REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 AOUT 2009

17 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 AOUT 2009







Liste électorale provisoire : la vérité dans 7 jours - le
rendez-vous du 24 aout compromis - traitement des données – la liste électorale
compromise




Nord Sud  –
« (...)
Aujourd'hui à exactement 7 jours de l'échéance, un constat se dégage.
L'opération de traitement des données piétine. (...) Dans la majorité de 70 sites
de traitement retenus, rien n'a encore démarré. Aucune preuve contraire n'a été
apportée par la structure de Mambé au constat fait par la mission onusienne.
L'Onuci révélait le 6 août que seulement 23 centres sont fonctionnels. Hier, en
fin d'après midi, nous avons contacté plusieurs responsables de centres de
coordination à l'intérieur du pays. Leurs témoignages sont à la fois édifiants
et terrifiants. (...] Dans certains départements les centres restent fermés
simplement par manque de proses électrique, de climatisation ou de compteurs
adaptés. (...) Certainement las des contre-communiqués de la CEI qui a toujours
remis en cause ses chiffres relatifs à la mise en état des centres de traitement
des données, le représentant spécial du SG de l'ONU, YJ Choi, a décidé
d'effectuer le déplacement sur le terrain. Ainsi, il entamera dès mardi une
tournée de cinq jours à l'intérieur du pays afin d'y voir un peu plus clair. Son
rapport est attendu. »




 






Affichage de la liste électorale provisoire/ La Cei rassure sur
le 29 août




Le Nouveau
Réveil  – « 
"En
dépit de quelques difficultés d`ordre technique, tout est maintenant rentré dans
l`ordre et nous pensons pouvoir tenir le cap du 29 août, date indiquée par le
chronogramme pour l`affichage de la liste électorale provisoire". C`est en
substance ce message d`espoir que M. Bamba Yacouba, porte-parole adjoint de la
Cei que nous avons approché hier, a voulu partager avec nous. A l`en croire, "la
Cei a fait ce qu`elle devrait faire dans les centres de coordination, tous sont
désormais équipés de compteurs électriques et sont opérationnels. Les
administrateurs de système sont en place avec leurs assistants dans les centres.
A ce jour la moitié des centres a fini le travail de numérisation qui consiste à
rapporter les données alphanumériques des données biométriques. Avant cette
opération, il y a eu l`étape de la centralisation des données qui a permis le
déchargement des valises et le ramassage des formulaires. De sorte
qu`aujourd`hui, ce qui reste à faire c`est le dédoublonnage", explique M. Bamba
Yacouba. De fait, un comité restreint composé par des personnes ressources de la
Cei et de la Cnsi va incessamment statuer au quotidien sur les différents
rapports sortis des machines. Selon de bonnes sources, la Cei aurait déjà
recruté et formé ses agents à mettre à la disposition de ce comité. Reste la
Cnsi pour commencer le travail au niveau de ce comité de validation et de
traitement informatique. Le porte-parole adjoint de la Cei a aussi tenu à
rassurer sur les capacités des ordinateurs "ces machines ont de grandes
capacités de traitement de données. Elles peuvent traiter 200.000 à 12 millions
de dossiers par jour" relève-t-il. Il faut indiquer en outre que certains agents
qui s`étaient mis en grève dans les centres de coordination pour salaire impayé
ont eu gain de cause depuis vendredi grâce à l`UE et au Pnud qui ont mis à la
disposition de la Cei une enveloppe de 500 millions de F Cfa. Concernant la
sécurisation, instructions ont été données par le Cci afin que tous les centres
de coordination soient effectivement sécurisés dans le cadre ce ces opérations
cruciales. Mais la Cei attend toujours l`Etat de Côte d`Ivoire qui devrait
dégager une enveloppe de 5 milliards de F. Cfa comme prescrit par le dernier Cpc
du 18 mai à Ouaga, pour résoudre toutes les questions liées au traitement des
données. Au niveau de l`institution chargée des élections, l`utilisation des
fonds se fait dans la transparence la plus totale. Pour preuve, elle a reçu déjà
en 2009, deux visites de l`Inspection du Trésor public. M. Bamba Yacouba rassure
que la Cei fera tout ce qui est en son pouvoir pour tenir le chronogramme
électoral qui prévoit "l`affichage de la liste électorale provisoire le 29 août,
le traitement contentieux de cette liste du 30 août au 8 octobre, l`affichage de
la liste définitive le 22 octobre, la confection des cartes d`électeurs du 3 au
29 octobre, du 26 août au 27 octobre, la réception et traitement des dossiers
des candidats à l`élection présidentielle, le 28 octobre publication de la liste
des candidats retenus, du 12 au 27 novembre déploiement du matériel électoral et
le 29 novembre, le premier tour de la présidentielle" rappelle le porte-parole
adjoint de la Cei. »




