REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 26 AVRIL 2013

26 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 26 AVRIL 2013








Côte d'Ivoire : signature d'un accord de coopération entre l'Assemblée nationale
et le Système de l'ONU




 





(CRI online – 26 avril 2013) -


L'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire et le Système des Nations unies ont signé
jeudi à Abidjan un accord-cadre de coopération en vue d'un "appui
institutionnel" au parlement ivoirien.
 Les
actes ont été paraphés par le président de l'Assemblée nationale, Guillaume
Soro, et le chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Bert
Koenders. "Il s'agira pour le Système des Nations unies de fournir une expertise
technique multidisciplinaire pour le développement et la mise en œuvre d'une
initiative conjointe d'appui institutionnel à l'Assemblée nationale", a indiqué
Bert Koenders.




Cet
accord va permettre au Système des Nations unies d'aider l'Assemblée nationale à
mieux mobiliser les ressources techniques et financières mais également à
renforcer les capacités des élus et de l'administration parlementaire.




 





Côte d'Ivoire: les forces onusiennes "en alerte" suite aux violences
post-électorales




 





(Xinhua - 26 avril 2013) -

Les forces militaires et de police de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (Onuci) sont "en alerte" suite à la vague de contestations violentes
des résultats des élections locales organisées dimanche dans le pays, a appris
Xinhua jeudi auprès de la Mission.


"La
Force (militaire) et la composante de police des Nations unies demeurent en
alerte et maintiennent la plus grande vigilance ", a assuré la porte-parole de
l'Onuci, Sylvie van den Wildenberg, lors d'une conférence de presse jeudi à
Abidjan.


Quelque
9 500 militaires et 1 500 policiers onusiens ont été mobilisés pour apporter
leur appui aux forces de défense et de sécurité ivoiriennes pour la sécurisation
des élections municipales et régionales pendant et après le scrutin, sans
compter des "forces de réserve" en cas d'incidents majeurs.


"Nous
demeurons en alerte maximale depuis dimanche et continuons de suivre le
processus", a souligné Sylvie van den Wildenberg.


Selon
elle, l'Onuci est intervenue dans plusieurs localités où des incidents ont
éclaté.


Des
vagues de contestations parfois violentes ont suivi le dépouillement des votes
et la proclamation des premiers résultats par la Commission électorale
indépendante (CEI), notamment dans les communes de Koumassi et Adjamé (Abidjan)
et à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne (centre, 230 km d'Abidjan)
et dans le nord du pays.


"L'Onuci
condamne les actes de vandalisme et les manifestations de violence enregistrés
depuis la fin du vote et lance un appel au calme, au respect du choix des
électeurs et de l'Etat de droit", a indiqué sa porte-parole.


Elle
a rappelé aux candidats et à leurs partisans que "la seule voie à suivre en cas
de contestation des résultats est la saisine des juridictions compétentes".


Pour
l'Onuci, "il est maintenant temps d'accepter le choix des électeurs et de
féliciter les vainqueurs ou, le cas échéant, d'introduire leurs contestations
par la voie légale et de faire preuve d'esprit démocratique".


La
Mission onusienne appelle également la CEI à proclamer "le plus vite possible"
les derniers résultats des élections locales.


La
CEI a annoncé qu'elle proclamerait, "après analyse des éléments", les résultats
des circonscriptions de Treichville ( Abidjan), du Cavally (ouest), de Doropo
(nord-est), de Kongasso et Mankono (nord) où la compilation des données a été
"perturbée". [...]




 




 





Côte d'Ivoire : Les élections locales ont crée des ''tensions'' et entrainé des
''dégâts graves'', (gouvernement)




 





(Agence de Presse Africaine – 26 avril 2013) -

Les
élections locales ivoiriennes de dimanche, boycottées par le parti de l'ancien
président Laurent Gbagbo ont crée des ''tensions'' et entrainé des ''dégâts
graves'', a annoncé jeudi soir le gouvernement ivoirien dans un communiqué.
''Les élections couplées qui viennent de se tenir ont crée des tensions suite à
des contestations qui ont entrainé des dégâts graves'', affirme dans ce
communiqué, la porte parole adjointe, Me Affoussiata Bamba-Lamine, par ailleurs
ministre de la communication.




 





Officiellement, aucun mort n'a été enregistré lors de ces violences post
électorales qui ont fait retarder la publication par la Commission électorale
indépendante (CEI) des résultats de certaines circonscriptions du pays. ''Ces
violences sont inacceptables'', a-t-elle avertit en ajoutant que ''le
Gouvernement les condamne fermement et s'insurge contre les perturbations des
dépouillements des bulletins suscités par certains candidats et les tient
responsables des dérapages''.




 




Ces
actions qui tendent à ternir l'image du pays et à perturber la quiétude des
populations interpellent tous, selon Me Bamba-Lamine. ''Par conséquent, le
Gouvernement exhorte les candidats, tous bords confondus, à prendre toutes leurs
responsabilités en appelant les uns et les autres au calme'', poursuit le
communiqué qui invite les candidats à ''accepter la loi des urnes''.




 




''Le
Gouvernement ivoirien rappelle à tous que la CEI est la seule habilitée à
proclamer des résultats partiels et que des voies de recours existent, en cas de
contestation, conformément aux lois en vigueur'', ajoute le Gouvernement en
rassurant et invitant les populations à vaquer tranquillement à leurs
occupations. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : l'alliance RDR-PDCI fragilisée par les élections locales




 





(Jeuneafrique.com - 26 avril 2013) -

Le
mauvais déroulement des élections locales, marquées par de nombreuses violences
et des suspicions de fraudes, exacerbe la rivalité entre le RDR de Alassane
Ouattara et le PDCI de Henri Konan Bédié, deux partis au pouvoir. Leur alliance
au sein du RHDP survivra-t-elle ?




