REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 1er MARS 2013

1 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 1er MARS 2013







L'Onuci fait son bilan




 





Nord-Sud -

L'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a dressé le bilan de ses
activités, lors de sa traditionnelle conférence de presse, hier. Kadidia Ledron,
porte-parole de l'organisation onusienne a passé en revue les actions
significatives posées par le Bert Koenders. Elle a également mis en exergue des
recommandations faites par les populations portant sur le respect des droits de
l'Homme, le développement des programmes de formation à l'intention des forces
de l'ordre, la protection de l'enfance, la question des Dozos, l'organisation
des patrouilles conjointes dans la zone.




 




 





L'ONUCI équipe le commissariat de police de KORHOGO




 





L'Inter -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a offert jeudi à Korhogo,
du matériel informatique et bureautique d'une valeur de plus de 10 millions FCFA
à la préfecture de police du district des Savanes. Le préfet de police du
district des Savanes, le commissaire divisionnaire Frindé Gueu, a reçu en
présence du sous-préfet central de Korhogo, Kouadio Eugène, le lot de matériel
composé notamment de 10 ordinateurs de bureau, trois imprimantes lazer, 10
onduleurs et une photocopieuse.




 




 





Bondoukou / Don : L'ONUCI offre du matériel informatique à la Police




 




Le
Mandat -

La
police de l'ONUCI a offert mardi, du matériel informatique et bureautique d'une
valeur de 8,7 millions FCFA à la préfecture de police de Bondoukou. Le matériel
a été remis lors d'une cérémonie organisée en présence du secrétaire général de
la préfecture de Bondoukou, Kouassi Christophe, représentant le préfet de la
région du Gontougo. Ce don est composé, notamment, de 10 ordinateurs de table et
accessoires, d'un ordinateur portable, d'une photocopieuse, d'un vidéoprojecteur
et de 10 cartons de rame de papier. Selon le colonel Kitoko Henriette de la
section police ONUCI à Abidjan, ce don vise à aider la Côte d'Ivoire dans ses
efforts en matière de sécurité. La responsable des affaires civiles de l'ONUCI à
Bondoukou, Mme Traoré Anita a, pour sa part, souligné que cette cérémonie se
situe dans le cadre de la mise en œuvre des projets à impact rapide (QIPS). Il
s'agit des projets exécutables, rapidement, (trois mois maximum), avec un coût
de 25.000 Dollars US (environ 10 millions F CFA). Ce sont, entre autres, la
réhabilitation d'écoles, de centres de santé, d'infrastructures sportives et de
leur équipement, la réfection de petits ponts, de pistes ainsi que de pompes à
eau. Mme Traoré a relevé que l'ONUCI a mis en œuvre en Côte d'Ivoire depuis
2004, plus de 600 projets dans le cadre du programme des projets à impact
rapide. Le préfet de police de Bondoukou, Cherif Yacouba, a adressé ses
remerciements à la police de l'ONUCI pour cet important don, prenant
l'engagement d'en faire bon usage.




 




 





Gbagbo à la barre




 





