REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 FEVRIER 2013

22 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 FEVRIER 2013







Conférence internationale sur l'Impunité et la Justice équitable en Côte
d'Ivoire / Bert Koenders: 'Pas de paix durable si l'impunité n'est pas
combattue'




 





Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info, Le Quotidien d'Abidjan –


Yamoussoukro abrite depuis hier, une conférence internationale sur l'Impunité et
la Justice Equitable.  (...) Cette conférence internationale a ouvert ses travaux
à la salle Alabo de l'hôtel Le Président, en présence du ministre Coulibaly
Gnéména Mamadou, en charge du département des droits de l'homme et des Libertés
publiques. Et aussi en présence de M. Bert Konders représentant spécial l'Onu et
du président Charles Konan Banny de la Cdvr. « C'est en brisant le cercle
vicieux de l'impunité et en promouvant une justice équitable que l'on aboutira à
rompre le cercle vicieux de la violence » a noté le patron de l'Onuci, avant de
saluer les efforts entrepris par le Président Alassane Ouattara et son
gouvernement pour l'ensemble des mesures prises pour lutter contre l'impunité et
les crimes. Notamment la Commission nationale d'enquêtes dont les
recommandations, selon lui, doivent être mises en œuvre car elles ont le mérite
d'établir les responsabilités au sein des deux forces protagonistes de la crise
post-électorale, la récente ratification du Traité de Rome relatif à la Cp1,
qualifiée de mesure forte et concrète par Bert Koenders. En ce qui concerne la
Cdvr qui entame bientôt les consultations populaires, il a indiqué qu'elle a les
capacités réelles d'explorer des voies multiples et originales, à même de
promouvoir la réconciliation.




Malgré
ces importants efforts, Boert Koenders avoue que beaucoup reste à faire en
matière de lutte contre l'impunité. C'est pourquoi il a tenu à rappeler
certaines questions soulevées par la Résolution 2062 de juillet 2012 du Conseil
de sécurité de l'Onu, en ces paragraphes 12 et 13. Qui invite la Côte d'Ivoire à
veiller le plus rapidement possible, à ce que, quels que soient leurs statuts ou
leur appartenance politique, tous les auteurs de violations graves des droits de
l'homme ou atteintes au droit international humanitaire, en particulier celles
commises pendant la crise post-électorale, soient traduits en justice, comme le
lui imposent ses obligations internationales.




 




 





Grand-Lahou : L'ONUCI offre un marché aux femmes




 




LG
Infos –

La
population de Grand-Lahou et plus particulièrement les femmes de cette localité
ont un nouveau marché. C'Est le don de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI). Il est situé au quartier SOGEFIHA (Société de gestion
financière de l'habitat). L'inauguration de cette bâtisse a eu lieu. (...) En
remettant les clefs du marché, le Coordonnateur humanitaire, Représentant
spécial adjoint du Secrétaire général des  Nations unies en Côte d'Ivoire,
Ndolamb Ngokwey, a donné le sens de ces infrastructures aux populations
bénéficiaires. « L'inauguration de ce marché fait partie des actions de l'ONUCI,
qui fait en sorte que les journées ne soient pas seulement des occasions de
célébration, mais plutôt des points de départ pour une prise d'initiative
favorable à la réconciliation et à la cohésion sociale. Le marché va permettre
aux femmes de faire du commerce pour se prendre en charge ainsi que leurs
familles. CE qui est derrière ce geste, c'est le bénéfice que cela peut
apporter », a fait savoir Ndolamb Ngokwey, qui s'est réjoui du fait que les
enfants auront de quoi manger grâce à la cantine. Ces deux projets qui ont été
réalisés en six mois ont coûté à l'ONUCI la somme de 24 millions de FCFA.