 






Nommé récemment à la tête du Conseil constitutionnel - Pr. Paul
Yao-N'Dré : "Qu'on me juge aux actes"
 




Notre Voie  – « Le
Conseil constitutionnel a depuis quelques jours, un nouveau président. Le
Professeur Paul Yao-N'Dré remplace Yanon Yapo qui a bouclé ses six ans non
renouvelables, à la tête de l'institution. Cette nomination a fait couler
beaucoup d'encre et de salive. Notre Voie a rencontré l'intéressé. Interview.




Notre Voie : A
propos de neutralité, le bouillant militant du FPI que les Ivoiriens connaissent
peut-il faire preuve de neutralité ?




P.Y-N. : Je voudrais
sincèrement vous remercier pour cette question importante qui me permettra
d'apaiser les uns et les autres. Les textes de la République sont clairs à
souhait à ce niveau. Lorsque vous accédez à certaines fonctions, il y a ce qu'on
appelle les incompatibilités. Et la fonction de président ou de conseiller du
Conseil constitutionnel en appelle au renoncement aux activités politiques. A ce
titre, je pourrai plus siéger à l'hémicycle et je ne pourrai plus exercer les
fonctions de président du conseil général de Divo. Dans le cadre partisan, en
tant que dirigeant du FPI, secrétaire national chargé de l'enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, je ne participerai plus aux
différentes réunions du parti. Enfin, en tant que directeur départemental de
campagne du président Laurent Gbagbo, je ne pourrai plus prendre part aux
activités politiques pour toutes les élections à venir. En d'autres termes, je
ne devrai plus m'immiscer dans le champ politique dès lors où ce rôle d'arbitre
et de contrôleur m'a été dévolu. Je me dois d'être au-dessus de la mêlée, faire
preuve de sagesse, de transparence et de neutralité. Il faut juger sur les faits
et non s'attarder ou épiloguer sur mon appartenance politique. D'ailleurs, à
part le président Yanon Yapo Germain qui n'a jamais appartenu à un parti
politique, tous mes autres prédécesseurs, les présidents Lanzéni Coulibaly Poto,
Koui Mamadou, paix à son âme, et Nemin Noël, sont tous du PDCI-RDA et membres
des instances dirigeantes de ce parti. Mais, pour moi, on ne doit pas faire
transparaître ses convictions politiques lorsqu'on est à un tel niveau de
responsabilité. Si tous les Ivoiriens ont voté tel ou tel candidat et que la CEI
donne provisoirement les résultats, je ne peux pas annoncer que tel candidat est
élu, alors qu'il n'a recueilli que 10% des voix. Nous devons nous faire
confiance. Je me dois donc de m'entourer de toutes les précautions et de faire
en sorte que les conseillers soient outillés avec compétence et sagesse pour
assumer cette responsabilité. [...] ».




