REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 AVRIL 2013

12 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 12 AVRIL 2013








Insécurité : Des Djihadistes interpellés à Abidjan




 




Le
Mandat, Le Jour plus -

Les
auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) ont eu
une séance de travail avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et des
membres du gouvernement. C'était le jeudi 11 avril à la Primature au Plateau. La
rencontre des auditeurs d'Abidjan a eu pour thème : « Le processus de
reconstruction et le retour à la sécurité ainsi que le nouveau rôle régional de
la Côte d'Ivoire au sein de la CEDEAO ». Le Chef du gouvernement a noté
l'amélioration de la situation sécuritaire. En dépit des attaques perpétrées
récemment dans l'Ouest ivoirien. L'indice général d'insécurité qui était de 3,8
en Janvier 2012 est descendu à 1,9 en ce début 2013. Cet indice a pris en
compte, entre autres, le phénomène des coupeurs de route, les attaques de
domicile, les attaques de commerce, les agressions de rue et les accidents de la
circulation et les vols de véhicules. Lors de cette cérémonie, le ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Ahmed Bakayoko a déclaré que
des individus interpellés par la Force de recherche d'action de la police (FRAP)
ont avoué que leur objectif est de s'attaquer aux intérêts des occidentaux en
Afrique. Selon lui, c'est grâce à une vigilance accrue des Forces armées
ivoiriennes que cette interpellation de Djihadistes a été réalisée.




Sans
toutefois donner le nombre de ces individus interpellés par la FRAP, le ministre
de l'Intérieur sollicite par ailleurs de l'aide auprès des occidentaux pour la
lutte contre le terrorisme. « Les pays de la sous-région ont besoin du soutien
dans le cadre de la lutte contre le terrorisme», a ajouté Hamed Bakayoko.




 




 





Bouaké : Des ex-combattants révoltés




 




Le
Démocrate, Le Patriote, L'Inter, Fraternité Matin, L'Expression, Le Nouveau
Courrier, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan, Le Quotidien d'Abidjan, Le
Temps, LG Infos, Le Mandat -

Le
corridor Sud de Bouaké (379 km au Nord d'Abidjan et ex- fief de la rébellion
ivoirienne des Forces Nouvelles), a été bloqué hier en fin de matinée par les
ex-combattants ivoiriens démobilisés, empêchant les véhicules de transport de
sortir de la ville, a constaté un correspondant de l'APA sur place.




Les
soldats démobilisés réclament leur intégration dans le tissu socio-économique à
travers ce mouvement d'humeur qui intervient alors que le pays célèbre le
deuxième anniversaire de l'arrestation de l'ancien président, Laurent Gbagbo.
''Ils ont bloqué la route aux enivrons de 9h00, gmt », a expliqué à APA un
voyageur, visiblement fatigué d'attendre à ce corridor sous le regard
''impuissant » des forces régulières en service à ce corridor.




La
présence des casques bleus de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) a été également constatée. ''Ceux qui sont arrivés avant 9h00 ont eu la
chance de passer », a-t-il précisé, relevant le long fil de véhicules en attente
de traverser le corridor. ''Nous voulons être écoutés par le président de la
république », renchérit un des meneurs du mouvement sous le couvert de
l'anonymat. 'Nous avons le sentiment d'être oubliés (...) Nous allons poursuivre
notre mouvement jusqu'à ce que le président nous entende » fulmine-t-il en dépit
du désagrément causé aux passagers. [...]