 




 





L'ONUCI offre une cantine scolaire à un lycée de Tabou




 




AIP
-

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a procédé
lundi à la remise officielle des clés de la cantine scolaire du lycée moderne
Akpa Gnagne Martin de Tabou (région de San-Pedro). "A travers cet acte, l'ONUCI
voudrait confirmer son adhésion pleine et entière à la promotion de la jeunesse,
avenir du pays ", a indiqué le coordonnateur humanitaire du système des Nations
Unies en Côte d'Ivoire, N'Dolamb Ngokwey, qui a estimé la construction à de 12
millions de francs CFA.




 




Pour
le proviseur de l'établissement, Keita Aissata, cette cantine fera surtout le
bonheur des élèves qui viennent des villages, des cités et des complexes
agro-industriels du département.




Quant
à la présidente du conseil scolaire dudit lycée moderne, Kouassi Bakatien
Ariane, elle a souhaité que d'autres bonnes volontés emboîtent le pas à l'ONUCI
en équipant ce local en bancs, tables et batterie de cuisine afin que "la
cantine soit rapidement opérationnelle pour le bonheur des élèves".




 




 





Politique/Différend frontalier entre la Côte d'Ivoire et la Guinée : Une
délégation guinéenne attendue à Abidjan




 




Le
Démocrate -

Le
ministre guinéen des Affaires étrangères François Louncény Fall conduira une
délégation à Abidjan dimanche pour traiter le dossier relatif à la localité de
Kpéaba, que les deux États se disputent, a-t-on appris de source diplomatique.
Il s'agira de mettre en place dans l'urgence une commission mixte qui sera
chargée de revisiter le bornage de la frontalière, entre les deux pays. M. Fall
a tenu à dédramatiser la situation pour ce qui est de ce «différend» frontalier
qui oppose Abidjan et Conakry, dans des termes très diplomatiques.




 




 





Quinze jours après la prise du village ivoirien de Kpéaba / Des militaires
guinéens se retirent... Les populations: «Nous demandons aux autorités
ivoiriennes d'agir»




 





Soir Info -

Les
Forces armées guinéennes (Fag) ont procédé, le mardi 19 février 2013, au retrait
de plusieurs de leurs éléments prépositionnés dans le village ivoirien de Kpéaba
(à 15 km de Sipilou dans le département de Biankouma à l'ouest de la Côte
d'Ivoire), ont rapporté sur place des habitants dudit village, que nous avons
joint dans l'après-midi du mercredi 20 février. « Il ne reste que cinq ou six
éléments. La cinquantaine de militaires qui patrouillait dans le village s'est
retirée avec l'un de ses chefs », a confié un ancien notable. Ce dernier a
également indiqué que la demi-douzaine d'éléments des Fag sur place font
pratiquement le même boulot que leurs collègues partis, avec l'appui des
nouvelles autorités coutumières qu'ils ont pris soin d'installer dès l'annexion
de Kpéaba. Selon les informations de ce notable confirmées par des sources
proches des nouvelles autorités coutumières, les militaires guinéens ont une
mission très claire. « C'est un dispositif léger qui a été maintenu ici, en
attendant les discussions qui devraient être engagées entre les autorités
ivoiriennes et guinéennes pour aplanir le différend. » Malgré ce retrait
partiel, la sérénité n'est toujours pas revenue. « Nous demandons aux autorités
ivoiriennes d'agir le plus tôt possible afin que nous puissions reprendre nos
activités pour nous qui avons des champs là-bas. Nous les attendons pour un
règlement rapide de cette question », ont repris en cœur ceux qui se sont
déplacés à Sipilou. Certains ayant appris le retrait partiel des Fag ont
entrepris de repartir chez eux, ont confirmé des sources sur place. Rappelons
que depuis le vendredi 8 février 2013, les Fag ont pris le contrôle du village
ivoirien de Kpéaba situé sur la frontière ivoiro-guinéenne. Elles ont établi de
nouvelles autorités coutumières et rançonnent des habitants.




 




 





Référendum d'autodétermination ?