Fraternité Matin –


L'ancien Président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, s'est
exprimé hier devant les juges de la Chambre préliminaires de la CPI. Dans son
intervention, il est revenu sur son parcours politique marqué par ''la lutte
pour la démocratie''. ''Toute ma vie, j'ai lutté pour la démocratie. On luttait
avec courage avant même la chute du mur de Berlin. On n'était sûr de voir
l'aboutissement de ce combat''.
Il est également revenu sur les différentes
négociations depuis 2002, date de l'éclatement de l'insurrection militaro-civile
à l'organisation de la présidentielle en octobre 2010 '' On m'a attaqué en
2002, j'ai fait mon travail, j'ai toujours cru qu'on s'en sortirait par la
discussion... Nous avons tout fait, c'est en 2005 à Pretoria que j'ai tout fait
pour qu'Alassane Ouattara soit candidat, c'est là que je leur ai dit que ça ne
me gênait pas qu'Alassane Ouattara soit candidat. Ce jour-là, j'ai pris
l'article 48 et j'ai permis à Bédié et Ouattara d'être candidats.''
Pour
lui, la démocratie est inévitable pour l'Afrique. prenant l'exemple de la Côte
d'Ivoire, il a expliqué que ce pays comptait en son sein des Akan à l'Est,
adossé au Ghana, au nord des malinkés islamisés à côté d'eux des sénoufo adeptes
du bois sacré, à l'ouest un pouvoir éparpillé. Ces différents peuples ont leur
manière à eux de choisir leur chef. Sur la crise post-électorale, il est revenu
sur le recomptage des voix. Pour lui, savoir qui est sorti vainqueur de cette
élection est le fond du débat et peut permettre de connaître le responsable des
violences postélectorale. Laurent Gbagbo reconnaît avoir signé un décret pour
mobiliser l'armée. Selon lui, cette pratique date de 1961. ''Le Chef de
l'Etat peut, en cas de troubles, signer un décret pour que l'armée vienne en
renfort à la police et à la gendarmerie. C'est aux responsables de l'armée de
l'utiliser ou pas'',
a-t-il déclaré. Concernant la commune d'Abobo, il a
indiqué qu'il a reçu le chef d'état-major, le général de corps d'armée, Philippe
Mangou. Celui-ci a exposé la situation dans cette commune. ''Philippe Mangou
m'a dit que c'étaient les hommes d'Ibrahim Coulibaly, les membres du commando
invisible. Je lui ai demandé qu'est-ce qu'on fait ? Il a suggéré que je signe le
décret de réquisition de l'armée. CE que j'ai fait''.
Sur sa gouvernance, il
a tenu à affirmer qu'il n'a pas gouverné avec sa famille. Il a ajouté que Kadet
Bertin ''n'était pas son neveu''. L'ancien Chef de l'Etat est soupçonné par la
Cpi de crimes contre l'humanité, viols et autres violences sexuelles,
persécutions et autres actes inhumains. M. Laurent Gbagbo devrait attendre
encore 60 jours après le 28 mars, pour être situé sur son sort. [...]




 




 




Les
femmes d'Abobo marchent contre les avocats de Gbagbo




 





L'Inter, Soir Info, Le Patriote, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil -


Des centaines de femmes ont marché hier jeudi 28 février, à Abobo, pour
protester contre la Défense de l'ancien président, Laurent Gbagbo en audience de
confirmation des charges à la Haye, aux Pays-Bas. Conduites par la présidente
des femmes du Rassemblement des républicains (RFR), Touré Aya Virginie, elles
dénonçaient les propos tenus par les avocats du président Gbagbo, tendant à
faire croire qu'il a été versé du sang de mouton sur les femmes tuées à Abobo en
mars 2011. «On ne peut pas dire que c'est du sang de mouton qu'on a versé sur
les femmes qu'on a tuées. Quand j'entends cela, ça me fait mal. C'est comme si
on nous blessait une seconde fois
», a déclaré Touré Aya Virginie. Les
femmes, tout de blanc vêtu, chantaient et dansaient en marchant. La marche s'est
achevée au lieu où les femmes ont été tuées, par des prières de paix et de
réconciliation.




 




 




Les
victimes vont porter plainte contre Me Altit




 





Nord-Sud, Le Jour plus -

Le porte-parole du Rassemblement des ré- publicains (Rdr), Joël N'Guessan a
révélé hier lors d'une émission de télévision sur Africa 24, qu'une plainte
contre l'avocat de Laurent Gbagbo à la Haye, Me Emmanuel Altit, allait être
déposée à Abidjan par des  victimes de la crise postélectorale. Ila justifié
cette plainte par le fait que le conseil de l'ex-chef d'Etat a qualifié de sang
de mouton le sang des femmes tuées lors de la marche d'Abobo.