 




 





Bouaké : Les démobilisés en colère bloquent les corridors et menacent la
campagne




 




Le
Nouveau Réveil, Nord-Sud -


C'était une chaude journée, hier jeudi 11 avril, à Bouaké. Mécontents de leur
gestion par l'Addr et pour réclamer leur réintégration rapide dans la vie
active, des démobilisés en colère, après un regroupement depuis le centre ville
de Bouaké, ont pris la direction des différents corridors. (...) «Il faut qu'on
nous dise la vérité. (...) Les vrais démobilisés ont été exclus au profit de gens
qui nous combattaient. Nous aussi, on a besoin d'être réinsérés
», a indiqué
Youssouf Koné, porte-parole des démobilisés. Plus loin, a-t-il précisé que, «
(...) Tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, nous sommes là jusqu'à
nouvel ordre. Si rien n'est réglé jusqu'au 21 avril, il n'y aura pas d'élection.
»




 




 





Crise postélectorale / Tribunal militaire Des pro-Ouattara jugés, hier




 




Le
Démocrate, L'Expression, Le Nouveau Courrier, Le Jour plus, Nord-Sud, Le Temps,
LG Infos -

Le
procès impliquant sept éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI), l'armée mise en place par le président Alassane Ouattara après la crise
postélectorale, s'est ouvert hier à Abidjan, une première dans le pays, critiqué
pour sa justice "partiale".




Les
sept éléments comparaissent devant un tribunal militaire pour la mort d'au moins
cinq personnes survenue le 18 décembre 2011 à Vavoua (centre-ouest de la Côte
d'Ivoire). Ils sont également poursuivis "pour exactions et violations graves
des droits humains sur la population civile". Les prévenus risquent entre 20 et
30 ans de prison, à l'issue d'un procès prévu pour durer trois semaines. "Il n'y
a pas de justice à deux vitesses (...) Il n'y a plus d'impunité", a déclaré le
procureur militaire Ange Kessi, à l'ouverture de l'audience.




"Tous
les faits constituant des délits, crimes et contraventions à la loi pénale
seront poursuivis, leurs auteurs recherchés et jugés conformément à la loi.
Seulement il faut de la patience car nous sommes en matière judiciaire", a
souligné le magistrat militaire.




Pour
Human Rights Watch (HRW), "l'ouverture du procès contre des soldats des Forces
républicaines constitue un important pas en avant dans la lutte contre
l'impunité en Côte d'Ivoire". "Mais les autorités ivoiriennes devraient aussi
engager des procédures dans des affaires plus sensibles dans lesquelles les
Forces républicaines seraient impliquées et dont les victimes n'ont pas encore
obtenu justice, en particulier les crimes graves commis pendant la crise
postélectorale", a rappelé HRW dans un communiqué. [...]




 




 





Echange entre Ouattara et Hollande : Communiqué de la présidence ivoirienne




 




Le
Démocrate, Le Patriote, Abidjan.net / Présidence -

Le
Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a eu un entretien, cet
après-midi, à 16h (14h GMT) à l'Elysée, avec son homologue Français, M. François
HOLLANDE. Au menu de ces échanges qui ont duré 45 minutes, les relations
bilatérales entre la Côte d'Ivoire et la France et la crise au Mali. S'agissant
des questions bilatérales, les deux Chefs d'Etat se sont félicités de
l'excellence des relations entre la Côte d'Ivoire et la France.




Ils
ont fait un point d'étape sur la mise en œuvre du contrat de
désendettement-développement (C2D) signé en 2012 entre les deux pays. Les deux
Chefs d'Etat ont également évoqué les questions relatives à la sécurité, à la
situation politique en Côte d'Ivoire et à la réconciliation nationale.
S'agissant de la situation au Mali, les Présidents Alassane OUATTARA et François
HOLLANDE sont convenus de tout mettre en œuvre pour le respect du calendrier des
élections.




Ils
ont salué la mise en place de la Commission nationale de dialogue et de
réconciliation et les progrès des discussions au Conseil de sécurité pour la
transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) sous
conduite africaine en opération de stabilisation des Nations Unies. Notons que
le Président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafory SORO, le Ministre
d'Etat, Amadou Gon COULIBALY, Secrétaire Général de la Présidence de la
République et l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, SEM. Charles GOMIS, ont
assisté à cette rencontre.




 




 





Appel du FPI à la Communauté internationale




 





Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Le Temps, LG Infos -

Le
pouvoir Ouattara, en décidant d'exclure le Fpi du scrutin législatif en décembre
2011 sans avoir été interpellé par vous, et maintenant, en l'excluant encore du
jeu électoral, relativement aux scrutins locaux, prend rendez-vous avec
l'histoire en se rendant coupable d'une grave dérive totalitaire.