 






Emmanuel Assoumou (Ong notre nation) - "S'il n'y a pas
d'élections le 29 novembre, le ciel ne tombera pas sur la Côte d'Ivoire"
 




Le Temps  – « 
Portée
sur les fonts baptismaux en 1996, l'Ong Notre Nation s'est fixé pour objectif de
faire de la Côte d'Ivoire une Nation, au sens plein du terme. Dans cet
entretien, son premier responsable explique comment il s'y prend, sans oublier
les difficultés qui sont les siennes, et jette un regard sur les élections à
venir. [...] ».




Quelles sont pour
vous les conditions idoines des prochaines élections pour que la Nation puisse
survivre après ces consultations ?




Je voudrais profiter
de cette question pour revenir en arrière. En 2008, l'Ong Notre Nation a
attribué le prix de la cohésion nationale à son excellence Blaise Compaoré. Pour
son rôle de facilitateur dans la crise ivoirienne. Nous avons estimé qu'il a
accepté de s'impliquer dans la résolution de cette crise, alors qu'il aurait pu
dire " on m'a accusé, donc je préfère ne pas m'immiscer ". Malgré tout ce qui a
été dit, il a accepté et grâce à son action, on avance à grand pas vers la
sortie de crise. Par ce prix, nous avons voulu lui dire merci et l'encourager à
aller jusqu'au bout parce que le travail n'est pas terminé. Pour revenir à votre
question, je voudrais dire que je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il faut
reprendre l'Indentification. Maintenant, il faut aller au croisement des
fichiers sereinement. Il ne faut pas brusquer les choses. Si on a des listes
propres avant le 29 novembre (ndlr, 2009), on peut aller aux élections le 29
novembre 2009. Mais si on doit aller un ou deux mois au-delà, pour des élections
crédibles, nous n'y voyons pas d'inconvénients. Tout le monde est pour les
élections en novembre 2009. Mais si elles n'nt pas lieu, le ciel ne nous tombera
pas dessus. Il vaut mieux réunir les conditions idoines pour qu'on ne retombe
pas dans la crise. [...] ».




 




Le ministre ivoirien
Kabran Appiah: ''Je ne serai pas meurtri si les élections ne se tiennent pas le
29 novembre''





Abidjan, 17 août 2009


– L'ancien ministre ivoirien Kabran Appiah, député à l'Assemblée nationale et
membre du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD, mouvement
proche du pouvoir) a affirmé qu'il ne serait pas meurtri si les élections ne se
tiennent pas le 29 novembre 2009, appelant le président de la Commission
électorale et indépendante (CEI), Robert Mambé à dire la vérité, dans un
entretien dimanche avec ALERTE INFO. Avec l'accord de paix signé le 4 mars à
Ouagadougou le président Laurent Gbagbo et le leader de l'ex-rébellion des
Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro devenu son Premier ministre, la Côte
d'Ivoire s'apprête à aller aux élections pour sortir de la crise militaire et
politique qu'elle traverse depuis 2002.




M. le ministre, quel
bilan faites-vous à moins de quatre mois des élections?





La question n'est pas de faire le bilan ou pas de l'accord politique de
Ouagadougou. Il faut comprendre dans quel contexte, il a été signé. Tout était
bloqué. Vous savez, ceux qui ont amené la guerre en Côte d'Ivoire avaient un but
principal, c'était d'éliminer





le régime de Gbagbo. Ayant échoué dans cette entreprise, tout le reste n'a été
qu'une façon de prendre l'affaire sous des formes diverses. On est passé par les
accords de Marcoussis, Prétoria, Accra. Tant que l'affaire était tournée ainsi,
y compris avec le soutien direct à peine voilé et souvent même très clair de
l'ONU de tout le système qu'on a appelé la communauté internationale et que moi
j'appelais davantage la communauté des puissants, puisque résolution après
résolution, on a imposé un système dans lequel la Côte d'Ivoire n'a pu être en
mesure d'exister par elle-même mais sur instruction des puissants qui avaient
des relais ici, à travers des partis politiques, et certains hommes politiques
dont certains ont été jusqu'à demandé que leur pays soit mis sous tutelle. Je
dis cela, parce que ça va être un enjeu important des futures élections
présidentielles. [...]