 




 




La
cpi fait des précisions




 





Soir Info -


Aujourd'hui, le 28 février 2013, a pris fin l'audience de confirmation des
charges dans l'affaire Le Procureur contre Laurent Gbagbo. Cette audience avait
débuté le 19 février 2013. Pendant huit jours, l'Accusation et la Défense ont
présenté leurs éléments de preuves devant la Chambre préliminaire I de la Cour
pénale internationale (CPI). Les représentants légaux des victimes ont également
eu la possibilité de présenter des déclarations liminaires et de clôture. Le
Procureur et les représentants légaux des victimes auront jusqu'au 14 mars 2013
pour compléter leurs présentations par des requêtes écrites auxquelles la
Défense pourra répondre le 28 mars au plus tard. Dans un délai de 60 jours
suivant la réception de la requête finale de la Défense, les juges détermineront
s'il y a ou non des preuves suffisantes donnant des motifs substantiels de
croire que le suspect a commis chacun des crimes qui lui sont imputés. La
Chambre préliminaire I, composée des juges Silvia Fernández de Gurmendi, juge
présidente, Hans-Peter Kaul et Christine Van den Wyngaert, peut :





Confirmer les charges pour lesquelles elle a conclu qu'il y a des preuves
suffisantes, auquel cas l'affaire est renvoyée en juge- ment devant une Chambre
de première instance pour le Procès ; Refuser de confirmer les charges pour
lesquelles elle a conclu qu'il n'y a pas de preuves suffisantes et arrêter la
procédure à l'encontre de Laurent Gbagbo ;





Ajourner l'audience et demander au Procureur d'apporter des éléments de preuve
supplémentaires ou de procéder à de nouvelles enquêtes ; ou, dans l'alternative,
lui demander de modifier toute charge pour laquelle les éléments de preuve
produits semblent établir qu'un autre crime que celui qui est reproché a été
commis. Les deux parties à la procédure peuvent toutefois demander à la Chambre
préliminaire l'autorisation d'interjeter appel contre la décision sur la
confirmation des charges. Selon le mandat d'arrêt émis à son encontre, Laurent
Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle pour quatre chefs de
crimes contre l'humanité : a) de meurtres, b) de viols et d'autres violences
sexuelles, c) d'actes de persécution et d) d'autres actes inhumains, qui
auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues
sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril
2011. Il a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et a comparu pour la première
fois devant les juges de la Chambre préliminaire le 5 décembre 2011. [...].




 




 





Condamné à résider dans son village natal : Akoun Laurent conduit à son domicile
d'Abidjan




 





L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, L'Inter, Le Nouveau Courrier,
Le Temps, Le Quotidien d'Abidjan, Notre Voie, LG Infos, Le Jour plus, Le Mandat
-

Laurent Akoun a été libéré ce jeudi 28 février. Aux environs de 6
h du matin, un détachement de forces régulières, commandé par le commissaire
Touré, l'a conduit hors de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca).
Sortie du cachot, l'ancien secrétaire général du Fpi a été conduit à sa
résidence d'Abidjan au lieu de son village natal, Memni situé dans la
sous-préfecture d'Alépé comme l'a recommandé la justice. Le Fpi avait promis de
l'accueillir à sa sortie de prison pour l'escorter jusqu'à son village natal.
Les jeunes de la Jfpi et la délégation de la direction du parti bleu n'ont pas
eu l'occasion d'approcher les environs de la prison qui était gardée par un
impressionnant détachement de militaires et policiers. L'ancien porte-parole du
Fpi a été condamné à 6 mois d'emprisonnement fermes par le tribunal
d'Abidjan-Plateau, le 31 août 2012, pour « trouble à l'ordre public ». Cette
peine était assortie d'un an de privation de droits civiques et d'un an
d'interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville
natale. Ce verdict de 1ère instance a été confirmé en appel le 16 janvier
dernier.




 




 





Libération de Laurent Akoun / Le Fpi salue le gouvernement




 





Fraternité Matin –

La
direction du Front populaire Ivoirien (Fpi) a tenu à remercier le gouvernement
pour avoir accepté de mettre à la disposition de Laurent Akoun, des moyens de
déplacement sécurisés qui l'ont conduit à son domicile après sa libération
intervenue aux premières heures du petit matin.




Après
six mois à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour propos
séditieux et incitation à la révolte tenus lors d'une rencontre avec certains
militants du Fpi à Alépé, Laurent Akoun dit avoir reçu ce jour à 06h15 dans sa
cellule, le régisseur de cette prison qui lui a signifié la fin de sa peine
carcérale. Arrivé une quinzaine de minutes plus tard, au greffe de la maison
d'arrêt, il a été accueilli par le commissaire, Touré Kader, qui l'a conduit
directement à son domicile.




