REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 18 JUILLET 2008

18 juil 2008

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 18 JUILLET 2008

Sortie de crise, le chef de l'ONUCI présentera le processus ivoirien au Conseil de sécurité
Le Jour plus –
« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, quitte Abidjan ce week-end à destination de New York. Selon le Porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun Touré, qui a fait cette annonce jeudi lors du point de presse hebdomadaire de la mission, M. Choi va prendre part à la session du Conseil de Sécurité sur l'évolution du processus de paix ivoirien. M. Choi se rend à cette séance satisfait des avancées enregistrées au niveau politique et financier, selon le porte -parole. « Il s'est particulièrement réjoui du bouclage du financement du processus électoral confirmé par le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro à Séguéla (592 km d'Abidjan) en début de semaine » a précisé le Porte-parole. Sur un autre volet, il a annoncé que M. Choi avait achevé une série de rencontres séparées avec les membres du Cadre Permanent de Concertation de l'Accord de Ouagadougou pour leur présenter le plan de l'ONUCI pour accompagner et sécuriser le processus électoral. A ce sujet, le Chef de la Mission onusienne en Côte d'Ivoire a attiré l'attention de ses interlocuteurs sur le défi logistique "qui reste à relever pour démarrer une opération essentielle dans le processus électoral, à savoir l'identification » a-t-il ajouté. Il a indiqué que le Représentant spécial a rassuré tous les partenaires ivoiriens quant à la disponibilité de l'ONUCI à les appuyer pour faire face avec succès aux questions logistiques. »

Identification, l'ONUCI plaide pour un démarrage rapide
Le Nouveau réveil –
« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a plaidé mercredi, à Abidjan, en faveur du démarrage rapide de l'identification dans le cadre du processus électoral. A l'issue d'une rencontre avec le Président ivoirien, Laurent Gbagbo, M. Choi a souligné les défis logistiques à relever après les nombreuses avancées enregistrées, dont le bouclage du financement requis pour la conduite des opérations électorales. Au cours de l'audience avec le Président Gbagbo, il a été fait des exposés sur l'appui de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) au déroulement et à la sécurisation des élections dont le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 30 novembre prochain. Le chef de la Division de l'Assistance Electorale de l'ONUCI Ahmedou El Becaye Seck et le Commandant des Forces de l'ONUCI, le Général Fernand Amoussou, ont tour à tour présenté le plan de la mission onusienne pour aider les ivoiriens à organiser les élections dans les délais prévus. »

Communiqué du Premier ministre sur le financement du processus électoral
Fraternité Matin –
Un communiqué lu à la télévision nationale ivoirienne, (RTI) au cours du bulletin d'information de 20h, le 17 juillet indique : « Le Premier ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, est heureux de porter à la connaissance de l'opinion nationale et de l'ensemble des partenaires au processus de sortie de crise que le financement du processus électoral, d'un coût global de 36 milliards Fcfa, vient d'être bouclé grâce à l'annonce d'une contribution de l'Union européenne d'un montant de 13 milliards Fcfa. Ce financement dont la mise à disposition sera entérinée à la fin de septembre 2008 provient de la mise en œuvre accélérée du 10ème Fonds européen de développement. Il viendra en appui aux 10 milliards Fcfa déjà logés dans le panier de fonds géré par le PNUD, et portera ainsi à 23 milliards Fcfa la contribution totale des partenaires extérieurs au budget des élections. Dix milliards Fcfa du montant prévu par l'Union européenne sont destinés au budget de la Commission électorale indépendante (CEI) pour l'organisation des scrutins présidentiels et législatifs, et les 3 milliards Fcfa restants iront aux autres institutions nationales impliquées dans le processus, à savoir, l'Office national de l'Identification (ONI), l'Institut national de la statistique (INS) et la Commission nationale de supervision de l'Identification (CNSI), pour la mise en œuvre, le contrôle et la supervision de l'opération d'identification et du recensement électoral. L'Etat de Côte d'Ivoire, quant à lui, a pris les dispositions nécessaires pour libérer, sur ses ressources propres, une contribution de 16 milliards Fcfa au budget des élections. Le financement des élections à proprement parler étant bouclé, le Premier ministre salue l'ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d'Ivoire pour les efforts déjà consentis et saisit l'occasion pour leur renouveler son appel en vue de matérialiser leurs promesses de financement de l'ensemble des programmes de sortie de crise dont la mise en œuvre rapide devrait accélérer, dans une large mesure, la tenue effective de l'élection présidentielle à la date du 30 novembre 2008. »

