REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 14 AU DIMANCHE 16 AOUT 2009

14 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 14 AU DIMANCHE 16 AOUT 2009





Nouvelle page 1








Choi va évaluer
les sites des ex-combattants et les centres de coordination




Fraternité Matin  

« Le

Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour
la Côte d'Ivoire

(RSSG) entreprendra une tournée à l'intérieur du pays pour se rendre compte de
l'avancée de certaines opérations. Il se rendra la semaine prochaine dans cinq
villes du pays pour évaluer certaines opérations entrant dans le cadre de la
sortie de crise. Il s'agit de


Bouaké, Séguéla, Daloa, Issia et San Pedro. C'est ce qu'a déclaré, jeudi, le
porte-parole de l'ONUCI, Hamadoun Touré, lors du point de presse hebdomadaire
qu'il a animé au siège de l'institution. Sa tournée est axée sur l'exécution des
milles micros projets d'une valeur de 4 millions de dollars qui profitent
actuellement à « 3000 personnes à travers 205 projets ». Il s'agit d'évaluer
«les résultats des mille microprojets destinés aux ex-combattants, aux
miliciens, aux jeunes à risques et aux femmes victimes de conflits ». Le chef de
la mission a décidé d'étendre son action à d'autres secteurs du processus de
paix.  La visite des sites de cantonnement destinés aux ex-combattants que
l'Onuci a réhabilités vise à constater de visu la qualité du travail réalisé. Ce
qui permettra d'entrevoir la nature de et l'ampleur de l'aide que les Nations
Unies pourront apporter au plan de sécurisation.  « Il s'agira aussi d'examiner
le renforcement de l'appui de l'ONUCI aux efforts de sécurisation du processus
électoral et de réunification du pays suite aux sollicitations des Ministres de
la défense et de l'Intérieur.[...] »




 




L'ONUCI reçoit une
copie de "la Robe noire"





Abidjan, 13 août- « 
Le
porte-parole de la mission des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, Hamadoun Touré, a
reçu, mercredi, une copie d'un téléfilm intitulé "la Robe noire", une œuvre de
Bernard Kolly Bouekré, président de l'ONG Plan Ivoire, a-t-on appris
d'une source proche de la mission, à Abidjan. "La Robe noire" porte sur les
enjeux électoraux dans le pays qui est entrain de sortir d'une crise
politico-armée de plus années, marquée par une partition du pays en deux,
note-t-on. (...) "C'est maintenant qu'il faut préparer les lendemains
postélectoraux. C'est maintenant qu'il faut créer les conditions d'une période
électorale apaisée", a déclaré M. Hamadoun Touré, par ailleurs Chef par intérim
du Bureau de l'information publique de l'ONUCI. M. Touré qui avait à ses côtés
des représentants des divisions de l'assistance électorale et des affaires
politiques de la mission, a réaffirmé la détermination de l'ONUCI à "apporter
son soutien pour que tout se passe dans les meilleures conditions possibles".
Pour Bernard Bouekré, il s'agit, pour son ONG, de "former de nouveaux acteurs et
actrices, sensibiliser la population à travers le 7e art sur les
enjeux électoraux, contribuer à la paix et à la démocratie dans notre pays,
permettre à la population de voter massivement lors des prochaines échéances
électorales (...). »




 






A 107 jours de l'élection présidentielle - Comment bougent les
choses





L'Intelligent d'Abidjan – « 
Ce
sont les vacances au niveau du gouvernement. Le Président Laurent Gbagbo est au
Maroc où il a trouvé un cadre pour se reposer. Outre le repos du Président de la
République qui a été communiqué officiellement par ses services, des sources
indiquent que le Chef de l'Etat pourrait profiter de son séjour marocain pour
d'autres coups fumants à la rentrée. Le Président du Rdr, le docteur Alassane
Dramane Ouattara, lui, a choisi la France où il se repose et recevra des soins
après sa chute au stade Victor Biaka Boda de Gagnoa, il y a quelques jours.
Après des semaines passées en France, le président du Pdci, Henri Konan Bédié, a
regagné Abidjan, après avoir certainement reçu des soins là-bas, quand l'on sait
qu'il avait été victime d'un malaise en partance pour la capitale française. Le
Premier ministre devrait rester disponible pour suivre les préparatifs du
processus électoral. Cependant, l'on parle du manque d'argent pour financer
ledit processus avec la Cei (Commission électorale indépendante) qui attend
encore cinq (5) milliards de F CFA, sans oublier les autres intervenants dans ce
processus. A côté de l'argent qu'il faut absolument trouver pour aller très très
vite aux élections, il y a la question des grades et bien d'autres questions qui
sont encore pendantes. Enfin, lorsque toute la liste électorale aura été validée
par consensus, c'est en France que les cartes nationales d'identité et
d'électeurs seront confectionnées. Vu le temps nécessaire pour toutes ces
réalisations, n'est-ce pas en connaissance de cause que parlent les autorités
françaises au sujet du 29 novembre 2009 ? Tableau un peu inquiétant pour le
respect de la date du scrutin. »