Est-ce que le 29
novembre est possible ?





Si toutes les conditions sont réunies oui. Si je vous fais une question
politicienne, oui c'est prévu, ça sera réglé. Il revient à Robert Mambé
(président de la CEI) qui parle tout le temps avec une assurance d'un arracheur
de dents de le dire. Non, non, est-ce que vous comptez le nombre de fois où le
monsieur a dit oui ? C'est extraordinaire quand même. Il serait temps qu'il dise
la vérité aux Ivoiriens. Vous savez, je vais vous dire une chose, moi j'aime
bien le raisonnement cybernétique. Il y a des contrôles un tableau de bord, je
vous invite à vous investir dans la démarche cybernétique. Les listes doivent
être apurées à une certaines date ; regardez la date. Il y a un chronogramme.
Les gens devront être intégrés dans les casernes à une certaine date, le CCI
devra être redéployé à une certaine date. Regardons à ce qui a été prévu et puis
vous verrez si on peut aller aux élections ou pas. Je ne veux pas entrer dans un
stress fabriqué par les mêmes impérialistes qu'on a entendu parler si peu :
faites des élections, si non on ne va pas vous simplifier la vie. Après le
désordre que vous avez créé dans le pays. Oui, je suis de ceux qui ne seront pas
meurtris si les élections ne se tiennent pas le 29 novembre, parce que je
comprendrais.




 






Rencontre Amani N'guessan (ministre de la Défense)-FAFN - Général
Soumaïla Bakayoko : "Il faut régler pour tout le monde..."




Le Mandat   – « A
la suite du ministre de la Défense, Amani N`Guessan Michel, le Chef d`Etat major
des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), le Général Soumaila Bakayoko, a
répondu aux préoccupations de la presse.




Mon général, un
mot par rapport à cette réunion que vous venez d`avoir avec monsieur le ministre
de la défense.




Effectivement, nous
avons eu une séance de travail avec le ministre de la défense, une réunion de
commandement avec l`état major élargie aux commandants de zone qui ont tous
pratiquement répondu présents. Nous avons abordé avec le ministre toutes les
questions pendantes en ce qui concerne le volet militaire de l`Accord politique
de Ouagadougou. Tout à l`heure, vous avez posé un certain nombre de questions,
dites vous que toutes ces questions parlant des grades jusqu`à la réinsertion de
nos ex combattants ont été abordées.




N`êtes-vous pas
inquiet mon Général ?




On parle d'un mois
et demi alors que les sites d`encasernement ne sont pas faits et les éléments
des Forces Nouvelles qui sont allés au CCI étaient mécontents. Surtout ceux d`
Abidjan. Tout cela sera-t-il réglé avant le 29
septembre ?




Bien -sûr. Quand
nous disons que nous avons abordé tous les sujets, il n`y a vraiment pas eu un
sujet que nous n`avons pas traité. Pour les éléments du CCI, le redéploiement
des 8000 éléments pour la sécurisation du processus, évidemment, les textes qui
doivent sous- tendre l`opération du redéploiement, nous les avons évoqués. Et ce
sont de ces textes là que voulait parler le ministre tout à l`heure. Il s`agit
du statut des 600 éléments de la police et de la gendarmerie pour l`exécution de
leur mission. Pour qu`au plan statutaire, ils soient reconnus comme tel par
l`Etat de Côte d`Ivoire ainsi les actes qu`ils posent deviendront des actes
officiels. Il s`agit des policiers et gendarmes de l`Etat de Côte d`Ivoire qui
sont entrain d`exécuter des missions. Quant aux 3400 autres éléments, il s`agit
d`élaborer un arrêté qui définit clairement le statut de ces 3400 lorsqu`ils
exécutent les missions de sécurisation. Ils sont pris en compte par l`Etat de
Côte d`Ivoire.