Ce
pouvoir, installé à coups de bombes au nom de la démocratie au détriment du Fpi,
refuse d'appliquer les termes de la résolution 2062 du 17 juillet 2012 que vous
avez produite au nom de l'ONU.




Il
est encore temps d'arrêter ce cavalier seul du Rdr et du Rhdp qui conduit
inexorablement la Côte d'Ivoire vers un régime de parti unique, ce qui
constituerait pour nous, un recul de près d'un quart de siècle.




L'ONU
et son Conseil de Sécurité jouent, à ce tournant de l'histoire de notre pays,
leur crédibilité et ne peuvent plus s'autoriser sans dommage à produire des
résolutions contre le seul camp Gbagbo. Tout comme, au demeurant, la Cour pénale
Internationale joue également sa crédibilité dans un éventuel procès qui ne
visera que Laurent Gbagbo seul.




Le
Front populaire Ivoirien vous prend donc à témoin, en vous informant en même
temps qu'il ne se taira pas, ni face à la dérive totalitaire du pouvoir
Ouattara, ni lors de l'éventuel procès de Laurent Gbagbo où il y a tant à dire
sur toutes les complicités inavouables lors de la crise électorale et post
électorale.




 





Pour le Front Populaire Ivoirien





Miaka Ouretto Sylvain





Président par intérim




 




 





Régionales et Municipales : Des dérapages constatés dans la campagne




 




Le
Mandat -

Après une semaine de campagne électorale, des voix s'élèvent pour dénoncer des
manœuvres de certains candidats. A Bouna, selon des sources concordantes, le
commandant en second de la Garde Républicaine, Ouattara Issiaka dit Wattao
aurait mobilisé des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
pour battre campagne pour le candidat RDR aux Régionales dans le Bounkani, Hien
Philippe. Les affiches de l'adversaire sont déchirées. A Sikensi, le commissaire
local de la Commission électorale indépendante (CEI) de Badasso a déjà choisi
son camp. Il bat campagne pour le candidat du RDR, Mel Owel Elisée. Dans la
commune de Port-Bouet, le candidat indépendant, Dr Sylvestre Emmou a joint notre
rédaction pour dire que ces affiches auraient été déchirées par les partisans de
son adversaire. A Attécoubé, les commerçants proches du candidat Tchagba Bougui
Laurent sont l'objet de chantage honteux. Si l'on n'y prend pas garde, cette
situation risque de tenir la campagne électorale.




 




 





Municipales à Adjamé : Des électeurs menacés




 




Le
Mandat –

Il est 11h30 lorsque nous arrivions à Adjamé-Macaci. Ce sont des visages
défaits de certains commerçants que nous avons pu observer. La cause, c'est que
ces honnêtes citoyens ont été menacés de déguerpissement par M. Traoré, partisan
du maire sortant et candidat RDR en la personne de Youssouf Sylla. Les menaces
ont commencé depuis le début du lancement de la campagne. Selon des informations
en notre possession, le conseil municipal sortant fait de l'intimidation aux
électeurs afin que ceux-ci n'affichent plus les posters du candidat du PDCI-RDA,
Koutouan Anougbé Jérôme dans leurs différents commerces. « M. Traoré est
rentré dans mon magasin, il s'est mis en colère en voyant l'affiche du candidat
PDCI. Il m'a ensuite demandé pourquoi, je possédais cette affiche dans son local
et si je ne la retirais pas il se verrait dans l'obligation de me vider et de me
redonner ma caution »,
a déclaré Souleymane Wandaogo. Même son de cloche
pour ses voisines qui craignent pour leur vie. Selon Ouattara Mamoun, M. Traoré
est même venu menacer sa fille en lui intimant l'ordre de décoller toutes les
affiches de Koutouan Jérôme. Il faut également ajouter que l'un des conseillers
du candidat PDCI d'Adjamé a vu son garage partit en fumée le samedi 6 avril
dernier. 17 voitures, des documents importants et la somme de 7millions FCFA ont
été engloutit par la fumée. La Commission Electorale Indépendante (CEI) a été
interpellée à propos de cette affaire.