Sortie de crise en Côte d'Ivoire: Le désarmement et la réunification de l'armée après les élections
L'inter –
« [...] Le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU sur la Côte d'Ivoire lève un coin du voile sur les intentions des signataires de Ouaga. « Compte tenu de la décision des parties ivoiriennes de reporter jusqu'après les élections la mise en œuvre des principaux aspects de l'accord de Ouagadougou, notamment l'unification des forces armées et le désarmement effectif, j'encourage les Forces de défense et de sécurité de la Côte d'Ivoire et les Forces nouvelles à élaborer un plan général pour la sécurité des élections, en consultation étroite et avec le soutien technique et logistique de ces derniers ». Telle est l'exhortation qui apparaît dans le chapitre des observations de ce 17ème rapport rendu public le lundi 14 juillet 2008 (...) « La principale pierre d'achoppement est le désaccord qui subsiste entre les signataires de l'accord de Ouaga concernant le rang et le nombre des soldats des Forces nouvelles qui doivent être intégrés dans les nouvelles forces armées nationales », apprend-t-on dans le dernier rapport de l'ONU sur la Côte d'Ivoire (...) « Le désarmement et le démantèlement des milices et la réunification des forces armées n'ont guère progressé...Bien que l'accord de Ouaga prévoie que le processus de désarmement s'opère sous la supervision des forces impartiales, les dirigeants des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire et des Forces nouvelles n'ont pas encore accepté de signer un mémorandum d'accord conférant aux forces impartiales la responsabilité de superviser le stockage des armes collectées au cours du processus de regroupement ». Toutes ces difficultés pourraient expliquer la volonté des signataires de l'accord de Ouaga à parer au plus pressé, en remettant les délicates questions militaires à plus tard. »

Ecole de gendarmerie : 428 nouveaux éléments sous le drapeau
Fraternité Matin –
« - L'effectif de la gendarmerie nationale vient d'être renforcé. 428 nouveaux éléments ont prêté serment hier, sous le drapeau ivoirien, à la place d'armes de l'école de gendarmerie, à Cocody. Il s'agit notamment, de 36 officiers-élèves de la promotion 2007-2008, dénommée « Général de division Oumar N'Daw » formant la 38è promotion des officiers du cours d'Application de la gendarmerie. Et de 392 élèves sous-officiers de deuxième année (2006-2008), baptisée promotion « MDL/C Okaingni François ». La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs autorités militaires (ivoiriennes, françaises, onusiennes) dont les Généraux Philippe Mangou, Chef d'Etat-Major des Armées ; Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la Gendarmerie; Guiai Bi Poin, Commandant de l'école de Gendarmerie et du CeCOS. Mais aussi, politiques parmi lesquelles, M. Laurent Dona- Fologo, président du Conseil économique et social, représentant le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo ; M. Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur, représentant M. Michel Amani N'Guessan, ministre de la Défense. [...] ».