Quel est le point
des FN redéployés dans le cadre du CCI ?




Cela est connu de
tous, nous avons pour l`instant 101 éléments présents à Bouaké et Abidjan dans
le cadre du redéploiement relativement au plan global de sécurisation du
processus. Naturellement, nous avons fait un début d`exécution. Donc, nous avons
101 éléments qui sont au niveau d`Abidjan. Au niveau de Bouaké, il y a un plus
de 300 éléments.




Il reste à
compenser ?




Bien- sûr, c`est par
rapport aux textes que nous avons évoqués, il faut régler pour tout le monde. Si
pour 100 personnes, nous n`avons pas toutes les solutions, vous comprenez qu`il
ne faut pas y aller jusqu`à 4000, ce serait cumuler des problèmes inutilement,
c`est pour cela que nous avons eu cette séance de travail avec le ministre »




.






Réinsertion post-crise - 100 ex-combattants formés au civisme




Le Quotidien  –
« 
A
l'initiative du Programme de service civique national (PSCN), 100 jeunes
ex-miliciens d'Issia viennent de terminer une formation sur le civisme et la
citoyenneté. Au terme de la formation qui se situe dans le cadre de la
réinsertion, les jeunes ont été récemment présentés aux autorités en présence
d'une délégation du PSCN conduite son coordonnateur national Jean Paul Malan,
des autorités de la ville et du ministre Bohoun Bouabré. Les 100 ex-combattants,
originaires du département d'Issa dont 28 villages et qui ont choisi le ministre
du Plan et du Développement comme parrain de leur cérémonie. Parmi les 100
jeunes gens, 25 pairs formateurs ont consacré leur après-midi à la
sensibilisation sur le VIH-SIDA aux autres jeunes de la commune. Geste très
apprécié par le parrain et l'ensemble des autorités de la localité. Les
ex-combattants ont également participé à la journée dédiée aux travaux d'utilité
publique qui ont consisté au nettoyage des hautes herbes de l'hôpital d'Issia.
Par ailleurs, le programme a fait un don en médicaments et produits d'entretien
à l'hôpital. S'adressant au parrain, le porte-parole des ex-combattants a plaidé
pour que d'autres jeunes du département puissent bénéficier des programmes de
sortie de crise. A ce sujet, Jean-Paul Malan a expliqué que c'est grâce aux
bailleurs de fonds dont le PNUD en particulier que l'Etat de Côte d'Ivoire et
les partenaires techniques comme le PSCN atteindront leurs objectifs. Le
coordonnateur national a aussi fait savoir que de janvier 2009 à ce jour, ce
sont 2202 jeunes qui sont passés par le Service Civique à travers les centres de
Yopougon, Zone 4, Guiglo, Bouaké, M'Bahiakro, Man, Boundiali et bien sûr Issia.
«Afin d'accroître davantage notre capacité d'absorption, nous allons maintenir
en activités les centres déjà fonctionnels et donc le Centre d'Issia va
poursuivre ses activités




avec une
cinquantaine de jeunes filles et d'autres comme Tabou, Port-Bouët, Gagnoa et
Bondoukou vont ouvrir sous peu», a indiqué Jean-Paul Malan. La stratégie
d'ouverture de centres provisoires combinée à celle en cours avec le GTZ,
permettra au PSCN de franchir le nombre de 10.000 bénéficiaires en 2010 grâce à
des financements acquis auprès de la Banque Mondiale, de l'Union Européenne, du
PNUD et du gouvernement ivoirien. «Mais, il nous faut mobiliser davantage de
financement pour satisfaire les demandes que nous recevons», a conclu le patron
du PSCN. »




 




Sortie de crise –
FPI Abidjan-Banco : le désarmement par défaut n'est pas rassurant