 




 





Agressions de militants, destructions d'affiches, intimidations... Le Rdr a-t-il
peur du Pdci ?




 




Le
Nouveau Réveil –

Cinq
jours après l'ouverture de la campagne, le climat est à la sérénité. Le bilan
d'étape est prometteur au Pdci. Disciplinés, les candidats issus du Parti, aux
municipales comme aux régionales, tiennent haut l'étendard du parti, comme des
soldats en mission. Fait remarquable : pas un seul n'a, pour le moment, mordu à
l'hameçon des agressions que leur tendent leurs adversaires. Il est vrai que
beaucoup de leurs vis à vis, dans de nombreuses localités, se sont empressés de
recourir à l'argument de la force, face à la force des arguments déroulés par
les porte-étendards du parti vert blanc. Mais les candidats ont su convaincre
leurs troupes de ne pas répondre aux provocations. Ce fut le cas à





Koumassi, Marcory, Attécoubé, Port-Bouët, Treichville, etc. A l'intérieur, des
ministres Pdci en campagne ont essuyé des menaces de mort. Il n'empêche. Ces
menaces n'ont pas entamé l'ardeur des candidats du Pdci, dont la paix est
inscrite dans les gênes. Dans de nombreuses circonscriptions, à Abidjan, à
l'ouest, au centre, au sud et à l'est, notamment, les envoyés du président Bédié
travaillent à « soigner le score », comme ils disent, convaincus de leur
victoire. Du moins, si la sincérité du vote est garantie le 21 avril prochain,
comme annoncé par la Commission électorale indépendante (Cei). Le Pdci, parti
national, ancien parti au pouvoir est là et bien en place. S'il n'est pas au
pouvoir aujourd'hui, sa présence dans les hameaux, foyers, villes et villages,
et même dans les cœurs et les esprits, étonne et détonne. Sa religion de paix
convainc, de plus en plus, au delà même de sa chapelle. A preuve, ses listes
ratissent large. A l'ouest, des cadres locaux de formations alliées, s'activent
aux côtés du vieux parti pour vendre ses promesses de développement. A l'est, le
paysage est le même. Au sud, on reste égale ment dans l'esprit d'une campagne
civilisée, conformément aux con signes de Bédié. A Abidjan, on l'a dit, les
candidats déjouent le piège de la provocation. Partout, les cadres du Pdci
recherchent pour leurs populations, «le bien être par le travail, dans la
discipline et la paix
», comme le disent les statuts du parti. Une prestation
admirable qui cadre bien avec l'idée d'un parti de dialogue, de tolérance et
d'ouverture. Le Pdci qui fêtera bientôt ses 67 ans se découvre comme un phénix.
Tout n'est pas parfait, puisque quelques militants sont encore tentés par des
aventures solitaires. Manque de pot, ils ne jouent finalement qu'à la marge.




 




 





Municipales à Treichville : Un pro-Amichia blessé, des affiches déchirées




 




Le
Démocrate, Le Nouveau Réveil -

La
violence est montée d'un cran à Treichville depuis quelques jours. En effet,
l'équipe du Maire Amichia lors d'une conférence de presse animée par son
Directeur de campagne a tiré la sonnette d'alarme sur les risques de violence
qui guettent l'élection municipale à Treichville en déposant une plainte au
Commissariat du 2ème arrondissement de Treichville. Dans la nuit du mercredi à
jeudi, les partisans du candidat Cissé Ibrahim sont passés à l'acte en prenant à
partie les sympathisants du maire Amichia François aux quartiers Entente et Paul
Teasson.