 






Réunion du comité de suivi et d'évaluation de l'unicité de
caisses de l'Etat à Bouaké




Fn-ci.com  – « 
Le
Comité de suivi et d'évaluation de l'unicité de caisses de l'Etat s'est réuni
dans l'après midi du jeudi 13 août 2009 au cabinet du Secrétariat général des
Forces nouvelles. Après une rencontre à huis clos de plus de deux heures
d'horloge, le Conseiller technique du ministre de l'Economie et des Finances
chargé de l'opération de l'unicité de caisses dans la zone CNO, M. Aka Pierre, a
déclaré à la presse, que la délégation qu'il conduit est à Bouaké pour continuer
le travail de concertation afin de poursuivre l'installation des guichets
uniques.

« Le
Guichet unique est à Bouaké depuis six mois. La réunion d'aujourd'hui, c'est
pour faire le point au niveau de Bouaké et préparer Korhogo. Je pense que nous
sommes avancés, nous sommes en train de discuter avec les populations pour les
sensibiliser davantage. Il y a quelques retards, il y a des lenteurs, nous
allons communiquer avec les populations pour les inviter à profiter des
largesses qui leur sont faites aujourd'hui par le gouvernement pour leur
permettre de régulariser leur situation » a affirmé M. Aka Pierre. Il par
ailleurs ajouté que le comité a décidé, après six mois, de donner un mois
supplémentaire aux retardataires pour se mettre en règle avant 31 septembre, au
risque de se voir appliquer les taxes normales. Le Conseiller technique du
ministre Diby Charles a terminé en rassurant que 100 éléments des FAFN vont
intégrer bientôt la Douane. « Je pense qu'on va intégrer un certain nombre de
personnel, notamment la Douane. On aura une liste des Forces nouvelles qui
seront intégrés à la Douane après une formation rapide » a-t-il dit. Abondant
dans le même sens, le Directeur de cabinet adjoint du Secrétaire général des
Forces nouvelles, Dr André Ouattara, qui conduisait la délégation des FN, a
indiqué que la liste des 100 éléments FAFN à intégrer sera remise demain
vendredi à la Douane. Tout en se félicitant que l'opération de l'unicité de
caisses de l'Etat se passe bien sur le terrain, Dr André Ouattara a fait savoir
que tout sera mis en œuvre afin que l'opération soit bouclée avant le 29
novembre 2009. « Je pense que d'ici le 31 août, le guichet unique de Korhogo
sera fonctionnel, nous irons ensuite vers Ouangolo. Je pense qu'il faut aller
doucement » a-t-il précisé. Quant au Directeur du guichet unique automobile de
Bouaké, M. Tchagba Laurent, il a fait le bilan au niveau du guichet unique
automobile depuis son ouverture le 02 février dernier. »




 






En meeting à Niakara - Koné Katinan aux ex-rebelles : "Quittez
les corridors"




Notre Voie  – « "Je
demande aux ex-rebelles qui ne sont pas militaires de quitter les corridors pour
aller travailler la terre", a déclaré, samedi dernier, à l'endroit des
ex-rebelles, Justin Koné Katinan, directeur départemental de campagne(DDC) du
président Laurent Gbagbo à Katiola. Il a fait cette exhortation à Niakara et
dans les villages de Arikokaha, Niangbo, Pékaha, Kafiné et Timbé, en présence
des éléments des Forces Nouvelles, venus assurer la sécurité du corps
préfectoral qui assistait à la cérémonie. Koné Katinan s'est, en outre, insurgé
contre le fait que certaines personnes aient assimilé pendant la guerre, le
corps préfectoral à des partis politiques. "L'erreur que nous avons commise,
c'est d'avoir assimilé les préfets et les sous- préfets à des partis politiques.
Ils sont au service de l'Etat. Plus jamais, cela ne doit arriver. On a eu tort
de nous en prendre au corps préfectoral», a déploré le DDC. Aussi a-t-il rendu
un hommage mérité au corps préfectoral, représentant de l'Etat. Ses propos qui
seront repris par le préfet de Niakara, M. Ya N'Guessan qui, en sa qualité de
président de la cérémonie, a expliqué que le corps préfectoral est neutre et au
service des populations. [...] ».