Alors
que la



proclamation complète des résultats des élections locales est presque achevée
,
la cartographique électorale n'a pas vraiment changé. Avec 63 maires et 7
présidents de conseillers régionaux, le Rassemblement des républicains (RDR,
parti présidentiel) s'affirme comme la première formation politique du pays,
suivi par le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui compte 46 maires et
4 présidents de conseils régionaux.




 




Cette
situation favorable aux deux partis moteurs de l'alliance au pouvoir n'occulte
pas la percée des indépendants, pour la grande majorité, issus des rangs du RDR,
signe d'une incompréhension entre la direction et les militants de base qui
n'ont pas apprécié le « parachutage » de nombreux candidats. La sanction ne
s'est pas fait attendre. Plusieurs barons du parti d'Alassane Ouattara comme
Amadou Soumahoro, le secrétaire général par intérim, Ibrahima Fanny ou encore
Cissé Ibrahim Bacongo (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique) ont perdu les élections dans leurs municipalités respectives de
Séguéla, Bouaké et Koumassi.




 






Désamour de l'élite




« Le
RDR tirera des leçons de ses élections. C'est un signe du désamour profond entre
l'élite au pouvoir et la base. Le parti a une belle occasion de rattraper les
choses même si les indépendants rejoindront leur formation initiale comme ce fut
le cas pendant les



législatives de décembre 2011

», estime un homme politique ivoirien. Cependant, le scrutin restera surtout
entaché par les irrégularités, les fraudes et la violence commises.




Les
partisans de plusieurs candidats du parti au pouvoir ont basculé dans la
violence pour contester les résultats. Dans



une dizaine de communes, les mouvements de protestations avaient des allures
d'émeutes
.
À Koumassi, un quartier sud d'Abidjan, les supporteurs de Cissé Ibrahim Bacongo
se sont livrés pendant 48 heures à des violences, parfois en usant d'armes à
feu, pour protester contre la défaite de leur chef.




Une
situation insurrectionnelle qui dû être contenue par les forces de sécurité. À
Guiglo, dans l'extrême ouest, les soutiens d'Anne Ouloto, ministre de la
Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, candidate aux régionales
dans la région du Cavally, se sont opposés à la proclamation des résultats à la
Commission électorale Indépendante (CEI) de la localité.




 






Effritement du PDCI




«  Le
président n'a pas apprécié cette flambée de violence postélectorale de la part
des partisans de ses ministres. Il l'a signifié ouvertement aux intéressés lors
du Conseil des ministres du 24 avril », révèle une source proche de Ouattara. « 
Malgré la victoire de son parti, le président sort fragilisé de ces élections,
car il a perdu une belle occasion de montrer qu'on pouvait organiser un scrutin
crédible et transparent sans contestations », assure de son côté une source
diplomatique occidentale à Abidjan.




Le
Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) a perdu sa
cohésion d'antan. Le PDCI, membre de cette coalition avec le RDR, suspecte son
allié de fraudes. «  Le PDCI s'estime désormais mal rétribué par son allié parce
que les élections font la part belle au RDR dans des conditions contestables.
Cela va effriter à coup sûr ce parti qui est plus que moribond. Son prochain
congrès sera déterminant pour la marche à suivre au niveau du RHDP », poursuit
la même source diplomatique. En attendant, les principales formations du RHDP
s'invectivent via leurs journaux respectifs...




 




 





Côte d'Ivoire : La présence de religieux Pakistanais à Tiassalé inquiète le
préfet




 





(Koaci.com – 26 avril 2013) -

Le
préfet de Tiassalé, Gouessé Jules, a exprimé son inquiétude à la communauté
islamique de son département le mercredi 24 Avril, de la présence de religieux
pakistanais dans les mosquées de N'Douci et de Tiassalé, sans qu'il ne soit
informé par les guides. KOACI.COM apprend d'une source proche du préfet, que, ce
dernier, représentant du chef de l'Etat dans la région, a demandé que l'identité
de ces religieux pakistanais lui soit communiquée afin de rendre compte au
gouvernement.




 





Ensuite, le préfet a attiré l'attention de ces guides religieux sur la situation
socio-politique dans la sous-région ouest-africaine, notamment au Nord-Mali, où
l'armée malienne, appuyée par la France, la CEDEAO et le Tchad affronte, depuis
le 11 janvier, des djihadistes et autres narcotrafiquants, acteurs de velléités
de scission de ce pays frontalier à la Côte d'Ivoire.




 




Les
guides Musulmans auraient tenté de rassurer le Préfet en notifiant que leur
présence dans la localité relevait d'un caractère "purement religieux. Il s'agit
pour eux, durant leur séjour, de passer trois jours, dans chaque mosquée, où ils
font des prédications, et exhortent les fidèles à la pratique de la religion
musulmane. A en croire les responsables de la communauté musulmane de Tiassalé,
Il en serait ainsi, chaque année et ce avec des religieux islamiques en
provenance du Mali ainsi que d'autres pays musulmans.




 





Depuis le déclenchement de la crise Malienne il se raconte de la présence des
combattants Djihadistes en Côte d'Ivoire. L'éventualité de cette dernière dans
le pays est source inquiétude pour une partie de l'opinion, le Préfet de
Tiassalé en donne le ton.