Mr
Zoumana Diakité, président du district Rjr du quartier France Amérique qui a
rejoint le camp du Maire Amichia a été rudoyé avec à la clé une fracture et un
visage tuméfié, entraînant une incapacité de travail de deux semaines. Hier, aux
environs de 12 heures, des jeunes avec à leur tête Da Sylvestre, porte-parole du
candidat Cissé Ibrahim ont détruit les panneaux du Maire Amichia notamment, ceux
du rond point de la rue 12, sur l'Avenue 16, Rue 38. Il faut signaler que ces
faits font suite à une série d'actions menées par le candidat du Rdr. Il avait
déjà chassé du siège le délégué départemental M. Georges Chiapo et des cadres du
Rdr qui ont décidé de suivre la liste "Union pour le Développement de
Treichville "du maire Amichia François.




La
bastonnade de Mme Soumahoro, présidente Rfr de Jean Yao et Oumou Degue en
rajoute au moulin de cette folie. L'équipe de campagne du candidat Amichia
appelle au calme et demande à tous ses sympathisants de rester tranquilles et
sereins.




Le
maire Amichia qui a toujours prôné la paix et qui œuvre pour la cohésion sociale
dans sa commune a interpellé les démembrements des Forces de Sécurité présents
sur sa commune. L'opinion nationale et internationale est prise à témoin. Ces
joutes doivent se dérouler dans la courtoisie, le fair-play et le respect du
choix des populations qui sont souveraines. [...]




 




 





Treichville : Des militants du RDR prennent d'assaut le commissariat du 2ème
arrondissement




 




Le
Patriote, L'Inter, Nord-Sud -


L'ambiance était électrique hier au commissariat du 2e arrondissement de
Treichville. Et pour cause, pour dénoncer les actes de vandalisme dont ferait
l'objet leur candidat, une cohorte de militant du RDR s'est déportée en ces
lieux. Ils ont fait le déplacement pour porter plainte contre leurs adversaires
du PDCI. Zion Savané, favorable à Cissé Ibrahim, a dit avoir fait le déplacement
pour porter plainte contre des jeunes du PDCI. Ils les accusent de casser les
panneaux et déchirant les photos de leur candidat placardées sur les murs de
certains édifices de la commune. Il a fallu l'intervention du candidat Cissé
Ibrahim pour que le calme revienne. Il a demandé à ses militants de ne pas
tomber dans le piège de la provocation. Selon lui, pour son principal
adversaire, le maire sortant de faire invalider le scrutin en évoquant la
question d'une violence dont lui et les siens seraient l'objet. Les militants du
RDR qui n'entendaient pas les choses de cette façon n'ont pas baissé les bras.
Ils ont fait le siège du commissariat plusieurs heures durant.




 




 





Taï / Appel à la paix : Anne Ouloto efface les thèses ivoiritaires de Banzio




 





L'Expression –

Anne
Ouloto marque chaque jour le Cavally d'une pierre blanche en colombe de la paix
dans une région marquée par les divisions. (...) Anne Ouloto a demandé aux
populations de dire à Dagobert Banzio « d'arrêter de proférer des propos
diffamatoires à son endroit et à l'endroit du Président de la République ». La
patronne de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant est revenue
sur la question du foncier qu'instrumentalise son adversaire du PDCI, notamment
en mettent malheureusement au goût du jour les thèses ivoiritaires des
« Tout-Sauf-Ouattara ». [...]




 





                                                 





Région du Bélier / Jeannot Kouadio-Ahoussou aux électeurs : « Faites en sorte
que je puisse manger un peu d'aloco »




 





L'Intelligent d'Abidjan – (...)

«Vous
devez aller voter massivement le jour du scrutin. Surtout les femmes, très tôt
le matin, après les hommes. Ne vous trompez pas surtout de case. Faites le bon
choix qui est votre fils Jeannot Kouadio-Ahoussou, afin que je puisse manger un
peu d'aloco avec du poisson au soir du 21 avril 2013 », a-t-il indiqué.




