REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2008

12 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2008



Opération identification le top départ lundi à Ferkessédougou
Notre Voie
– « Le premier ministre Guillaume Kigbafory Soro, par ailleurs SG de Forces Nouvelles procèdera, le lundi 15 septembre prochain, au lancement de l'opération d'identification en présence du représentant spécial du SG des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI), YJChoi. L'information a été donnée hier e fin de matinée au siège de l'ONUCI par le porte-parole de la mission, Hamadoun Touré. A l'occasion du traditionnel point de presse hebdomadaire. Outre Ferké, six autres sites sont retenus pour le démarrage de l'opération. Il s'agit de Bouna, Dabou, Gagnoa, Grand Bassam, Man et Yamoussoukro. Le porte parole a indiqué que Choi estime que: «« le démarrage de l'identification constituera une nouvelle avancée majeure qui va consacrer l'irréversibilité du processus électoral. Elle est une étape cruciale dans le règlement du conflit ivoirien ». [...] ».

Recensement électoral Soro lance l'opération lundi à Ferké
Le Matin d'Abidjan
– « La date est enfin connue. L'opération d'identification de la population et de recensement électoral va démarrer le 15 septembre prochain. Le Chef de l'Etat l'a d'ailleurs confirmé lors de l'audience qu'il a accordée aux populations du Moyen Cavally le 10 septembre dernier. Et l'ONUCI l'a réitéré hier au cours de saz conférence de presse hebdomadaire. C'est Ferké, la ville natale du Premier ministre qui a été choisi comme rampe officielle de lancement de cette étape importante du processus de paix, en plus des sites de Bouna, Dabou, Gagnoa, Grand Bassam, Man et Yamoussoukro où l'opération d'indentification va également démarrer. [...] En outre a fait remarquer le porte-parole, l'ONUCI suit avec grand intérêt la réhabilitation des sites départementaux de coordination et la mise en œuvre des programmes de formation. « Elle renouvelle son soutien aux parties prenantes à ces opérations dont l'achèvement permettra de réaliser assurément de nouvelles avancées majeures pour le démarrage de l'identification », a-t-il insisté pour conclure. »

Sortie de crise - Le Comité d`Evaluation et d`accompagnement se réunit lundi, à Ouagadougou
Le Temps
– « Le comité d'Evaluation et d'accompagnement (CEA) de l'Accord de Ouagadougou se réunit lundi prochain, dans la capitale burkinabé pour débattre des questions militaires, a-t-on appris jeudi de sources proches des Forces nouvelles. " Les Forces nouvelles et le camp présidentiel se rencontreront lundi 15 septembre à Ouagadougou dans le cadre du CEA pour discuter essentiellement des questions militaires ", a confié un membre du secrétariat général des forces nouvelles. Le comité d'Evaluation et d'accompagnement est chargé de l'évaluation périodique de la mise en œuvre des mesures prévues dans les accords de Ouagadougou signés en mars 2007 entre les protagonistes de la crise ivoirienne. Malgré une amélioration de la situation sociopolitique, les accords inter ivoiriens butent toujours sur les questions militaires. Le désarmement des combattants n'est toujours pas effectif. Les questions de la reconnaissance des grades de l'ex-rébellion ainsi que le quota à elle assigné dans le cadre de la refonte de l'armée ne sont toujours pas réglées. La dernière réunion du Cea remonte au 10 juillet dernier et c'est à l'issue de cette rencontre que le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a annoncé '' le bouclage'' du financement du processus électoral. »

Grades, quotas et nouvelle armée : Réunion au sommet à Ouaga, lundi
Fraternité Matin
– « Le Comité d'évaluation et d'accompagnement (Cea) de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), se réunira le lundi 15 janvier, sur convocation du Facilitateur de la crise ivoirienne, le Président Blaise Compaoré. L'information a été confirmée par le chef de la délégation des Forces nouvelles, Alain Lobognon, par ailleurs conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication et des médias. Il précise également l'unique point inscrit à l'ordre du jour, à savoir «les questions militaires». Sujet inscrit au point III de l'Apo signé le 4 mars 2007 et précisé dans le 3e Accord complémentaire datant du 28 novembre 2007. Si la participation des représentants des deux parties signataires est certaine, il n'en est pas de même pour le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro. Sa présence dépendra de la volonté de Blaise Compaoré. De même, la communauté internationale n'y serait pas conviée. En fait, cette réunion, selon les explications, est le prolongement des réunions mensuelles qui regroupent, à Abidjan, le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, et les six membres du Cea. Mais cette fois-ci, elle se tiendra à Ouaga parce qu'il sera question de débattre de sujets qui avaient été examinés en début d'année. Notamment le sort réservé aux grades acquis par les soldats et les officiers des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) après leur désertion de l'armée régulière et qui a été l'objet de polémique au niveau national, la question de leur réintégration dans l'armée régulière, les arriérés de soldes, les quotas pour la constitution de la nouvelle armée. Sur ces points, le Facilitateur avait fait des propositions en début d'année qui ont été transmises aux deux signataires de l'Apo, le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro pour avis. Selon son conseiller spécial Alain Lobognon, le chef du gouvernement, en sa qualité de secrétaire général des FN, a déjà répondu au Président Compaoré. Restait le Chef de l'Etat. Il s'agira donc de faire le bilan non seulement de 3e Accord complémentaire mais aussi de rechercher un compromis sur les questions restées en suspens. [...] ».