Affaire délivrance des cartes d'identité après les élections: Le silence inquiétant du RHDP et des Forces nouvelles
Le Patriote –
« "Chers amis, après les élections, vous recevrez vos cartes d'identité''. Cela fait bientôt presqu'une semaine que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a fait cette déclaration à Séguéla, à l'occasion de la visite qu'il a effectuée dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Un véritable pavé dans la marre, quand on sait que cette décision va à l'encontre de l'accord politique de Ouagadougou, qu'il a signé le 4 mars 2007 dans la capitale burkinabé. [...] Là où le bât blesse, c'est le silence inquiétant de l'opposition politique regroupée au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et des forces nouvelles dont le leader est l'acteur principal de la mise en œuvre du processus de sortie de crise. Silence d'autant plus inquiétant que la question des cartes d'identité a toujours été au centre de la crise ivoirienne et motif principal de la prise des armes par les forces nouvelles contre le régime Gbagbo en vue d'instaurer un nouvel ordre politique. On se rappelle qu'à maintes reprises, le chef de l'ex-rébellion, Guillaume Soro, a dit à la communauté internationale que « si Gbagbo nous donne nos cartes d'identité à midi, nous désarmons à quatorze heures ». Certes, depuis lors, la situation des forces nouvelles a changé. D'une situation de belligérance avec le régime d'Abidjan, elles en sont arrivées à celle de « cogestion intelligente » du pouvoir d'Etat avec Laurent Gbagbo. Cependant, en tant qu'entité structurée, les forces nouvelles continuent d'exister. Et nous n'osons pas croire que leur position a changé sur la raison fondamentale de leur action de prise d'arme. Le compromis est pourtant clair sur la question. En effet, dans le chapitre intitulé « Du processus électoral », l'accord de Ouaga stipule que « l'électeur qui n'aura pas pu retirer sa carte d'électeur dans le délai prévu dans le paragraphe ci-dessus, pourra néanmoins voter avec sa nouvelle carte d'identité s'il est régulièrement inscrit sur la liste électorale ». Ce qui veut clairement dire que les cartes d'identité sont primordiales par rapport aux cartes d'électeur qui ne sont que circonstancielles voire facultatives pour certains citoyens. Et ce, pour respecter l'esprit du combat des forces nouvelles. Pourquoi restent-elles silencieuses après la sortie de Laurent Gbagbo ? L'opposition politique qui participera aux prochaines joutes électorales, doit également prendre le problème à bras le corps pour situer l'opinion nationale et internationale ou ses militants en particulier. Ces différents mutismes qui durent presque une semaine face à cette autre crise larvée suscitent bien d'inquiétudes et incompréhensions. »

Journée ville morte: Mouvement sans visage, le gouvernement a le dos au mur
Soir Info –
« [...] Comme on le constate d'ailleurs depuis le lundi, tous ceux qui ont appelé à la reprise du travail ont échoué. Même le collectif des chauffeurs roulants de Côte d'Ivoire qui, au terme d'une rencontre avec le président de la République, le mercredi, a appelé à la reprise du travail, n'a pas été entendu. C'est un mouvement sans visage. (...) Si jusque-là, les appels ne font pas mouche, c'est bien parce que pour une fois, les chauffeurs, individuellement, sachant qu'ils travaillent à perte, ne veulent plus se jeter dans une telle aventure. Le gouvernement sait donc à quoi s'en tenir : baisser les nouveaux prix du carburant et du gaz, en vigueur depuis le 7 juillet 2008 et examiner les revendications des centrales syndicales (retrait de la mesure d'augmentation du prix des produits pétroliers et du gaz, revaloriser le Smig, revaloriser les salaires, etc.). Il faut rappeler que depuis le 7 juillet, le litre du super a été augmenté de 29, 2 %, le gazole, de 44% et les tarifs de transport dans presque la même proportion. Les bouteilles de gaz n'ont pas été épargnées. Le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi Hubert Oulaye, qui a bien compris qu'il ne s'agit pas d'engager maintenant un bras de fer avec les travailleurs, notamment ceux affiliés à l'Ugtci, s'est limité, dans un communiqué rendu public, le mercredi, à condamner le caractère illégal de la grève qui « viole en tous points, l'esprit et la lettre de la législation ivoirienne, en ce qu'elle ne respecte pas le délai légal qui est de six jours ». Autrement, il aurait brandi la menace de la suspension de salaire comme ça a été le cas pour les enseignants du second degré qui ont conduit pendant deux mois, une grève jugée illégale, en début d'année scolaire. Le gouvernement a donc le dos au mur. »