 




 





Violences à Port-Bouët : Le staff d'Aka Anghui accuse la police




 




Le
Nouveau Réveil -

Port-Bouët  toujours la violence ? Mercredi dernier, le staff de Mme Aka Anghui
a été surpris de voir que la place Losseni Fofana, initialement prévue pour
accueillir leurs partisans, a été investie par les hommes de Georges Sylvestre
Emmou Acka, tête de la liste indépendante. «Ce qui se passe est inadmissible.
Nos affiches sont déchirées. On ne peut même pas mettre les affiches de
campagne. Nos jeunes qui sont chargés pour le faire sont raflés par la police
»,
s'en plaint Adou Camille, un membre de la cellule de la communication, pour qui
la police locale, juste ment, ne jouerait pas franc jeu. «C'est le
commissaire du district lui même qui a rencontré la dernière fois le maire Aka
Anghui pour lui demander de laisser la place Losseni Fofana et de délocaliser au
profit de ceux d'en face. Ça ne va pas continuer comme ça
!» s'indigne-t-il.
Et d'insister : «Comment nous mêmes, on dirige la commune, et on ne peut pas
avoir un endroit pour tenir nos meetings ? A cette allure, il est difficile de
dire si nos jeunes resteront sans réagir
». Nos tentatives de joindre le camp
adverse n'avaient pu aboutir, hier. Candidate Rhdp et maire Pdci sortante,
Hortense Aka Anghui avait dû délocaliser le lancement de sa campagne, le samedi
dernier, au profit de son adversaire.




 




 




Un
homme surpris en train de ''gbasser'' un candidat




 





L'Inter -

L'information émane de l'Agence ivoirienne de presse (AIP). Un homme, surpris en
train de faire des incantations mystiques et d'enterrer un fétiche, dimanche,
devant la porte d'un des candidats aux élections régionales, a été appréhendé
puis conduit à la gendarmerie, sous les clameurs publiques, évitant de justesse
un lynchage en règle. Cet individu qui répond au nom de Oumar Ouattara, a été
surpris par dame Koffi Ama Solange, dans une position accroupie qui laissait
planer des soupçons sur ce qu'il faisait à cet endroit. Surtout qu'il se
trouvait à la porte et devant l'affiche du candidat Abou Cissé qui est un des
préposés conseillers régionaux dans le Sud-Comoé. Après des fouilles
corporelles, il est découvert sur lui de la poudre à canon et un fétiche.
L'Homme a dû avouer, par la suite, son acte lors de l'interrogatoire face aux
gendarmes.




 




 




On
a frôlé le pire




 





Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan  –

Les
élections municipales dans la commune de yopougon risquent de dégénérer les
prochains jours si rien n'est fait. Une association de la commune nommée ''La
diaspora'' et qui a pour parrain Doukouré Moustapha, candidat du Pdci, avait
réservé l'espace Ficgayo pour des cérémonies les 13 et 19 avril. Le 6 avril,
l'espace est sollicité par Koné Kafana, candidat du Rdr pour un concert. Il
essuie un refus du maire Yao Yao Bertin qui dit l'avoir réservé pour un meeting.




 





Contre toute attente, le maire sortant délocalise son meeting au stade Jesse
Jackson, laissant l'espace Ficgayo inutilisé. Faisant ainsi perdre la date de 6
avril à M. Kafana qui, entre-temps, a obtenu la tenue de son concert la semaine
suivante, soit le 13 avril, date à laquelle l'ex-maire Doukouré doit tenir son
meeting. A l'approche du 13 avril, la tension monte. Le Rdr et le Pdci veulent,
chacun occuper l'espace. Le Préfet d'Abidjan, Diakité Sidiki, sentant la poudre,
convoque toutes les parties. Il déplore les dysfonctionnements de la mairie qui
auraient pu occasionner des affrontements inutiles. Après avoir prôné
l'apaisement, Diakité Sidiki a coupé la poire en deux. Le samedi 13, de 6h du
matin à 13h, l'espace Ficgayo sera occupé par Doukouré Moustapha et ses
militants dans le cadre de l'ouverture solennelle de sa campagne. Le même jour,
de 14h au petit matin, le Rdr et Kafana peuvent organiser leur concert qu'on dit
géant. Il a été convenu que toutes les parties se retrouvent sur le site, hier,
pour délimiter un espace pour les bâches de l'équipe de Doukouré et un autre
espace pour l'entreposage du matériel de sonorisation du concert. Là encore, les
partisans des deux candidats ont failli en venir aux mains. Comme quoi, le feu
couve dans la cité de la joie. Il est temps d'agir avant que le pire ne se
produise.




