
et de réconciliation en Côte d'Ivoire. Concernant Marcel Gossio, il a péché par
son refus de se placer sous l'autorité du président élu, Alassane Ouattara. «A
l'époque où les sanctions avaient été décidées, M. Gossio était en fuite sous le
coup d'un mandat d'arrêt international, impliqué dans le détournement de fonds
publics et dans le financement et l'armement des milices
», a rappelé le
tribunal pour justifier son refus. [...]




 




 





Justice ivoirienne : deux leaders de la JFpi relaxés




 





L'Inter, Soir Info -

Les fédéraux de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), Kpélé serges et
Koné Moussa, qui avaient été arrêtés il y a quelques temps pour ''atteinte
grave à l'ordre public''
, ont été purement et simplement remis en liberté,
hier jeudi 25 avril, par le tribunal correctionnel d'Aboisso. Le ministère
public reprochait aux deux prévenus «des propos inadmissibles tenus» lors
d'un meeting de la JFPI à Aboisso, le samedi 13 avril 2013. Les prévenus ont
unanimement déclaré que le meeting du 13 avril visait à redynamiser les
structures de base et expliqué aux militants de la JFPI les propos de l'avocat
de Laurent Gbagbo, quant à ses chances de retrouver la liberté. «La réunion
du samedi 13 avril 2013 avait pour ordre du jour, la redynamisation des
structures de la JFPI d'Aboisso. Et sur insistance des militants, notre invité
mandaté par le bureau national a expliqué les dires de Me Altit (Avocat de
Laurent Gbagbo) quant aux chances de Laurent Gbagbo de recouvrer la liberté à la
suite de son procès à la Haye
», ont déclaré Kpélé serges et Koné Moussa.
Mais le parquet avait requis pour chacun, un (1) mois de prison et 50.000 francs
CFA d'amende, estimant que la JFPI était dans une «logique de contester et de
mettre à mal les institutions ivoiriennes et des autorités qui les incarnent
».
Mais dans leur plaidoirie, Me Rodrigue Dadjé et Me Dako Zahui, les avocats des
fédéraux de la JFPI, ont tenté de démontrer que le dossier soutenu par le
parquet était vide. Très applaudis, les deux avocats ont demandé la relaxe pure
et simple de leurs clients. Les prévenus ont été déclarés «non coupables pour
délit non établi
».




 




 





Crise au Mali : Plus de 12 600 casques bleus déployés




 




Le
Démocrate, Fraternité Matin, L'Expression, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent
d'Abidjan, Le Quotidien d'Abidjan -

Le
Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé, hier jeudi 25 avril, la création d'une
force de 12 600 Casques bleus chargés de maintenir la paix dans le nord du Mali.
L'objectif de celle-ci, est de relayer les forces africaines et françaises, au
plus tard le 1er juillet prochain, pour une période initiale de douze (12) mois.
Elle prendra le relais de la Misma (force panafricaine) si les conditions de
sécurité le permettent. Cette résolution approuvée à l'unanimité signale que le
Conseil de sécurité déterminera si la sécurité sur le terrain est suffisante
afin d'envoyer plus de 11 200 soldats et 1 440 policiers, dont des bataillons de
réserve capables de se déployer rapidement. Cette mission de maintien de la paix
de l'Onu au Mali (Minusma) devra « stabiliser les centres urbains essentiels,
particulièrement dans le Nord », et « empêcher un retour d'éléments armés dans
ces zones ». En moins d'une semaine, l'exécutif français a réussi à faire
adopter à l'Assemblée nationale la poursuite de l'opération Serval, ainsi que le
déploiement des casques bleus au Mali au Conseil de sécurité de l'Onu. Un succès
diplomatique qui permet à François Hollande de réduire les coûts financiers et
humains de la guerre au Mali.