 






Laurent Dona Fologo (Rpp): "Les Ivoiriens doivent cesser d'avoir
peur"




Le Temps  – « Dans
cette deuxième partie de l'entretien, le Président Fologo revient sur les
attaques répétées des autorités françaises contre le Président Laurent Gbagbo.
Mais en dirigeant sage, il fait des propositions pour une coopération franche
entre la France et la Côte d'Ivoire.




Les élections
sans le désarment sont-elles possibles quand on sait que ceux qui détiennent
illégalement les armes peuvent s`en servir pour intimider les électeurs, des
candidats ou peut-être le pire peut arriver s`ils tirent sur des gens ?.




Non ! Ils ne feront
plus ça aujourd`hui. Je suis allé dans la zone et j`ai vu le comportement des
gens. je peux vous dire qu`ils sont amortis. C'est fini, ils ne tireront sur
personne. Sur le principe, j`aurai voulu que tout le monde soit désarmé dans ces
zones-là ; que ceux qui n`ont pas droit de porter ces armes-là, les déposent.
Ailleurs, on l`a vu, on les a payés. ils ont déposé leurs armes, contre de
l`argent pour qu`ils aillent faire autres choses dans la vie civile. Qu`ils
déposent les armes, s`ils ne sont pas militaires. Etant donné que pour ceux qui
sont militaires, il est prévu de les intégrer dans la nouvelle Armée. Mais on a
vu aussi au Congo Rdc, quand on a voté avec les gens en arme dès que certains
ont été déclarés battus, ceux qui les protégeaient ont continué à les protéger
avec les armes et malheureusement encore le sang a coulé. Vous connaissez la
suite. Je ne souhaite donc pas que la Côte d`Ivoire en arrive là et je peux même
vous dire que même si les ex-rebelles n'ont pas déposé les armes on va voter. Et
celui qui va gagner, va gagner, je vous le dis, ils n`emploieront pas les armes
parce que je suis allé sur le terrain, je sais aujourd`hui quel est leur état
d`esprit. Ils souhaitent entrer dans la République mais les pressions ne
suffissent pas, il faut les emmener, il faut les convaincre.




Vous semblez
tellement convaincu mais on sait quand même qu`il y a des réticences. Par
exemple, il y a des anciens chefs de guerre dans les pays frontaliers ; alors
d`où est-ce que vous tirez cette conviction que nous irons aux élections dans la
tranquillité ?




Il faut dire aux
Ivoiriens de cesser d`avoir peur. Les gens qui sont à nos frontières vont faire
quoi ? Vous savez qu`il n`y a pas de rébellion tant qu`il n`y a pas des pays de
repli, c`est-à-dire si le Burkina n`existait pas, si la Guinée n`existait pas,
si le Mali n`existait pas, si le Liberia est d`accord pour qu`on aille aux
élections il n`y aura pas même un seul coup de feu ; c`est moi qui vous le dis.
Qu`ils soient à la frontière ou loin de la frontière, ils ne pourront plus rien
faire parce qu`il n`y a plus de bases arrière. Le Président Gbagbo a réglé ces
problèmes avec eux complètement y compris les Guinéens qui viennent d`arriver.
Donc, moi je n`ai peur de rien. Si on ne va pas aux élections nous perdons du
temps.




La place que vous
occupez dans ce pays vous donne à dire un certain nombre de vérités.
Concrètement, pouvez-vous dire aux Ivoiriens si la date du 29 novembre est
techniquement possible et tenable pour qu`on aille à la présidentielle ?