 




 





Plaintes des partisans de TCHAGBA Laurent




 





L'Inter -

Les partisans du candidat Tchagba Laurent, Attécoubé, ont protesté hier contre
ceux du maire sortant, Danho Paulin. Selon eux, plusieurs des affiches de leur
candidat ont été déchirées par des personnes qu'ils croient être des partisans
du maire sortant. Une responsable de l'équipe de campagne du candidat Tchagba
nous a joint au téléphone pour confirmer l'information, ajoutant que plusieurs
de leurs affiches ont été arrachées. Des femmes se sont, également, plaint de ce
qu'elles ont été chassées d'un lieu de meeting par ceux qu'elles considèrent
comme les partisans du maire sortant.




 




 





Bingerville / Elections municipales : Beugré Djoman braqué, plus de 19 millions
Fcfa emportés




 




Le
Nouveau Réveil –

Qui
en veut au maire Beugré Djoman, candidat du Pdci Rda aux élections municipales à
Bingerville ? Parti faire un retrait d'argent, hier, le maire de Bingerville a
été braqué à son retour. 19 400 000 francs Cfa, c'est la coquette somme que les
voleurs lui ont prise. Le braquage a eu lieu à la Riviera Sainte famille dans
une station de la place. Comment ? La victime qui nous a joint au téléphone
explique ce qui s'est passé. «Je suis allé au Plateau pour faire un retrait
d'argent. Vers 12 heures 40 minutes, je me suis rendu dans une station d'essence
pour prendre du carburant. Une minute après notre arrivée, un véhicule de marque
Peugeot 406 de couleur grise immatriculée 4572SX01 à l'intérieur de laquelle se
trouvaient quatre (04) personnes s'est stationnée devant mon véhicule.
Immédiatement deux (02) individus, l'un armé de pistolet et l'autre de kalach,
sont descendus de la 406 en question. Une fois à notre niveau, ils ont dit,
donnez nous ce sachet noir qui contient de l'argent. Mon épouse et moi avons
exécuté. Les braqueurs en plus de l'argent ont pris nos portables. Ils ont tiré
un coup au sol avant de s'en fuir
». Une plainte, selon le candidat du Pdci,
a été déposée contre X.




 




 





Orphelin, PDCI !




 




Le
Mandat -

Nous sommes menacés, brutalisés. Orphelins, nous le sommes avant et pendant ces
élections. Personne pour nous écouter. Personne pour nous défendre à KOUMASSI,
PORT-BOUET, YOPOUGON. On nous laisse dans la gueule des loups. Pour nous
dévorer. Nous maltraiter. Nous humilier. Pauvre PDCI ! Qui va te défendre dans
la brutalité. Dans la tricherie. Dans ta victoire. Pauvre Raymond ! Pauvre
Hortense ! Pauvre Hubert ! Soyez courageux. Prônez l'amour. La paix. Bien qu'on
vous sert la haine, la brutalité et la calomnie. Dé- montrez votre confiance en
votre population en lui proposant des solutions pour leur bien être. M. le
ministre de la sécurité, que dites-vous. Que faites-vous. Pour nous protéger.
Pensez à l'alliance RHDP. Pensez au respect que vous voue Ouattara à son ainé
Bédié. Nous sommes orphelins !