Manifestations contre la vie chère: Soro prend le dossier en main
L'inter –
« C'est dans les mains du Premier ministre Soro Guillaume que vient d'échoir le brûlant dossier des manifestations contre la vie chère et notamment contre la hausse des prix des produits pétroliers. Selon un communiqué lu, hier jeudi 17 juillet 2008, au Journal télévisé de 20 heures, par le secrétaire général du gouvernement, M. Tyéoulou Dyéla Félix, le chef du gouvernement, présidera aujourd'hui, trois réunions. « Avec les associations des consommateurs, à 9heures, les centrales syndicales (UGTCI, FESACI et Dignité) à 11h30 et les associations de propriétaires de véhicules de transport et toutes les associations de chauffeurs de véhicules de transport à 15heures ». Le communiqué précise qu'à « la suite de ces rencontres de concertation, le gouvernement qui entend apporter des réponses aux problèmes qui se posent tiendra à son tour deux réunions. Un conseil de gouvernement le samedi 19 juillet à 10h et un conseil de ministres le dimanche 20 juillet à 11h ». Au sortir de ce conseil des ministres ''extraordinaire'' sera fait un communiqué qui « situera la communauté nationale et internationale sur les dispositions que le gouvernement prendra pour limiter les effets néfastes de cette hausse effrénée des prix des produits pétroliers ».[...] ».

Yamoussoukro - Manifestation contre la hausse du prix du carburant -Un taxi saccagé, des chauffeurs tabassés par la garde présidentielle
L'Intelligent d'Abidjan –
« La journée d'hier jeudi 17 n'a pas été du aisée pour les grévistes de Yamoussoukro, contre la hausse du prix du carburant. Ceux-ci ont connu une matinée des plus chaudes. En effet, après maintes hésitations, les responsables d'organisations de consommateurs, des opérateurs économiques et des transporteurs de la capitale politique qui sont entrées dans la danse du mouvement de grève contre la vie chère, hier jeudi, ont été passé à tabac par les éléments de la garde présidentielle. Ces syndicalistes qui avaient matin, très tôt érigé des barrages, sur les voies à l'aide de tables, de barriques et autres. Empêchant tout autres véhicules et motos de circuler ont eu des échauffourées avec une patrouille de la garde présidentielle. Aux environ de 8h30mns. Précisément à la gare de taxi des grandes écoles, INP-HB. Les soldats en course ville avaient intimé l'ordre aux transporteurs de laisser passer les autres véhiculé .Ce qui n'a pas fait. Très remontés, les soldats vont d'abord cribler de balles les pneus d'un des taxis stationnés et ensuite bastonner les pauvres chauffeurs qui s y trouvaient. Pour le président du collectif des chauffeurs de taxi et auxiliaires .M Diarrassouba Moussa. Cette situation malheureuse ne saurait freiner leur détermination à continuer la grève « nous sommes dedans jusqu'à la satisfaction totale de nos revendication » a-t-il martelé .Il est à noter que ce mouvement d'opération ville morte n'a été suivi par ensemble des d'organisations concernées, surtout les commerçants qui ont ouvert leurs magasins jusqu'à 18h.heure habituelle. »

Black-out sur la cherté de la vie, la grève des travailleurs...La RTI est-elle encore un média de service public ?
Le Patriote –
« [...]Toutes ces manifestations ont été purement et simplement ignorées...Depuis lundi la RTI ne fait que diffuser au journal télévisé en édition spéciale, le voyage de Laurent Gbagbo à Séguéla et Vavoua et l'inauguration de Orca déco....Avoir une télé nationale et s'informer sur les chaines internationale, c'est le comble. »