Aux
alentours de 11h, il a été reçu par une quarantaine de ses camarades au domicile
de sa belle-famille. En l'absence du président et du secrétaire par intérim de
son parti, (Miaka Ouréto et Kodjo Richard), il a été accueilli par Dano Djédjé
et d'autres cadres de son parti. Si pour Dano Djédjé, cette liberté leur procure
à la fois un sentiment de joie et de tristesse, Laurent Akoun estime, quant à
lui, avoir une pensée pour ses camarades civils et militaires encore détenus
dans différentes prisons du pays. « Alphonse Douaty se porte bien et vous
transmet ses salutations. Je suis heureux d'être dehors le jour où Gbagbo parle
depuis la Haye. J'ai une pensée pour les détenus militaires et civils»,

a-t-il indiqué. Le secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi devrait
purger une seconde peine d'un an de privation de droits civiques et d'un an
d'interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville
natale.




 




 





Litige frontalier / Kpéaba : La Côte d'Ivoire et la Guinée font la paix




 




Le
Mandat -

En
marge du 42ème Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le ministre
d'Etat, ministres des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, et son homologue
guinéen, Louncény Fall, ont, au cours d'une rencontre le jeudi 28 février à
Yamoussoukro, ''réaffirmé leur volonté de ne ménager aucun effort pour le
renforcement des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui existent entre
les deux pays''
. Selon le communiqué final qui a été conjointement signé par
les deux ministres, la Côte d'Ivoire et la Guinée ont réitéré leur
''détermination à ouvrer sans relâche en faveur de la consolidation des
relations de bon voisinage, indispensables à l'instauration d'un climat propice
au développement harmonieux et solidaire des deux pays''.
Les deux pairs
ont, en outre, souligné ''l'impérieuse'' nécessité de parvenir à un
règlement ''pacifique et durable de tout litige survenant le long des
frontières communes aux deux pays''
. Elles ont également convenu du
''retrait de leurs forces respectives de la zone frontalière, objet du litige''.
La création d'une commission conjointe, comprenant les représentants des
ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Intérieur, en vue de
la matérialisation de la frontière entre la Côte d'Ivoire et la Guinée, a été
également adoptée. ''Ladite commission se réunira au niveau des experts, à
Conakry, à une date qui sera fixée de commun accord'',
conclut le
communiqué. Le village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à
une quinzaine de km de la frontière), était occupé depuis le vendredi 25 janvier
dernier par des soldats guinéens; ce qui avait occasionné des incidents avec les
habitants. Les soldats guinéens y avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser
celui de la Guinée, selon plusieurs sources. Ce litige frontalier remonte à
l'époque de l'indépendance des deux pays. Ex-colonies françaises, la Guinée a
acquis son indépendance en 1958 et la Côte d'Ivoire en 1960, rappelle-t-on.




 




 





Goodluck Jonathan en visite d'État en Côte d'Ivoire




 





Fraternité Matin -

Le
Président du Nigeria, Goodluck Jonathan, entame à partir d'aujourd'hui une
visite d'Etat en Côte d'Ivoire. Première étape de celle-ci, la capitale,
Yamoussoukro. Il y sera accueilli par le Président de la République, SE.
Alassane Ouattara. Il est prévu dans la capitale, un entretien entre les eux
hommes d'Etat et la visite de la Basilique notre Dame de la paix. Ce vendredi,
deuxième étape de cette visite, le Chef de l'Etat accueillera son homologue à
l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abid- jan. La Côte d'Ivoire et
le Nigeria ont une vieille tradition d'amitié. Plusieurs accords et traités
lient ces deux pays. Le 31 juillet 2011, le Président Alassane Ouattara s'est
rendu au Nigeria. Au cours de cette visite de travail qui s'est achevée le 1er
août 2011, il a rencontré le groupe des ambassadeurs africains accrédités dans
ce pays et le Nigerian investment promotion commission, l'équivalent de
la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire. En juillet 2012,
recevant l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Nigeria, Touré Maman, le ministre
de la Défense du Nigeria, Olusola Obada, avait annoncé la création d'une
commission mixte entre les deux pays. Celle-ci aura pour tâche de promouvoir le
soutien militaire aux gouvernements démocratiques sous régionaux et de resserrer
les liens d'amitiés entre les deux peuples. Elle se veut '' une plateforme
crédible pour la supervision des questions de sécurité et la promotion des
intérêts économiques communs des deux pays''
, a-t-elle ajouté. Cette visite
du Président nigérian permettra de renforcer les liens entre la Côte d'Ivoire et
le Nigeria.