 





                                                                       




En
grève pour 10 jours reconductibles / Les enseignants menacent les prochaines
élections : «Nous ne serons pas dans les bureaux de vote le 21 avril»




 





Soir Info -

Les
enseignants, notamment ceux du secteur primaire, sont formels. Si jusqu'au 21
avril prochain, des négociations ne sont pas engagées par le gouvernement pour
trouver des solutions à leurs préoccupations, ils n'entendent assurer aucun rôle
notable dans les bureaux de vote pour les municipales et régionales couplées.
Pour tout dire, ils comptent boycotter le scrutin. De fait, pour les élections
passées, les rôles de président et autre accesseur de bureau de vote, étaient
généralement assurés par les instituteurs, notamment dans les zones rurales les
plus reculées. Aussi, à la suite de la grève lancée par l'Intersyndicale du
secteur Education-Formation (Isef) le 8 avril 2013, des sms appelant les
grévistes à boycotter les pro- chaines élections, circulent sur les portables
depuis quelques jours. Lors d'une rencontre initiée le 10 avril dernier à
Abengourou par les membres de la section régionale du Midd de
l'Indénié-Djuablin, les enseignants ont réaffirmé leur intention de ne pas
répondre à l'appel de la Commission électorale indépendante (Cei). « C'est
nous qui avons été toujours sollicités pour assurer le fonctionnement des
bureaux de vote dans les villages. Mais cette fois-ci, nous ne serons pas dans
nos classes puisque nous sommes en grève. On nous parle de réquisition. Ils vont
peut-être nous attacher comme au temps colonial pour nous déporter dans les
bureaux de vote. Nous resterons chez nous. En nous méprisant, le gouvernement
nous indique clairement que nous n'avons aucun droit. Alors qu'on ne vienne pas
nous parler de devoir civique. Quand quelqu'un te méprise, il faut lui démontrer
ton importance
», ont clamé en chœur les enseignants au terme de leur
rencontre du 10 avril. Lors de ladite réunion tenue discrètement ce jour-là,
dans la matinée au quartier '' Plateau '', ils se sont insurgés contre les
actions du gouvernement et ont réaffirmé leur détermination à aller au bout de
leur lutte.






 






 





Enseignement privé laïc : Plus de 250.000 affectés de l'Etat exclus dès mardi




 





Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Soir Info -


Environ 250.000 élèves affectés par l'Etat dans les écoles privés laïques
d'enseignement et de formation de Côte d'Ivoire seront exclus le mardi 16 avril
prochain. Ainsi en a décidé Fédération nationale des établissements privés laïcs
d'enseignement et de formation de Côte d'Ivoire (Fenaplaci). Elle a fait
l'annonce, hier, à son siège aux II-Plateaux (Abidjan-Cocody).





Pourquoi l'Assemblée générale de la Feneplaci du 28 mars dernier a-t-elle pris
une telle décision ? Selon le vice-président Oulaï Alexis, l'Etat a accumulé des
arriérés de paiement au titre des frais d'écolage qui s'élèvent à 21,5 milliards
Fcfa. Dans le détail, a-t-il expliqué, la créance de l'enseignement privé laïc
sur l'Etat de Côte d'Ivoire se chiffre à 130 milliards Fcfa. Pour l'apurement de
cette dette, le conférencier a fait savoir qu'un protocole a été signé entre
l'Etat à travers la direction générale du Trésor, et les responsables
d'associations de fondateurs. Ledit protocole, précisons-le, stipule qu'au terme
de chaque trimestre, la paierie générale du trésor procèderait au règlement d'un
montant de 15 milliards Fcfa. Pourtant, a-t-il continué, à fin 2012, l'Etat
accusait un retard de 6,5 milliards Fcfa et à fin mars 2013, un retard de
paiement de 15 milliards Fcfa. Soit un total de 21,5 milliards Fcfa dont les
responsables de la Feneplaci exigent le paiement avant toute chose.




En
outre, les responsables de l'enseignement privé laïc ont dénoncé le non-respect
par le trésor public du protocole d'accord et exigent le strict respect de
l'échéancier de paiement des frais d'écolage dus, conformément pris le 02 avril
par le directeur général du trésor et de la comptabilité publique.