Fraternité Matin  –

« Au
cours de la journée de la militante organisée par la section des femmes du FPI
de Yopougon, samedi dernier, le fédéral Zaba Zadi Lazar a soulevé quelques
inquiétudes quant aux conditions dans lesquelles va  se dérouler le scrutin du
29 novembre prochain. « (...) Malgré les énormes sacrifices consentis par le
Président de la République et le peuple, le représentant du SG de l'ONU, Choi
nous dit, de manière diplomatique, que les rebelles ne vont désarmer. Ensuite
pour ce qui est de l'exigence d'une liste électorale fiable, les manœuvres de la
CEI ne sont pas du tout rassurantes (...) tout cela n'est pas rassurant et ça nous
rappelle ce qui s'est passé en RDC» a-t-il déclaré. [...] ».




 






Avant de quitter Abidjan - Les confidences de Jesse Jackson à Blé
Goudé
 




Notre Voie   - «Le
Révérend Jesse Jackson a quitté Abidjan vendredi dernier. Il a été raccompagné à
l'aéroport dans la ferveur et avec les honneurs. Le président de la République y
a dépèché son directeur de cabinet adjoint, Coulibaly Malick; son conseiller
spécial, Alphonse Voho Sahi et l'Ambassadeur Alcide Djédjé, représentant de la
Côte d'Ivoire près les Nations unies. Une source proche du Congrès panafricain
des jeunes et des patriotes (COJEP) rapporte qu'avant de partir, le pasteur et
son épouse sont allés, dans la matinée rencontrer leur hôte, Charles Blé Goudé.
Au cours de cette visite matinale, le couple a rassuré le président du COJEP
pour l'incident relatif au podium qui s'est écroulé, la veille au complexe
sportif de Yopougon. Il lui ont demandé de banaliser le fait car ce n'était pas
l'évènement. Enfin le révérend a félicité Charles Blé Goudé et lui a dit qu'il
est désormais son parrain. "Je te remercie pour les honneurs dont mon épouse et
moi avons été l'objet. J'ai fait le tour du monde mais jamais, je n'ai été
honoré de la sorte. Je suis arrivé comme un citoyen, je repars comme un roi.
Désormais, je suis ton parrain", a dit le révérend Jesse Jackson ,selon notrei
interlocuteur. Le révérend Jesse Jackson a séjourné en Côte d'Ivoire du 10 au 14
août. Il était l'Invité spécial du 4ème sommet des leaders de la jeunesse
panafricaine organisé par le COJEP. [...] ».
 




 






Chute du couple Jesse Jackson à Yopougon/ Le prix de la cupidité
et de la légèreté
 - 




Le Nouveau
Réveil  –

« [...] L'Etat Ivoirien visiblement a abandonné le révérend aux
mains des jeunes du Cojep. Les conséquences de l'incident sont énormes même si
le révérend Jesse Jackson a tenté dans la soirée du jeudi, de le minimiser à sa
conférence de presse tenue à Fraternité Matin et sur le plateau du journal
télévisé de 20h. La dernière image qu'on retient du séjour en Côte d'Ivoire du
compagnon de lutte de Martin Luther King, c'est Mme Jesse qui repart de notre
pays avec les larmes, avec la douleur de la fracture. Elle est arrivée avec le
sourire, rayonnante de santé, elle est repartie avec beaucoup d'amertume,
traumatisée. Le pays du président Houphouët-Boigny mérite mieux que ce triste
spectacle. Et il est temps que le changement prôné par la quasi-totalité des
Ivoiriens, confirmé par Jesse Jackson, intervienne pour rehausser son image. La
Côte d'Ivoire mérite mieux que ça. Par ailleurs, Jesse Jackson vient de
l'apprendre à ses dépens. Lui qui, sans précaution aucune, est tombé dans le jeu
de Charles Blé Goudé. Il était sans protocole ou s'il l'avait, il a été
défaillant. Sinon une petite vérification aurait permis de savoir que les
matériaux utilisés pour confectionner le podium ne supporteraient seulement
quelques personnes. [...] ».