 





Fraternité Matin -

Dès
aujourd'hui, vendredi 22 février 2013, les habitants de Kpéaba sont appelés à se
prononcer sur leur rattachement à la Guinée. Ceux qui ne l'accepteraient pas
seront expulsés du village. L'information, rapportée par notre envoyé spécial,
prêterait à rire si l'affaire n'était pas très sérieuse. On se croirait dans un
jeu d'enfant.




Elle
nous renvoie aux années 1970 avec un concept qui avait fait fureur, celui de
l'autodétermination des peuples du Sahara occidental, revendiquée par le Maroc
et l'Algérie. Les militaires guinéens qui font la loi à Kpéaba s'en seraient-ils
inspirés ?




Il est
parfois des plaisanteries qui sont de mauvais goût. Et celle-ci (si c'en est
une) est des plus détestables. Certes, le contentieux sur cette portion de terre
est des plus anciens, mais pourquoi ressurgit-il maintenant, 18 ans après
l'occupation de 1995 qui comme les précédentes s'était soldée par un « happy end
» digne des films de Louis de Funès ? Il est des plaisanteries, hélas, qui
tournent mal. Au plus haut niveau de l'Etat ivoirien, la mesure du péril a été
déjà prise comme en témoigne le conseil des ministres de mercredi au terme
duquel le gouvernement a opté pour la voie de résolution pacifique de ce
différend, conformément à la philosophie ivoirienne de résolution des
différends. Le Conseil des ministres, on le sait, a évoqué aussi la résurrection
de la Grande commission mixte ivoiro-guinéenne qui va se pencher sur la
question. La Côte d'Ivoire et la Guinée peuvent faire l'économie d'un différend
frontalier du genre de celui de l'île de Bakassi que se disputent le Cameroun et
le Nigeria de- puis de longues années aussi. C'est le moment ou jamais de
démontrer les professions de foi en termes de liens séculaires de fraternité et
de cohabitation pacifique que rien ne devrait perturber, surtout pas une soif
quelconque d'expansion.




 




 





Affery : les Frci chassées / La population exige des sanctions contre les
meurtriers




 





Notre Voie -

Le
gouvernement a décidé, mercredi dernier au cours du conseil des ministres, de
faire partir les éléments des Frci d'Affery et de les remplacer par des
policiers appuyés des gendarmes de la compagnie d'Adzopé, après l'assassinat de
deux jeunes par les Frci, le dimanche 17février dernier. Si cette décision obéit
aux désidératas, des populations, cependant celles-ci émettent des réserves. «
C'est vrai que le gouvernement a exécuté les propositions des jeunes de chasser
les Frci de la ville parce qu'on allait vers un véritable bain de sang entre les
deux parties. Les jeunes tenaient à régler les comptes des Frci auteurs des
meurtres. Mais, nous demandons que ces soldats soient mis aux arrêts pour
apaiser définitivement nos esprits. Justice sera alors rendue » a indiqué le
jeune Ambenou Ayé Alexandre, joint hier sur place par téléphone. Notre
interlocuteur estime que le pouvoir est en train de distraire les populations en
affectant les Frci à Akoupé, chef-lieu de département et situé seulement à 7km
d'Affery. « Qu'est-ce qui prouve qu'ils ne vont plus revenir ? Ces expériences
ont déjà eu lieu mais, cela n'a rien donné. Ces Frci vont encore provoquer des
troubles, nous en sommes sûrs. De grâce, qu'on les enlève pour toujours dans
notre région pour une paix durable. Sinon les va et vient des ministres de la
Défense et autres ici ne serviront pas à grand'chose » a ajouté un autre jeune
homme. Pour montrer que la jeunesse du Kettin est disposée à collaborer avec les
agents du commissariat de police dont le commissaire vient d'être affecté, le
président central de jeunes d'Affery, Adou Boni Bertrand a soutenu mardi que des
cadres ont spontanément mis leurs maisons à la disposition des policiers. « Il
ne se posera pas des problèmes de logements pour les policiers. Il y a déjà des
chambres libres pour les héberger. Respectueux des valeurs républicaines et de
la dignité humaine, les policiers et les gendarmes n'ont pas de problème avec
nous. Nous nous sommes toujours entendus et nous n'avons jamais eu d'accrochage
avec eux. D'ailleurs le jour des événements, c'est au commandant de brigade que
la kalachnikov de l'élément des Frci à la gâchette facile a été remis »a relevé
le président central des jeunes d'Affery. Le transport a repris dans la localité
et les magasins ont ouvert leurs portes. Dans une relative ambiance. Une affaire
de racket de 2000F.cfa par un élément des Frci est à l'origine des récents
événements dramatiques d'Affery.