Gbagbo à Bouaké
Fraternité Matin
– « Profitant de sa présence à l'ouverture du premier Salon ivoirien des métiers d'Abidjan (Sima) hier au Golf hôtel, le Chef de l'Etat a levé un coin du voile sur sa prochaine visite à Bouaké. «Quand on dirige un pays et qu'on veut que la paix advienne de façon formelle et durable, on s'assoie avec les jeunes et on discute », a indiqué, d'entrée le Président de la République, pour expliquer son voyage dans le fief de l'ex-rébellion. Cette démarche, pour le Chef de l'Etat, contribuera à dissiper toutes les peurs des ex-combattants qui jusque-là n'ont pas une lisibilité claire de leur situation d'après- guerre. «Lorsque des jeunes ont été mobilisés pendant plusieurs années pour faire la guerre. Et qu'un matin vous leur dites de laisser les armes et d'entrer à la maison, ils vous demandent, on rentre comment?", a indiqué le Président de la République avec un brin d'humour. C'est donc à cette question qu'il ira répondre à Bouaké...Répondant à ses détracteurs qui estiment que sa visite à Bouaké est pour apporter un coup de pouce au Premier ministre qui serait en difficulté avec ses hommes, le Chef de l'Etat s'est voulu clair. «C'est normal qu'un Chef de d'Etat soutienne son Premier ministre. Je ne vois pas ce qu'il y a de gênant. Si ça ne devait pas être ainsi, je ne sais pas pourquoi je l'aurais nommé».Au-delà de la visite à Bouaké, le Président de la République a estimé que le Sima est au cœur du débat sur la sortie de crise. En ce qu'il est une solution au problème de la réinsertion des ex-combattants. « Si l'on ne crée pas des conditions d'emploi, nous ne sommes pas à l'abri des crises», a-t-il fait remarquer. »

Sortie de crise : Soro entame une série de rencontres avec les FN et les populations de Bouaké
Fraternité Matin
– « Le secrétaire général des Forces nouvelles (Fn), Premier ministre du gouvernement ivoirien, Soro Kigbafori Guillaume, sera ce week-end à Bouaké pour entamer une série de rencontres avec les branches politique, militaire de son mouvement et les populations. Afin de trouver définitivement une solution idoine aux problèmes existentiels des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. On se le rappelle, ces combattants sont plus d'une fois, descendus dans la rue pour revendiquer, de façon véhémente, de meilleures conditions de vie (la dernière fois remonte au 18 août 2008). Selon Cissé Sindou, le directeur de cabinet adjoint chargé des affaires générales, le Programme national de réinsertion, réhabilitation communautaire (Pnrrc) et le service civique - les deux structures chargées d'exécuter le programme de réinsertion des ex-combattants démobilisés - n'ont pu jouer pleinement leur rôle, par manque de moyens financiers. Alors qu'elles rencontrent au quotidien de réels problèmes. Par conséquent d'autres solutions doivent être envisagées par le gouvernement ivoirien en vue de permettre à ces ex-soldats issus des rangs des Fn de se réinsérer dans la vie active. Le directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Fn a aussi indiqué que le patron dudit mouvement mettra à profit son séjour à Bouaké pour expliquer à ses troupes et aux populations où il en est avec l'opération d'identification et l'ensemble du processus de sortie de crise. Parce que les uns et les autres s'interrogent sur la tenue effective, le 30 novembre prochain, du premier tour de l'élection présidentielle. Mais Cissé Sindou, qui réfute le terme de conclave, a dit que les rencontres du secrétaire général avec les Fn ne sont pas nouvelles, parce que ce dernier en a l'habitude chaque fois que le besoin s'est fait sentir. Et qu'il saisira également cette occasion pour s'adresser aux parents des démobilisés pour qu'ils parlent à leurs enfants afin qu'ils arrêtent de perturber la quiétude des populations de la ville de Bouaké. C'est à juste titre que le Président Laurent Gbagbo, pour apporter son soutien à son Premier ministre, se rendra le 23 septembre prochain à Bouaké. »