Le mensonge grossier de la RTI
Le Nouveau réveil –
« Faires son métier conformément à l'éthique et à la déontologie ou servir d'eunuque au monarque de la République. Il n'y a pas dilemme ! Et la RTI s'est définie. Clairement en faveur du régime des refondateurs. En effet dans la crise de confiance et la lutte pour la survie qui opposent le gouvernement aux Ivoiriens, le principal médium d'Etat joue sa partition. La télévision fait un black-out sur l'actualité brulante de l'heure, à savoir la manifestation de rue. Ce n'est pas une première mais de la récidive...On trie les informations favorables au régime de Laurent Gbagbo en croyant le servir. Au seul motif qu'on lui doit sa nomination à la tête de la RTI. [...] La RTI a donné de fausses informations concernant l'atmosphère [de grève] à Abidjan [...]».

La télévision, sous section du FPI Cocody ?
Le Nouveau réveil –
« [...] Au lieu de servir de courroie entre les gouvernants et les gouvernés, la télévision s'est métamorphosée en une courroie de propagande communiste de désinformation et d'intoxication. Elle est dorénavant la caisse de résonnance des refondateurs et de leur leader Laurent Gbagbo....la télévision nationale s'évertue à longueur de journée à servir un homme, fût-il le premier magistrat de ce pays. Il ne pouvait en être autrement si les pôles des décisions du Conseil d'administration et de la Direction générale sont pourvus de militants du parti bleu en lieu et place des professionnels des médias. De sorte que la RTI est devenue une sous-section du FPI à Cocody. »

Radios de proximité - Des assises pour redynamiser le secteur
Nord Sud : –
« L'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (Urpci) veut insuffler une nouvelle dynamique du secteur. Elle entend pour ce faire, organiser un séminaire de réflexion les 17 et 18 juillet sur l'évaluation de la loi 2004 portant restructuration des radios de proximité. Le président de Urpci, Karamoko Bamba, indique : « Nous avons pris l'initiative d'organiser un séminaire pour faire un travail d'évaluation sur la loi de 2004 qui nous donne une ouverture sur la publicité à hauteur de 20 % de notre budget initial et nous permet également de diffuser les informations à condition que cela se fasse par un journaliste professionnel. Tous ces éléments concourent à la professionnalisation de notre milieu. Cependant, beaucoup reste à faire dans la mesure où les radios de proximités n'ont pas les moyens financiers d'engager un journaliste professionnel et de faire face à d'autres charges dans un paysage audiovisuel concurrentiel», a-t-il souligné. Karamoko révèle que l'organisation qu'il dirige fédère plus de 80 % des radios communales sur toute l'étendue du territoire national. Et d'indiqué que les radios de proximité essaient de satisfaire aux besoins des communautés de base. Mais face au nouveau contexte économique et social, les acteurs doivent réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre afin de rendre plus professionnel ce secteur. (Information en ligne)

Programme d'assistance: La FAO fait don de 204 millions à la Côte d'Ivoire
Fraternité Matin –
« [...] L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao) a décidé de mettre à la disposition du pays, une enveloppe de 204 millions de FCFA (490.000 dollars US) provenant de programmes de coopération technique. Les documents relatifs à ce projet d'appui ont été signés hier, par le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, et le Coordonnateur du programme d'assistance d'urgence de la FAO, Luc Génot, qui représentait la représentante résidente de cette organisation en Côte d'Ivoire. Cet appui consistera, au dire du signataire de la Fao, en la fourniture d'intrants agricoles et de rations alimentaires pour assister les ménages ruraux vulnérables affectés par le conflit et la flambée des prix en Côte d'Ivoire. «La signature, ce jour, de ces documents de projets constitue un aboutissement des efforts conjugués de tous pour la mise en œuvre d'opérations d'urgence pour les ménages vulnérabilisés par la crise et la flambée des prix, en attendant la finalisation du programme global de relance de l'agriculture. Des financements de la Banque mondiale, du FIDA, de la BOAD, de l'UEMOA, de la BAD et de la Côte d'Ivoire viendront en complément, pour la mise en œuvre du programme de production rizicole à court terme et du PAM pour les filets de sécurité», a-t-il déclaré. [...] ».