 




 





Coulisse de La Haye : La CPI refuse de faire comparaître la France et l'ONUCI




 




LG
Infos –

A la
fin de ces échanges, la juge présidente et son équipe se retirent et rendent le
verdict suivant :
« la chambre préliminaire I refuse
d'ajourner l'audience. Concernant le document de notification des charges, la
chambre se prononcera au moment du verdict de l'audience de confirmation.
Concernant la coopération, la chambre estime qu'il n'y a pas de base légale pour
établir une quelconque connexion entre l'ONUCI, la France et l'Etat
ivoirien...Pour cela, cette audience doit se poursuivre ».




 




 





Audience de confirmation des charges : ' ' Gbagbo a mis en œuvre des moyens
létaux contre les civils ''




 





Fraternité Matin -

La réalité, c'est
qu'on voit que Laurent Gbagbo a mis en œuvre des moyens létaux contre les
civils, toutes ces preuves montrent l'existence d'une politique de Laurent
Gbagbo pour cibler les partisans de Ouattara''
.
C'est ce qu'a déclaré le bureau du procureur dans la présentation des événements
qui établissent la responsabilité pénale de l'ancien Chef d'Etat. Pour
l'accusation, il n'y a aucun doute, les éléments de preuves donnent les motifs
de croire qu'il y a eu meurtres, tentatives de meurtre de manière coordonnée. Et
cette coordination a été faite au plus haut niveau. Elle a affirmé que ''la
responsabilité pénale de Laurent Gbagbo est établie''.
Au 3e jour de
l'audience de confirmation des charges contre l'ex-Président Laurent Gbagbo,
c'est le temps des grands déballages. Le bureau du procureur de la Cour pénale
internationale, dirigé par la Gambienne Fatou Bensouda a mis les pieds dans le
plat, en détaillant les différents événements qui le fondent à demander
l'ouverture d'un procès contre l'ancien Chef d'Etat. Pour l'accusation,
''Laurent Gbagbo est l'ultime responsable des violences en Côte d'Ivoire pendant
la crise post-électorale''
. Selon plusieurs témoignages, les membres du
bureau du procureur ont déclaré que ''des éléments de la Garde républicaine
ont tiré sur des femmes à Abobo, le 3 mars 2011''
.




Le
bureau du procureur a indiqué qu'un témoin, le numéro 239, a révélé que ces
soldats avaient été envoyés par le général Bruno Dogbo Blé, commandant de la
Garde républicaine. Le 03 mars 2011, à Abobo, des femmes estimées à 3000, avec
des pancartes ''Gbagbo dégage'' ont décidé d'occuper le macadam pour
exiger le départ de Laurent Gbagbo. Lors de la présidentielle de 2010, le
Président sortant avait été écarté par la majorité des électeurs. Quoique battu,
il a décidé de ne pas rendre le pouvoir. Conséquence, la Côte d'Ivoire a plongé
dans une crise post-électorale qui a fait un peu plus de 3000 morts. Sur cet
événement, en citant des témoins classés par numéro, dont certains portent le
titre de privilégié, le bureau du procureur a affirmé que des armes lourdes ont
été utilisées par des soldats du camp Gbagbo.