Je dis de façon
claire à tous mes frères, à toutes mes sœurs de Côte d`Ivoire de ne pas avoir
peur d`aller aux élections le 29 novembre 2009. Quelle que soit la situation
militaire, nous faisons confiance aux militaires pour régler leur problème, je
leur fais confiance je fais confiance à Mangou et à tous les généraux. Je fais
confiance à Bakayoko de l`autre côté là-bas pour qu`il trouve une solution qui
garantisse la sécurité pour que nous allions voter librement d`un côté ou de
l`autre et je suis sûr que la Côte d`Ivoire s`en sortira. Je dis aux Ivoiriens
qu`il est urgent que la Côte d` Ivoire s`en sorte pour reprendre sa place. Je
veux voir ça de mes yeux avant de mourir je suis pressé que la côte d`Ivoire
reprenne sa place. Je n`ai pas peur des armes. J`étais à Akouédo assis entre 4
armes mais j`en suis sorti vivant, je suis un Sénoufo. On ne tue pas facilement
les Sénoufo, on n`a pas peur de ça. Nos frères qui sont là-bas, je vais à côté
d`eux chaque dimanche s`ils voulaient me tuer quand je dors la nuit, ils
pouvaient venir dans ma maison la nuit quand je dors. C`est fini, dites aux
Ivoiriens que c`est fini : il n`y aura plus de coup de feu quel que soit le
vainqueur. Il suffit que les vainqueurs s`engagent à faire en sorte que tout
soit respecté, que la confiance renaisse. Même s'ils doivent déposer les armes,
ils les déposeront. Après, ils vont rentrer dans l`armée normale, ils vont
devenir qui cultivateur, qui charbonnier et tout ce que vous voulez ; mais il
n`y aura plus la guerre en Côte d`Ivoire j`en suis convaincu. Je veux rassurer
tous mes compatriotes. Quand j`ai perdu mon frère, je n`ai pas pu partir à
Bouaké, on m'a bloqué à Bouaké mais aujourd`hui, je passe dix fois par jour,
c`est fini. [...] ».




 






En meeting à Gourouminankro et Toumbokro - Stéphane Kipré dénonce
la tribalisation du débat politique
 




Le Quotidien  –
« 
Mercredi
et jeudi derniers, Stéphane Kipré a échangé avec les populations de
Gourouminankro et de Toumbokro. Présent dans la région des Lacs depuis 5 jours,
le président de l'Union des nouvelles générations (UNG) a dénoncé la
tribalisation du débat politique en Côte d'Ivoire. C'était à l'occasion des
meetings tenus mercredi et jeudi dans les villages de Gourouminankro et de
Toumbokro. «La politique est une question de vision et d'actes concrets et non
une question d'ethnie, de religion et d'âge», a déclaré Stéphane Kipré. «Un
leader ne doit pas penser à ses parents ou à son ethnie pour investir le
terrain», a-t-il dénoncé ; citant l'exemple le président Félix Houphouët qui,
selon lui, avait une politique générale et globale. «Houphouët-Boigny ne pensait
pas seulement à Yamoussoukro, il pensait à et pour toute la Côte d'Ivoire. Celui
qui va vouloir se baser sur l'ethnie, sur la religion, c'est quelqu'un qui
cherche à créer le désordre en Côte d'Ivoire», a-t-il averti. [...] ».




 




Meeting du COJEP à
Yopougon


Le podium cède, Jesse Jackson s'écroule




L'inter – « (...).
La fête était belle et l'on a entendu des messages forts de Jesse Jackson et de
Blé Goudé. Mais tous étaient loin de se douter qu'une catastrophe pouvait se
produire. En effet, après le speech de Jesse Jackson, le maître de cérémonie
fait monter sur le podium deux artistes, en l'occurrence Yodé et Siro pour
communier avec le révérend. On demande également à son épouse, à Blé Goudé et à
toute la délégation de l'hôte de marque de regagner le podium. Tout était beau
jusqu'à ce qu'un craquement de planche se fasse entendre. Le révérend trébuche.
Il n'aura pas le temps de se redresser, qu'il se retrouvera à terre avec tous
ceux qui l'accompagnaient dans la danse. Un pan du podium s'est effondré et ils
sont tous tombés. Jesse Jackson a été le premier à sortir la tête de ce tas de
planches et de contreplaqués. Car il faut le dire, tout le podium était fait de
planches et de contreplaqués. C'était la panique totale. Des agents de police et
des membres du COJEP arrachaient même les téléphones et les appareils photo de
ceux qui tentaient de capter des images. Immédiatement, un cordon de sécurité
s'est formé autour des victimes de la chute en vue de les évacuer. La seule
blessée dans cet incident : Mme Jackson. Elle a eu un choc à la jambe droite
mais comme son époux, elle n'a pas voulu s'étendre sur la civière que les
sapeurs-pompiers militaires ont mise au sol pour la transporter. Finalement,
elle a marché, soutenue par des bodyguards jusqu'à son véhicule de commandement.
C'est dans une atmosphère très tendue que le cortège du révérend américain a
quitté le complexe sportif de Yopougon qui porte désormais son nom. Notons que
des jeunes, en colère, se sont rués sur le podium pas du tout adapté à cette
cérémonie d'envergure, pour le mettre en pièces. C'est dans la douleur et dans
les larmes que certains ont regagné leurs domiciles. »