 




 




Le
Président Alassane Ouattara reconduit pour 1 an à la tête de l'institution




 





L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, L'Inter, Fraternité Matin, Le Patriote, Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus -

Réunis
à la faveur de la 42ème session ordinaire des chefs d'Etat et de la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) à Yamoussoukro depuis le
mercredi 26 février dernier, les 16 chefs d'Etat venus pour la circonstance, ont
à l'issue de leur travaux, réitéré leur confiance au Président Alassane Ouattara
à la tête de l'institution sous-régionale. Selon le communiqué final rendu
public par le président de la commission de la Cedeao, Désiré Kadré, le
Président Ouattara a été reconduit par ses pairs pour son engagement permanent
en faveur de la paix et pour sa contribution positive à la gestion des conflits
nés dans la sous-région sous sa présidence. Notamment, la conduite efficace de
la crise au Mali et en Guinée-Bissau. Plusieurs résolutions et recommandations
ont sanctionné, outre la reconduction du Président Ouattara, l'issue du conclave
des chefs d'Etat. Au sujet de la situation politique et sécuritaire au Mali, la
conférence à salué entre autres, l'effort des autorités de transition malienne
dans la recherche des solutions de sortie crise et a pris acte de l'intention
desdites autorités d'organiser des élections présidentielles et législatives au
plus tard le 31 juillet 2013. Le communiqué a, par ailleurs, décidé de proroger
le mandat des organes de transition malienne jusqu'à la fin de leurs missions
conformément à l'avis de la cour constitutionnelle malienne... Les chefs d'Etat se
sont félicités également des performances économiques enregistrées par la région
de la Cedeao en 2012. S'adressant aux partenaires internationaux, la conférence
des chefs d'Etat a réitéré sa gratitude à toute la communauté internationale,
notamment, à la France et au Tchad pour leur sollicitude dans la gestion du
dossier malien.




 




 





Mali /

L
'arrivée des Casques bleus se précise




 





Fraternité Matin, Le Mandat –

La
France a fait adopter mercredi par les quatorze membres du Conseil de sécurité,
un projet de lettre au Secrétaire général pour lui demander de présenter un
rapport préliminaire avant fin mars sur les modalités et les conditions de
création d'une opération de maintien de la paix, à l'issue de consultations au
Conseil sur le Mali, a déclaré Gérard Araud, l'ambassadeur de France à l'Onu.
L'organisation onusienne va, dans les semaines qui viennent, envoyer sur le
terrain, une mission d'évaluation. La France crée donc les conditions de la mise
en œuvre du calendrier du retrait de ses troupes fin mars comme, Paris l'avait
décidé, tout en plaidant que des moyens logistiques et financiers soit trouvés
pour que la Mission internationale de soutien au Nord Mali, soient effectivement
déployée et ait les capacités nécessaires d'assurer la sécurité de l'intégrité
territoriale du Mali et restaurer la paix dans ce pays. Les Casques bleus ne
seront déployés qu'à deux conditions : Le conseil de sécurité devra voter une
résolution. Les autorités maliennes devront faire une demande officielle. Le
Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, dans un courrier, avait déjà
indiqué au Secrétaire de l'Onu Ban Ki-Moon, qu'il était prêt à considérer la
mise en place d'une opération de maintien de la paix de l'Onu dans son pays
lorsque les conditions de sécurité le permettront.




Selon
cette lettre, que cite le représentant permanent de la France à l'Onu Gérard
Araud, le Chef d'Etat du Mali demande le soutien du Secrétaire de l'Onu à la
mise en place rapide de la Misma pour restaurer l'autorité et la souveraineté de
l'Etat malien sur l'ensemble du territoire. Il a joute que la réalisation de ces
objectifs nous conduira vers la transformation de la Misma en une opération de
stabilisation et de maintien de la paix des Nations unies. [...]