 




En
mars 2011, 700 à 800 soldats, selon le bureau du procureur, acquis à la cause de
Laurent Gbagbo, étaient positionnés au camp commando d'Abobo. Celui-ci était le
centre de commandement des opérations dans la commune d'Abobo. Il y avait dans
ce camp, des éléments du bataillon sol air (Basa), du bataillon d'infanterie,
des gendarmes du groupe d'escadron blindé (Geb), dirigé par le commandant Jean
Noël Abéhi aujourd'hui aux arrêts, des policiers et des mercenaires. Ils avaient
des véhicules blindés, des kalachnikovs et des mitrailleuses 12,7. Ceux-ci
bénéficiaient du ravitaillement et de la relève des troupes venues du camp
militaire d'Akouedo et de celui de la gendarmerie d'Agban. Au dire du bureau du
pro- cureur, plusieurs témoins ont confirmé que ce sont les éléments des Forces
de défense et de sécurité, basés au camp commando de la commune d'Abobo qui ont
ouvert le feu sur les femmes qui manifestaient ''pacifiquement'' à Abobo.
[...]




 




 





L'horloge politique ivoirienne réglée depuis La Haye




 





L'Inter -


l'horloge politique en côte d'Ivoire ne tourne plus à l'heure ivoirienne. elle
semble désormais réglée sur l'heure néerlandaise aux Pays bas, où se déroule
l'audience de confirmation des charges contre l'ancien président ivoirien
Laurent Gbagbo, poursuivi entre autres, pour crimes contre l'humanité, devant la
cour pénale internationale (CPI). Depuis l'ouverture de cette audience de
confirmation des charges, le mardi 19 février dernier, la vie politique en côte
d'Ivoire marque le pas. La ferveur qui entourait les élections couplées
municipales et régionales annoncées pour le 21 avril 2013, a baissé d'intensité.
Le dialogue entre le gouvernement et les partis politiques de l'opposition,
notamment le Front populaire ivoirien (Fpi), ancien parti au pouvoir, connaît un
coup d'arrêt. Même les spectaculaires arrestations et extraditions de Charles
Blé Goudé et du commandant Jean-Noël Abehi, qui étaient au centre de tous les
commentaires, sont éclipsées par l'audience de confirmation des charges contre
l'ex-président. (...) Les grèves des enseignants et du personnel de santé, les
problèmes d'eau, d'électricité et de gaz butane, qui rythment le quotidien des
populations, sont en suspens. Tout bouge au rythme de l'audience de confirmation
des charges à la CPI. A défaut d'y être, les Ivoiriens en général, et les hommes
politiques en particulier, ont les oreilles tendues et les yeux rivés vers La
Haye, où semble se décider le sort de leur pays à travers cette audience contre
l'ancien président Laurent Gbagbo. Ils sont donc préoccupés par l'issue de cette
procédure judiciaire, qui va sans nul doute inspecter l'atmosphère politique en
côte d'Ivoire. [...]




 




 





LIDER interdit de manifestation à San Pedro




 





L'Intelligent d'Abidjan –


Ibrahim Diarassouba, le maire de par intérim de San Pedro, a interdit la tournée
politique du parti LIDER dans sa ville. Le maire évoque une « interdiction de
manifestation politique en Côte d'Ivoire jusqu'à la fin du procès de Laurent
Gbagbo ».




 




 





Politique nationale / nationalité: ce que le gouvernement prépare. 1800 dossiers
en attente sur le bureau de Ouattara




 