POLICE NATIONALE (BSP) - 322 éléments suspendus
Le Temps
– « Pour réclamer leur prise en compte dans le paiement des primes alimentaires, 327 éléments de la police nationale de la promotion 2005-2006, affectés à la Brigade de surveillance des Personnalités (BSP), ont déclenché un mouvement de grève récemment. Ces éléments qui réclamaient chacun 450 mille FCFA, n'ont pas droit à cette prime. " Parce qu'ils n'ont participé à la guerre. Après audition, 322 éléments, reconnue fautifs, conformément au règlement de la police nationale ont été sanctionnés. Ils se voient une peine de retrait d'emplois assortie d'une suspension de solde. ", a indiqué en substance sur les antennes de la télévision nationale 1ère chaîne, un communiqué signé par le directeur général de la police nationale, le commissaire divisionnaire Brindou M'Bia. »

KKB, président national de la JPDCI : "Un politicien mal formé peut créer une hécatombe"
Le Nouveau Réveil
- «Les coordonnateurs et commissaires politiques de la JPDCI sont en séminaire de formation depuis hier au centre régional de formation contre la drogue de Grand Bassam. Durant trois jours, ils seront instruits sur le thème "Rôle et responsabilité de la JPDCI dans le processus électoral". A la cérémonie d`ouverture hier, Kouadio Konan Bertin, président national de la JPDCI, initiateur dudit séminaire en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer, le parrain Jean Michel Moulod et le représentant du Secrétaire général du PDCI, le député Brou René, ont exhorté les séminaristes à beaucoup d`attention en vue d`assurer la victoire de leur parti à la prochaine élection présidentielle. "Un politicien mal formé est un danger pour la société a-t-on coutume de dire. J`ajoute que lorsqu`un politicien mal formé fait une sortie de route, il crée absolument une hécatombe" a de prime abord déclaré KKB à l`attention de ses camarades séminaristes. Puis a-t-il ajouté : "Tous les Ivoiriens veulent les prochaines élections démocratiques, justes, ouvertes à tous et transparentes. ( ) L`enjeu est donc de taille. La bataille sera certes amicale mais rude. ( ) La bonne compréhension et la maîtrise de la feuille de route sur l`organisation des élections permettront de conduire avec brio la mission d`encadrement qui est assignée aux jeunes. [...] ».

Agbabou/ Apres les tueries du 2 septembre dernier - Les populations exigent une enquête
Le Temps
– « Journée chargée pour le ministre de la Réconciliation nationale. Hier, après sa rencontre avec des bailleurs de fonds dans le cadre de la sortie de crise, Dano Djédjé s'est rendu à Agbabou pour apporter sa compassion à ce peuple. "Nous avons décidé de rester digne et de regarder la justice faire son travail. Toutefois, nous n'accepterons pas que l'enquête traine longtemps. Sinon, nous prendrons nos responsabilités pour venger ceux des nôtres qui ont été sauvagement mutilés et tués". Ainsi s'est exprimé Nanoumi Mobio Emmanuel, notable à Agbabou, village situé à plus de dix kilomètres de la commune de Port-Bouët. C'était le mercredi 10 septembre dernier, à l'occasion de la visite de compassion initiée par le ministre Sébastien Dano Djédjé, accompagné pour la circonstance de Djédji Amondji, gouverneur du District d'Abidjan, Kokora N'goly, médiateur de la République et de la représente du maire de Port-Bouët. Dano Djédjé a exprimé toute sa compassion à l'égard du peuple d'Agbabou massacré par des inconnus. "Je suis venu vous exprimer ma solidarité et ma compassion. J'avais pensé qu'avec l'accord politique de Ouaga, de tels événements n'allaient plus jamais se produire. Malheureusement, des individus sans visage sont venus tuer d'innocentes personnes. Nous sommes venus vous dire le soutien du Président de la République et de son Premier ministre. Restez dignes et laissez l'enquête suivre son cours jusqu'à ce que les coupables soient recherchés, jugés et sévèrement punis". Rappelons que le village d'Agbabou a été victime d'une attaque par un groupe d'individus sortis de nulle part pour ainsi empêcher la délimitation du terroir abusivement exploité par des allogènes. Au total, se sont sept ( 7) morts et 16 blessés dont deux dans une situation très critique, actuellement internés dans une clinique de la place. [...] ».