L'Inter -

Deux
ans après son accession au pouvoir, Alassane Ouattara veut apporter une réponse
durable à la question de la nationalité en côte d'Ivoire. En effet, le
gouvernement est en train de finaliser ses propositions en vue de trouver une
solution à cette question au cœur de la crise identitaire, dont la nation
ivoirienne a souffert depuis plus d'une décennie. C'est du moins ce qu'a révélé
le ministre de la Justice et des droits de l'homme, Gnénéma Coulibaly, devant
des parlementaires le vendredi 15 février dernier, à l'occasion d'un séminaire
sur l'apatridie. Quand ces solutions envisagées par le gouvernement auront été
adoptées en conseil des ministres, le texte passera devant l'Assemblée
nationale. C'est pour préparer les esprits des députés à adhérer à ces
propositions que ce séminaire sur la prévention et la réduction de l'apatridie a
été organisé. A l'occasion, l'on a compris que, sous la notion d'apatridie, se
pose le problème de la nationalité et ses implications sociopolitiques. Au dire
du ministre Gnénéma, le projet de loi en préparation vise à obtenir la
ratification de la convention de 1954 et celle de 1961 portant sur l'apatridie
et la réduction des risques d'apatridie. Ces deux conventions préconisent des
solutions en vue de régler les cas de personnes frappées d'apatridie,
c'est-à-dire de personnes ne pouvant se prévaloir d'une nationalité. Par delà la
ratification de ces conventions, le gouvernement entend clarifier une fois pour
toutes la situation de toutes ces personnes vivant sur le territoire ivoirien et
dont la citoyenneté ivoirienne est problématique. En clair, il s'agit pour les
gouvernants de vider le contentieux de la nationalité, qui confine une frange de
la population de ce pays dans une situation d'apatride, du moins à être
d'éternels sans-papiers. Et l'équation est si complexe que plusieurs catégories
de personnes sont concernées par cet épineux problème de la nationalité. [...]




 




 




RSS
: le rôle des députés, des médias et de la société civile




 





L'Inter -

la RSS
ou réforme du système de sécurité, ne concerne pas que les forces de sécurité,
comme l'on tend à le croire. Elle prend également en compte les civils, en
l'occurrence les parlementaires, les magistrats, les organisations de la société
civile et les médias. Notamment en ce qui concerne leur rôle de contrôle
démocratique des forces de sécurité intérieure. C'est pour permettre à ces
différents acteurs méconnus de la RSS de s'imprégner de ce rôle qu'un séminaire
a été organisé par le CNS les 20 et 21 février dernier à Bassam. A la cérémonie
d'ouverture, le secrétaire du CNS, Alain-Richard Donwahi, a situé l'enjeu de la
rencontre. «L'atelier a pour objet de donner à tous les acteurs impliqués
dans la gouvernance du secteur de la sécurité, des connaissances sur le contrôle
démocratique des forces de sécurité afin de bâtir la confiance entre les
populations et les forces de sécurité intérieure
», a-t-il souligné, avant de
préciser ce qu'il entend par contrôle démocratique des forces de sécurité. Il
s'agit, en fait pour les parlementaires, les magistrats, les organisations de la
société civile et les médias, de porter un regard critique sur la gestion du
monde de la sécurité. Un tel contrôle vise, à terme, à parvenir à un changement
d'attitude des forces de sécurité.




 




 




Man
: ''4226 anciens combattants en colère contre la hiérarchie militaire''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Des
anciens combattants démobilisés au nombre de 4226 issus de la région du Tonkpi
ne sont pas contents de la hiérarchie militaire. Ils l'ont signifié par deux
fois lors de l'installation des sections départementales ADCI (Association des
démobilisés de Côte d'Ivoire), tant à Man qu'à Biankouma. Selon leur
porte-parole, Zoh N. Chérif, les démobilisés de la région du Tonkpi tirent le
diable par la queue parce que laissés-pour-compte par leurs chefs. «Nous sommes
4226 au total, qui n'avons qu'un seul repas par jour, sans aucune prime. Nous
avons du mal à joindre les deux bouts. Lors du dernier recrutement, les
responsables militaires locaux ont jugé bon d'attribuer nos numéros matricules à
des non combattants triés parmi leurs parents et proches. A cause de cela, nous
demandons à notre hiérarchie d'ouvrir les yeux, car, les numéros matricules ne
sont point conformes aux noms des vrais combattants. Nous avertissons qui de
droit et disons que si notre situation n'est pas réglée dans un bref délai, nous
allons débrayer», a averti le porte-parole régional des anciens combattants
démobilisés du Tonkpi.




 




 





Administration pénitentiaire : 940 démobilisés en formation à l'Ecole de police




 




Le
Nouveau Réveil, Le Patriote, Le Mandat-


L'Institut national de formation judiciaire (Infj) met les bouchées doubles pour
donner corps à la politique de réinsertion des ex-combattants. Après la première
phase qui a porté sur la formation militaire de 443 démobilisés à l'Ecole des
faunes et des aires protégées (Efap) de Bouaflé, les 2ème et 3ème vagues ont
lieu à l'Ecole nationale de police d'Abidjan. La passation des charges entre le
Groupement militaire d'instruction conduit par le sous-lieutenant Bla Toh Guissi
du 1er Bataillon blindé et le directeur général de l'Infj, Kouassi Brou Bertin,
pour l'aspect théorique, s'est déroulée le mardi 19 février à l'Ecole de police.
A la suite du décompte de l'effectif, le Dg de l'Infj a prodigué de sages
conseils aux stagiaires. Il a insisté sur la discipline, l'assiduité et le
respect de la hiérarchie. Les stagiaires qui en ont pris bonne note, ont rejoint
par la suite leurs salles respectives. Pendant un mois, les futurs agents
d'encadrement pénitentiaire recevront des cours sur l'organisation politique et
judiciaire, la psychologie, l'insertion sociale, la protection des mineurs en
milieu carcéral, l'éthique professionnelle, les droits de l'Homme... Pour ne citer
que ces enseignements assurés par les spécialistes de droit et les spécialistes
des sciences pénitentiaires.




 




 





Grève des agents de la Fonction publique : Les salaires de 500 fonctionnaires
ivoiriens ponctionnés




 




Le
Nouveau Réveil, L'Expression, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud –

Le
Gouvernement ivoirien a ponctionné le salaire de 500 fonctionnaires pour
fait de ''grève'' au mois de janvier dernier, en témoigne le bulletin de
solde d'un fonctionnaire d'une direction du ministère des transports, de grade
A3 (cadre moyen) dont APA a obtenu copie jeudi. Selon une source bien informée
du dossier, le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, a adressé, une
note confidentielle à la Direction de la solde afin qu'elle opère au prorata,
des ponctions sur les salaires de plus de 500 fonctionnaires dont les noms et
prénoms figuraient sur une liste attachée en annexe à ladite note. Sur ce
bulletin de solde, constate t on, la somme de 20.702 fcfa, a été ponctionnée sur
le salaire du ''gréviste''. Le gouvernement avait pré venu que les
fonctionnaires grévistes couraient des risques de sanctions. ''Les salaires
du mois de février ont été virés hier (mercredi)
'', explique à APA, une
source bancaire qui trouve ''curieux'' cette anticipation. En Côte
d'Ivoire, les salaires sont généralement virés entre le 24 et le 26 du mois,
rappelle t il. Des fonctionnaires, ayant leur compte domicilié dans les banques
publiques dont la Banque nationale d'Investissement (BnI) et la Banque de
l'Habitat de Côte d'Ivoire (BHCI), ont confirmé avoir été informés ''hier par
SMS du virement
'' de leur salaire.




Il est
reproché, aux 500 agents d'avoir participé à un mouvement de grève lancé par la
Confédération des Syndicats de fonctionnaires de Côte d'Ivoire (COSY FOCI) du 21
au 23 janvier derniers. Les grévistes, issus de 14 ministères, réclamaient à
l'etat une revalorisation de l'indice salarial à hauteur de 150 points, soit
35.000 fcfa sur le salaire de base ainsi que la revalorisation de l'indemnité de
résidence à 70.000 francs fcfa pour le plus petit fonctionnaire. (...) Selon
Armand Tanoh, éditorialiste au journal en ligne, La Diplomatique d'Abidjan,
cette mesure du gouvernement peut ''rallumer'' le front social dans les
jours à venir.